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magouille et compagnie - Page 1614

  • Hommage détourné à Simone Veil

    Les Survivants ne manquent pas d'humour. Au lendemain de l'annonce du décès de Simone Veil, cette formation de jeunes opposants à l'avortement a récupéré le patronyme de l’ex-ministre de la Santé pour créer un site internet avertissant des dangers de l'IVG. Le site intitulé simoneveil.com (créé plusieurs mois auparavant afin d'être bien référencé sur le moteur de recherche Google) proposait de découvrir « la vérité sur Simone Veil » qui aurait été « trahie dans ses intentions », la loi Veil étant à ses débuts moins permissive que de nos jours, où la notion clé de "détresse", qui devait faire passer la pilule, si l’on ose dire, a totalement disparu, il est vrai que l’on ne parle plus guère de détresse mais qu'il s'agit davantage d'un "droit" et d'un "choix", jusqu'à 12 semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée), choix que l’on n'a pas le droit de qualifier de "confort" mais qui est entièrement remboursé.

    En réalité, Simone Veil n'a nullement été trahie, elle a ouvert la brèche qui devait permettre, et permettra sans aucun doute encore, des élargissements, des aménagements de la loi, toujours en faveur d'un accès plus large à l'avortement. Et elle le savait pertinemment. « Il fallait enfoncer le clou de la dignité et fuir cette idée invendable, chère aux bourgeoises de gauche, selon laquelle une femme peut décider de se faire avorter parce que la grossesse, à ce moment précis ne lui convient pas. [...] Bien sur, je suis convaincue qu'une femme doit avoir la libre disposition de son corps. Mais j’ai choisi d'insister sur la responsabilité. Je présentais cette loi pour qu'elle passe. Je voulais gagner », avait-elle expliqué à Maurice Szafran, son biographe, auteur de Simone Veil, Destin. Ces confidences sont tout à fait en cohérence avec les souvenirs de Janine Mossuz-Lavau, directrice de recherche au Cevipof , citée par Le Point le 5 juillet 2017 : « Elle avait deux idées : le remboursement par la Sécurité sociale et le délai de douze semaines. Mais elle avait du céder face à un mouvement qui menaçait de cesser de s'acquitter des cotisations sociales. Il avait pris une telle ampleur qu'il fallut lâcher du lest sur ce point. Ensuite, face au lobby acharné des médecins, elle a également accepté de limiter le recours à l’TVG aux 10 premières semâmes de grossesse, et non 12 comme elle l'avait envisagé. »

    L'avortement tel qu'il est présenté aujourd'hui, non pas seulement la solution, nous dit-on, d'une situation dramatique, mais également un choix que l’on n'a pas besoin de justifier et qui peut être fait pour convenances personnelles, n'était pas, en 1975, "vendable". Quel aveu... Les hommes politiques sont tout à fait conscients qu'un changement dé société ne peut se faire trop brusquement Au moment de la création du PACS, ils se moquaient des opposants qui prétendaient que c'était une première étape vers le "mariage" homosexuel. Au moment de la légalisation de l’avortement, ils insistaient sur le concept de détresse, arguant du fait que ce serait toujours une exception, une sorte de question de santé publique, que le phénomène, ne pouvant être empêché, devait absolument se faire dans le milieu sur et aseptisé de l'hôpital. On ne pouvait sauver l'enfant non désiré, mais on pouvait sauver sa mère des aiguilles à tricoter et des risques de septicémie. C'était, disait-on, un moindre mal. Le moindre mal est bien vite devenu un droit fondamental, jadis on adressait à une femme ses félicitations, aujourd'hui on commence par lui demander si elle veut « le garder. ».

    Nos Survivants, dont le chef de file, Emile Duport, se décrit comme un "communicant", ont en tout cas le sens de ce phénomène contemporain qu'est le "buzz ». Leur coup de communication n'a pas manqué de faire couler beaucoup d'encre, les média aux ordres ne trouvant plus les mots pour qualifier cette odieuse utilisation du nom de l’ex-déportée, ex-ministre, ex-académicienne. Les Survivants saliraient la mémoire de Simone Veil, rien que ça, le mot mémoire étant bien sûr ici chargé de sens. Le Point parle d'une manœuvre « aussi habile qu'écœurante ». l’Obs, quant à lui, qualifie le procédé d'« un brin pervers ». Sur TWitter, où la modération n'est jamais de mise, on parle de « récupération puante ». Un franc succès, donc, mais qui aura été de courte durée. À la demande de la famille, et des chiennes de garde qui invoquaient déjà la récente loi sur la pseudo « entrave numérique » à l'IVG, le site a été aussitôt suspendu.

    J.B. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Vertueux journalistes, collaborateurs furtifs du Big Pharma

    S’étant débarrassé du Professeur Joyeux qui l'aura malmené comme une poupée de son, Perrri prend au téléphone un nouvel intervenant, dont le curriculum vitae le rassure. François Vié-Lesage est pédiatre, membre du groupe d'experts Info-Vac. S'il est vrai que certains seraient des "anti-vaccins", celui-là est un militant de la vaccination et il l'a pas été invité par hasard.

    En fait il est le responsable d'Info-Vac, groupe infectiologie et Vaccinologie de l'Association française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA). Il l'agit donc d'un important agent d'influence en matière de pédiatrie et de vaccinologie. Perri est très discret sur « ses liens d'intérêts » avec Sanofi-Pasteur-MSD (Merck aux États-Unis et au Canada) et avec le 7e groupe pharmaceutique dans le monde, le Britannique GSK, Glaxo-Smith-Kline, spécialisé dans les vaccins. D'ailleurs 17 experts scientifiques l'Info-Vac-France ont rempli des déclarations publiques d'intérêts et la plupart reconnaissent de multiples collaborations avec les principaux laboratoires du Big Pharma.

    Le Docteur Vié-Lesage, comme ses collègues, est très actif sur le plan de la communication. La lecture de ses innombrables chroniques témoigne de son adhésion à une idéologie radicale. Pour lui tous les vaccins devraient être obligatoires, c'est une erreur de se contenter « d'en recommander » certains. « Il faut augmenter le caractère légalement opposable de ce qui est recommandé »... « pour la vie en collectivités, tous les vaccins du calendrier vaccinal (sont) indispensables... Ce n'est pas un problème médical, c'est un problème sociétal »... Un vrai taliban de la vaccinologie, dirait le Professeur Joyeux !

    Perri ne manquera pas de citer une tribune parue le 1er juin dans Le Monde à laquelle Vié-Lesage a collaboré. Son titre est un excellent condensé des propos qui sont tenus . « Vaccins science ou rumeurs, il faut choisir ». Sa conclusion mérite d'être reprise in extenso : « Nous, signataires de ce texte, sommes des médecins et chercheurs du monde académique, nous devons à nos concitoyens rigueur scientifique, pédagogie et transparence.. Ne jetons cependant pas le bébé avec l'eau du bain, nous avons besoin des industriels pour fabriquer nos vaccins. Ils sont les seuls à avoir les moyens d'en garantir le développement et la sécurité ». Un propos qui fait écho à ceux de la nouvelle ministre de la Santé, Mme Busyn. Et qu'illustre en épilogue cette phrase qui en dit long sur l'idéologie dont est imprégnée cette corporation, donnant du sens aux dithyrambes que M. Perri adresse à M. Vié-Lesage : « Ne laissons pas le relativisme et le populisme ambiant remettre en cause une des plus grandes avancées de la médecine à ce jour… ».

    Dans cette Tribune du Monde était prêchée de façon urgente l'universalité de la vaccination même si M. Perri récusait fortement la moindre connivence avec le Big Pharma. Hélas, chercheurs et scientifiques ont été contraints sous peine de graves sanctions de mentionner les forces de pouvoir et d'argent qui financent leurs travaux. Au point que Mme Buzyn se dressa contre une transparence qui risque de tarir le flot financier grâce auquel les chercheurs sont invités à persévérer dans les directions qu'on leur "conseille".

    Six scientifiques en plus de M. Vié-Lesage, dont cinq doivent beaucoup au Big Pharma, signèrent cette Tribune en faveur de la vaccination universelle. Pourquoi M. Perri et les autres ne le mentionnent-ils pas ?

    Cette omerta qui fait craindre une maffia

    Brigitte Autran, spécialiste en immunologie, vaccins, transplantation, reconnaît avoir travaillé sur des vaccins fournis par Sanofi-Pasteur et Innavirax dans une étude financée par l'Agence nationale de recherche sur le Sida. Co-investigatrice pour Sanofi Pasteur dans des essais de vaccination anti-variolique et co-organisatrice d'un essai clinique de vaccin anti-grippe H1N1 de Sanofi Pasteur, elle coordonne le réseau COREVACS, dont l'objectif majeur est de « lier la recherche académique à l'Industrie du vaccin ». Elle est également la coordonatrice de la section « Innovation en Vaccinologie », au sein d'Aviesan, l'Alliance nationale pour les Sciences de la vie et de la santé, avec pour mission de développer de nouvelles stratégies dans les partenariats industriels. Son principal sponsor est l'association ORVACS, Objectif Recherche Vaccin Sida, créée par elle et financée par la Fondation Bettencourt. Dont l'Oréal est le principal actionnaire de Sanofi.

    Robert Cohen, pédiatre infectiologue renommé, est un acteur important de FAfssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) et de l’ACTIV (Association Clinique et Thérapeutique Infantile du Val-de-Marne). Membre des principales associations de pédiatrie de France, on l'imagine mal à un tel niveau de notoriété professionnelle oser la moindre critique sur les vaccins. D'autant que les liens d'intérêts potentiels qu'il reconnaît en 2017 sont eux aussi impressionnants : essais cliniques pour Pfizer. Activités de conseil pour Astra-Zeneca, GSK, Janssen, Merck, Pfizer. Intervenant dans des conférences sponsorisées par GSK, Merck, Pfizer. Versements substantiels au budget d'une institution dont il était responsable, effectués par Astra-Zeneca, GSK, Janssen, Merck, Pfizer, Sanofi-Pasteur.

    On trouve à peu près le même profil chez la brillante infectiologue Odile Launay à laquelle on doit cette sombre illustration de la doxa médicale : « Quant à l'hépatite B, un nourrisson présente peu de risques d'infection, mais vacciner tôt permet une meilleure immunité et participe à l'effort d'éradication de la maladie ». Elle aussi est membre d'un grand nombre d'organisations : le Réseau National d'Investigation Clinique de Vaccinologie, l'Inserm (dont le président est le mari de Mme Busyn), l'Institut Pasteur, l'Agence nationale de recherche sur le Sida, le Comité technique des vaccinations, le haut Conseil de la Santé publique. Elle a participé comme coordinateur principal à des essais cliniques pour Pfizer, GSK, Sanofi Pasteur, MSD, Janssen. Comme co-investigateur à des essais cliniques avec les mêmes. En activité de conseil, toujours avec les mêmes, et pour des conférences en qualité d'auditeur (frais payés) et avec Pfizer comme intervenant lors de conférences, elle est par ailleurs coordinatrice du Centre d'Investigations Cliniques Cochin-Pasteur et du réseau de vaccinologie I-Reivac en association avec GSK et Pharm-Olam.

    Enfin Philippe Sansonetti, infectiologue, microbiologiste de l'Institut Pasteur qui fut pendant 5 ans coordinateur du réseau inter-académique d'innovation vaccinale contre les infections entériques pédiatriques Stopenterics, financé par l'Union Européenne avec pour partenaires Sanofi-Pasteur et Novartis.

    L'intérêt de cet article du Monde en faveur de la vaccination universelle - un parmi des milliers d'autres parus chaque aunee^ rien qu'en France - est de montrer l'étroite relation existant entre les groupes pharmaceutiques, appuyés sur le pactole des vaccins, et les organismes et scientifiques qu'ils financent. Infime illustration du Système dominant. Chacun de ces scientifiques - et l’on sait que le moindre congrès en réunit des milliers, voire des dizaines de milliers -, est un soldat de cette armée de l'ombre. Quand Perri se défend avec effronterie d'être stipendié par les laboratoires, il se moque. Chaque fois qu'il donne la parole à un Vié-Lesage ou à quelque autre scientifique selon lequel « vouloir des experts sans aucun lien avec Vindus-trie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts » (argument préféré de Mme Buzyn), chaque fois qu'il affirme que pour que la vaccination soit efficace elle doit être universelle et que les réfractaires sont des criminels, chaque fois qu'il fustige des scientifiques aussi honorables et désintéressés que le Professeur Joyeux, les criminalisant au prétexte qu'ils auraient été radiés par le Conseil de l’Ordre alors qu'ils sont d'abord des victimes, il se comporte en mercenaire de ce système.

    R.B. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Zemmour sur la PMA : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches »

    BILLET - L’autorisation par le gouvernement de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, fait grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 14.09]. Ne nous plaçant - sans les méconnaître ou les nier - ni sur le terrain moral ni sur le terrain religieux, mais seulement politique et social - nous partageons cette analyse.  LFAR   Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années », lance Éric Zemmour. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l'égalité, ajoutent les mouvements homosexuels », poursuit-il un brin railleur. « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l'externaliser du corps de la femme pour qu'elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.
    « Au nom de l'égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale », prédit Zemmour. « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches », assure-t-il. Et Éric Zemmour d'inviter l'actuel chef de l'État à se méfier : « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par apparaître comme l'homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical ». 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Colbertgate? Couscousgate?

    « Il y a toujours une tragédie au bout de la bêtise humaine » notait Benoist-Méchin.  Cette réflexion est à méditer à l’heure ou le phare de la penséeLouis-George Tin, à la tête d’une coquille vide communautaire mais très médiatique, le Cran (Conseil représentatif des associations noires de France) persiste dans son négationnisme historique. En l’espèce dans sa relecture simpliste, anachronique de notre passé pour mieux  culpabiliser le gaulois. Une entreprise qui reçoit comme d’habitude le soutien intéressé d’un certain nombre de lobbies frayant dans les eaux troubles du mondialisme militant. Dans une tribune publiée dans Le Monde (après celle qui lui a été offerte dans Libération après les événements  de Charlottesville) résume pour sa part David Namias sur le site de BFMTV, M. Tin  expose de nouveau « les raisons pour lesquelles il faudrait abandonner la référence »  au ministre Colbert.   « Celui qui fut avec le Code noir l’un des législateurs de l’esclavage, reconnu, en France, crime contre l’humanité depuis 2001. » Une loi portée en son temps par l’ex militante indépendantiste guyanaise Christiane Taubira, devenue comme chacun le sait sous le quinquennat de François Hollande un des ministres les plus impopulaires de la Ve république. « Les noms de bâtiments ne servent pas à garder la mémoire des criminels, ils servent en général à garder la mémoire des héros » affirme M. Tin  dans cette tribune  « qui prend pour appui le déboulonnage des statues à la gloire des généraux sudistes américains (…)  pour exposer ses doléances » et signée notamment par  « le philosophe (?) Louis Sala-Molins, le journaliste Harry Roselmack ou le footballeur Lilian Thuram. » 

    Membre du Haut conseil pour l’intégration (HCI) et du collectif  Devoirs de mémoires, militant pour une « République multiculturelle et postraciale », fait officier de la légion d’honneur par François Hollande en 2013,  Lilian  Thuram est-il, comme le président du Cran,  le mieux placé  pour nous donner des leçons de fierté,  d’Histoire?  En novembre 2007, souvenons-nous,  à l’occasion du match de foot France-Maroc au stade de France où notre hymne national avait été copieusement sifflé par un public majoritairement maghrébin, Lilian Thuram, alors capitaine de l’équipe de France, avait déclaré que « les sifflets, ( ne le choquaient) pas plus que ça, il faut se poser la question Pourquoi?  Ce sont des raisons d’ordre historique, il y a un mal-être dans la société. Et c’était peut-être le moment, inconsciemment, de faire passer un message. » Message que M. Thuram avait  fait également passé  en août 2006, lorsqu’il avait invité dans ce même stade pour la confrontation entre la France et l’Italie, 70 immigrés clandestins  expulsés du squat de Cachan.

    Dans cette tribune du Monde, résume encore BFMTV,  Louis-Georges Tin affirme encore que « louer la qualité du ministre de Louis XIV qui a redressé l’économie du royaume en oubliant que Jean-Baptiste Colbert a aussi légiféré, en posant les fondements du Code noir, pour permettre le développement de l’esclavage est un argument bancal. C’est, développe-t-il, comme de saluer Pétain vainqueur de Verdun en oubliant celui de l’Etat français et de la collaboration avec le régime nazi. »

    La comparaison ne doit rien au hasard mais tout à l’actualité dont s’inspire ici le président du Cran. D’une  épuration l’autre, et pour le coup franchement bancale,  le site de cette même chaîne relevait  que le maire de New York, Bill de Blasio, dont l’inculture crasse  et/ou la soumission au politiquement correct sont assez ahurissantes,  a affirmé sur twitter qu’ «Après les événements violents de Charlottesville, la ville de New York va étudier tous les symboles de haine présents sur son territoire ».  «La plaque commémorative en l’honneur du maréchal Pétain, collaborateur nazi, située sur la promenade du Canyon of Heroes, sera la première que nous retirerons.  » « Comme les autres noms apposés sur la célèbre avenue, précisait BFM, le maréchal français avait eu l’honneur d’une parade sur la célèbre avenue, en 1931 »…en tant que vainqueur de Verdun et artisan majeur  de la victoire sur l’Allemagne…  Bref, un utilisateur de twitter, réagissant aux vœux du président du Cran et de ses amis  pose la bonne question : « Et pourquoi pas carrément débaptiser la France tant qu’on y est ? On pourrait la renommer pays d’accueil ou Hall de gare. »

    Les Français justement constate Bruno Gollnisch ne veulent pas que leur pays soit définitivement transformé  en hall de gare… ou en « hôtel » comme le souhaite et l’a dit Jacques Attali,  le mentor d’Emmanuel Macron.   Le site RT  rapportait le sondage Ipsos publié le 16 septembre, « une légère majorité de Français (53%) pense qu’il y a trop d’immigrés en France. C’est moins qu’en 2016 (57%), mais plus que la moyenne des autres pays sondés (48%) et que l‘Allemagne (50%), qui a vécu l’arrivée de pus d’un million de migrants ces deux dernières années (…). Plus significatif encore : seuls 14% des sondés en France estiment que l’immigration a un impact positif sur leur pays. Dans le détail, 16% pensent qu’il s’agit d‘une bonne chose pour l’économie  et ils sont 55% à estimer que l’immigration met trop de pression sur les services publics. En outre, 49% des Français jugent que l’immigration force leur pays à adopter des changements qui leur déplaisent , un chiffre en baisse de 5 points par rapport à 2016, mais toujours plus élevé que la moyenne mondiale (44%).  »

    « De plus, 61% pensent que la plupart ne sont pas vraiment des réfugiés et viennent en France pour des raisons économiques. Par ailleurs, 75% des sondés pensent que des terroristes se cachent parmi les réfugiés (…) Enfin, les Français jugent très sévèrement la gestion de la crise des réfugiés par leurs autorités, puisque seuls 12% des Français pensent que la France a bien réagi. »

    C’est dans ce contexte que certains décrivent avec une joie gourmande  un FN  qui serait en train de se déchirer autour de la question de la place  de l’euro dans son  programme et du lancement par Florian Philippot de l’association Les PatriotesMarine a tenu à clarifier la situation ce matin sur RTL en insistant sur l’importance de « la grande œuvre de refondation » du Mouvement national . «Il n’y a pas de crise »  au FN a-t-elle (r)assuré.  «Il (Florian)  sait que la création des patriotes au moment des législatives a créé une forme d’émoi et certaines inquiétudes auprès des adhérents . » «Il est évident que s’il passe son temps à faire la communication des Patriotes, les adhérents du Front National vont se sentir orphelins. »

    Autant dire qu’à l’aune des défis qui nous attendent,  les attaques portées contre Florian au motif qu’il a dîné dans un restaurant  de couscous à Strasbourg sont peu finaudes, même si ledit repas symboliserait aux yeux de certains son peu d’appétence et d’intérêt  pour la défense de l’identité charnelle de notre pays, les  questions liées à l’immigration,  ce que l’intéressé conteste formellement.

    Certes, s’il est évident que ce ne sont pas les restaurateurs Marocains qui menacent le devenir de la France,  le goût de nos compatriotes pour le couscous (plat délicieux s’il en est)  est souvent  utilisé par nos adversaires comme preuve des bienfaits de l’ouverture de notre pays aux flux migratoires venant du sud. En avril 2012, dans son discours  Porte de Versailles, Jean-Luc Mélenchon l’avait repris à son compte : « Je le dis et j’en suis fier : tout le monde mange des merguez et du couscous dans ce pays, l’intégration est réussie !» (sic).  Plus sérieusement, Henri Guaino rappelait ces dernières heures sur Sud radio que la popularité du couscous en France doit au moins autant  à l’arrivée en métropole après 1962  de nos compatriotes Français d’Algérie qu’à l’immigration maghrébine.  Pieds Noirs qui ont été nombreux à monter des restaurants de couscous (plat pied noir par excellence !!!) , dont un certain nombre baptisés l’OASis étaient fréquentés assidûment par les nationaux et étaient un clin d’oeil assez transparent à leur nostalgérie française

    Citons pour mettre tout le monde d’accord cette célèbre formule de Gault et Millau, qui aura l’adhésion de tous les frontistes et plus largement de tous les Français, peuple amoureux de la bonne chère… et de  la mesure:  «Le nuoc-mâm dans le cassoulet, l’harissa dans la choucroute et le ketchup dans tout, nous font entrevoir les limites du métissage des cultures ». Bref il n’y a pas plus de raison de débaptiser les lycées Colbert que d’accepter une immigration-invasion planétaire ou de créer artificiellement un couscousgate au FN  ! A bon  entendeur!

    https://gollnisch.com/2017/09/19/colbertgate-couscousgate/

  • Après la polémique Nathan : toi aussi, apprends à compter les migrants !

    Minute-couv-migrants-Nathan-251x350.jpg« Toi aussi, apprends à compter les migrants ! » : telle est la Une de l’hebdomadaire Minute paru ce matin, qui rebondit, en mode politiquement incorrect, sur la polémique suscitée par le manuel de mathématiques des éditions Nathan. Extrait.

    « Des migrants fuyant la guerre atteignent une île en Méditerranée. La première semaine, il en arrive 100. Puis chaque semaine, le nombre de nouveaux arrivants augmente de 10 %. a) Par combien est multipliée une quantité lorsqu’elle augmente de 10 % ? […] f) En déduire le nombre total qui seront arrivés dans cette île au bout de huit semaines. Arrondir à l’unité. » Tel est le problème que l’on pouvait trouver il y a encore quelques jours dans un manuel de mathématiques édité par Nathan à destination des classes de Terminale. […]

    Après 48 heures de tempête sur Twitter, les éditions Nathan (anciennement Fernand Nathan, FN éditions eût été amusant…) ont présenté leurs « vives excuses » aux « associations d’aide aux migrants, réfugiés et demandeurs d’asile » et retiré le livre des épiceries où il était en vente. Un nouveau tirage devrait bientôt être réalisé avec un nouveau problème. Pour notre part, à « Minute », chauds partisans d’une pédagogie intersectionnelle, nous nous permettons de livrer à la réflexion de nos camarades de FN-éditions les pistes suivantes.

    Exercice historico-mathématico-civique n° 1 :

    « Sachant qu’une Française de souche ne fait en moyenne qu’1,5 enfant quand une migrante subsaharienne réussit généralement un strike à plus de 5, combien de temps faudra-t-il pour que la boucherie au coin de ta rue devienne halal ? (pour les vegans, on remplacera la boucherie par une épicerie bio, de même l’urine de chameau se substituera-t-elle au kombucha). »

    Exercice n° 2 :

    « Si 1 million de migrants arrive en Allemagne la première année, 500 000 la deuxième, calcule le nombre de viols à Cologne dès le deuxième Jour de l’An. Compare ce nombre à celui des viols commis par les Allemands de souche, achète une truelle et trouve le nombre de moellons indispensables à la reconstruction d’un mur. Donne la réponse en allemand et va te dénoncer ensuite au proviseur. »

    Exercice n° 3 :

    « Soit un peuple qui perd par mortalité 500 000 personnes par an, ne gagne par natalité propre que 400 000, combien de temps lui faut-il pour se rendre compte qu’il est remplacé ? Compte sur tes doigts, puis coupe-toi la main pour faire gagner du temps à ton futur prof de Charia. »

    Exercice n° 4 :

    « L’espérance de vie d’un esclave gaulois à Rome au Ier siècle avant J.-C. étant de 32 ans, celle d’un esclave angolais dans une plantation anglaise de Jamaïque de 30 ans, celle d’un eunuque nubien à Istanbul au XIXe siècle de 55 ans, calcule le montant des réparations dues par la France à l’Afrique et à la Turquie et dis merci à l’Italie de t’avoir civilisé. »

    L’intérêt de notre méthode est que […]

    Extrait d’un article de Philippe Martin à lire dans son intégralité dans Minute n° 2839 daté du 20 septembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • UNIVERSITÉ DE REIMS : 8.000 ÉTUDIANTS PRIVÉS DE COURS À CAUSE DE… 40 MIGRANTS !

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    Qu’est-ce que ces baudruches paralysées devant quarante personnes ?

    C’est la dernière histoire en date. L’université de Reims a interdit l’accès de son campus à ses étudiants parce qu’un camp d’une quarantaine de migrants s’y est installé. 8.000 personnes privées de cours quelques jours après la rentrée universitaire, où est le problème ?

    Message, dimanche soir, de Guillaume Gellé, président de l’université de Reims-Champagne-Ardenne (URCA) :

    « L’établissement restera fermé jusqu’à nouvel ordre. Je ne pouvais plus assurer la sécurité de tous, que ce soit celle des étudiants ou celle des réfugiés. Parmi eux, on dénombre une quinzaine d’enfants, dont certains ont moins de cinq ans. L’université ne pouvait pas fonctionner normalement face à cette occupation illégale. Tant que les conditions de sécurité ne seront pas rétablies, l’accès aux locaux de l’université restera interdit et les cours suspendus. »

    Ça s’appelle ouvrir le parapluie. Le Chamberlain, même. La capote XXL. Car se rend-il compte de ce qu’il écrit, ce monsieur Gellé ?

    Reprenons sa missive et faisons une petite analyse de texte : il ne pouvait plus « assurer la sécurité de tous, que ce soit celle des étudiants ou celle des réfugiés ».

    Que faut-il comprendre ? Que des étudiants excédés risquaient de s’en prendre aux campeurs ? Que les campeurs risquaient de s’en prendre aux étudiants ? Qu’un enfant s’écorche les genoux dans la cohue estudiantine et cela aurait déclenché un scandale propre à faire descendre toutes les belles âmes dans la rue ?

    Le président Gellé est « une belle personne ». Il ne souhaite pas porter plainte contre les miséreux qui sont passés du parc Saint-John-Perse, tout à côté, au campus universitaire. Un parc où ils séjournaient depuis des mois et qu’ils ont quitté suite à la plainte des riverains excédés. Ah, les méchantes personnes que voilà !

    « Il y a des échanges avec le préfet et l’État sur la suite à donner. Le but, ce n’est pas l’expulsion en tant que telle mais de rouvrir au plus vite le campus », dit M. Gellé. Nous voilà rassurés ! Les migrants aussi, sans doute…

    Je me répète : se rendent-ils compte de ce qu’ils racontent, tous ces éminents hauts fonctionnaires de la République ?

    Qu’est-ce que ces baudruches paralysées devant quarante personnes, incapables de gérer une telle situation ?

    On n’ose imaginer ce qui se passera le jour où les Afghans, Syriens, Érythréens, Pakistanais, Soudanais, etc., arrêteront de se faire la guerre dans leurs campements pour se joindre aux Albanais, Arméniens et Tchétchènes (les quarante du campus de Reims) et devenir une armée vindicative ? Ils prendront la mer, eux aussi, pour aller demander l’asile politique… où et à qui, d’ailleurs ?

    Enfin, comment compte-t-on faire durablement accepter aux Français la privation de leurs droits pour des équipements et des institutions qu’ils financent par leurs impôts ? Aujourd’hui l’université, hier et demain les gymnases réquisitionnés à chaque évacuation (plus de trente rien que pour Paris) et dont la transformation en dortoirs prive les populations locales de tout usage de « leur » bien.

    http://www.bvoltaire.fr/universite-de-reims-8-000-etudiants-prives-de-cours-a-cause-de-40-migrants/

  • LREM et la moralisation de la vie politique

    Des subventions dans les poches LREM :

    6a00d83451619c69e201b7c9216edf970b-800wi.jpg"Une amende de 15 000 euros a été requise contre une ancienne candidate LREM et ancienne adjointe à la mairie de Montpellier, Stéphanie Jannin, qui comparaissait lundi pour prise illégale d'intérêt devant le tribunal correctionnel de la ville, a-t-on appris auprès de son avocat.

    Stéphanie Jannin, battue aux élections législatives dans la deuxième circonscription de l'Hérault en juin, comparaissait pour avoir voté, en tant qu'élue à Montpellier, des subventions - dont les montants n'ont pas été précisés - en faveur d'une association présidée par son compagnon.

    La justice lui reproche en outre d'avoir voté un avenant à un marché de construction de logements sociaux, d'un montant de 70 000 euros, obtenu par une société dont elle avait été salariée précédemment.

    [...] Stéphanie Jannin avait maintenu sa candidature aux élections législatives malgré sa convocation devant le tribunal correctionnel intervenue deux jours avant le premier tour. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sans vergogne, sans style, sans culotte

    Cette fin de semaine, la Fête de l’Humanité n’a pas surpris le chaland ou les observateurs par la qualité de ses prestigieux visiteurs: le psychanalyste mélenchoniste Gérard Miller (les plus anciens se souviennent de la fessée verbale que lui avait administré Jean-Marie Le Pen sur le plateau d’Antenne 2 en 1995), Audrey Pulvar et ses lunettes qui ont (même) fait jaser en son temps Bruno Roger-Petit , l’archéo socialiste Gérard Filoche, des insoumis médiatiques comme Clémentine Autain, François Ruffin (qui animait le débat au comique involontaire sur le thème Comment faire reculer le FN dans les quartiers populairesle héros hébergeur de clandestins Cédric Herrou, Benoit Hamon, Anne Hidalgo… Les habituels représentants des officines antinationales, immigrationnistes financées également avec nos impôts avaient aussi pignon sur fête, notamment ceux qui dans l’entourage de la famille d’Adama Traore (paix à son âme) veulent acclimater sous nos latitudes des Black Lives Matter à la française, et autres collectifs en faveur de la régularisation des immigrés clandestins…

    Certes, ceux qui se rendent à ce rendez-vous incontournable annoncé à grands renforts de pub privilégient les concerts plutôt que les récitals de pipeaux des ateliers politiques ou encore le discours final du secrétaire national du PCPierre Laurent. Un homme dont le regard triste traduit toute la difficulté de la tâche: éviter (ou accompagner?) la mort thérapeutique d’un parti vidé de sa substance par les vipères lubriques trotskystes de La France Insoumise (LFI)… terrible revanche de l’histoire…

    Nos compatriotes, toutes catégories sociales confondues, veulent avant tout que leurs enfants puissent grandir demain dans une France libre, sûre, prospère, sans chômage de masse et ne partagent certainement  pas les obsessions multiculturalistes d’une extrême gauche qui vit sur la détestation d’une France charnelle, enracinée… française tout simplement. Français qui s’inquiètent pareillement à juste titre d’une des conséquences de la babélisation des sociétés européennes, à savoir le terrorisme.

    Bruno Gollnisch le rappelait, les extrémistes qui tuent au nom d’Allah ont beau faire sous nos latitudes infiniment moins de morts que les accidents de la route ou les infections nosocomiales, ces attentats-là  frappent durablement les esprits  et sonnent peut-être l’émergence d’une guerre civile, d’une balkanisation-libanisation définitive de notre territoire. François Hollande lui même avait confié ses inquiétudes aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme (propos retranscris dans leur livre Un président ça ne devrait pas dire ça). Il évoquait « l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue ». « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition. »

    Un terrorisme qui a encore  frappé la ville de Londres vendredi avec une attaque dans le métro qui a fait une trentaine de blessés. Donald Trump a crée l’émoi des bien-pensants en estimant dans un tweetque face à cette situation, « le décret anti-immigration des Etats-Unis devrait être étendu, plus dur et plus spécifique. Mais stupidement, ce ne serait pas politiquement correct! »

    Politiquement correct, le député mélenchoniste Alexis Corbière l’est lui jusqu’au bout de la barbe. Sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier samedi soir sur France 2, cet enseignant trotskyste sans-culotte n’a pas eu besoin de forcer son talent pour se coucher devant les assauts de la chroniqueuse Christine Angot. La fameuse Mme Angot, modèle de pertinence, d’élégance, de style, de finesse comme en témoignent son immense oeuvre littéraire que le monde entier nous envie et l’intelligence de ses admonestations. Le pauvre Corbière à dû se justifier de ce que la candidate de LFI face à Manuel Valls à Evry aux législatives, Farida Amrani (n’allait pas croire qu’elle ait été choisie pour bénéficier d’un vote communautaire), n’avait pas refusé officiellement au second tour les voix de l’humoriste Dieudonné (horresco referens), candidat dans cette même circonscription.

    Le mélenchoniste qui a par ailleurs avoué qu’il lui était plus facile de se faire élire dans le 9-3 que dans son pays d’origine, Béziers, face à Emmanuelle Ménard ou Robert Ménard, en a fait des tonnes pour montrer patte blanche, quand bien même la charge de Mme Angot était particulièrement stupide: quel est le candidat qui fait un tri dans les voix qui se portent sur lui pour en refuser?! Il a donc rappelé que comme Manuel Valls, « (il a)  été le premier a demander l’interdiction des spectacles de Dieudonné. » « J’ai rien à voir avec ce salopard antisémite, ni mes amis » a-t-il ajouté avant de rappeler son combat actif  pour la poursuite de l’immigration et l’aide aux clandestins (sans -papiers). Il ne faudrait pas non plus désespérer Saint-Denis…

    Désespérée ou à tout le moins passablement  énervée, la grande majorité des 8000 étudiants du campus de l’université de Reims l’est aussi  depuis l’annonce de la fermeture de celui-ci pour raison de sécurité. En l’espèce parce qu’une quarantaine d’immigrés clandestins et leurs enfants s’y sont installés pour réclamer sans tarder des papiers, la régularisation de leur situation et les avantages financiers afférents.  

    Même le président du conseil départemental de Charente-Maritime, président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) le très européiste Dominique Bussereau « tire  la sonnette d’alarme »  nous informe Le Figaro devant les conséquences  de la poursuite de l’invasion migratoire.  «Nous sommes confrontés, dit-il,  à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés »  – baptisés désormais dreamers (rêveurs) outre-Atlantique par les agences de com et les amis de M. Soros chargés d‘imposer une novlangue moins anxiogène aux populations  rétives à l’immigration, NDLR . «C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13.000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 % (…). Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements. »

    Bien  évidemment M. Bussereau ne fait pas amende honorable en confessant la responsabilité de ses amis politiques dans cette situation chaotique. Il ne  s’est jamais dans le passé prononcé pour le retour des frontières,  un arrêt de l’immigration et a toujours conspué le programme du FN dans ce domaine, appelant même à voter PS pour faire barrage aux candidats de l’opposition nationale. Les sans-culottes sont décidément partout!

    https://gollnisch.com/2017/09/18/vergogne-style-culotte/

  • LES ANTIFAS INCENDIAIRES SONT EN FAIT LES VICTIMES. SÉRIEUX ?

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    Si les procès se transforment en tribune contre les victimes, ça ouvre de chouettes perspectives !

    Le Monde est un journal sérieux, n’est-ce pas ? Un journal très sérieux. Peut-être même le plus sérieux d’entre tous, de l’avis général.

    Ce journal sérieux, très sérieux, on ne peut plus sérieux, s’intéresse donc au procès – qui doit s’ouvrir mardi – des antifas à l’origine de l’incendie d’une voiture de police en mai 2016, en marge d’une manifestation interdite alors que la protestation contre la loi Travail battait son plein. Masqués, ils avaient harcelé des policiers dans leur véhicule jusqu’à y balancer un fumigène, mettant le feu à l’habitacle et blessant l’homme et la femme. La photo de la voiture carbonisée, hautement symbolique, avait fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive émotion.

    « Voiture de policiers incendiée : les antifas veulent faire de leur procès une tribune », titre Le Monde« Le collectif Libérons-les et les antifas veulent se servir de leur procès pour sensibiliser aux luttes contre la répression policière », lit-on encore sous la plume d’Abel Mestre.

    Sérieux ? C’est réellement ce qu’il voulait écrire ? Ce n’est pas une boulette, une coquille, un cafouillage, l’ajout traître et maladroit d’un Caïn chevelu, étudiant à Villetaneuse le jour et antifa la nuit, ou l’inverse, que Le Monde aurait pris en stage parce que son père est actionnaire du canard-le-plus-sérieux-de-France ? 

    Dites-moi, dites-moi… si les procès se transforment en tribune contre les victimes, ça ouvre de chouettes perspectives ! Les délinquants sexuels pourront enfin dénoncer ces pimbêches au cœur sec qui se refusent à eux, les cambrioleurs l’accueil peu amène que leur réservent la plupart des propriétaires quand ils débarquent dans leur salon, les assassins d’enfant l’agacement que suscite un gosse qui crie dans vos oreilles, les hommes qui battent leur femme la frustration engendrée par un dîner qui n’est pas prêt en temps et heure.

    Les violences policières existent sans doute, mais l’usage est de les dénoncer… dans les procès dont elles sont l’objet, non ? Et disons-le, qui a côtoyé des antifas et tenté une fois dans sa vie, fût-ce le plus pacifiquement et légalement du monde, de s’opposer à la terreur idéologique que leurs bandes font régner sur certaines universités – cela fait partie des multiples dossiers qui seront un jour ouverts quand la droite sera au pouvoir et aura retrouvé une once du courage, c’est-à-dire peu ou prou quand les poules auront des dents, diront les pessimistes – peine à les imaginer recroquevillés, désemparés, désarmés, tout amour et paix devant de méchants policiers.

    Un jeune « normal » arriverait au tribunal cou cravaté et mine contrite, battant sa coulpe et baissant les yeux : il n’imaginait pas les conséquences de son acte. Mais n’aurait pas l’outrecuidance de déclarer vouloir passer « de statut de poursuivi au statut de victime » au motif que leur manif était une « réponse légitime au rassemblement policier le même jour contre la haine anti-flics, où sont venues des personnalités de la droite extrême, chaleureusement accueillies, comme Gilbert Collard, Marion Maréchal ou Éric Ciotti ». Griller des poulets était donc justifié, doit-on sans doute comprendre. Avec une si limpide démonstration, qui pourrait le contester ?

    Dans un esprit de « convergence des luttes », nos jeunes antifas de beaux quartiers, représentés par Antonin Bernanos, entendent développer des « actions communes » avec « les collectifs qui se multiplient dans les quartiers populaires », notamment autour de l’affaire Adama Traoré. Et plusieurs personnalités ont appelé à se rendre tous les jours au procès, comme Danièle Obono, Olivier Besancenot ou encore Houria Bouteldja.

    Ce monde cul par-dessus tête – s’agit-il du nom propre ou du nom commun ? Les deux, peut-être ? Ils ne me l’ont pas précisé… – commence à SÉRIEUSEMENT insupporter les policiers.

     Ecrivain, journaliste Son blog 

    http://www.bvoltaire.fr/antifas-incendiaires-victimes-serieux/

  • Ludovine de La Rochère : "La loi Taubira est un engrenage et nous sommes pris dedans"

    6a00d83451619c69e201b7c9211525970b-250wi.jpgDiscours de clôture de Ludovine de La Rochère, prononcé hier en fin d'université d'été de La Manif Pour Tous :

    "Chers amis,

    Depuis 2012, nous nous sommes levés pour dire non au « droit à l'enfant ». Malgré les dénégations de Madame Taubira et d'autres, nous savions pertinemment que le mariage implique la filiation et donc, en l'occurrence, la PMA sans père et la GPA. La loi Taubira est un engrenage et nous sommes pris dedans. Nous sommes au cœur. Nous avions dit que le mariage impliquant le droit à l'adoption, cela impliquerait de nouvelles revendications sur la filiation : la PMA sans père puis la GPA. Les faits nous donnent manifestement raison.

    Bien entendu, au lieu de reconnaître que nous avions raison, nos opposants cherchent à nier la réalité. Certains osent ainsi nier que la GPA ne serait pas la suite de la PMA sans père. Ce n'est pas le cas de Caroline Mécary, fer de lance de la déconstruction de la filiation, qui reconnaissait elle-même hier soir sur un plateau télé que la GPA va avec la PMA sans père. J'ajoute que derrière ses habits de juriste, Caroline Mécary est une politique, élue, membre du groupe socialiste au Conseil de Paris.

    Nos opposants continuent, plus que jamais, à refuser le débat, le cœur du débat, à savoir les besoins de l'enfant. Leur seul argument : nous faire passer pour des « dogmatiques », des « extrémistes » et autres sottises : tenter de disqualifier est leur seule méthode. Pourquoi ? Parce que le « droit à l'enfant » est en vérité indéfendable ! Qui peut justifier de fabriquer volontairement un orphelin de père ? J'ajoute que lorsqu'ils parlent d'égalité, c'est toujours du point de vue des adultes, jamais celui des enfants.

    Mais quelle que soit leur méthode, nous ne lâcherons rien et maintenant, moins que jamais : la PMA sans père, annoncée par Marlène Schiappa, serait une injustice indigne de notre pays, ce serait la création d'une inégalité inouïe pour les enfants : comme l'écrivait hier la sociologue Nathalie Heinich, « Entre un enfant qui peut dire « mon papa » et celui qui ne le peut pas, n'y a-t-il pas plus criante inégalité » !?

    Sur France 5 hier soir, Monsieur Castaner, porte-parole du gouvernement, indiquait qu'il y a discrimination pour la PMA parce que, d'après lui, elle ne serait pas ouverte à tous. C'est faux, c'est absolument faux : la PMA, qui est un acte médical, est ouverte à toutes les femmes, à tous les couples qui souffrent d'une pathologie de la stérilité médicalement constatée. Oui, Monsieur Castaner, il y a des conditions qui entourent l'accès à la PMA : bref, montrer qu'il y a une infertilité médicale. Et toutes les conditions contribuent à justifier le besoin d'une assistance médicale à la procréation. Il n'y a donc aucune discrimination ni une quelconque inégalité devant l'accès à la PMA, dès lors que son accès est conforme à ce qu'est précisément l'Assistance Médicale à la Procréation.

    La PMA sans père ferait sciemment, volontairement, délibérément des orphelins de père. Une injustice inouïe ! Une injustice indéniable : être privé de père, ou de mère, est un vide, une absence terrible, une « abîme », selon les mots de certains. Que des accidents de la vie rendent des enfants orphelins est une chose, mais instituer la conception d'orphelin de père est tout autre chose. Qui acceptera de rendre des comptes demain à une génération d'enfant sacrifiés, car fabriqués orphelins avant même leur conception et leur naissance ?

    Cette forme de PMA, en outre, ferait des enfants de père inconnu : elle priverait de la filiation paternelle, de la connaissance complète des origines : l'enfant ne saura pas de qui il est né, de qui il procède. Il lui manquerait, autrement dit, une part de son identité, identité dont il a éminemment besoin pour se sentir des ailes et se lancer dans la vie.

    Certains évoquent, à juste titre, les difficultés bien connues des familles monoparentales, difficultés éducatives, scolaires, économiques, etc. Ce sont en moyenne les familles les plus pauvres, et c'est l'honneur de notre pays que de veiller en particulier sur ces familles. Mais faut-il créer sciemment des familles monoparentales en ouvrant la PMA aux femmes célibataires ? D'autant que dans ce cas, contrairement aux familles monoparentales que nous connaissons, les enfants ne sauraient pas qui est leur père et ne pourraient avoir aucun lien, aucune relation, avec lui.

    La PMA sans père serait un détournement de la médecine à des fins sociétales. Ce serait l'ouverture de la boîte de Pandore : il y aurait ensuite, évidemment, trafic de gamètes, trafic d'embryons, GPA, etc, comme c'est déjà le cas dans certains pays. Contrairement à ce que certains pensent, le saut anthropologique, le franchissement de la frontière entre respect de l'Homme et manipulation de l'Homme commencerait avec la PMA sans père. Quant à la GPA, elle en serait la suite inéluctable. Ouvrir la PMA à des femmes qui veulent se faire faire des bébés en laboratoire avec du sperme anonyme revient à piétiner le besoin de l'enfant de se situer dans une généalogie, à faire disparaître les droits de l'enfant au profit d'un prétendu « droit à l'enfant » La PMA sans père revient à considérer que les enfants n'ont pas besoin de pères. Elle revient en outre à considérer que les femmes n'ont pas besoin d'hommes : elles n'auraient besoin que de pourvoyeur de sperme !

    Nous nous demandons souvent quelle planète nous laisserons à nos enfants, mais pensons aussi aux enfants que nous laisserons à la planète et aux générations futures. Comme le dit le proverbe, « on ne peut donner que deux choses à ses enfants, des racines et des ailes ». Parce que l'avenir est là, nous leur devons l'un comme l'autre. Face à ces immenses enjeux humains, et civilisationnels, le débat annoncé sera infiniment plus complexe que Marlène Schiappa ne l'imagine. La secrétaire d'Etat, de fait, semble n'en avoir aucunement conscience. Oui, si le débat devait effectivement s'ouvrir, il n'est pas dit, loin s'en faut, que Marlène Schiappa et ses amis obtiennent gain de cause car les Français ont le sens de la justice, et surtout pour les enfants !

    Et en ce qui concerne la PMA sans père, l'agence de la biomédecine y est opposée, le CCNE est divisé, le gouvernement est divisé (M. Gérard Collomb a déclaré aujourd'hui dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI que la PMA sans père n'était pas une priorité et qu'il préférait lutter contre le chômage. Nous ne pouvons que saluer la sagesse de tels propos, prémices d'un abandon souhaitable du gouvernement à passer en force sur ce sujet), les partis sont divisés... et les Français y sont très opposés : 77% d'entre eux, soit près de 8 sur 10 - c'est énorme ! - pensent que « L'Etat doit garantir à l'enfant né par PMA le droit d'avoir un père et une mère ». Quant à la GPA, les Français y sont encore davantage hostiles, scandalisés devant une pratique intolérable qui réduit l'enfant à l'état d'objet et institue l'asservissement des femmes, bref, un nouvel esclavage aussi lucratif qu'intolérable. Et pas seulement en France. Si l'on considère que la GPA doit être interdite, il faut non seulement empêcher la régularisation en France des GPA réalisées à l'étranger mais aussi s'engager pour obtenir l'abolition universelle de la GPA. La dignité des femmes et des enfants n'a pas de frontière !

    Oui, pour les droits des enfants, contre la PMA sans père et la GPA, nous sommes très largement majoritaires, en dépit de ce que croient certains. Par ailleurs, nous avons empêché la légalisation de la PMA sans père durant tout le quinquennat de François Hollande et ce, dans le contexte d'une majorité autrement plus solide que celle d'Emmanuel Macron aujourd'hui. Il n'y aucune raison de ne pas parvenir à protéger les droits de l'enfant dans les années qui viennent ! Et ne pensez pas que les dés du débat seront pipés. Ce serait un piège terrible, un mauvais prétexte de renoncement à défendre les droits de l'enfant : ne nous laissons pas impressionner par quoi que ce soit, pas même par les risques et les difficultés. La semaine qui s'achève a clairement montré au Président de la République que sur cette question de la filiation, il n'y a pas de consensus. La raison voudrait d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Après les vifs débats qui avaient marqué le début de son quinquennat, François Hollande avait eu la sagesse  de ne pas réveiller les passions et diviser les Français en passant en force sur la PMA sans père et le GPA. C'est un exemple à suivre pour Emmanuel Macron qui souhaite plus que tout rassembler les Français. Il ne tient qu'à lui de se sortir du piège sociétal tendu par sa secrétaire d'Etat. Depuis quelques jours d'ailleurs, nous voyons bien le malaise de ceux qui défendent un prétendu droit à l'enfant. Ils tournent autour du pot, ils n'osent pas nommer les choses en vérité, ils contestent le fait qu'il s'agit de créer un « droit à l'enfant », et pourtant c'est bien de cela dont il s'agit !

    Nous avons donc devant nous un travail immense pour protéger les enfants, leur lien et leur relation avec leur père. Pour les générations d'enfants à venir, nous allons tous devoir nous investir. Et le programme de notre mobilisation s'annonce dense : réfléchir aux enjeux, alerter des implications et conséquences, participer aux débats, éveiller les consciences, décrypter les informations, réaliser et diffuser des mails, des vidéos et des campagnes de communications, appeler à la générosité pour financer nos actions... et peut-être même manifester. J'espère, cependant, que nous n'aurons pas à en venir là, et que la raison prendra le dessus sans tarder du côté de l'Elysée et de l'Hôtel Matignon. Mais je puis assurer que toutes nos équipes opérationnelles sont prêtes à agir si nous devions retrouver le chemin de la rue. Chacun de nous a sa part de responsabilité, chacun de nous peut et doit apporter une aide, quel que soit son agenda, ses obligations, ses occupations. Les uns donneront tout leur temps, d'autres ne pourront donnerque quelques heures de temps en temps, d'autres encore nous donneront les moyens matériels, une manière aussi très importante de participer à ce combat.

    Ensemble, nous pouvons, nous allons empêcher le lancement de la fabrique d'enfants nés de père inconnu. Oui, grâce à l'engagement de chacun d'entre nous au sein de notre grand mouvement social, nous remporterons de nouvelles victoires. Pour les enfants et pour la société, vive la paternité, vive la maternité, vive la famille !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html