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magouille et compagnie - Page 1397

  • Demain la guerre ethnique ?

    J’avais un regret, c’est de ne pas avoir parlé de la polémique autour du nouvel antisémitisme depuis la publication dans le Parisien, le 21 avril dernier, d’une pétition de 250 célébrité contre ce nouvel antisémitisme et pour une censure des textes sacrés de l’Islam. L’actualité relance les craintes qui ont suscité cette pétition.

    C’est à Toulouse que cela se passe, Toulouse la ville de Mohamed Merah et de l'école juive Ozar Hatorah dans laquelle l'islamiste a tué, à bout portant, trois petits enfants, Arieh, Gabriel et Myriam, et un père de famille, Jonathan. La grande mosquée de Toulouse vient d'être inaugurée par le maire Jean-Luc Moudenc, qui revendique par SMS être « l'un des facilitateurs de ce projet » et le recteur Mohamed Attai. Chacun se gargarise de mots à cette occasion, et l’on exalte la paix sociale dont cette construction est à la fois le symbole et le gage. Le recteur de la mosquée en remet solennellement et symboliquement les clefs au Maire. Petit bémol pourtant, qui aurait dû calmer quelques ardeurs d'origine algérienne, Mohamed Attaï a beaucoup fait pour la construction de la Mosquée, il a su ramener des fonds, il savait donc sans doute où aller les chercher, mais curieusement, il ne parle pas français et prêche toujours en arabe.

    Comme c'est curieux le 28 juin dernier, c'est le maire de Toulouse lui-même, Jean-Luc Moudenc, qui dépose une plainte contre le même Mohamed Attaï, se plaignant d'un prêche antisémite remontant à décembre 2017 Dans ce prêche, l'imam de Toulouse cite un hadith, qui a acquis depuis quelques temps une triste célébrité. Oh ! Il faut bien reconnaître qu'il a quelque chose d'enfantin dans ce dit du Prophète, mais cet enfantillage est cruel, d'autant plus qu'au fond, il est attribué à Allah, il constitue sa parole. On y apprend que pour parvenir à la fin du monde, il faudra que les musulmans tuent les juifs « Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront "Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer" ». Il faut voir, sur la vidéo, ce prêche qui remonte au 15 décembre 2017 L'imam Tataï s'anime au fur et à mesure qu'il prononce ces paroles et s'en prend à l'entité sioniste, dont il souhaite ouvertement la disparition « Nous ne seront sans doute pas là pour fêter le centenaire de l'État d'Israël ». Dans la ville de Mohamed Merah, un tel prêche fait froid dans le dos ! La seule tentative de contextualisation que fait Tataï pour expliquer le hâdith horriblement explicite qu'il vient de réciter, se contente de généraliser encore le propos de Mohamed «[Le prophète Mahomet] nous a parlé de la bataille finale et décisive le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs ».

    On se demande quelle enquête a pu faire le maire Jean-Luc Moudenc pour subventionner un tel personnage, d'autant qu'il n'en est pas à son coup d'essai en matière de provocation ainsi a-t-il déclaré en 2015 - une année symbolique n'est-ce pas ? : « Le dialogue entre musulmans et juifs ne [passe] que par le sabre et le fusil », ajoutant, dans un tout autre domaine, qu'il « [fallait] battre les femmes qui montreraient des signes de fierté ou d'insubordination ». Il expliquera également dans cette vidéo que « le sacrifice dans la voie d'Allah est le djihad suprême », qui mènerait « au martyre que les anges lavent ».

    On ne comprend pas qu'une personnalité aussi inquiétante soit parvenue, d'un commun accord entre la mairie de Toulouse et le CFCM, à un tel poste. Alors qu'il fait l'objet d'une plainte à la 17e chambre, pour provocation à la haine, il vient d'être reçu par Dalil Boubakeur qui a accepté ses explications, le confirmant ainsi dans sa fonction, alors qu'il se fait très clairement, à travers sa prédication apocalyptique, l'agent d'un islam violent et antisémite. Au terme d'explications embrouillées, la seule justification qu'il ait pu élaborer est que c'était « en agissant ainsi » (en tuant les juifs donc) que l'on hâtait la fin du monde (comme si la fin du monde, il fallait l'éviter). Il fait semblant d'oublier que, pour un musulman, la fin du monde est désirable parce que c'est la victoire définitive d'Allah contre ses ennemis.

    Ce nouvel antisémitisme, si infantile qu'il paraisse, risque d'être pris au sérieux par toute une partie de la population de notre pays, qui ne demande qu'à régler des comptes, faisant hélas du juif le symbole de l'Argent que lui-même n'a pas. La République se doit d'être attentive à tous les départs de feu que peuvent créer demain, ici ou là, de telles croyances. La question identitaire, longtemps niée, s'invite dans un paroxysme religieux qui ne concerne pas seulement Mohamed Attaï, mais tous ceux qui estiment que le hâdith qu'il a cité est la parole même du « beau modèle », Mohamed, l'envoyé d'Allah.

    Abbé G deTanoiiarn monde&vie 12 juillet 2018

  • Taxe carbone : la « défense du climat » menace de plonger une partie du monde dans la famine, montre l’IIASA

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    La taxe carbone et l’attirail interventionniste qui s’abat sur nos économies sous prétexte de « défense du climat » pourraient bien avoir l’effet inverse de celui (prétendument) recherché, montre une étude de l’International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA). Cet institut basé à Laxenburg en Autriche, fondé en 1972 par un accord américano-soviétique pour réfléchir sur les problématiques mondiales, a établi qu’une mesure générale contraignante censée combattre le supposé réchauffement climatique d’origine humaine, telle qu’une taxe carbone étendue au monde entier, pourrait avoir des conséquences graves sur l’agriculture. Au point d’engendrer davantage de famine et d’insécurité alimentaire que l’impact supposé du changement climatique lui-même.

    La « défense du climat », prétexte pour imposer la taxe carbone 
    Le jacobinisme mondial prend prétexte de l’effet supposément réchauffant de la hausse du taux de carbone dans l’atmosphère – sans jamais considérer que son augmentation entraîne une accélération de la croissance des plantes – pour généraliser la taxe carbone. Premier pas vers un changement de cap, l’IIASA prône des politiques plus « participatives », en d’autres termes plus adaptées et plus souples. C’est un coin enfoncé dans le dogme de « défense du climat », d’autant plus remarquable qu’il provient d’une institution globaliste avant l’heure.

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  • Le scandale social des maillots aux deux étoiles.

    Le capitalisme mondial est-il moral ? En fait, la question ne se pose plus depuis longtemps pour ceux qui en tirent le plus grand profit et, particulièrement, par le moyen d'une indifférence marquée à la question sociale, désormais grande absente des réflexions néolibérales et peu évoquée dans nos sociétés de consommation : il est vrai que le principe même de celles-ci insiste plus sur la consommation et sa croissance, véritable aune et condition de la santé d'une économie quand elle ne devrait être, en une société humaine, qu'un élément d'appréciation et éventuellement d'amélioration des conditions de vie des personnes et des familles. 

    Ainsi, tout à la joie de la victoire sportive de l'équipe de France de balle-au-pied, peu de journalistes et d'économistes ont signalé l'indécence de l'équipementier de celui-ci, une multinationale états-unienne au patronyme grec signifiant la victoire. En effet, Nike va bientôt mettre en vente pour le grand public et au prix de 140 euros un maillot frappé des deux étoiles de champion de monde, maillot dont le coût de production, selon le Journal du Dimanche (22 juillet 2018), équivaut à... 3 euros ! Comme le souligne Le canard enchaîné, voici une belle « culbute en or », au seul bénéfice de la multinationale peu regardante, pourrait-on croire naïvement, sur les conditions sociales de la production de ces maillots.

    Dans son édition du 25 juillet, le journal satirique précise un peu les choses et renseigne sur ce qui permet d'atteindre un si bas niveau de coût pour un si grand profit envisagé : « La fabrication en masse de la tunique bleue (…) ne sera pas vraiment made in France, mais... made in Thailand. » Rien que cette simple phrase nous indique que la victoire des Bleus n'est pas forcément une bonne affaire pour l'industrie textile française qui, pourtant, aurait bien besoin d'un bon bol d'air, et que cette importation d'un maillot fabriqué loin de la France sera plus coûteuse sur le plan environnemental et commercial que ce qu'il pourra rapporter à la France : coût environnemental en fonction des milliers de kilomètres qui sépareront le lieu de production de l'espace de consommation, et qui se traduit par une pollution atmosphérique loin d'être négligeable en fin de compte ; coût commercial car cela fera encore pencher un peu plus la balance du commerce extérieur du côté du déficit, déjà beaucoup trop lourd pour notre économie ; mais aussi coût social car, en privant nos industries textiles locales de cette commande, cette fabrication « mondialisée » en Thaïlande fragilise un peu plus l'emploi français dans cette branche d'activité... Et que l'on ne nous dise pas que cette fabrication lointaine est ce qui permet de vendre « à bas coût » (sic !) ces maillots aux deux étoiles si longtemps espérées : non, elle permet juste de dégager de plus grands profits pour la multinationale et ses actionnaires, un point c'est tout ! L'on touche là à « l'hubris », à la démesure du capitalisme (1) et de ses « élites », incapables de retrouver la juste mesure qui, tout compte fait, est la condition de l'équilibre et de la bonne santé de nos sociétés ordonnées.

    Mais au-delà du coût social proprement français, il est juste aussi de s'intéresser à celui qui, plus lointain, ne peut néanmoins nous laisser indifférent : Le Canard enchaîné nous livre quelques informations supplémentaires qui devraient indigner tout homme soucieux de son prochain. Ainsi en Thaïlande, la production se fera « plus précisément dans le nord-est du pays, où les salaires dans les ateliers de production (180 euros par mois) sont inférieurs à ceux de la capitale (250 euros) ». Ces salaires sont évidemment à comparer au prix final de ce maillot à la vente en France et, aussi, aux salaires ouvriers des pays européens et de la France, considérés comme « trop élevés » par ceux qui touchent des millions d'euros annuels pour « diminuer les coûts » et qui, souvent, sont les mêmes, qui n'ont à la bouche que le mot de compétitivité pour mieux servir leur cupidité... Quand les profits de quelques uns se font sur le dos de beaucoup, et sans volonté d'un minimum de partage des richesses produites, il y a là quelque chose d'insupportable pour le cœur comme pour l'esprit, et qui devrait provoquer une juste et sainte colère dans toute société normalement et humainement constituée. Mais, la Société de consommation repose sur une sorte d'addiction à la consommation elle-même, sur cette tentation permanente et toujours renouvelée dans ses objets, sur la possession individualisée qui en fait oublier les autres et la mise en commun, sauf en quelques espaces dédiés et pour quelques services de plus en plus marchandisés et privatisés... Du coup, les consommateurs n'ont guère de pensée pour les producteurs, et le mécanisme de séparation, voire de complète ségrégation entre les deux catégories, fonctionne comme une véritable protection du Système en place. D'ailleurs, le mécanisme de la Société de consommation valorise, en tant que tels, les consommateurs, quand les producteurs eux-mêmes, à quelque échelle qu'ils se trouvent mais surtout quand ils sont au bas de celle-ci, sont de plus en plus la variable d'ajustement, celle qui est la plus pressurée et la moins médiatisée : les classes ouvrières et paysannes font les frais d'une telle société où la marchandise à vendre et le profit à en tirer l'emportent sur le travail qui a permis de la fabriquer et, éventuellement, de la qualifier. Le problème, dans les pays dits « en développement », c'est que l'on a réussi à convaincre ces classes laborieuses (et ce qualificatif me semble particulièrement approprié ici) que leur condition misérable d'aujourd'hui est le passage obligé vers le statut de consommateurs de plein droit... Ce sont des classes sacrifiées mais, surtout, des classes sacrificielles, persuadées que leur sacrifice du jour est l'annonce d'un sort meilleur pour leurs enfants, ce qui n'est pas entièrement faux (si l'on se place dans le temps de deux ou trois générations) sur le plan des conditions de travail et de vie, mais s'accompagne d'une aliénation à la consommation, à l'argent qui en fixe le degré quantitatif et sur lequel le sort de chacun semble désormais indexé...

    Ce que signale aussi l'article du Canard enchaîné, c'est l'absence de droit syndical et la limitation effective du droit d'expression et de manifestation dans le cadre du travail dans les usines de Thaïlande, qui rappellent les entraves à la défense des droits du travail et des travailleurs mises en place, en France, par la Révolution française elle-même à travers ses lois antisociales de 1791, du décret d'Allarde à la loi Le Chapelier, interdisant toute association ouvrière et tout droit de grève ou de manifestation aux ouvriers... « La devise dans ces usines ? « Réduction des minutes passées par ouvrier sur chaque maillot, automatisation et films ultratendus », rapporte l'ONG Clean Clothes. En prime, interdiction pour tout employé de communiquer sur les conditions de travail et d'adhérer à un syndicat. » En somme, une forme d'esclavage salarié pour faciliter les profits de l'entreprise états-unienne, milliardaire en bénéfices...

    Doit-on se contenter d'un tel constat et laisser prospérer une telle attitude d'entreprise ? Si les consommateurs seront malheureusement toujours pressés d'acquérir ce fameux maillot aux deux étoiles, il n'est pas obligatoire de l'acheter pour qui se soucie d'éthique sociale. Mais, au-delà, sans doute faudrait-il que l’État, pour inciter la multinationale à changer de pratiques et d'état d'esprit, introduise dans le Droit social quelques mesures propres à empêcher des marges trop importantes au détriment des conditions sociales des producteurs de base. Une forme de « taxe sociale sur la profitabilité et pour l'équilibre social » calculée en fonction des marges bénéficiaires dégagées par une entreprise multinationale étrangère (mais pourquoi pas française aussi ?) pourrait être envisagée, entre autres. Ou, pourquoi pas une obligation pour la multinationale d'installer dans le pays de vente une partie de la production destinée au marché local ? En fait, ce ne sont pas les propositions et les idées qui manquent, mais bien plutôt la volonté politique de les proposer, de les mettre en place et de les appliquer.

    La République n'est pas, ne peut être sociale en France, comme l'histoire nous le prouve depuis ses origines révolutionnaires, et, si cela est évidemment regrettable, ce n'est pas une raison pour ne rien faire : le royalisme social n'est pas l'attente de la Monarchie pour agir, mais la volonté et l'action sociale pour changer les choses, « même en République », tout en rappelant que la Monarchie politique serait plus efficace pour imposer aux féodalités économiques, même étrangères, de respecter les principes de la nécessaire justice sociale, colonne vertébrale de la société ordonnée française. En cela, la Monarchie active « à la française »,ne peut se contenter de « gérer la crise » mais se doit d'incarner, dès le jour de son instauration, « le sceptre et la main de justice », la décision politique et l'équilibre social... 

    Notes : (1) : Une démesure structurelle ou conjoncturelle ? Je penche de plus en plus pour le premier qualificatif, au regard de l'histoire contemporaine et du cadre mental dans laquelle elle se déploie.

     Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1505:le-scandale-social-des-maillots-aux-deux-etoiles&catid=52:2018&Itemid=63

  • Michèle Tribalat : Le rapport biaisé « contre le racisme » qui juge moralement les Français. Français, ouvre-toi !

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    489750667.2.jpgMichèle Tribalat a publié hier [31.07] dans Causeur une analyse comme toujours pertinente et documentée. Elle apporte une série d'informations sur les questions migratoires qu'il nous paraît utile de partager avec les lecteurs de notre quotidien LFAR  

    La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) publie tous les ans, au printemps, un rapport sur « la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » faisant le bilan de l’année passée.

    Depuis deux ans, la stratégie de communication de la CNCDH est de livrer à la presse un résumé dans un document nommé « Les essentiels », avant une publication complète du rapport deux mois plus tard. Précédemment – c’était, à tout le moins, le cas en 2015 et 2016 – le résumé paraissait en même temps que le rapport. Ce qui donnait la possibilité à celui qui le souhaitait et en avait le temps de lire le rapport au moment où la presse traitait du sujet. Il est bien évident que, une fois le feu médiatique au moment de la sortie des « essentiels » passé, aucun média ne va remettre le couvert deux mois plus tard.

    J’ai rendu compte de la partie « enquête » du précédent rapport l’an dernier et je me suis demandé, à la lecture du nouveau, s’il était bien utile d’enfoncer le clou, au risque de se répéter beaucoup, tant les travers sont identiques, même s’ils sont évacués plus habilement. Comme l’an dernier, les chercheurs qui ont traité le sondage Ipsos sont Nonna Mayer, elle-même membre de la Commission, Guy Michelat, Vincent Tiberj et Tommaso Vitale1.

    Les cibles : victimes et coupables

    S’il n’est plus question explicitement du racisme du « groupe majoritaire », c’est bien de cela qu’il s’agit quand même. On le voit à la définition des groupes cibles et au questionnaire qui n’interroge pas les enquêtés d’origine étrangère sur leur propres préjugés qui n’ont aucune raison de ressembler en tous points à ceux des autres. Cette focalisation particulière rend certaines questions inadéquates.

    C’est par exemple le cas de celle demandant s’il est grave d’être contre le mariage d’un de ses enfants avec une personne d’origine maghrébine, quand le répondant est lui-même d’origine maghrébine.

    Il faudrait que la CNCDH joue cartes sur table.

    Si c’est le racisme des « majoritaires », (comme elle désigne ceux qui n’ont pas d’ascendant proche étranger, parent ou grand-parent) qu’elle vise, alors qu’elle élabore un échantillon de coupables potentiels de préjugés à l’égard des groupes cibles d’origine étrangère désignés explicitement dans son questionnaire.

    Sinon, qu’elle élabore un questionnaire à entrées multiples, après avoir réfléchi à quoi pourraient bien ressembler les préjugés des groupes minoritaires qu’elle désigne comme victimes potentielles à l’égard des « coupables désignés » ou d’autres groupes minoritaires. Pour cela, il faudrait un échantillon plus diversifié surreprésentant les groupes minoritaires.

    Mais qu’elle ne reste pas au milieu du gué, ce qui lui éviterait, par exemple, de conclure à propos des scores d’ethnocentrisme dont l’échelle est entièrement dédiée aux préjugés à l’égard des groupes cibles que « le fait d’avoir dans sa famille ne serait-ce qu’un parent ou grand parent étranger est un facteur d’ouverture incontestable » (p. 85).

    La représentativité de l’échantillon du baromètre de la CNCDH

    Comme précédemment, le sondage a été réalisé selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération, auprès de 1003 personnes âgées de 18 ans ou plus, interrogées en face-à-face du 6 au 14 novembre 2017. Un redressement par niveau de diplôme a été appliqué à l’échantillon.

    Un sondage par quotas est représentatif des variables qui ont été sélectionnées pour élaborer ces quotas. Mais rien ne garantit qu’il le soit sur d’autres critères. Avant de réaliser un entretien, l’enquêteur doit essuyer un certain nombre de refus. Ceux qui refusent sont souvent différents, au regard des variables non contrôlées par les quotas, de ceux qui acceptent.

    Ainsi, la part des individus qui ont un parent ou un grand-parent étranger a varié considérablement dans le temps : il était de 23 % en décembre 2014, de 30 % en janvier 2016 et de 37 % en octobre 2016. Pour le sondage de 2017, on trouve deux chiffres différents : 37 % page 59 et 34 % page 85 ! Le poids variable dans le temps des réponses des personnes d’origine étrangère aux différentes questions a forcément un impact sur l’interprétation des évolutions au fil du temps. Impact qui n’est jamais pris en considération par les auteurs.

    Enquête en face-à-face ou enquête en ligne ?

    La CNCDH publie une analyse comparée des caractéristiques du baromètre avec celles d’une enquête en ligne auprès d’un échantillon de taille équivalente (1000 personnes) auquel on a posé 49 questions figurant dans le baromètre (soit 60 % des questions). L’échantillon a été construit selon la même méthode que celui de l’enquête en face-à-face : quotas portant sur le sexe, l’âge et la profession de la personne de référence du ménage, après stratification par région et catégorie d’agglomération. L’enquête a été conduite à peu près sur la même période, du 6 au 13 novembre 2017.

    Le but de cette double enquête visait à repérer un « éventuel biais de désirabilité sociale », autrement dit détecter si les enquêtés répondent différemment selon qu’ils ont devant eux une personne à qui ils peuvent chercher à plaire en manipulant l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes ou selon qu’ils sont seuls devant leur écran (voir les notions d’opinion privée et d’opinion publique développées par Timur Kuran).

    Après avoir soulevé cette éventualité, nos quatre chercheurs passent en revue les différences d’échantillonnage susceptibles d’expliquer ces différences, tout en mélangeant les faits tels que les caractéristiques démographiques et les opinions telles que le positionnement politique.

    Les deux échantillons sont comparables quant aux données ayant contribué à constituer les quotas, ce qui n’a rien d’étonnant. Par contre, « l’échantillon en ligne est moins issu de la diversité » : 31 % des enquêtés en ligne ont au moins un parent ou un grand-parent étranger, contre 37 % dans l’échantillon avec enquêteur ; 6 % sont d’origine extra-européenne contre 11 % et 2 % se déclarent musulmans contre 6 %. L’échantillon en ligne fait un usage plus fréquent d’internet que celui interrogé en face à face. Il a plus souvent voyagé et vécu à l’étranger. Autant de facteurs, écrivent les chercheurs, qui « incitent à plus d’ouverture aux autres et de tolérance ». On verra ce qu’il en est.

    Le positionnement politique est évalué à partir de deux indicateurs : un auto-classement sur une échelle à sept positions et ce que les enquêtés disent avoir voté à la dernière élection présidentielle. Les enquêtés en ligne se déclarent plus souvent à droite et disent avoir voté plus souvent à droite ou à l’extrême droite, au premier tour comme au deuxième tour, que les enquêtés qui ont répondu en face-à-face.

    Mais comme l’indique le tableau ci-dessous (tableau 1.2 dans le rapport de la CNCDH page 60), les écarts dans l’échantillon en ligne par rapport aux scores réalisés par les candidats sont beaucoup plus faibles que dans l’échantillon enquêté en face-à-face.

    ©Capture d'écran micheletribalat.fr©Capture d’écran micheletribalat.fr

    La conclusion cohérente avec l’intention de départ serait celle-ci : les enquêtés, lorsqu’ils sont devant leur ordinateurs sont moins nombreux à tricher que ceux qui font face à l’enquêteur et cherchent à lui plaire en déclarant avoir voté Macron plus souvent qu’ils ne l’ont fait réellement. Le biais de désirabilité sociale recherché par ceux qui ont promu le test s’avère être nettement en faveur d’Emmanuel Macron au détriment de François Fillon en face à face, au premier tour. Ce biais de désirabilité est particulièrement net au deuxième tour quand des répondants ont déclaré avoir voté pour Emmanuel  Macron, pour ne pas avoir à dire qu’ils avaient voté pour Marine Le Pen.

    Ce n’est pourtant pas la conclusion tirée par les auteurs. Ils abandonnent un peu vite l’idée de biais de désirabilité sociale et cherchent à expliquer en quoi les enquêtés en face à face seraient réellement plus tolérants que ceux qui répondent en ligne. Les deux échantillons ne seraient pas vraiment représentatifs, chacun à leur manière, celui répondant en ligne étant plus à droite que celui qui répond en face à face. Un élément d’explication tiendrait au degré de confiance dans la nature humaine qui serait plus élevé à gauche et rendrait les personnes qui se disent de gauche plus enclines à ouvrir leur porte à l’enquêteur. Dans les deux échantillons, on a répondu à la question : « D’une manière générale, diriez-vous qu’on peut faire confiance à la plupart des gens ou qu’on n’est jamais trop prudent quand on a affaire aux autres ? » Dans les deux échantillons, ceux qui se situent à gauche sont plus enclins à déclarer qu’ils font confiance aux autres. Mais, ceux qui répondent au questionnaire en ligne sont toujours plus réservés sur la confiance à accorder à autrui : « Le niveau de confiance dans les autres est toujours plus élevé en face-à-face qu’en ligne » (p. 61). Là encore, on peut penser qu’au moins une partie de la différence s’explique par ce fameux biais de désirabilité sociale.

    Après une analyse modélisée de la probabilité de juger qu’il y a trop d’immigrés en France sur les deux échantillons réunis, les auteurs constatent qu’aux effets des variables introduites dans le modèle – on est « plus tolérant » quand on est jeune, confiant envers les autres et de gauche, etc. – s’ajoute, dans tous les cas, un effet lié au mode de passation du questionnaire. Ainsi, les détenteurs d’un diplôme au moins égal à Bac+3 sont 21% à dire qu’il y a trop d’immigrés en France à l’enquêteur qui les interroge, mais ils sont deux fois plus nombreux à dire la même chose (43 %) lorsqu’ils répondent en ligne. De même, ceux qui sont estimés les plus cosmopolites (d’après un indicateur conjuguant l’usage d’internet, les voyages et les séjours à l’étranger) sont 37 % à déclarer qu’il y a trop d’immigrés en France dans l’enquête en face-à-face, mais 62 % lorsqu’ils remplissent le questionnaire en ligne.

    Soit aucun des échantillons n’est vraiment comparable pour cause de défauts variables de représentativité, soit les mêmes ne se comportent pas de la même façon face à un enquêteur que lorsqu’ils sont face à leur ordinateur. Mais il se pourrait qu’il y ait un peu des deux. Le consentement à répondre face à un enquêteur sélectionnerait des individus d’un certain type relativement à l’acceptation de répondre à un questionnaire en ligne et la falsification des préférences, comme dirait Timur Kuran, serait plus répandue lors d’une enquête en face-à-face.

    Les auteurs concluent que « l’interrogation en ligne accroît la probabilité de donner une réponse intolérante, à âge, diplôme, sexe, orientation politique, ascendance et niveau de confiance en autrui et de cosmopolitisme constant et l’interrogation en face-à-face la réduit », sans épiloguer plus que cela sur le fait qu’on a plus tendance à falsifier ses préférences lorsqu’on dialogue avec quelqu’un qu’avec son ordinateur.

    C’est bien embarrassant. La méthode des quotas ne garantit qu’une représentativité limitée et dépend du bon vouloir des personnes sollicitées beaucoup plus que dans une enquête aléatoire, bon vouloir qui peut entraîner un biais sélectif qui varie selon le type d’entretien retenu. S’ajoute à cela la plus ou moins grande dissimulation de ses opinions selon le type de passation du questionnaire.

    Pour le reste…

    Pour le reste, le rapport de 2018 pose exactement les mêmes problèmes que celui de 2017. Rappelons-en quelques-uns :

    – Le réel ne compte pas. Pour les concepteurs de l’enquête, il n’y a pas de situation où il pourrait, par exemple, y avoir trop d’immigrés. Dire qu’il y en a trop c’est faire preuve d’intolérance en soi.

    – C’est à une évaluation morale des Français, à travers l’enquête, à laquelle se livrent les auteurs. Il y a les bonnes et les mauvaises réponses, quel que soit le réel vécu par les enquêtés.

    – La morale est du côté du multiculturalisme. S’y opposer c’est faire preuve, en soi, d’intolérance.

    – On encourage les répondants à faire ce qu’on leur reproche : avoir des jugements sommaires peu informés sur des sujets qu’ils connaissent mal, autrement dit essentialiser.

    – La CNCDH tranche, cette année encore, sur ce que sont les pratiques de l’islam, dans une question essentialisante : « Le respect des pratiques musulmanes suivantes peut-il, en France, poser problème pour vivre en société ? » Sont énumérées les items suivants : le port du voile intégral, le port du voile (à une moitié de l’échantillon, « voile » étant remplacé par « foulard » pour l’autre moitié), l’interdiction de montrer l’image du prophète Mahomet, le sacrifice du mouton lors de l’Aïd El Kebir, les prières, l’interdiction de consommer de la viande de porc ou de l’alcool et le jeûne du Ramadan. La question laisse croire que toutes ces exigences sont à égalité et unanimement reconnues comme étant impératives pour être un bon musulman. La formulation « peut-il », signifie que, même si ce n’est pas toujours le cas, certaines de ces exigences peuvent poser problème. Or c’est le cas d’à peu près toutes. Par ailleurs, si les enquêtés, pour se montrer tolérants, doivent répondre que décidément, non, l’interdiction de montrer Mahomet ne peut pas poser de problème, après les attentats de Charlie Hebdo, c’est qu’on leur demande de ne pas tenir compte de la réalité. Or près d’une moitié des répondants s’accordent pour dire qu’une telle exigence ne peut pas poser problème (46 %). Pourtant, après les attentats de Charlie hebdo, voilà « une pratique » qui s’impose non seulement aux musulmans mais aussi à ceux qui ne le sont pas !

    Les préjugés contre les Asiatiques

    Enfin, l’évaluation des préjugés sur les Asiatiques est problématique. En effet, l’expression « les  Asiatiques » rassemble, si l’on s’en tient à la géographie, des individus aussi différents que les Pakistanais, les Vietnamiens, les Cambodgiens, les Laotiens, les Chinois, les Japonais, pour n’en citer que quelques-uns.

    Trois questions traitent du racisme anti-asiatique :

    1) « Les Asiatiques », pour une moitié de l’échantillon, « Les Chinois », pour l’autre moitié, forment-il un groupe à part dans la société ou un groupe ouvert aux autres ?

    2) Une moitié des enquêtés doivent dire s’ils sont d’accord pour dire que les Asiatiques sont très travailleurs (l’autre moitié si ce sont les noirs qui sont très travailleurs) ;

    3) Enfin, les enquêtés doivent juger si des propos insultants tels que « sale chinetoque » doivent être condamnés ou pas.

    Les concepteurs de l’enquête, sans parler de ceux qui répondent, ne semblent pas avoir une notion bien précise de ce que recouvre le terme « Asiatiques ». Pourtant, s’ils ont les yeux bridés, il est difficile de confondre les Japonais avec les Chinois, sans parler des Pakistanais qui, eux, n’ont pas les yeux bridés !

    En gros, pour la CNCDH, le stéréotype de l’Asiatique c’est le Chinois ! C’est problématique pour un organisme dont la grille d’évaluation des opinions est uniquement d’ordre moral et qui s’est fait le champion de la traque des stéréotypes chez les autres.   

    Michèle Tribalat

    Causeur

    Lire aussi dans Lafautearousseau ... 

    « Race », un mot qu’il faut chasser de l’expression orale ou écrite

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/31/le-rapport-biaise-contre-le-racisme-qui-juge-moralement-les-6069928.html

  • Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : charia ou loi française?

    Je pose ça là : 

    En parallèle de la sage réaction de Gabrielle Cluzel, celle de cet énergumène interpelle :

    DjgHVQtXgAEKu0V

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les fausses accusations de Libération

    Le quotidien qui donne la nausée et les mains sales (puisque fondé par le stalinien Jean-Paul Sartre) donne le 28 juillet une « information » visant en quelque sorte à récupérer politiquement la victoire de nos mercenaires en coupe du monde, article par ailleurs repris dans le torchon Mediapart, dont le père du fondateur a été viré de l’éducation nationale pour haine antifrançaise…

    Dans son édition du 27 juillet, Libération publie un article délirant d’une certaine Noémie Rousseau sur une affaire de bagarre générale lors d’une rencontre de football amateur qui s’est tenue à Mackenheim, en Alsace, le 6 mai dernier. Le titre est un cas typique d’inversion accusatoire : « En Alsace, le football amateur en flagrant déni ». Et d’aligner les pires poncifs de l’extrême gauche :

    Pathos ridicule : « «Si Kerfalla était mort, ils auraient donné son nom à un tournoi.» Cette phrase, terrible, est de l’entraîneur de Kerfalla Sissoko. A mesure qu’on s’immergeait dans le contexte, elle devenait une ritournelle lancinante »

    Haine vis-à-vis des indigènes : « Le contexte ? Sympathique, a priori : le foot des patelins, le foot à la bonne franquette. Quand le village se retrouve le dimanche au match, assis sur des chaises en plastique dépareillées, à prendre des nouvelles des voisins, de la famille, du boulot. Kerfalla Sissoko, joueur amateur de l’équipe de Benfeld, a failli y laisser sa peau début mai. Sa peau noire, sur le terrain de Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire, d’une violence extraordinaire. Un racisme qui se murmure, qui se banalise, qui s’institutionnalise. Kerfalla Sissoko a été coursé avec un couteau de cuisine, roué de coups… puis suspendu par les instances du football. »

    – « Longtemps, les clubs des quartiers faisaient peur quand ils venaient jouer dans les patelins. Maintenant, c’est l’inverse. Ce sont ces clubs qui ont peur d’aller à la campagne, parce qu’ils vont être provoqués, poussés à bout, jusqu’au basculement dans la violence.»Du coup, «les noms de villages chauds circulent», ceux où l’ambiance autour des matchs est connue pour être raciste, indique un entraîneur d’origine africaine. «Des villages où soit tu te bats, soit tu pleures», résume un joueur. Zone urbaine ou rurale, le racisme est partout, d’après Jean-Marie Dietrich. Mais il a différents visages : «En ville, le foot est un prétexte pour un affrontement entre communautés. On se mesure, on se fait peur. A l’écart, c’est la xénophobie, la peur de l’autre qui s’exprime. Le foot des campagnes, c’est la guerre des clochers. Ne pas être du village, c’est déjà compliqué…»

    –  « Les joueurs qui posent problème dans les grands clubs saturés des villes sont virés. Ils échouent dans les basses divisions qu’ils gangrènent», explique le président du FC Hipsheim, Nicolas Smargiassi. Malgré leur comportement agressif, comme ils ont plutôt un bon niveau et la peau plutôt claire, ils atterrissent là où on veut bien d’eux, là où on est même parfois prêt à les rémunérer, souvent dans les petits villages qui peinent à trouver suffisamment de jeunes pour constituer une équipe. Des clubs ruraux qui ne sont pas trop regardants, puisqu’il en va de leur survie même ».

    Thèse complotiste 1 : « Fin mai, sur le parvis du District de football d’Alsace à Strasbourg, Kerfalla Sissoko, 25 ans, est silencieux. Il est convoqué en commission de discipline. Lui et son coéquipier Moudi Laouali, aussi victime de coups et d’injures racistes, ont été suspendus à titre conservatoire »

    Thèse complotiste 2 : « Le dimanche suivant, Jean-Michel Dietrich (président de l’autre club) est convoqué à la gendarmerie. Pour témoigner, pense-t-il. Il emmène son fils, cela ne devrait pas être long. Finalement, il y passera la matinée. Le club de Mackenheim, qui n’a jamais formulé d’excuses ni pris des nouvelles des joueurs blessés, l’attaque pour diffamation. En cause, une menace de mort. Pas sur le terrain de foot. Non, dans un commentaire sur Facebook. Jean-Michel Dietrich doit retirer le texte, se plier au relevé d’empreintes, aux photos. Pendant qu’il est fiché, un gendarme promène le fils, histoire de faire diversion. «Je me suis senti humilié», dit-il. Il a «honte», envie de tout arrêter. »

    Témoignages bidons : « Aujourd’hui, la parole des joueurs, entraîneurs, arbitres noirs se libère si on garantit leur anonymat. Autour et sur le terrain, «sale nègre» et sa variante «sale noir», demeurent des grands classiques avec «sale bougnoule». On entend parfois des «Elsass frei» («Alsace libre», slogan autonomiste régulièrement repris par l’extrême droite identitaire), ou «retournez chez vous, ici c’est le FN». Un joueur d’un club de la banlieue de Strasbourg raconte qu’un jour, son équipe a été accueillie par «la musique de Hitler», le Horst Wessel Lied, l’hymne officiel nazi. C’était il y a dix ans. Aucun des joueurs de cette équipe métissée n’a oublié. «Le racisme, c’est courant», soupire un arbitre d’origine somalienne, habitant de Strasbourg, qui a officié sur des matchs amateurs dans tout le Bas-Rhin pendant sept ans. L’histoire de Kerfalla Sissoko l’épouvante. Lui-même craint de se retrouver face à un semblable déchaînement de violences, sans personne pour le défendre, sans vestiaire pour se replier… L’arbitre est seul. Et quand il est noir, il se retrouve souvent soupçonné d’incompétence : «C’est la première fois que vous arbitrez ?»«Vous êtes sûr que vous en êtes capable ?» entend-t-il souvent. Ou, venant des supporteurs : «Vous êtes chez nous», quand ce n’est pas juste des «bananes» qui fusent. Il a fini par raccrocher, «par lassitude».Même son fils ne fait plus de foot. Sa mère l’a inscrit au karaté, «là où on apprend le respect», a-t-elle dit. »

    Sauf que…  s’il y a bien eu bagarre générale, le racisme n’en a absolument pas constitué de mobile. Et ce d’autant plus qu’il y a également des joueurs étrangers dans l’équipe de Mackenheim, comme le confirme le site Alsace-actu, qui lui aussi a enquêté et en tire des conclusions à l’opposé des délires de Libé :

    « Un article de Libération fait beaucoup réagir aujourd’hui, et bien au-delà de l’Alsace. Il met en cause une affaire qui n’est pas récente (Rue89 avait déjà écrit plusieurs papiers sur le sujet) et qui concerne une rencontre de football à Mackenheim, qui recevait ce jour-là, dimanche 6 mai, l’équipe de Benfeld. Trois joueurs d’origine africaines ont reçu des coups, parfois violents (l’un deux a eu plusieurs fractures), à la suite de ce qui semble être un début de bagarre générale. La tension est montée sur le terrain à cause d’accrochages physiques, et tout a dégénéré. Jusque-là, rien de bien réjouissant, mais pas de quoi faire un très long article dans Libération : des bagarres générales avec de sérieuses conséquences arrivent quasiment tous les mois en France. Ce qui rend l’affaire particulière, c’est que les joueurs auraient reçus des coups à cause de leur couleur de peau, selon eux-mêmes. Une agression raciste en somme, qui permet à Libération d’incriminer « Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages ». L’antre du diable, sans aucun doute. Pourtant, il y a dans l’équipe de Mackenheim des joueurs d’origine étrangère. Difficile de considérer un racisme qui s’orienterait uniquement envers l’équipe adverse, et pas contre les joueurs de sa propre équipe. Mais passons. L’arbitre, seule personne neutre, n’a pas entendu d’insultes racistes. C’est aussi le discours des représentants du club de Mackenheim, mais leur parole ne peut pas être considérée aussi objective que celle de l’arbitre. Les gendarmes, qui enquêtent sur l’affaire, préviennent qu’elle « se dégonfle comme un soufflé ». En somme, Libération a fait un article à charge en se fondant presque uniquement sur le témoignage des victimes, alors que les gendarmes ne retiennent pas le motif de racisme. Et Libération accuse sans complexe les « équipes monochromes », ce qui peut être considéré comme du racisme anti-blanc. En revanche, les insultes vont bon train sur Facebook à l’encontre du club de Mackenheim. La tolérance et le respect sans doute… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-fausses-accusations-de-liberation/95739/

  • Le terroriste de Manchester avait été sauvé par la Marine britannique !

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    Royaume-Uni – Le quotidien Daily Mail, citant une source gouvernementale, révèle que l’auteur de l’attentat suicide de Manchester qui avait fait 22 morts en mai 2017 était un « réfugié » sauvé par la marine britannique.

    Salman Abedi, d’origine libyenne, faisait partie des 110 personnes évacuées par le navire britannique HMS Enterprise et conduites à Malte en août 2014, selon le journal.

    Il s’était fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), tuant 7 enfants et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », a commenté une source gouvernementale citée par le journal.

    Selon un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal l’an dernier, Abedi s’était rendu en Libye avec son père en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi.

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    http://www.medias-presse.info/le-terroriste-de-manchester-avait-ete-sauve-par-la-marine-britannique/95827/

  • Jordan Bardella : « La moindre critique contre la politique d’immigration massive vous vaut d’être cloué au pilori ! »

    Jordan Bardella, porte-parole du RN, s’indigne de cette poursuite et fait part de ses fortes inquiétudes pour la liberté d’expression en France, alors que « les idées majoritaires ne sont plus les idées dominantes ».

  • Où Atlantico réagit à l'affaire Benalla en termes plus intelligents que les partis, les parlementaires et les médias ...

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    Scandale de l'été

    Publié le 

    Affaire Benalla, croissance au ralenti, Europe à l’arrêt…Emmanuel Macron a-t-il bénéficié d’un « a priori de compétence » disproportionné par rapport à ses capacités ?

    La gestion de l’affaire Benalla a montré de profondes failles dans le dispositif du chef de l’Etat, des failles qui s’observent également dans la manière de traiter les plus grands dossiers de l’Elysée. C’est la question de la compétence face aux défis du monde actuel qui se pose dès cette première année complète d’exercice. ...  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’association Solidarité migrants capitule face à la réalité

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    Depuis vingt mois, l’association Solidarité migrants distribuait repas et bons sentiments aux Africains installés porte de la Chapelle. 250.000 repas. Des millions de bons sentiments. Un dévouement qui forçait l’admiration qu’ils avaient d’eux-mêmes. « Mais qu’est-ce qu’on est bons ! » se disaient-ils en remplissant les bols de soupe.

    À deux doigts d’en finir avec l’injustice mondiale, l’association a brutalement fermé boutique. Trop de violence, trop d’insécurité, les dealers de crack qui s’en mêlent. Dans un dernier message avant de plier bagages, les réparateurs de tort ont désigné les fautifs : « Nous voulons alerter les pouvoirs publics sur le caractère totalement explosif de la situation et les appeler, une fois encore, à prendre leurs responsabilités. » Demander de prendre leurs responsabilités à des autorités qui ont l’irresponsabilité de laisser entrer des populations qu’ils n’ont pas les moyens d’accueillir ne manque pas de sel. Les pouvoirs publics doivent fournir des locaux qui n’existent pas, donner des moyens qu’ils n’ont pas, réquisitionner monts et merveilles imaginaires. « Pouvoir public » est, ici, synonyme de Dieu le père. Une force céleste venue des hauteurs administratives descendra un jour sur terre pour fonder un monde meilleur.

    « Nous avons toutes les raisons de penser qu’en août, avec l’arrivée attendue de réfugiés en plus grand nombre encore, la situation va être pire. » Dans la série « Dénonçons les effets dont nous chérissons les causes », le constat mérite le détour. Roi des lamentations, le bénévole immigrationniste encourage une situation qui ne peut générer rien d’autre que ce qu’il dénonce. Il est l’enfant inconscient du danger, le videur d’océan furieux de constater que le niveau ne baisse pas.

    Où est cette porte de Paris magnifique, ce lieu idyllique où le militant associatif pourra exercer tranquillement son besoin impératif d’en finir avec la misère du monde ? Sans choc culturel, sans violence, face à des migrants bien sages, bien reconnaissants, pleins de sens civique. Incapable de comprendre que sa manière d’envisager la solidarité n’est que chimère, le pro-migrant cherche des boucs émissaires. Et les trouve ! L’État, la gauche, la droite, le maire, le préfet, le ministre, les gens, les boucs, les émissaires… Ses demandes sont des incantations. Mais comment prier lorsque, de la Chapelle, il ne reste que la porte ?

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/lassociation-solidarite-migrants-capitule-face-a-la-realite/