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magouille et compagnie - Page 1395

  • Lyon: La police de Castaner a été filmée en train de frapper des #GiletsJaunes

    La nouvelle loi de Macron et de la “Gestapo” de Castaner, il faut tabasser ces “Gaulois réfractaires”, faire mal quit à voir le sang coulé et ne plus les entendre

    Les manifestants des Gilets Jaunes et la police anti-émeute se sont affrontés samedi dans le centre de Lyon, entraînant plusieurs arrestations, alors que des milliers de personnes sont descendues dans la rue.

    La police anti-émeute a déployé des gaz lacrymogènes et a été filmée en train d’écraser des manifestants et d’en traîner au moins un sur le terrain, alors qu’ils affrontaient certains des 15 000 manifestants – comme l’ont rapporté les médias – à Lyon.

    Le mouvement Yellow Vests a vu le jour le mois dernier après l’annonce par le président français Emmanuel Macron d’une hausse des taxes sur les carburants pour encourager la transition vers une énergie plus verte. Le gouvernement français a maintenant suspendu les hausses de prix, mais les protestations continuent néanmoins..

    Ruptly

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/12/09/lyon-la-police-de-castaner-a-ete-filmee-en-train-de-frapper-des-gilets-jaunes/

  • Prélèvement à la source, Smic, CSG, prime d’activité : Tout ce qui va changer au 1er janvier 2019 pour les Français

    6a00d83452375a69e2022ad36de3fd200c-800wi.jpgPrélèvement à la source, Smic, CSG, prime d’activité, compte personnel de formation, : on fait le point avec vous sur ce qui nous attend tous en terme de changement à partir du 1er janvier 2019.
    Smic
    Bénéficiant d’une hausse automatique qui s’appuie sur l’inflation, le Smic est revalorisé de 1,5 %. Le salaire brut passe ainsi à de 9,98 à 10,03 euros de l’heure. Soit, pour un salarié aux 35 heures, à 1 521,22 euros brut par mois, soit 1 204 euros net (16 euros net de plus qu’en 2018). Une goutte d’eau à côté de l’augmentation du gaz et de l’électricité en 2018.
    Un bonus de 90 euros va être ajouté à la prime d’activité versée aux travailleurs ayant des revenus proches du Smic (entre 1 et 1,3 Smic). Ce coup de pouce supplémentaire bénéficie aussi aux personnes touchant 0,8 Smic ou 1,4 à 1,5 Smic mais dans des proportions moindres. Cinq millions de foyers seraient éligibles à cette mesure.
    CSG
    La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) de 1,7 point est annulée dès janvier pour les retraites les plus modestes. Toutefois, les intéressés devront continuer à la payer entièrement dans un premier temps. Ils se feront ensuite rembourser la différence de façon rétroactive au plus tard en juillet. Concrètement, la CSG repasse à un taux de 6,6 % pour ces retraités dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 22 580 euros (34 636 euros pour un couple), soit un revenu correspondant à une pension de 2 000 euros pour un retraité célibataire et sans autre revenu.
    Heures supplémentaires
    Elles seront exonérées (c’est donc un retour à ce qu’avait fait Nicolas Sarkozy) dès le 1er janvier, de cotisations salariales et d’impôt sur le revenu.
    Prélèvement la la source
    L’impôt à la source, c’est à dire la retenue de l’impôt sur le revenu directement sur le salaire devient effective. Cette réforme se concrétisera pour la première fois à la toute fin du mois, sur les bulletins de paie de janvier. Les indemnités de chômage, indemnités maladie ou maternité et pensions de retraite sont concernées de la même façon par ce système.
    Gaz, énergie
    Baisse des tarifs réglementés du gaz de près de 2%. Le chèque énergie sera augmenté de 50 euros et bénéficiera à 5,8 millions de ménages pour payer leurs factures d’énergie ou des travaux de rénovation énergétique.
    Prime exceptionnelle facultative
    Les entreprises qui le peuvent sont invitées à verser (depuis mi-décembre et jusqu’au 31 mars) une prime exceptionnelle. Ce geste est exonéré de charges sociales et d’impôt sur le revenu jusqu’à 1 000 euros s’il concerne des salariés touchant jusqu’à 3 600 euros net par mois. Si des gros groupes peuvent se permettre de jouer le jeu, ce n’est pas le cas de la majorité des TPE et des PME qui n’ont pas de trésorerie, asphyxiés qu’ils sont déjà sous les charges.
    Retraites
    La revalorisation des pensions de retraite est limitée à 0,3 %, très en dessous de l’inflation donc.
    Les deux caisses de retraites complémentaires des salariés du privé, l’Agirc (pour les cadres) et l’Arrco (pour les non-cadres), fusionnent. Une mesure qui s’accompagne d’une augmentation des cotisations. Les nouveaux taux sont désormais de 7,87 % pour la première tranche et de 21,59 % pour la seconde, sans points supplémentaires pour les cotisants. Un système de bonus-malus temporaire est aussi instauré pour les personnes nées à partir de 1957.
    CPF
    Le compte personnel de formation (CPF) n’est désormais plus crédité en heures mais en euros. Le taux de conversion a été fixé à 15 euros de l’heure. Un travailleur à temps complet reçoit désormais sur son compte 500 euros par an, dans la limite de 5 000 euros (accumulés au bout de 10 ans). Exception pour les personnes non qualifiées, qui reçoivent pour leur part 800 euros par an (plafonnés à 8 000 euros).
    Minimum vieillesse
    Le montant maximum du minimum vieillesse atteint désormais 868,20 euros par mois pour une personne seule (et 1.347,88 euros par mois pour un couple). Cette prestation, qui s’élevait jusqu’ici à 833,20 euros, augmente donc de 35 euros.
    D’autres mesures qui interviennent également ce 1er janvier : 
    – Le prix de vente des prothèses auditives sera plafonné à 1.300 euros. Le remboursement minimum par la Sécu et les mutuelles passera de 199,71 à 300 euros. Pour les enfants jusqu’à 20 ans révolus, ces deux montant seront alignés à 1.400 euros.
    – L’achat, l’usage et le stockage de produits phytopharmaceutiques (pesticides de synthèse) seront interdits aux particuliers et jardiniers amateurs. Les produits pourront être récupérés pour retraitement par les filières de recyclage spécialisées.
    – Les promotions sur les produits alimentaires dans la distribution ne pourront pas excéder 34% du prix de vente au consommateur. De facto, les promotions du type « un acheté, un gratuit » seront donc interdites au profit des « deux achetés, un gratuit ».
    – Réforme de l’apprentissage: la limite d’âge maximum passe de 26 à 29 ans. La durée du travail des apprentis est assouplie. Création d’une aide unique pour les entreprises de moins de 250 salariés. Aide au permis de conduire de 500 euros pour les apprentis qui pourront entrer en formation tout au long de l’année.

  • Le scandale de la fraude à la Sécurité sociale

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    Un reportage exclusif de Boulevard Voltaire

    Qu’en est-il vraiment de la fraude à la Sécurité sociale ? Boulevard Voltaire a voulu savoir. Pour cela, il a interviewé la sénatrice Nathalie Goulet, qui a récemment interpellé le ministre Agnès Buzyn, ainsi que Charles Prats, magistrat, spécialiste de la lutte contre la fraude. L’enjeu serait de quatorze milliards d’euros d’enjeux potentiel de fraude… À comparer aux dix milliards que devraient coûter les mesures promises par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des gilets jaunes.
    À voir absolument.

  • Pacte de Marrakech. La colère des généraux inquiète-t-elle Macron ?

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Le 10 décembre dernier, plusieurs généraux retraités adressaient un vigoureux rappel à l’ordre à Emmanuel Macron pour l’empêcher d’engager la France quant au Pacte de Marrakech. Étrangement, les médias sont restés plutôt silencieux… Une preuve que le feu couve ?
    Polémia

    C’est le quotidien libéral L’Opinion, jugé sérieux, qui l’avait annoncé : « Publié le 10 décembre sur le site de Volontaires pour la France, un groupe de droite radicale, un appel de onze généraux officiers généraux et d’un colonel (qui ont quitté le service actif) et de l’ancien ministre de la Défense Charles Millon, dénonce la signature par la France du pacte mondial des migrations, dit “de Marrakech”. Les termes choisis dans cette lettre ouverte au président de la République sont particulièrement vifs et rejoignent ceux développés à l’extrême-droite et dans la fachosphère. On lit notamment ceci : « En décidant seul de signer ce pacte, vous ajouteriez un motif de révolte supplémentaire à la colère d’un peuple déjà malmené. Vous vous rendriez coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation ». « Vous ne pouvez pas décider seul d’effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle. (…) Votre élection ne constitue pas un blanc-seing ».

    Un « complot  » trop beau pour être vrai

    Les signataires de ce texte sont le général (air) Antoine Martinez, très actif dans les cercles de la droite radicale et animateur de Volontaires pour la France, le général Marc Bertucchi, un ancien de la brigade alpine, le général Philippe Chatenoud, qui s’était déjà fait connaitre par ses critiques contre Nicolas Sarkozy, le général André Coustou, le général Roland Dubois, le général Daniel Grosmaire, le général Christian Houdet, élu RN en Nouvelle-Aquitaine, Général Michel Issaverdens, auteur d’un livre favorable au maréchal Pétain, l’amiral Patrick Martin, le général Christian Piquemal, qui s’était connaitre et sanctionner en allant manifester à Calais contre les migrants, le général Daniel Schaeffer, spécialiste de l’Asie, le général Didier Tauzin, qui avait tenté de se présenter à la présidentielle de 2017 et place désormais son combat politique sous le signe du « Christ-Roi », le colonel Eric Chanas, ex-DGSE reconverti dans la sécurité privée. S’y ajoute, Charles Millon, ancien ministre de la Défense, époux de la philosophe catholique Chantal Delsol et qui, circonstance très aggravante, avait été élu président du conseil régional de Rhône-Alpes en 1988 grâce aux voix du Front national dont il avait fait élire en remerciement treize FN vice-présidents de commissions frontistes, dont  le « sulfureux »Pierre Vial à la commission Culture.

    Trop beau pour être vrai. Le pouvoir, qui cherchait des factieux partout les a trouvés, et il n’a d’ailleurs pas tardé à réagir : « Ces propos sont inadmissibles et indignes. Les généraux 2S qui ont signé ce texte sortent du devoir de réserve auquel ils sont soumis. (…) En dérogeant à leurs devoirs, ils sapent ce qui les a conduits aux responsabilités du haut desquelles ils donnent aujourd’hui des leçons. Ce faisant ils ne répondent pas à leurs obligations statutaires et s’exposent de ce fait à des sanctions disciplinaires, dont nous apprécierons l’opportunité dans les jours à venir », a fait savoir le 16 décembre le ministère des Armées, authentifiant donc la réalité de ce « putsch ».

    Le stupéfiant silence des médias

    Mais, curieusement cette information sensationnelle n’est pas reprise. Pourtant, elle alimenterait les accusations de mains cachées derrière les Gilets jaunes et de la présence en leur sein d’éléments « sexistes, racistes, homophobes, xénophobes, antisémites » (cf. l’ancien garde des Sceaux Christiane Taubira), thématique conspirationniste qui fait des ravages dans les milieux dominants et les médias où le très suffisant Apathie, journaliste grand donneur de leçons, voit une organisation  souterraine derrière les protestataires.

    Cette fois, derrière les Gilets, la Cagoule ! Du nanan pour les charognards de presse. On est donc sidéré par le silence de l’audiovisuel. Normalement, les chaînes en continu auraient dû en faire des tonnes sur les thèmes « Qui sont ils ? —  Comment sauver la démocratie menacée par des militaires fascisants — Le retour du quarteron, etc. » Or, rien.

    Ce mutisme incite à redoubler d’attention et de prudence. Car soit, en dépit des menaces du ministre Florence Parly, l’affaire est sans importance. Soit elle révèle une réalité qui va au-delà de signataires très typés. Le fait de ne pas en parler dans les médias aux ordres du système prouverait plutôt que ce dernier s’inquiète sérieusement. Et qu’il redoute que « la colère des légions », les militaires après les policiers et les pompiers, ne soit contagieuse.

    Pierre Boisghilbert 25/12/2018

    https://www.polemia.com/pacte-de-marrakech-colere-generaux-macron/

  • Croissance en 2018 à 1,5 % : une « fake news » ?

    shutterstock_444061168-845x475.jpg

    La lutte contre les « fake news » a abouti, récemment, à la publication d’une loi. Certes, elle concerne les périodes préélectorales.

    En dépit de la spécificité de cette loi, que dire d’une information des plus officielles lue en ce mois de décembre dans TOUS les journaux, y compris les journaux économiques, citant leur source, l’INSEE : la croissance en France, pour 2018, serait de 1,5 %.

    Or, à partir des publications trimestrielles officielles de l’INSEE consultables sur son site, il apparaît que la croissance en France a été de :
    – 0,2 % au premier trimestre ;
    – 0,2 % au second trimestre ;
    – 0,3 % au troisième trimestre (rectificatif publié en décembre).

    Toujours selon l’INSEE (publication de décembre 2018), la croissance devrait s’élever à 0,2 % pour le quatrième trimestre.

    Partant d’une base 100, si on ajoute 0,2 %, puis 0,2 %, puis 0,3 %, puis, enfin, 0,2 %, le résultat est : 100,903.

    Conclusion : la croissance, en France, devrait atteindre légèrement plus de 0,9 % pour l’année 2018, et non 1,5 %.

    On peut ajouter :
    – que la prévision de croissance pour le quatrième trimestre, estimée à l’origine à 0,4 %, a été révisée à la baisse à 0,2 % ;
    – que la croissance au troisième trimestre a été révisée à 0,3 % après avoir été estimée à 0,4 %.

    Sans que l’estimation officielle de la croissance de 1,5 % ait été révisée, y compris dans les publications de la mi-décembre !

    Imperturbable, l’INSEE annonce, en décembre 2018, une croissance de 0,5 % pour le premier trimestre 2019, suivie de 0,4 % pour le second trimestre. Informations reprises sans commentaire dans la presse. Au-delà des erreurs de l’INSEE dans ses prévisions pour 2018, qui ne voit que la tendance est totalement différente de ces nouvelles prévisions ?

    Certes, mais voilà !
    – le budget 2018 a été « construit » sur une prévision de croissance de 1,7 % ;
    – le budget 2019 a été conçu sur la même prévision de croissance.

    Le gouvernement, l’INSEE, la presse nous tromperaient-ils délibérément pour éviter de reconnaître que les budgets 2018 et 2019 sont fondés sur des hypothèses de croissance erronées ?

    Toujours dans les communications officielles de l’INSEE, la dette de la France est passée de 2.218,4 milliards, au 31/12/2017, à 2.323,3 milliards, au troisième trimestre 2018. Soit une augmentation de 104,9 milliards en neuf mois, alors que le déficit prévu pour l’année 2018 était estimé, dans la loi de finances pour 2018, à 86,7 milliards.

    La dette étant alimentée par le déficit, pourquoi cet écart de 18 milliards à trois mois de la fin d’année, et avant la crise des gilets jaunes ?

    Quelle est la situation réelle de la France ? La dette est-elle encore en deçà des 100 % du PIB ? Le déficit est-il en deçà des 3 % du PIB ?

    En définitive, la question se pose : quand les Français auront-ils droit à la vérité et non à des « fake news » officielles ?

    Marc Devarieux

    http://www.bvoltaire.fr/croissance-en-2018-a-15-une-fake-news/

  • Paris : feu de véhicules devant le siège du Parisien, Hidalgo dénonce un acte « inadmissible » (MàJ : l’origine accidentelle est confirmée)

    L’incendie qui a pris sur une voiture avant de se propager à plusieurs véhicules samedi en début de soirée devant le siège du journal Le Parisien, à Paris, est d’origine « accidentelle », selon l’AFP qui cite une source policière.

    Le feu a pris accidentellement sur une voiture », a indiqué une source policière, précisant que le conducteur a tenté de l’éteindre avant de quitter les lieux. L’incendie s’était ensuite propagé « à six ou sept autres véhicules » stationnés à proximité du siège du Parisien et du quotidien économique Les Echos, dans le XVe arrondissement de Paris. […]

    Le Figaro

    29/12/2018

    Jean Marc Morandini
     
    @morandiniblog

    EN DIRECT - Incendie devant Le Parisien: Christophe Castaner évoque une "surchauffe de moteur" et retire son tweet http://www.jeanmarcmorandini.com/article-388934-en-direct-plusieurs-voitures-en-feu-devant-le-quotidien-le-parisien-ce-soir-aucune-revendication-officielle-a-cet-acte-police-et-pompiers-sur-place.html 

    EN DIRECT - Plusieurs voitures en feu devant le quotidien Le Parisien ce soir - Aucune revendicat...

    19h37 : Les forces de l'ordre et les pompiers sont sur place afin d'éteindre ces nombreux incendies de véhicules19h14: C'est Catherine Gasté, grand reporter au...

    jeanmarcmorandini.com
    66 personnes parlent à ce sujet
       
    Sylvain Chazot
     
    @sychazot

    Tweet de Castaner supprimé. Du coup, on ne sait pas encore l'origine du feu 

    70 personnes parlent à ce sujet

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  • Acte 7 : Les Gilets Jaunes toujours présents aux Champs Élysées.

  • Gilet jaune des villes, Gilet jaune des campagnes : où en est le mouvement après l'acte 7 ?

    Gilet jaune des villes, Gilet jaune des campagnes : où en est le mouvement après l'acte 7 ?
    © Stephane Mahe Source: Reuters
    Un gilet jaune à Bouguenais, le 10 décembre 2018 (image d'illustration).

    Le mouvement citoyen connaît, selon les chiffres du gouvernement, une baisse de mobilisation. Toutefois, soutenus par une majorité de Français selon les sondages, les Gilets jaunes ne semblent pas près de baisser les bras.

    Difficile de passer à côté : le constat qui s'impose après l'acte 7 de la mobilisation des Gilets jaunes, le 29 décembre, est celui d'un rassemblement moins dense que les précédents, certains allant jusqu'à qualifier, en cette période des fêtes de fin d'année, le rassemblement parisien d'«anecdotique».

    «Le mouvement semble poursuivre sa décrue», explique ainsi l'AFP, en fin de journée, au vu des derniers chiffres nationaux du gouvernement (12 000 manifestants en France), eux-mêmes annoncés... en milieu d'après-midi. Quant à la capitale, la préfecture de police a précisé que «seules 800 personnes [...] dans plusieurs cortèges erratiques» s'y étaient retrouvées.

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  • Suède : la télévision publique accusée d’avoir minimisé les horribles meurtres des randonneuses scandinaves au Maroc

    Suède – La télévision publique suédoise SVT a essuyé des critiques de la part de certains téléspectateurs, la chaîne est accusée d’avoir minimisé les détails horribles des meurtres des deux randonneuses scandinaves au Maroc.

    Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, du Danemark, et Maren Ueland, 28 ans, de Norvège, ont été tuées alors qu’elles étaient en randonnée dans les montagnes du Haut Atlas au Maroc. Les deux filles ont été poignardées plusieurs fois, l’une d’entre elles a été décapitée devant une caméra, la vidéo s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux.

    (…) La veille de Noël, le radiodiffuseur public national suédois a diffusé un reportage sur les meurtres barbares, mais a choisi de ne pas se concentrer sur les détails du crime ou sur les liens désormais établis avec le terrorisme islamique. Le reportage de SVT ne mentionne pas qu’une des jeunes femmes avait été décapitée, ne dit rien sur le lien avec l’islamisme et fait simplement référence à des « blessures au couteau » sur le cou d’une des victimes.

    Bizarrement, le reportage se concentrait presque entièrement sur le fait que le partage de cette vidéo de décapitation constituait un délit punissable par la loi.

    L’angle étrange adopté par SVT a incité les téléspectateurs à penser que le radiodiffuseur public semblait plus préoccupé par le partage de la vidéo macabre que par le meurtre en lui-même.

    Un utilisateur de Twitter a écrit qu’au début, il pensait que l’utilisation de l’expression « blessures au couteau » au lieu de « décapité » n’était qu’une sorte de formulation malheureuse jusqu’à ce qu’il réalise que dans le reportage, cette expression avait été répétée plusieurs fois.

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  • Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… enfin, peut-être !

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    La chronique de Philippe Randa

    C’est le nouveau monstre à la mode qui défraie les landernaux politiques dans le monde entier : la fausse nouvelle ou « fake news ».

    Emmanuel Macron, à peine élu à la Présidence de la République s’est plaint d’en avoir été particulièrement victime, accusant la Russie poutinienne, par complaisance lepéniste, d’avoir abondamment fourni les réseaux sociaux en mensonges divers et variés pour l’empêcher d’accéder à la Fonction Suprême. Sans succès, à l’évidence.

    Du coup, une loi est annoncée pour lutter contre les « fake news » et beaucoup craignent qu’elle soit principalement destinée à museler les médias hostiles envers la pensée unique : que ce soit moins le mensonge qui soit à juste titre traqué que la liberté d’expression qui ne soit réprimée au nom d’une censure d’État qui n’oserait pas dire son nom.

    Paranoïa ? Manipulation politique ? Complotisme ? À l’évidence, personne ne sait trop quoi en penser. François-Bernard Huygue a donc jugé utile de publier un petit livre fort décapant pour trier le bon grain de la réelle manipulation de l’ivraie complotiste : « Fake news la grande peur » (VA Editions cliquez ici) se lit facilement en une dizaine de chapitre qui permettent de se faire une idée sur la façon de « nommer le faux », de comprendre une « fausse nouvelle », de savoir si la société actuelle baigne autant qu’on le dit dans le « faux », de découvrir qui en sont véritablement les responsables et en fin de compte, de répondre à une question qui pourrait surprendre de prime abord : les citoyens en sont-ils finalement les victimes …ou les coupables ? Enfin, existe-t-il des « remèdes » pour contrecarrer la désinformation sous toutes ses formes…

    Autrefois, en temps de guerre , on nommait cela, tout simplement, de la propagande ; à moins, que nous ne soyons déjà (encore ? toujours ?) en guerre… et que tout le monde n’en ait pas vraiment conscience. Le livre de François-Bernard Huygue n’en serait donc que plus urgent à découvrir.

    Publiée dans le quotidien Présent.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/