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magouille et compagnie - Page 1395

  • John McCain : son véritable bilan de guerre au Viêt Nam

    arton51989-632b7.jpgAlors que le sénateur John McCain est tellement présent dans les journaux en raison de ses critiques acerbes des positions de Donald Trump en matière de politique étrangère, quelques personnes ont suggéré de republier mon article datant de quelques années explorant le dossier militaire très incertain de McCain.

    Compte tenu de la couverture médiatique massive des allégations plutôt fantaisistes selon lesquelles les Russes font chanter Trump, peut-être que des ressources similaires devraient être consacrées à enquêter sur un cas de chantage beaucoup plus plausible, et qui est beaucoup mieux documenté.

    Bien que la mémoire sur cette affaire se soit évanouie ces dernières années, pendant la plus grande partie de la seconde moitié du XXe siècle, le nom de Tokyo Rose se classa très haut dans notre conscience populaire, probablement après Benedict Arnold comme synonyme de trahison américaine en temps de guerre. L’histoire d’Iva Ikuko Toguri avait fait les manchettes de la presse nationale. La jeune femme, américano-japonaise, qui a passé ses années de guerre à diffuser de la musique populaire, avec la propagande ennemie, à nos troupes souffrant sur le théâtre de la guerre du Pacifique, était bien connue de tous, et son procès pour trahison, après la guerre, l’a dépouillée de sa citoyenneté et l’a condamnée à une longue peine de prison.

    Les faits historiques réels semblent avoir été quelque peu différents du mythe populaire. Au lieu d’une seule Tokyo Rose, il y avait en fait plusieurs femmes diffusant ce genre d’émissions − Mme Toguri n’étant même pas la première − et leur identité a fusionné dans l’esprit des combattants GI’s américains. Mais elle fut la seule jugée et punie, bien que son propre commentaire à la radio ait été presque totalement inoffensif. La situation d’une jeune femme, née en Amérique, prise au piège, seule, lors d’une visite familiale, derrière les lignes ennemies, par l’éclatement soudain de la guerre était évidemment difficile, et accepter, en désespoir de cause, un emploi comme annonceur de musique en langue anglaise ne correspond pas à la notion habituelle de trahison. En effet, après sa libération de la prison fédérale, elle a évité la déportation et a passé le reste de sa vie à gérer tranquillement une épicerie à Chicago. Le Japon d’après-guerre devint bientôt notre allié le plus proche en Asie et, une fois les passions de la guerre suffisamment refroidies, elle fut finalement graciée par le président Gerald Ford et sa nationalité américaine fut rétablie.

    Malgré ces circonstances extrêmement atténuantes, dans le cas particulier de Mme Toguri, nous ne devrions pas être trop surpris par le dur traitement imposé par l’Amérique à la pauvre femme à son retour du Japon. Tous les pays normaux punissent impitoyablement la trahison et les traîtres, et ces termes sont souvent définis de façon extensive à la suite d’une guerre acharnée. Peut-être que dans un monde à l’envers, genre Monty Python, les traîtres de guerre recevraient des médailles, seraient fêtés à la Maison-Blanche, et deviendraient des héros nationaux, mais tout pays réel qui permettrait une telle folie prendrait sûrement le chemin de l’oubli. Si l’action de Tokyo Rose, en temps de guerre, l’avait lancée dans une carrière politique américaine réussie et lui avait presque donné la présidence, nous saurions avec certitude qu’un ennemi cruel avait dopé notre approvisionnement national en eau avec du LSD.

    L’ascension politique du sénateur John McCain m’amène à soupçonner que dans les années 1970, un ennemi cruel avait dopé notre approvisionnement national en eau avec du LSD.

    Mes premiers souvenirs de John McCain sont vagues. Je pense qu’il est apparu pour la première fois au milieu des années 1980, peut-être après 1982 lorsqu’il a remporté un siège au Congrès en Arizona ou plus probablement lorsqu’il a été élu au sénat en 1986 prenant le siège du sénateur américain Barry Goldwater, l’icône démocrate prenant sa retraite.

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  • « Mineurs » étrangers : la nouvelle filière d’immigration

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    Par André Posokhow, consultant ♦ 

    Article initialement paru le 4 juin dernier. Du fait de l’asphyxie financière des départements due à l’arrivée massive de MIE, principalement africains, sur le sol français  depuis 2 ou 3 ans, une mission a été confiée à l’inspection générale de l’administration (IGA), l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), l’inspection générale de la justice (IGJ) et l’ADF qui  a eu pour objectif d’identifier des solutions opérationnelles permettant d’améliorer l’efficacité et la soutenabilité budgétaire de la phase d’évaluation et de mise à l’abri des Mineurs Non accompagnés étrangers (MNA).
    Cette mission a rendu son rapport le 15 février 2018 et a proposé différents scénarios de prise en charge de ces flux qui n’ont guère d’intérêt face aux véritables enjeux pour la nation.
    En réalité ce qui  importe ce sont les informations et les données chiffrées sur le phénomène des mineurs isolés  qu’il contient et qui montre sa nature funeste pour la France : au moins 50 000 MNA présents en France au 31 décembre 2017, probablement autour de 50 000 entrants à évaluer en 2018 et un coût unitaire de prise en charge par les ASE départementales de 50 000€ au minimum.

    Qu’est-ce qu’un Mineur Isolé Etranger (MIE) ou un Mineur Non Accompagné (MNA) ?

    Selon France Terre d’Asile un mineur isolé étranger (MIE) désigné depuis 2016 comme un Mineur Non Accompagné est un jeune de moins de 18 ans qui n’a pas la nationalité française et se trouve séparé de ses représentants légaux sur le sol français.

    Le fonctionnement du dispositif national

    Le 31 mai 2013, un protocole entre l’Etat et l’Assemblée des Départements de France (ADF) et une circulaire du garde des sceaux ont posé les bases d’un dispositif national, visant à organiser une solidarité interdépartementale dans l’accueil des MIE en orientant ceux-ci après évaluation, selon une clef de répartition, sur l’ensemble du territoire métropolitain. (Voir le schéma en annexe)

    D’une manière générale la protection de l’enfance est confiée aux départements, qui, à ce titre, assurent la prise en charge des MIE. Les services d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) accueillent ces jeunes pour une durée provisoire de cinq jours, qui doit leur permettre « d’évaluer leur situation ».

    L’objectif est d’établir, sur la base d’entretiens, s’ils sont effectivement mineurs – rares sont ceux qui disposent de papiers d’identité –  pour pouvoir décider de leur prise en charge et notamment de leur hébergement. Un décret du 24 juin 2016 encadre la participation de l’Etat au financement de l’abri et de l’évaluation des MIE.

    Lorsque la personne est évaluée mineure privée temporairement ou définitivement de la protection de sa famille, le département saisit l’autorité judiciaire aux fins d’assistance éducative et d’orientation géographique. Les moins de 16 ans peuvent  s’inscrire à l’école, et tous ceux pris en charge par l’ASE ont droit à la couverture maladie universelle.

    Dans le cas contraire, le département a l’obligation de lui notifier une décision motivée de refus de prise en charge.

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  • Grèce : un étudiant meurt en protégeant sa petite-amie de migrants venus les agresser (MàJ : la mère de la victime accuse le PM Tsipras d’accueillir et de cajoler des « sauvages »)

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    La mère de Nikólas vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre grec Aléxis Tsípras, elle a d’abord été publiée par le quotidien “Kathimeriní” daté du 23 août.

    “(…) A l’instar du destin de tant de milliers d’autres jeunes de son âge, mon fils Nikolas a été chassé par sa propre patrie, ayant pris le chemin de l’exil pour un ‘avenir meilleur’. Il s’est installé en Écosse, où il a été très bien reçu, et où il s’est senti protégé, et surtout, il avait retrouvé confiance. ‘L’Écosse c’est l’avenir’, nous disait-il, ‘une vraie perspective’. ‘Malheureusement, la Grèce c’est seulement pour les vacances’. Maintenant, la Grèce ce n’est même plus pour les vacances.
    En effet, cet été il s’est trouvé en Grèce, sauf que cette fois il a eu le malheur de visiter la colline de Philopappos voulant montrer d’en haut à sa petite amie les beautés de la ville qu’il a tant aimée.

    Erreur ? Oui. FATALE. Nikolas étant absent depuis un certain temps de la réalité grecque, il n’était pas au courant de la dangerosité de cet endroit, laquelle a été créé et entretenue avec votre propre complicité.

    En visitant les lieux après la mort tragique de mon enfant pour y déposer quelques fleurs, alors que j’étais accompagnée par plusieurs parents, je me suis senti menacée à tout moment et par toute forme d’activité criminelle, et cela en pleine journée.

    Monsieur le Premier ministre,
    L’État devrait, plutôt que d’utiliser la moitié des forces de police pour protéger le personnel politique et leurs familles, d’envoyer une présence policière plus forte à proximité du large site archéologique de l’Acropole.
    De même, il faut grillager les lieux et les rochers, pour que ce plateau n’apparaisse plus comme une sombre carrière aboutissant aux abîmes, d’où l’on peut glisser et tomber à tout moment.
    Cet espace autour du monument de Philopappos devrait être suffisamment éclairé, et pas seulement durant la visite d’Obama d’il y a quelques mois. 
    L’État, au lieu d’accueillir de manière bienveillante en leur permettant de faire tout et n’importe quoi, ces individus criminels, emplis de toute sorte d’instincts sauvages, assassins et dangereux, ne devrait-il d’abord ainsi s’occuper principalement de la sécurité de ses propres citoyens, lesquels saignent tous les jours sous la surimposition, et pourtant, ils sont abandonnés aux mains des gangs sans merci, pour lesquels la valeur de la vie humaine est moins importante que la valeur d’un mobile ou d’une chaîne en or.

    Monsieur le Premier ministre,
    Notre Athènes est la ville la plus ancienne et la plus historique en Europe, de ce fait, elle attire les visiteurs dont le rêve c’est de voir l’Acropole, une zone que vous avez pourtant abandonnée, comme tout notre beau pays, en proie et aux forfaits de gangs criminels qui attaquent les visiteurs en plein jour.
    Les pays civilisés, Monsieur le Premier ministre, prennent soin des visiteurs, lorsque il y a déjà un tel risque naturel, en y installant par exemple des barrières adéquates autour de la zone, en y installant également un revêtement antidérapant, en verrouillant peut-être l’accès à la tombée de la nuit, et surtout, en y installant un éclairage suffisant!

    Au lieu de vous vanter chaque année de l’augmentation du nombre des touristes, il faudrait leur dire qu’ici, au cœur d’Athènes, ils peuvent être attaqués, et être même les victimes des gangs ‘à la peau foncée’, comme ceux ayant attaqué mon Nikolas.

    Mon Nikolas, Monsieur le Premier ministre, avait été bien accueilli par l’Écosse, ce pays lui a offert une vie décente et sûre, ce pays l’a même honoré, comme de son côté mon Nikólas avait honoré par son comportement exemplaire son pays d’origine, devenant son digne ambassadeur auprès d’un État étranger.

    Monsieur le Premier ministre, mon fils a connu l’hospitalité et la protection du fort d’Édimbourg, certes rocheux et escarpé, mais protégé par l’État, et voilà que sa propre Patrie l’a tué, avec toute votre complicité et négligence criminelle.

    Lambrini Moustaka,
    La Mère de Nikolas.”

    Merci à FAMILLEMILLE

    http://www.fdesouche.com/1064791-grece-nikos-un-etudiant-de-25-ans-meurt-en-tentant-de-proteger-sa-petite-amie-dune-bande-de-migrants-venus-les-agresser

  • Censure sur le moteur de recherche Google ?

    Dans une série de tweets, le président américain a déclaré que les résultats d'une recherche sur le célèbre moteur de recherche à partir des termes «Trump» et «actualités» faisaient apparaître uniquement les médias qu'il désigne sous le nom de «fake news» et non les sites conservateurs.

    «Ils TRUQUENT les résultats, pour moi et les autres». «C'est une situation très grave - qui sera corrigée!».

    «96% des résultats [...] proviennent de médias nationaux de gauche, très dangereux». «Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations et les nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir.»

    Une déclaration qui semble confirmée ici et  (en anglais):

    Capture d’écran 2018-08-29 à 07.34.16

    Google a démenti ces accusations de partialité politique en soulignant que son moteur de recherche «ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique».

    «La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous n'orientons pas nos résultats en fonction d'une quelconque idéologie politique». «Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes».

    «Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention», a déclaré Donald Trump.

    «C'est injuste pour une grande partie de la population». «Vous ne pouvez pas faire ça aux gens, vous ne pouvez pas!». «Nous recevons des milliers et des milliers de plaintes».

    De leurs côtés, Twitter continue sa censure, tout comme Youtube.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Monsieur Hulot part en vacances

    6a00d83451619c69e2022ad3669c46200c-250wi.pngRéaction de Bernard Antony :

    "C’est dans l’avion le menant au Danemark qu’Emmanuel Macron a appris tôt ce matin la démission de son cyclothymique ministre Nicolas Hulot.

    Monsieur Hulot en vacances, ce ne sera pas une catastrophe. Certes, ce dernier n’avait sans doute pas tort sur tous les dossiers et notamment sur ceux d’une agriculture par trop devenue une sous-production des industries chimiques à force de course à la productivité et à l’épuisement des sols avec les fâcheuses conséquences sanitaires que l’on sait.

    Quoi qu’il en soit, la déficience majeure de Nicolas Hulot, c’est qu’il n’a jamais été, c’est qu’il n’a jamais voulu être un défenseur de l’écologie fondamentale, celle du respect, d’abord, de la vie humaine. Car y a-t-il acte plus fondamentalement anti-écologique et inhumain que le meurtre de l’enfant à naître, que la privation de son droit de naître à l’enfant conçu ? Car une société où l’on érige l’avortement non seulement comme un droit mais comme une valeur, une société, où le mal de la mort infligée à l’être le plus innocent qui soit est exalté comme un bien en une absolue inversion du sens de la liberté, n’est-elle pas vouée à son propre avortement collectif, à sa radicale Interruption Volontaire de Civilisation ?

    Monsieur Macron est en politique un personnage pervers pouvant tenir des discours contradictoires mais dont les décisions de gouvernement sont pour la plupart nuisibles. Il peut quelquefois à l’occasion citer quelque pensée de la philosophe et mystique de l’enracinement Simone Weil ou exalter la mémoire de Soljenitsyne. Mais il puise hélas davantage dans le modèle idéologique de Simone Veil et, avec une Marlène Schiappa, vouloir une politique nihiliste abominable de déconstruction familiale et sociale.

    Dans le droit fil de la politique destructrice de son ancien chef et prédécesseur François Hollande, il entend d’évidence parachever le démantèlement de ce qu’il y avait de plus nécessaire et juste dans notre édifice social, à savoir le système des allocations familiales. Celui-ci fut une grande œuvre du catholicisme social, celle du patronat chrétien pendant la guerre de 1914 (Emile Romanet) et des syndicats ouvriers chrétiens, qui allaient en 1919 se confédérer dans la CFTC, ce en réaction à l’idéologie individualiste du libéralisme et à celle collectiviste du socialisme.

    Après la scandaleuse limitation sous Hollande des déductions fiscales proportionnelles au nombre de tous les enfants d’une famille, voici que l’on annonce désormais leur non-indexation sur le coût de la vie. 

    En résumé, on va continuer à payer les « IVG » mais on va de moins en moins aider les familles. C’est bien là la politique de ce que j’ai désigné dès l’an dernier comme le phénomène de « franc-macronnerie », non pas pour le plaisir d’un jeu de mot mais parce que significatif de l’imprégnation des idées de Macron par les thèmes essentiels des idéologies dominantes dans les principales obédiences maçonniques (Grand-Orient, Grande Loge, Droit Humain, Libre Pensée et autres).

    Mais laissons donc pour aujourd’hui M. Macron auquel le départ de M. Hulot aura en quelque sorte rendu le service indirect de capter l’attention des médias, la détournant au moins pour un temps des péripéties de l’affaire Ben Allah."

    L'annonce de son départ sur France-Inter en dit long sur la manière de gouverner, sur l'absence de "vision", de "but", de "chemin". Et ça ne vaut pas que sur l'écologie.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/monsieur-hulot-part-en-vacances.html

  • Une nouvelle manipulation chimique se prépare-t-elle en Syrie ?

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    4054819632.jpgC’est John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui a lancé l’affaire mercredi : « Si le régime syrien emploie des armes chimiques, nous réagirons très fortement et ils feraient bien de réfléchir un bon moment avant une quelconque décision. »

    Bolton (Photo) évoque ainsi la prochaine bataille qui sera menée par l’armée syrienne : la reconquête de la province d’Idleb, la dernière tenue par les islamistes.

    Cette déclaration est inquiétante car ce type d’avertissement est à géométrie très variable : les Américains n’ont jamais évoqué cela lors des reconquêtes de Der ez-Zor, où l’armée syrienne avait Daech en face d’elle, ou de Deraa où ils avaient donné leur feu vert aux Russes et abandonné leurs alliés islamistes. Ils s’étaient contentés de demander aux Israéliens l’exfiltration des casques blancs, ces secouristes très islamistes que l’Occident encense, finance et manipule. Russes et Syriens avaient observé cette évacuation, sans intervenir bien sûr, car il y avait un accord.

    Tout a été différent lors de la bataille de la Ghouta. Cette reconquête de 15000 km2 de la banlieue de Damas n’avait pas le feu vert américain : Daech n’était présent que dans le camp de Yarmouk. La plus grande partie était tenue par d’autres groupes islamistes dont certains avaient été soutenus par les Américains ; de nombreux casques blancs étaient présents également. Surtout, cette bataille était décisive : après la reconquête d’Alep l’année précédente, celle de la Ghouta marquerait un tournant, définitif cette fois, de la victoire de l’armée syrienne et du succès de l’intervention russe.

    Les Américains avaient tenté de dissuader les Russes de mener cet assaut, en vain. Et à deux jours, de la chute du dernier quartier de la Ghouta, à Douma, l’armée syrienne fut accusée d’attaque chimique et les casques blancs firent circuler photos et vidéos d’enfants affublés de masque à oxygène….En outre Trump et Macron affirmaient détenir des preuves de la culpabilité syrienne mais personne ne les a jamais vues. Plusieurs frappes eurent lieu, on s’en souvient.

    Se pourrait-il qu’une nouvelle manipulation ait lieu si l’armée syrienne lance l’assaut contre Idleb ?

    Sentant la menace, les Russes ont réagi samedi. Le porte parole du Ministère de la Défense, Igor Konachenkov,  a dénoncé la préparation d’une « nouvelle provocation pour accuser le gouvernement syrien ». Il a rappelé que le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS pour les intimes), nouveau nom du Front al-Nosra, régnait sur 60% de la province. Ces derniers jours, plusieurs réservoirs de chlore ont été acheminés par HTS vers la ville de Jisr al-Shughur a affirmé Konachenkov  ajoutant que les services secrets britanniques « participaient activement » à cette future manipulation.

    Mais pourquoi préparer un nouveau scénario de ce type puisque le sort de la guerre est jeté ?

    Pour une raison stratégique essentielle : Idleb ne peut être reconquise que si Poutine et Erdogan se mettent d’accord sur l’après : que faire des islamistes hors HTS, soutenus par les Turcs ? Et surtout comment administrer cette province limitrophe de la Turquie ?

    Pour les Américains, qui occupent le reste du nord de la Syrie avec leurs amis kurdes, une entente russo-turque à Idleb serait une défaite diplomatique majeure entraînant inéluctablement leur départ.

    Alors une bonne petite attaque chimique du méchant Assad soutenu par le méchant Poutine…  

    Par Antoine de Lacoste

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Europe : La République en marche court après François Hollande

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    Ce dimanche, Richard Ferrand, le patron si charismatique du groupe LREM à l’Assemblée, a souligné, sur BFM TV, l’enjeu « fondamental » des élections européennes : « Les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le Président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orbán, Salvini et compagnie. » Cette phrase mériterait, à elle seule, une explication de texte. Passons sur son mépris affiché pour les dirigeants souverainistes et la pommade qu’il passe abondamment à son cher Président, qui incarnerait une vision dynamique. À y regarder de près, son propos révèle, pour qui en doutait, à quel point la conception macronienne de l’Europe rejoint celle de François Hollande.

    Richard Ferrand, reprenant l’antienne de son ancien maître socialiste, rejette « un nationalisme et un conservatisme anti-européen à tout crin qui est en train de se développer ». On se souvient que François Hollande, au Parlement de Strasbourg, attaqua Marine Le Pen en déclarant que « le souverainisme, c’est le déclinisme » et en fustigeant « le retour au nationalisme, au populisme, aux extrémismes ». Notre député si novateur ne dit pas autre chose quand il assure que « la force de la France, c’est une Europe qui soit souveraine et qui soit forte, c’est comme ça, aussi, que notre pays tiendra son rang ».

    Richard Ferrand prétend qu’il n’y a le choix qu’entre « ceux qui disent que nous avons un avenir européen » dans « la gestion de l’immigration »« la politique de défense »« la capacité de créer une Europe de puissance »« les enjeux d’éducation Erasmus »« la recherche », et « ceux qui disent non, il faut se recroqueviller sur soi parce que, tout seul, on va y arriver mieux ». C’est un peu court. Il ne suffit pas d’affirmer sans démontrer : on attend des arguments pour étayer ce point de vue. S’il est vrai que le débat se situe entre les mondialistes et les patriotes, il le simplifie et le déforme d’une façon caricaturale.

    Les pays visés par notre gardien du troupeau LREM n’ont jamais dit qu’ils ne voulaient pas d’Europe ni qu’ils souhaitaient s’isoler (que n’a-t-on reproché à Marine Le Pen la tentation du « repli » !) : ils refusent cette Europe technocratique qui n’a pour ressort que la loi du marché et remplace le débat démocratique par l’imposition de directives. Une autre Europe est possible : une Europe qui ne prive pas les nations de leur souveraineté, une Europe des alliances librement consenties, une Europe des projets décidés en commun, une Europe qui ne renonce pas à son âme ni à ses racines. C’est entre ces deux conceptions de l’Europe que les Français devront choisir dans quelques mois.

    Il est probable que la plupart des partis d’opposition mettront l’accent sur la nécessité de changer fondamentalement l’Europe. Le Rassemblement national, constant dans sa position, La France insoumise, qui veut surtout troquer le moteur capitaliste contre un moteur antilibéral, et même Les Républicains, si Laurent Wauquiez ose franchir le Rubicon et ne ménage pas la chèvre et le chou. Quant à la République en marche, elle se présentera comme le seul promoteur de l’Europe de demain et répétera, à la manière de François Hollande, qu’il faut plus d’Europe pour sauver l’Europe.

    Curieuse façon d’être novateur, que de courir sur les traces d’un ex-Président déchu !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/europe-la-republique-en-marche-court-apres-francois-hollande/

  • ÉDUCATION SEXUELLE DANS LES ÉCOLES : VERS UNE LÉGALISATION DE LA PÉDOPHILIE

  • Le Planned Parenthood a dissimulé le viol d’adolescentes

    6a00d83451619c69e2022ad3ac6606200b-250wi.pngLe Planning familial Américain (Planned Parenthoodest au cœur d’un scandale, avec l’argent public et le silence des institutions :

    "Mais les pro-vie Américains sont tenaces. Suite à une campagne intense de Live Action, mené par l’excellente Lila Rose, des Républicains se sont mobilisés. En juin dernier, 56 membres du Congrès se sont réunis devant le Capitole des États-Unis pour attirer l’attention sur le scandale et exiger que le Département de la santé et des services sociaux enquête sur les actions de Planned Parenthood.

    Cela fait suite à la campagne d’une grande organisation pro-vie Américaine, Live Action, qui a lancé une grande série de vidéos détaillant comment le planning familial US a permis, par son silence, de nombreuses agressions sexuelles.

    La série « Aiding Abusers » s’appuie sur des reportages, des témoignages oculaires et des vidéos d’infiltration pour exposer la volonté des employés de Planned Parenthood à avorter des filles de douze ans sans signaler de viol ou d’infraction à la loi. Cela permet aux hommes qui ont amené les filles pour les rendez-vous de les ramener à la maison et de continuer à les maltraiter.

    La dernière vidéo, « Prosecution« , est centrée sur une interview de Brian Hurley, un avocat qui a porté deux affaires civiles contre Planned Parenthood Southwest Ohio pour avoir prétendument dissimulé le viol d’adolescentes. Hurley révèle que la principale tactique de l’organisation consistait à éviter de tenter de mener des poursuites, « trop longues et coûteuses« .

    « Le Planning familial a activement participé à des activités illégales, en vendant les parties du corps des bébés avortés en échange de profit« , a déclaré Abby Johnson, ex-défenseur de l’avortement et directrice du Planning familial, qui milite désormais pour la vie. « Ils ont menti aux femmes pour lesquelles ils prétendent se battre. Je l’ai vu de première main quand je travaillais pour le géant de l’avortement et pourtant, ils réussissent toujours à obtenir plus d’un demi-milliard de dollars par an en recettes fiscales. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nikos Aliagas de bon matin sur Europe 1 : l’anesthésie générale au saut du lit

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    Les instances supérieures d’Europe1 ont eu beau pétrir et repétrir la grille des programmes, la pâte de l’audience n’a, à ce jour, jamais voulu lever. La clientèle de Patrick Cohen ayant refusé de franchir les portes de la Maison de la Radio pour le suivre jusqu’à la rue François Ier, la station a fait appel, cette fois-ci, au gentil Nikos Aliagas. Ni de gauche, ni de droite, ni doux, ni dur, la personnalité de l’animateur va-t-elle réussir à faire revenir l’auditeur enfui sous d’autres cieux ? Le mystère est entier. À défaut d’inventivité, loin de toute prise de risque, la technique des directeurs de programmes consiste à installer sur les ondes des personnalités connues du public pour leurs activités télévisuelles. Partant de ce principe, le choix d’Europe 1 se limitait aux animateurs encore inemployés par les autres radios généralistes. Donc Nikos.

    Très étrangement, la direction n’a pas songé une seule seconde à confier les rênes de sa matinale à Éric Zemmour. Sans doute un moment de distraction. Viré de RTL, le chroniqueur était pourtant sur le marché. Libre de tout engagement. À ce stade de déconfiture, le coup de poker méritait d’être tenté. Une émission présentée par le binôme Zemmour/Naulleau (pour un juste équilibre) était en mesure de créer l’événement et, par là même, d’attirer un auditoire lassé par l’info aseptisée en vigueur chez la concurrence. L’avancée de la sensibilité dite « populiste » permettait d’envisager cette audace, au bout du compte, assez peu risquée.

    Plutôt que jouer la carte de l’air du temps, aussi déplaisant soit-il pour les actionnaires, Europe 1 a préféré miser sur l’extrême frilosité. Après le virage à gauche concrétisé par l’arrivée de Patrick Cohen l’année dernière, la station effectue un repli vers la variété au service de l’info. Ira-t-elle jusqu’à faire chanter les dépêches de l’AFP par des candidats de « The Voice » ? Le ton mielleux de certains chroniqueurs radio manque cruellement d’accompagnement musical. Un billet de Raphaël Glucksmann agrémenté de quelques notes de piano serait du meilleur goût. Plébiscité par les constructeurs d’ascenseurs. Bon pour l’Eurovision ! Nikos peut révolutionner la formule. Quel journaliste interprète le plus magistralement la partition élyséenne ? Amis auditeurs, nous attendons votre verdict. À bien y réfléchir, Europe 1 tient, peut-être, le concept qui verra les auditeurs se rendormir encore plus vite que ceux de RTL.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/nikos-aliagas-de-bon-matin-sur-europe-1-lanesthesie-generale-au-saut-du-lit/