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magouille et compagnie - Page 1395

  • Gouvernement Philippe II (suite) : Et ceux-là, qu’est-ce qui leur vaut d’être nommés ministres ?

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    Nos amis Catherine Rouvier et Georges Michel ont dit ici et  ce qu’il fallait de notre gouvernement remanié, toutefois j’aimerais revenir sur messieurs Fesneau, Riester et Attal, respectivement nommés ministre en charge des Relations avec le Parlement, ministre de la Culture et secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Pour faire vite : un Modem, un LR Macron-compatible et un petit jeunot socialiste issu d’une gauche caviar comme on n’en fait plus (en tout cas, pas ouvertement).

    Marc Fesneau, Beauceron de Marchenoir, est un poulain de Jacqueline Gourault. Ce proche de François Bayrou, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, s’est fait une place comme défenseur de l’immigré clandestin, félicitant en séance son collègue Aurélien Taché (LREM) pour ses propositions audacieuses. Des propositions qui passent par l’abolition du délit d’aide aux immigrés clandestins, la fin de la préférence nationale dans la fonction publique ou encore la « simplification des procédures administratives d’octroi d’autorisations de travail aux étrangers ainsi que la suppression de la taxe versée par les employeurs pour l’embauche de réfugiés ». On ne pense pas que son entrée au gouvernement le fera changer d’optique… À suivre, donc.

    Franck Riester, maintenant. Il est pour moi, je le confesse, un parfait inconnu. J’étais donc curieuse de savoir ce qui lui valait le poste glorieux de ministre de la Culture. Françoise Nyssen avait au moins pour elle une maison d’édition de grand renom ; lui, je ne sais pas. On ne trouve à son palmarès qu’un Rapport sur la création musicale et diversité à l’ère numérique, puis des fonctions de rapporteur à l’Assemblée du projet de loi Hadopi 1 et Hadopi 2. C’est maigre pour une telle fonction.

    Alors, cet homme ne faisant pas mystère de son orientation sexuelle, je me demande si nous ne serions pas, une nouvelle fois, victimes du cliché « Il faut un homo à la Culture ».

    Je me souviens de la confidence d’un proche de Jacques Toubon rapportant cette sortie de Jacques Chirac, avec le « franc-parler » qu’on lui connaît. S’adressant à son fidèle bras droit : « Trouve moi un homo pas trop de gauche pour s’occuper de Beaubourg. » C’est ainsi que Jean-Jacques Aillagon, passé de prof d’histoire en Corrèze à directeur des Affaires culturelles à la mairie de Paris, devint président du Centre Georges-Pompidou, puis ministre de la Culture sous Raffarin. Cela, avant de s’envoler à la tête du château de Versailles où il nous offrit, en autres, les délires de Jeff Koons…

    Reste le petit dernier, Gabriel Attal, 29 ans, soit, à ce jour, le plus jeune ministre de la VeRépublique. Ascension fulgurante, là encore : militant au PS à 17 ans, membre du cabinet de Marisol Touraine à 23, député LREM à 27, porte-parole du mouvement depuis janvier dernier et ministre depuis deux jours. Avouez, le gamin a les dents longues !

    Voilà, donc, Gabriel Attal secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Avec quelles compétences, pour un tel poste ? Mystère. On sait seulement (Wikipédia) qu’« en 2002, à l’âge de 13 ans, ses parents l’emmènent à une manifestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle ». C’est là que « sa vocation politique est née ». C’est du dur !

    Papa est avocat, maman travaille dans une société de production, Gabriel va… à l’École alsacienne. On rigole : c’est là où tout le gratin, ministres et « cultureux » de la Mitterrandie, mettait ses enfants. École privée ultra-chic du VIe arrondissement. Comme dit la fiche : « Les élèves de l’École alsacienne sont souvent issus des couches les plus favorisées de la population en raison du caractère sélectif des procédures d’admission et de son implantation géographique. »

    Et c’est pour ça qu’on le met à l’Éducation ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-philippe-ii-suite-et-ceux-la-quest-ce-qui-leur-vaut-detre-nommes-ministres/

  • I-Média n°220 : Mélenchon est-il un méchant con ?

    Mélenchon est-il un méchant con ?
    Perquisition de l’appartement de Jean Luc Mélenchon et des locaux de la France Insoumise, de nombreux journalistes dénoncent la violence du député, un éclat de trop ou une justice aux ordres du pouvoir politique ?

    Le zapping d’I-Média
    Dimanche 14 octobre, élection régionale en Bavière. Pour beaucoup de journalistes, les résultats montrent la percée des verts, et de « l’extrême droite », l’AFD. Certains journalistes n’hésitent pas à faire le parallèle entre les années 30 et la percée de l’AFD.

    Balance ton post, balance ton contrevenant.
    Balance ton post, la nouvelle émission de Cyril Hanouna ferait dans le sulfureux. L’animateur phare de la chaine C8 a invité dans son émission une femme en burqa, et Emile Duport, un IVG sceptique. Devinez quel invité a fait réagir les journalistes et le gouvernement.

    Les tweets d’I-Média
    Le conseil d’Etat retoque une décision du CSA contre Zemmour. La radio RTL avait été mise en demeure par le CSA suite à une chronique d’Eric Zemmour pour un « éloge à la discrimination ». La plus haute juridiction administrative a considéré que le principe d’égalité devant la loi, qui interdit tout forme de discrimination, n’interdit pas toute critique à son égard.

    L’enquête Inch’Allah, des journalistes avec un train de retard
    Deux journalistes du Monde Davet et Lhomme, publient une enquête sur l’islamisation de la France. Inch Allah une enquête décrite comme rigoureuse, mais une enquête presque plus évoquée sur la forme que sur le fond.

  • Matteo Salvini déploie la police à la frontière franco-italienne pour éviter le renvoi de migrants en Italie

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    Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a annoncé le 20 octobre qu’il envoyait des policiers italiens pour patrouiller à la frontière avec la France.
    Cette mesure découle du renvoi de migrants dans la ville italienne Claviere la semaine dernière, par les autorités françaises.

    https://fr.novopress.info/212370/matteo-salvini-deploie-la-police-a-la-frontiere-franco-italienne-pour-eviter-le-renvoi-de-migrants-en-italie/

  • Résister au grand effacement de l’histoire de France, par Guillaume de Thieulloy

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    Comme je l’avais évoqué récemment, je reviens sur le dernier livre d’Éric Zemmour : « Destin français ».

    Disons-le tout net : c’est un excellent cru !

    D’abord, parce qu’il a été écrit comme un livre et non comme un recueil de chroniques et qu’il se lit donc avec plaisir.

    Ensuite, parce que ce livre signe une intéressante évolution d’Éric Zemmour.

    On sait que le journaliste était très attaché à la figure du général De Gaulle. Ce qui peut naturellement se comprendre quand on voit les successeurs du général, mais ce qui ne peut occulter la responsabilité de ce dernier dans l’actuelle décadence de la France. En particulier, comment oublier les guerres civiles auxquelles le général présida ?

    Bien sûr, il ne s’agit pas de faire porter à l’intéressé toutes les turpitudes des communistes en 1944 ou des politicards de la IVe République en 1958.

    Il n’empêche que le Général ne sut pas tendre la main aux soutiens du Maréchal – dont l’écrasante majorité n’avait rien à voir avec la collaboration – pour rebâtir la France.

    Pour sa propre légitimité, il choisit de se mettre dans la main des communistes, les laissant maîtres de la sordide épuration et les laissant prendre, entre autres, le contrôle de l’Éducation nationale, ce dont nous subissons encore les conséquences.

    Quant à l’abandon sanglant de l’Algérie et des populations qui avaient cru en la France, il restera une tache indélébile.

    Ce qui n’empêche pas d’admirer l’œuvre de restauration de l’État, la politique d’indépendance, le scepticisme devant les différents « machins » multinationaux.

    Mais, ici, Zemmour plonge aux sources de la France et, sans rien renier de son admiration pour De Gaulle, la nuance nettement – notamment par un éloge de Pétain comme « bouclier ».

    À l’exact rebours de l’histoire telle qu’elle est enseignée par l’Éducation nationale, il assume sa fierté d’être Français ; j’oserais presque dire, sa piété filiale – vertu qui apparaît si désuète à nos oligarques, mais sans laquelle aucune civilisation ne peut tenir.

    Il met en scène des grands hommes, les héros de notre longue histoire, alors même que l’histoire biographique et l’histoire chronologique semblent si « ringardes » pour nos dirigeants.

    Et c’est là que se trouve la troisième raison d’apprécier ce livre. C’est en effet un ouvrage de résistance à la dissolution de la France.

    Comme le fait remarquer Zemmour lui-même, « le grand effacement de notre histoire accompagne le grand remplacement des populations ».

    C’est pourquoi s’attacher à notre histoire n’est pas seulement un acte culturel louable, c’est aussi, c’est surtout un acte de résistance politique.

    Si nous ne voulons pas que la France disparaisse, la première des choses à faire est de l’aimer, dans son histoire, ses paysages, son identité charnelle.

    Je sais bien que ces expressions donnent de l’urticaire à ceux qui prétendent nous gouverner et qui, pour la plupart, croient, comme Emmanuel Macron, qu’il n’existe pas de culture française. Mais c’est la réalité et c’est pourquoi le livre de Zemmour est si important : il nous rappelle la grandeur de la France, que nos pseudo « élites » ignorent. Et il rend ainsi possible la renaissance de la France que nos pseudo « élites » veulent à tout prix empêcher.

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/212361/resister-au-grand-effacement-de-lhistoire-de-france-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Aujourd’hui, en France, c’est Clovis ou le Coran!

    Aujourd’hui, en France, c’est Clovis ou le Coran!

    Les Français doivent choisir tant qu’ils le peuvent :

  • Le cirque médiatique s’attaquerait à la sécurité publique

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    Bernard Plouvier

    La Macronie a ceci de bien qu’on ne cesse de rire devant la succession d’idioties perpétrées par notre jeune prince et ses petits amis. Le canular de cette fin d’octobre, probablement pour fêter le carnaval moche d’Halloween qui s’annonce, a pour but de ridiculiser la gendarmerie.

    Un baladin nommé Lalanne aurait fait savoir (le conditionnel est de rigueur pour une telle ineptie) que, bien qu’ayant été objecteur de conscience dans ses (lointaines) jeunes années et bien qu’ayant refusé alors le service militaire, il allait se faire admettre dans « la réserve de la gendarmerie » avec le grade de chef d’escadron !

    Avant la Seconde Guerre mondiale, un autre baladin chantait : « Quand les andouilles voleront, tu seras chef d’escadrille ; quand elles auront des éperons, tu seras chef d’escadrons ».

    Est-ce qu’en Macronie de plus en plus délirante, une telle absurdité serait possible ? En principe, non ! Pour devenir officier de gendarmerie, il faut une solide formation et faire preuve d’un dévouement indéniable à la chose publique ; on a fêté, il y a peu, un authentique héros de cette corporation.

    Du moins, fallait-il jusqu’à présent cette formation et ce sens du bien public. Il est possible que Génial Grand Timonier ait décidé qu’il s’agit désormais de toute autre chose que d’assurer l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens, publics et privés.  

    Chantonner et avoir de curieux « états de non-service », c’est cela que l’on envisagerait pour ramener l’ordre dans les deux mille cités de non-droit de notre malheureux pays. Cela frise l’absurdité à un point tel qu’on pense immédiatement à une (très mauvaise) plaisanterie. Qu’on puisse se moquer ainsi de la notion de maintien de l’ordre et des sujets qui en ont fait leur métier témoigne néanmoins de l’impression générale de laisser-aller.

    De notre République agonisante, il se dégage indéniablement des relents de pourriture à l’instar du mythique royaume de Danemark du prince Hamlet.  On sent confusément que l’expérience macronienne tourne au « très bizarre ». L’absurdité, le grotesque, le délire, ça se paie souvent très cher. Louis XVI et Marie-Antoinette ont mal fini ! Le passage en Haute-Cour est une mesure inscrite dans la Constitution, mais une révolution est toujours une triste possibilité, lorsque l’on fait dans la décadence.      

    Plutôt que d’en courir le risque, certains individus « haut placés » feraient bien de se mettre à administrer le Bien commun en dignes gestionnaires. Sinon, ils peuvent partir. On ne les regrettera pas. 

  • Manifestation pro-migrants en Bretagne : « Fachos hors de nos campagnes ! ! »

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    Le samedi 13 octobre, près de 150 militants anti-migrants se rassemblent devant l’ancienne caserne de gendarmerie d’Allaire (Morbihan) contre la décision d’implanter une vingtaine de « sans-papiers », mineurs isolés, sans l’aval du maire et de ses administrés. Comme chaque fois se trouvent en face un nombre équivalent de gens venant de partis comme le PCF, d’associations comme la Ligue des droits de l’homme ou le comité de soutien aux migrants. L’ambiance électrique oblige les gendarmes, en milieu d’après-midi, alors que les pro-migrants tentent par les champs de se confronter aux anti-migrants, à faire usage de bombes lacrymogènes contre ces derniers.

    Heureusement, vers 15 h 30, les deux rassemblements se dispersent et le calme revient. Ceux appelés par le Rassemblement national à se réunir ont dû regagner leurs véhicules, protégés par leur propre service de sécurité et les gendarmes sous les huées des pro-migrants.

    En résumé, rien de bien particulier dans ce face-à-face entre la France enracinée majoritaire (six Français sur dix) et l’Anti-France. Des informations tirées d’un article du journal Ouest-France. Ce qui est le plus symbolique, dans cet article, n’est pas tant le récit de ces deux manifs que la photo encadrant l’article. On y voit, en effet, une pro-migrante assise sur la route brandissant une affichette sur laquelle est écrit : « Fachos hors de nos campagnes ! »

    Un slogan simpliste et, pour tout dire, assez effarant qui amène à poser deux questions à son « rédacteur ».

    Tout d’abord, cette pro-migrante est là pour s’opposer à des gens simples : des Bretons, des artisans, des petits paysans ou des retraités qui privilégient le proche au lointain. Elle n’est pas confrontée à une garde prétorienne, armée jusqu’aux dents. Or, si l’« humanisme » pousse cette manifestante à défendre les migrations, pourquoi, sur son affiche, privilégie-t-elle la chasse aux « fachos » ? Certes, il est difficile d’argumenter et développer des idées sur un morceau de carton, mais gommer le sujet antagoniste pour mieux diaboliser l’adversaire est simpliste et grotesque.

    Ensuite, cette manifestante connaît-elle véritablement le sens des mots qu’elle a écrits ?

    Les fachos, ou « fascios », en italien, étaient des groupes créés par Mussolini à la fin de la Première Guerre mondiale ; le totalitarisme fasciste en résulta. Difficile, avouons-le, d’assimiler ces Morbihannais à des chemises noires ! Mais sait-elle que ses camarades de combat communistes ont menés des répressions bien plus féroces, qui se chiffrent par près d’une centaine de millions de morts ? Voici, dans les années 70, ce que déclarait Pietro Nenni, président du Parti socialiste italien, adversaire farouche du « Duce » : « Mussolini n’est pas cruel. Il ne se livrera jamais aux accès habituels de dictateurs comme Hitler, Staline ou Mao. »

    Il est vrai que de taxer de « fachos » tout ce qui est considéré comme étant un peu à droite est caractéristique de l’inculture et, je dirais même, de l’analphabétisme chez les « antifas ». Inculture car ceux-ci ne se sont jamais penchés sur les livres d’histoire de l’entre-deux-guerres, trop occupés à manier la batte de baseball. Quant à leur analphabétisme, il se révèle par leur incapacité à communiquer normalement, préférant un langage primaire basé sur quelques mots scandés inlassablement : « Facho, raciste, SS, nazis ! » comme si le rabâchage tenait lieu d’argumentaire, comme si l’éructation de ces noms dispensait du raisonnement.

    Incapables de délivrer une pensée aboutie, ils se muent en perroquets fiers de rabâcher leur pauvre vocabulaire. « Fachos hors de nos campagnes ! » Un slogan d’autant plus scandaleux que ces « fachos » sont tout de même « un peu, beaucoup » chez eux, dans ces campagnes.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-pro-migrants-en-bretagne-fachos-hors-de-nos-campagnes/

  • Éric Zemmour : “L’erreur de Jean-Luc Mélenchon, c’est d’avoir critiqué Fillon”

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    Jean-Luc Mélenchon a quelque peu perdu ses nerfs, mardi 16 octobre, lors des perquisitions menées à son domicile et au siège de La France insoumise dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes au parquet de Paris.

    Jean-Luc Mélenchon s’est toujours mis en scène. Mais le débat est sur le fond“, estime Éric Zemmour.

    Le débat, c’est la propension de la machine judiciaire, de plus en plus, à venir s’impliquer dans la vie politique, et à vouloir avoir un rôle de grand manitou, de dispensateur de leçons aux uns et au autres. Je pense que ça a commencé avec Fillon, on ne l’a pas assez dit, il y a eu un putsch médiatico-judiciaire contre Fillon. Ça a continué avec Marine Le Pen et les prétentions grotesques à l’envoyer en asile psychiatrique et ça continue avec Mélenchon.

    Et Éric Zemmour d’ajouter :

    L’erreur de Mélenchon, c’est que quand ça s’est passé pour Fillon, il a critiqué Fillon. Il n’a pas crié au scandale.

    https://fr.novopress.info/212358/eric-zemmour-lerreur-de-jean-luc-melenchon-cest-davoir-critique-fillon/

  • Macron, le poids plume de l’Europe

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    L’essentiel, aujourd’hui, ce sont, sur fond de Brexit, les élections européennes qui se profilent — seules élections prévues en 2019. On sait combien nos compatriotes, comme la plupart des autres peuples européens, les boudent d’ordinaire, tout simplement parce qu’ils ne perçoivent pas, à raison, la légitimité des députés européens, à tort, leur pouvoir de nuisance.

    Or, si ces élections revêtent pour Macron une telle importance, c’est pour plusieurs raisons, tant de politique intérieure que de politique internationale, ce qui est normal, puisque l’enjeu européen est transversal.

    Macron s’est tout d’abord aperçu, assez rapidement, être le seul Européen, non seulement en France, où le parti de l’étranger domine largement le pays légal et les médias, mais plus encore en Europe même, d’où son échec à persuader nos partenaires de l’intérêt de listes européennes et non plus nationales. Merkel est d’ailleurs généralement restée de marbre face à toutes ses avances vers plus un plus grand fédéralisme, qui impliquerait, pour l’Allemagne, plus de responsabilités et donc de sacrifices, notamment financiers.

    Elle n’a jusque-là accordé à Macron, notamment sur la question de doter la zone euro d’une capacité budgétaire et d’un ministre des finances, que des satisfactions purement verbales, particulièrement humiliantes. Manifestement, imposer en France des réformes réclamées par Bruxelles et Berlin n’a pas suffi à notre président pour imposer sa crédibilité, si bien qu’il ne pèse dans la négociation sur l’Union économique et monétaire que d’un simple poids plume… Et ce n’est pas aujourd’hui, où elle est dans son propre pays l’objet de vives critiques au sein de son propre camp – toujours l’effet du million de migrants qu’elle a imposés à son peuple –, que Merkel prendra un quelconque risque politique pour plaire à un jeune homme trop pressé qui prend ses désirs pour des réalités. Et dont l’aura internationale pâlit aussi vite qu’elle s’était mise à étinceler.

    Élections européennes : un enjeu crucial pour Macron

    On comprend que, dans ces conditions, Macron, dont la politique tarde également à séduire les Français, c’est le moins qu’on puisse dire au vu des sondages, ait décidé de faire de ces élections un enjeu crucial, espérant pouvoir ainsi redorer son blason auprès des Français comme auprès des Européens, en cas de large victoire des listes d’En Marche. D’autant – l’enjeu européen traverse nos politiques intérieure et extérieure – que différentes élections législatives, ces derniers mois, ont  montré ou confirmé un réveil des peuples européens, que les menaces du Parlement, comme de la Commission, contre notamment les peuples hongrois et polonais, n’ont pas su enrayer. C’est ainsi que le peuple italien a décidé lui aussi de reprendre son destin en main en portant au pouvoir une coalition qui refuse de se laisser intimider. Macron se considère dès lors en première ligne pour défendre « nos valeurs », ce qui, à coup sûr, n’est pas pour lui déplaire, même si notre Don Quichotte est condamné à des rodomontades qui ne préoccupent personne, mais dont les conséquences, du moins en Europe, est de faire apparaître la France dans toute son arrogance de donneuse de leçons universelles, notamment auprès des peuples italien et hongrois.

    Diviser les Français

    On comprend aussi pourquoi il est dans l’obligation de durcir le trait entre les progressistes, dont il se proclame le héraut, et les nationalistes, qu’il n’a eu de cesse, depuis son élection, dès son premier discours à Versailles, en juillet 2017, à celui qu’il a prononcé à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, de fustiger comme les ennemis même du genre humain.

    Certes, tous les nationalismes ne se valent pas et ne sont pas également enviables. En revanche, toutes les nations ont droit au respect de leur identité et de leur souveraineté. En dramatisant l’opposition du point de vue progressiste – c’est-à-dire du point de vue mondialiste –, Macron, en courtier de l’oligarchie internationale, cherche à faire peur aux Français, pour mieux les diviser.

    Car c’est bien sur les registres de la peur et de la division qu’il joue, quitte à exclure de la communauté nationale les Français qui voteraient pour des listes patriotes. On dira qu’il joue aussi explicitement la prudence, quitte à se faire taper sur les doigts par les associations immigrationnistes, en n’accueillant en France qu’à l’unité près, pour ne pas alimenter le populisme et le vote nationaliste, le nombre de migrants déversés par l’Aquarius en Europe ? Personne n’est dupe : nos frontières sont grandes ouvertes et le nombre des reconduites à la frontière des déboutés du droit d’asile toujours aussi insignifiant.

    Vers une majorité eurosceptique ?

    L’Europe légale, derrière Macron, aurait-elle vraiment peur d’une majorité eurosceptique au futur Parlement européen ? La chose ne serait évidemment pas pour nous déplaire même si une telle majorité risquerait bientôt de se fracasser sur le principe de réalité : les intérêts divergents des nations composant l’Union européenne, et dont la résolution ne demande pas d’être étouffés dans cette prison des peuples qu’est devenue l’Europe, mais réclame ces négociations et ces compromis bi- ou multilatéraux qui ont toujours fait les rapports entre États.

    Toutefois, une telle majorité permettrait peut-être de briser le carcan institutionnel. Car c’est évidemment de l’intérieur, surtout pour un pays de premier plan comme la France, qu’il convient de détruire l’Europe de Bruxelles. Quoi qu’il en soit, Macron fera tout pour éviter que la France ne participe de ce grand mouvement de libération des peuples qui se dessine peu à peu sur le continent. Sa dramatisation des enjeux favorise l’appel à une vaste coalition progressiste intégrant la droite d’En Marche – non seulement l’UDI, prête à manger à tous les râteliers, mais, chez Les Républicains, pour faire court, la sensibilité juppéiste – contre la résurgence de la peste brune. Il n’est pas certain toutefois que les cibles potentielles des sirènes macronniennes ne fassent pas la sourde oreille à un Macron continuant de dévisser dans les sondages, et préfèrent jouer leur carte.

    Peu importent du reste ces calculs politiciens. L’essentiel sera le nombre de députés patriotes que les Français enverront à Strasbourg, que ce soit, comme c’est peu probable, et  peu souhaitable, sur une liste unique, ou plutôt, sur plusieurs. Sachons en tout cas que la clique au pouvoir n’épargnera rien aux patriotes pour les empêcher de triompher :  puisqu’ils sont l’ennemi du genre humain, tout n’est-il pas permis à leur encontre, du harcèlement judiciaire à l’intimidation, de la lutte contre les prétendues fausses nouvelles à la persécution politique, voire l’élimination ou l’interdiction de listes déplaisant au pouvoir en place ?   

  • Les squatteurs ont-ils plus de droits que les propriétaires ?

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    Si vous avez du mal à trouver un appartement, squattez-le. En plus, c’est gratuit ! Et tant pis pour le propriétaire. Prenez-le par surprise : passé le délai de 48 heures, il est nécessaire de saisir le juge compétent pour obtenir une décision de justice ordonnant l’expulsion.

    Une jeune femme de 32 ans a fait les frais de cette réglementation absurde. Pour rembourser ses dettes, elle avait mis en vente un appartement sien, à Bagnolet. Elle avait même un preneur pour un prix qui lui permettait de faire un bénéfice, ses dettes une fois remboursées. Patatras ! Le jour de la transaction, l’appartement était occupé. Figurez-vous que les occupants clandestins sont « protégés au titre du droit au logement ». Passé le délai, aucune expulsion possible sans une procédure complexe.

    Comme un malheur n’arrive jamais seul, la jeune femme, qui aurait vainement tenté d’obtenir un rendez-vous du procureur, s’est vu signifier par un huissier que son appartement serait saisi et vendu aux enchères pour une trentaine de milliers d’euros. Face à cette aberration de la loi, elle s’est enchaînée à un poteau sur le parvis du tribunal de Bobigny et a entamé une grève de la faim. Sur le poteau, deux affichettes, comme un appel au secours : « Rendez-moi mon appartement » et « Grève de la faim ».

    Une bonne nouvelle, pourtant : on ne va pas la chasser du parvis. Contacté par Le Figaro, le commissariat de Bobigny a répondu qu’« aucune intervention des forces de police n’[était] prévue » (contre la propriétaire, il va de soi, pas contre les squatteurs) tant qu’il n’y a pas de « trouble à l’ordre public », sauf si le tribunal de grande instance le demande. Ouf ! Elle peut continuer de manifester son indignation, mais pas question de récupérer son appartement.

    En 2015, la presse avait relaté un fait divers similaire. Après le décès de son conjoint, chez qui elle habitait (quelle idée !), une octogénaire de Rennes avait voulu réintégrer un pavillon dont elle était propriétaire. Impossible ! Il avait été « emprunté » par des individus qu’elle ne put déloger. Ce sont les bizarreries d’une loi sur le droit au logement dont profitent souvent des spécialistes de la violation de domicile.

    L’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen a beau affirmer que « la propriété[est] un droit inviolable et sacré », la loi, étrangement, protège les squatteurs. Par humanité ? Pour assurer aux plus pauvres un besoin de première nécessité ? Les pouvoirs publics peuvent même utiliser le droit de réquisition, mais il est très encadré. Certaines associations ou partis politiques de gauche demandent d’ailleurs son extension : la propriété, c’est le vol, c’est bien connu.

    C’est à l’État qu’il appartient de mettre en œuvre une politique du logement, à la fois sociale et juste. Une politique pour tous, qui ne laisse pas sur le bord de la route (dans tous les sens du terme) des Français modestes, qui, souvent après un accident de la vie, n’ont pas les moyens de se loger. Mais il est aberrant de donner une priorité à des occupants illégaux sur des propriétaires qui ont le malheur de laisser un appartement vacant sans prendre le soin de le surveiller. À moins que de telles lois ne donnent bonne conscience – à peu de frais – aux gouvernements.

    Mais s’occuper des SDF français devient trop ordinaire. Des députés LREM viennent d’innover. Ils ont fait adopter deux amendements accordant des avantages fiscaux à qui accueillerait des réfugiés. Ah, les bonnes âmes ! Mais que se fatiguent-ils ainsi ? Il suffit d’encourager les migrants à squatter.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/les-squatteurs-ont-ils-plus-de-droits-que-les-proprietaires/