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magouille et compagnie - Page 1655

  • François Fillon est favorable à l’inauguration de mosquées algériennes et fréristes

    Il semble très important de revoir ce documentaire de l’Observatoire de l’islamisation consacré à la politique volontariste de François Fillon concernant la construction de mosquées (Discours d’Argenteuil), ses rencontres avec d’une part les islamistes pro-niqab et pro-charia de l’UAM93 et le recteur de la mosquée de Stains fermée début novembre 2016 par la préfecture du 93 pour cause de prêches radicaux et de présence de nombreux djihadistes.

    Le voyage de François Fillon à Alger en 2008 est aussi rappelé, lorsqu’il promis d’augmenter les visas pour les algériens (une dépêche AFP l’atteste).

    Pour finir, ce reportage propose un extrait d’une interview de son ex-porte-parole de campagne, Benoist Apparu qui plaide pour le financement public des mosquées.

  • Avant de traiter de nazis les peuples, Erdogan devrait d’abord reconnaître le génocide arménien perpétré par la Turquie

    Communiqué de Bernard Antony :

    "Avec toute l’impudence orgueilleuse et dominatrice qui le caractérise, l’autocrate dictateur turco-musulman Erdogan traite de nazis les peuples qui ne veulent pas chez eux de ses meetings électoraux pour ses partisans parmi les populations ottomanes en Europe. 

    Mais c’est une nouvelle honte pour la France que l’acceptation par notre indigne gouvernement d’un pareil rassemblement chez nous. Faut-il en effet rappeler que s’il y a bien eu un pays précurseur du nazisme, c’est la Turquie avec ses diverses phases de massacres des Arméniens au XIX° siècle et début du XX° sous le sultan Abdul Hamid II, puis le génocide perpétré par les Jeunes-Turcs, des Arméniens, Assyro-Chaldéens et autres chrétiens ?

    Rappelons ici que les officiers allemands qui encadraient l’armée truque furent souvent des précurseurs du nazisme et Hitler, manigançant le génocide des Juifs, ne déclara-t-il pas : « Qui se souvient des Arméniens ? ». Avant de traiter de nazis les peuples non soumis à ses ukases, l’État du dictateur Erdogan devrait donc d’abord reconnaître le génocide perpétré par la Turquie, modèle pour les nazis."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Têtes de Turcs?

    François Fillon n’est pas le seul à se faire tailler des costards, c’est aussi le cas ces dernières heures du président Turc Recep Tayip Erdogan. Son  parti au pouvoir l’AKP, souhaitait organiser toute une série des réunions publiques auprès des différentes communautés turques vivant en Europe. Il s’agissait d’appeler au vote oui dans le cadre d’un référendum prévu le 16 avril portant sur la modification de la Constitution, afin de remplacer le système parlementaire actuel par un régime présidentiel renforcé… Lesdites réunions ont été interdites en Allemagne, en Autriche, en Suisse, aux Pays-Bas. Une manière de protester contre le virage qualifié de répressif du gouvernement Erdogan depuis l’échec du coup d’Etat militaire de cet été visant à le renverser. En réaction des milliers d’opposants ont été arrêtés et des journaux fermés. Au Pays-Bas, dans un contexte d’élections législatives (le 15 mars) les libéraux néerlandais au pouvoir ont fait le choix de la fermeté. En toute logique électoraliste car le parti anti-immigration de Geert Wilders, le PVV, membre au parlement européen de l’ENL aux côtes du FN, a le vent en poupe. Le Premier ministre Mark Rutte s’est donc opposé au meeting de l’AKP prévu le 8 mars, n’a pas autorisé à cette fin l’atterrissage de l’avion du ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu, a expulsé le ministre turc de la Famille, Mme Fatma Betül Sayan Kaya, qui avait passé outre…

    Furieux, Recep Tayip Erdogan a vu samedi dans ce refus « des vestiges du nazisme » . « Les Pays-Bas », une « république bananière », « paieront le prix » , « (rendront) des comptes pour (leur) effronterie » a-t-il menacé de manière homérique (?). Menaces dont il est coutumier vis-à-vis de l’Europe, comme  celle  consistant à envisager de laisser passer les flots de clandestins pour qu’ils se déversent vers les pays de l’UE. Une situation, certes, qui découle du délirant appel d’air créé par la décision d’Angela Merkel d’accueillir plus d’un million d’immigrés. Utilisant la même rhétorique, le président turc avait évoqué pareillement des « pratiques nazies » pour fustiger l’interdiction ces dernières semaines des réunions de l’AKP en Allemagne… qui rassemblent souvent beaucoup plus de monde que les meetings électoraux des partis allemands…

    François Hollande s’est signalé  en autorisant la tenue en France d’une réunion de l’AKP, à Metz le 12 mars animée par le ministre Mevlut Cavusoglu,  lequel s’est de nouveau répandu en menaces contre les Pays-Bas. A l’exception de Benoit Hamon, de Mélenchon à Dupont-Aignan, tous les candidats à la présidentielle ont emboîté le pas à Marine pour dénoncer ce rassemblement : « Pourquoi devrait-on tolérer sur notre sol des propos que d’autres démocraties refusent ? Pas de campagne électorale turque en France », a tweeté la candidate du FN-RBM.

    La situation actuelle va donc achever de compliquer les relations entre une Turquie membre du Conseil de l’Europe, toujours officiellement en négociation pour adhérer à l’UE, et de de nombreux pays européens.  A dire vrai, si la situation géopolitique actuelle n’était pas aussi préoccupante, l’arrogance naïve des progressistes et autres Bruxellois pourrait faire sourire;  toutes ses bonnes consciences qui prêchent doctement ex cathedra le catéchisme des droits de l’homme, énoncent le bien et le mal en pensant que leurs discours peuvent agir sur le destin des peuples étrangers, appartenant à d’autres sphères culturelles, civilisationnelles, spirituelles. Or, force est de constater que M. Erdogan et son parti islamiste jouissent toujours du soutien d’une très large partie des citoyens turcs, et que les critiques dont le président turc est  l’objet de la part des roumis décadents renforcent son prestige auprès de sa base

    L’AKP  oppose sa logique ethno-nationaliste, national-islamiste aux discours de bisounours des Européens. Nous l’avions rapporté sur ce blogue, Recep Tayip Erdogan, dans ses allocutions  aux millions de  Turcs de la diaspora vivant en Allemagne, en France,  en Europe, a toujours martelé, comme il l’avait  fait en novembre 2008 à Cologne devant 16 000 compatriotes que « Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs ».

    En avril 2011, lors de son déplacement en France pour une  réunion au Zénith de Paris, M.  Erdogan avait été tout aussi direct:  « Chacun d’entre vous avait-il déclaré, êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ».

    Bruno Gollnisch l’a relevé sur Twitter les tensions actuelles entre les Pays-Bas et la Turquie illustrent très prosaïquement le danger de tolérer de massives communautés étrangères sur le sol national. Les cris d’orfraies, les peurs, les inquiétudes des euro-libéraux et autres socialo-bruxellois  ne sont que la triste conséquence de leurs reniements, de leurs renoncements , de leurs aveuglements. Citons encore Bossuet Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes . 

    https://gollnisch.com/2017/03/14/tetes-de-turcs/

  • Pour des Turcs pro-Erdogan de Metz, les Européens «vont le regretter»

    Après avoir été interdit dans plusieurs pays européens, un meeting du chef de la diplomatie turque s’est tenu à Metz dans l’après-midi du 12 mars, rassemblant plusieurs centaines de membres de la diaspora turque de France. L’occasion pour Mevlut Çavusoglu, ministre des Affaires étrangères, de défendre le projet de révision constitutionnelle de son pays, promue par le président Recep Tayyip Erdogan.

    Les Turcs présents au rassemblement étaient remontés contre la décision de plusieurs Etats européens d’interdire des événements de ce type sur leur sol.

    Nombreux étaient les participants à s’emporter en menaçant les Européens :

    La Turquie c’est un pays démocratique, et comme on avance de plus en plus, ils [les Européens] ne le supportent pas. […] Qu’ils s’excusent, on l’accepte pas, et ils vont le regretter.

    Lire la suite 

  • La désinformation dénoncée depuis le Québec

    Un grand moment :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Wikileaks dévoile les outils de piratage utilisés par la CIA

    Cela va des smartphones aux ordinateurs sous windows et linux en passant par l’Internet Of Things (les objets connectés comme les smartTV).

    Rien de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n’est qu’ils mentionnent explicitement que les applications de messagerie « sécurisées » sous android telles Signal Private Messenger, Whatsapp, Telegram… sont compromises.

    Elles le sont pour une raison toute simple : lorsque la CIA veut obtenir les données transmises, elle pirate directement le terminal android plutôt que l’application (qui dans le cas de Signal est notoirement une passoire).  Du coup, quelle que soit l’application que vous utiliserez, les données seront interceptées en amont.

    Cela rejoint un autre article que j’avais écrit concernant la sécurité des smartphones : elle est inexistante, il serait bon que chacun se fasse à cette idée.  Pour le dire autrement, vous avez nettement moins de chance de vous faire intercepter un courrier rédigé en clair au dos d’une carte postale qu’un message envoyé via ces applications soi-disant sécurisées.  C’est même probablement plus grave que ça, en fait, puisque les utilisateurs croyaient de bonne foi que leurs communications ne pouvaient être interceptées.

    Cruelle découverte qui nous rappelle qu’en informatique, l’illusion de sécurité peut être quelquefois plus préjudiciable encore que l’absence de sécurité.

    The CIA’s Mobile Devices Branch (MDB) developed numerous attacks to remotely hack and control popular smart phones. Infected phones can be instructed to send the CIA the user’s geolocation, audio and text communications as well as covertly activate the phone’s camera and microphone.

    Despite iPhone’s minority share (14.5%) of the global smart phone market in 2016, a specialized unit in the CIA’s Mobile Development Branch produces malware to infest, control and exfiltrate data from iPhones and other Apple products running iOS, such as iPads. CIA’s arsenal includes numerous local and remote «zero days» developed by CIA or obtained from GCHQ, NSA, FBI or purchased from cyber arms contractors such as Baitshop. The disproportionate focus on iOS may be explained by the popularity of the iPhone among social, political, diplomatic and business elites.

    A similar unit targets Google’s Android which is used to run the majority of the world’s smart phones (~85%) including Samsung, HTC and Sony. 1.15 billion Android powered phones were sold last year. «Year Zero» shows that as of 2016 the CIA had 24 «weaponized» Android «zero days» which it has developed itself and obtained from GCHQ, NSA and cyber arms contractors.

    These techniques permit the CIA to bypass the encryption of WhatsApp, Signal, Telegram, Wiebo, Confide and Cloackman by hacking the «smart» phones that they run on and collecting audio and message traffic before encryption is applied.  SOURCE : WIKILEAKS

    Un petit avertissement pour la route

    Pour celles et ceux qui confondraient encore Wikileaks ou Julian Assange avec Snowden, je précise tout de même que l’application Signal était portée aux nues par l’EFF, des experts comme Bruce Shcneier et Edward Snowden…

    Pour comprendre ceci, je vous suggère la lecture de l’article que j’avais écrit sur Snowden, et particulièrement le chapitre consacré aux contradictions du personnage qui semble plus graviter autour de la nébuleuse OpenSociety de Soros qu’autour de la CIA.

    Conclusion

    Nous vivons dans un monde ou la vie privée et le droit au secret sont de plus en plus menacés, y compris par nos propres gouvernements.  Cela s’ajoute à la censure qui tend à s’imposer soit par association diffamatoire, soit plus directement (sur Facebook notamment) avec le concours des géants du web.

    • L’interception des données est la conséquence directe de la centralisation de celles-ci via le canal de communication que constitue Internet, et qui est par essence beaucoup plus facile à espionner dans son ensemble que les divers moyens de communication qui étaient utilisés auparavant.
    • La censure est la conséquence du rassemblement sous forme de véritable troupeau de tous les utilisateurs au sein d’une seule et même application : facebook.

    Dans les deux cas, cela revenait à monter sur le tabouret, se passer la corde au cou et espérer que personne ne donnerait un coup de pied dans le tabouret.  Nous leur avons donné les armes de la censure et du contrôle de toute forme d’expression, et cela, un peu trop facilement, sans aucune contrepartie, sans garantie.

    Dès lors il ne faut pas trop s’étonner qu’ils en usent, et qu’à la fin ils abusent.

    8 Mars 2017 | Source

    http://www.voxnr.com/8539/wikileaks-devoile-les-outils-de-piratage-utilises-par-la-cia

  • Une discussion avec Aude Lancelin sur l'état (désastreux) de la presse hexagonale

    La journaliste nous explique pourquoi il n'y a plus grand-chose à attendre des médias mainstream. 
    En mai 2016, Aude Lancelin était licenciée sans ménagement de L'Obs après avoir occupé le poste de directrice adjointe de la rédaction pendant deux ans. Cette figure de la gauche payait sa défense d'intellectuels tels qu'Alain Badiou ou Jacques Rancière au sein d'un hebdomadaire ne jurant plus que par la social-démocratie, le management ultralibéral et la défense des intérêts de ses nouveaux actionnaires majoritaires – à savoir Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, fondateurs de la holding Le Monde Libre. 
    C'est de cette expérience violente que cette spécialiste de la vie des idées a tiré Le Monde Libre, livre au titre évidemment sarcastique, publié aux éditions Les liens qui libèrent. Ce réquisitoire contre une presse de gauche devenue esclave du Marché a valu à Aude Lancelin le prix Renaudot de l'essai en 2016, et des critiques élogieuses de la part de médias qui ne l'avaient pas forcément défendue au moment de son éviction. C'est pour parler du présent et de l'avenir du journalisme que j'ai tenu à la rencontrer, quelque part dans le nord de Paris. 
    VICE : « S'en prendre au journalisme quand on est soi-même journaliste, c'est tout de même un peu con. » C'est ce que vous a affirmé un ancien directeur de rédaction quand vous étiez à L'Obs… 
    Aude Lancelin : Cette phrase est signée Laurent Joffrin, en effet. Un éditocrate emblématique, qui faisait partie des polytraumatisés de la critique des médias menée par le Monde Diplo ou Acrimed – et, plus largement, par tout ce qui était né dans le sillage des grandes grèves de 1995. Pour la première fois, cette génération de journalistes labellisés « de gauche », mais en réalité entièrement acquis au néolibéralisme, voyait une véritable opposition politique et intellectuelle se reconstituer. Ça leur a fait une grande frayeur ! 
    Au-delà du cas Joffrin, la critique des médias n'est pas un sport très répandu chez mes confrères. Ça passe souvent pour un manque de « confraternité ». On entend souvent ce terme-là, que je n'ai pour ma part jamais compris. Si vous êtes charcutier, devez-vous vous sentir solidaire d'un confrère qui mettrait de la viande avariée dans ses saucisses ? C'est très curieux comme idée. Personnellement, je ne me sens nullement solidaire de David Pujadas, de Ruth Elkrief ou d'Arnaud Leparmentier. Nous ne faisons tout simplement pas le même métier, eux et moi. En réalité, la « confraternité » est bien souvent une façon de se serrer les coudes, de défendre des positions de pouvoir. Aussi bien Guy Hocquenghem que Karl Kraus ou George Orwell, tous journalistes à leur façon, ont insisté sur la nécessité, pour les journalistes, de mener une critique impitoyable de leur propre profession. 
    C'est un métier avec lequel je n'ai pas toujours été très à l'aise, notamment parce qu'il donne énormément de pouvoir sur la réputation des autres à des gens qui n'ont pas nécessairement les mérites requis pour cela. Le journalisme est vraiment un drôle de métier vous savez. Quand il naît au XIXe siècle, avec les gros tirages de la presse, sa satire surgit presque simultanément. Voyez Bel-Ami ou les romans de Balzac. C'est un métier à la fois interlope et aux frontières du pouvoir, un métier un peu intellectuel, mais pas complètement. Je trouve donc tout à fait normal d'en dénoncer les abus. Pour certains cela relève pourtant déjà de la haute trahison. (Rires) 
    Dans Le Monde Libre, vous évoquez régulièrement ce tiraillement entre d'un côté votre intérêt pour des auteurs critiques du journalisme et de l'autre votre métier, qui vous fait vivre. Certains ont parlé de lâcheté en disant, qu'après tout, vous pourriez faire « autre chose ». Qu'en pensez-vous ? Aviez-vous des sas de décompression pour vous éloigner de cette contradiction ? 
    Je n'ai pas souvenir que quiconque m'ait fait ce reproche à la sortie du livre, d'autant que même mes ennemis sont là pour témoigner que je me suis toujours battue à visage découvert pour défendre mes idées et les faire progresser, le tout dans une grande adversité. Je peux vous présenter des lâches si vous voulez – j'en ai plein mon carnet d'adresses professionnel. (Rires) 
    Mes sas de décompression, pour reprendre votre expression, ce sont les rencontres extraordinaires que j'ai pu faire dans l'exercice de ce métier : Jean Baudrillard, Alain Badiou, Jean-Claude Michéa, François Meyronnis, Michel Houellebecq, Annie Le Brun, tant d'autres. 
    Contrairement aux fantasmes véhiculés par certains frustrés, les journalistes ne se gobergent pas au milieu des puissants. À l'exception bien sûr d'une petite cour de vedettes vendues aux actionnaires, qui s'agitent sur les plateaux télévisés ou dînent au « Siècle ». Avec mes adjoints et collègues, j'ai au contraire connu des années très dures dans une presse en plein effondrement, au cours desquelles nous travaillions énormément, avec très peu de moyens, douze à quatorze heures par jour, week-end compris, souvent à la limite du burn-out. Je dirais même que plus on monte hiérarchiquement dans le domaine de la presse d'aujourd'hui, plus les contraintes et les souffrances augmentent. Portraits de Melchior Ferradou-Tersen 
    Vous écrivez qu'au début des années 2000, les cadres du journalisme lisaient parfois encore Faulkner, tandis que depuis 2010, ils regardent The Voice – insistant par là sur la chute vertigineuse de l'exigence intellectuelle dans les rédactions. Pouvez-vous m'en dire plus ? 
    Ces dernières années, avec l'arrivée d'un nouveau type d'actionnaires dans les médias, cette dégradation s'est accélérée. Je ne parle évidemment pas seulement des actionnaires du « Monde Libre », Xavier Niel en premier lieu, mais également de Patrick Drahi ou Vincent Bolloré, entre autres. Il est impressionnant de constater à quel point le profil des cadres promus dans leurs titres a changé, ce qui montre au passage que la soi-disant étanchéité entre actionnariat et contenu éditorial y est largement bidon. Ceci est lié à plusieurs facteurs. Ces groupes industriels, dont le cœur de métier n'est pas la presse, privilégient l'idéologie managériale aux contenus, et les fondés de pouvoir qu'ils nomment, animés par le souci de « plaire au maître », adoptent les mêmes tics mentaux qu'eux. 
    Prenons l'exemple de L'Obs, où un journaliste quadragénaire, qui avait fait quasiment toute sa carrière dans cette vénérable maison, dès lors qu'il est devenu directeur de la rédaction, s'est mis d'un seul coup à parler process, disruption, ou encore propals, pour évoquer de bons vieux projets de reportages… À s'exprimer en somme dans un sabir managérial aux effets comiques d'ailleurs irrésistibles. On comprend hélas de quel univers mental cette greffe monstrueuse a pu surgir quand on lit une déclaration récente de Xavier Niel, s'exprimant au sujet de son journal, Le Monde, ce qui est d'ailleurs rare. Ce propos a été diffusé sur un réseau de propagande entrepreneuriale qui lui appartient : universfreebox.com. Niel se réjouit de la bonne santé du titre en ces termes : « Quand on a racheté Le Monde [...] c'était une société vieillissante, sans accélération digitale en marche. On s'est dit qu'il fallait simplifier les process et créer de nouveaux produits. C'est comme ça qu'on a lancé Le Monde sur Snapchat. » Face à ce genre de novlangue, on voit bien qu'on a tout à fait quitté l'univers d'Albert Londres ! (Rires) 
    On est passé du grand patron de presse à l'idéologie bien affirmée à des actionnaires voraces, en fait. Des mecs fascinés par « le progrès » et tout ce qui dissimule le néolibéralisme le plus classique. 
    Absolument. Ces gens-là ont un tout autre rapport à la presse qu'un Robert Hersant ou un Serge Dassault, qui ont pourtant longtemps fait pousser des cris d'orfraie à la gauche. Il ne s'agit plus de s'offrir un titre pour soutenir tel ou tel camp, on est passé à un autre âge de la propagande, plus insaisissable, plus dangereux par conséquent. Au sens large, il s'agit en effet d'imposer une vision libérale du monde, où la casse sociale la plus sordide se voit réenchantée en modernité ubérisée, de promouvoir un monde fluide, pseudo-innovant, sans alternative. Il s'agit également d'infuser dans le milieu du journalisme de nouvelles méthodes de « management », importées d'autres univers, comme celui de la banque. Personnellement je parlerais de saccage. 
    D'autant plus que cette « vision libérale du monde », comme vous dites, est quelque chose de pernicieux, de dépolitisé, qui ne s'assume jamais en tant que tel. 
    C'est ça. Cela dit, la grande limite de ce système de prédation, c'est que dès que ce genre d'actionnaires s'empare d'un média, il est détruit en quelques années. Pour Le Monde, ça ne se voit pas encore, parce que pour ses actionnaires il est le « joyau de la couronne », au détriment des autres titres du groupe qu'ils laissent péricliter (L'Obs), ou dont ils siphonnent les caisses (Télérama). 
    Le plus drôle, c'est que ce journalisme obsédé de modernité ne peut s'enorgueillir d'aucune réussite commerciale. La seule information véritablement monétisable, ce sont des titres comme Mediapart qui la produisent. Avec une ligne très assumée, qui parle fort, et dit vraiment quelque chose sur le monde. Tandis que le journalisme dépolitisé, liquide et ultra-connecté est un véritable naufrage économique. Que vous preniez la presse de Drahi ou le groupe Le Monde Libre, on tombe à chaque fois sur des catastrophes industrielles : la base d'abonnés de L'Obs s'est effondrée depuis son rachat en 2014, une vraie chute libre désormais. Ne parlons pas de Canal+ : avec plus 500 000 abonnés en moins depuis l'arrivée de Bolloré, on est dans la dinguerie, là. À terme, je ne pense pas que Le Monde puisse être une réussite économique, même si pour le moment, jouer la carte « quotidien de référence » s'avère bien sûr un recours efficace. À cet égard, sa dernière innovation, le Décodex… 
    Ça, je comptais vous en parler. 
    Personnellement, ça m'a beaucoup fait rire. Comment les journalistes d'un groupe appartenant à deux milliardaires issus du luxe et des télécoms et un banquier d'affaires peuvent-ils se penser bien placés pour décerner des points de bonne conduite intellectuelle à qui que ce soit ? Comment peut-on notamment attendre d'un tel titre qu'il promeuve des idées dérangeantes ? 
    Le cas des Crises, l'un des rares sites alternatifs en ce qui concerne les affaires internationales, est particulièrement évocateur. Son approche de la crise ukrainienne, à rebours de celle du Monde qui est plus ou moins réglée sur celle d'un Bernard-Henri Lévy, lui a sans doute valu cette mise à l'index. Ne peut-on pourtant dire que ce dernier, BHL, est l'un des principaux propagateurs de fake news des vingt dernières années en France ? Souvenez-vous du nombre d'erreurs factuelles relevées par la presse américaine dans Qui a tué Daniel Pearl ?, souvenez-vous des contrevérités brandies par ce personnage pour justifier une intervention guerrière en Libye. 
    Le degré exact de liberté dont jouissent les titres que nous évoquons, très faible, je l'ai bien connu de l'intérieur. Dans une telle presse, il y a une pensée autorisée, et une pensée interdite. C'est du maccarthysme au sens le plus classique du terme. J'ajoute que chacun devrait connaître ses limites, tout de même. Les journalistes chargés de mettre en place le Décodex ont-ils le cadre intellectuel suffisant pour déterminer ce qu'on a le droit ou non de penser sur des situations aussi mouvantes et complexes que celle qui règne aujourd'hui en Syrie ? Qu'un groupe comme Le Monde demande à des journalistes de desk, pour certains issus de sites d'infotainment, de dire la messe sur des affaires aussi importantes est en soi un symptôme. Je plaide à leur égard l'indulgence, ce n'est décidément pas de leur faute… Compte tenu de l'énormité de ce qu'on leur demande, que peuvent-ils faire sinon reprendre la doxa officielle ? 
    Selon vous, cette presse-là vit-elle encore comme si la théorie de la « fin de l'Histoire » était avérée ? Parfois, en la lisant, on croirait entendre ceux qui affirment que « les idéologies sont mortes » – sans comprendre qu'une telle assertion est la plus grande idéologie qui soit. 
    À cet égard, on peut citer l'ouvrage formidable de Perry Anderson, La pensée tiède, qui prenait déjà pour cible L'Obs et les milieux intellectuels de la deuxième gauche qui l'irriguaient. Ce livre montre notamment comment, sous couvert d'éradication de la radicalité politique, on a promu un libéralisme lui-même extrêmement radical, dont les représentants intellectuels avancent masqués, prétendant faire preuve de modération, voire de neutralité. 
    Un phénomène politique comme Emmanuel Macron est l'émanation politique directe de cette presse-là, prétendument neutre et « objective », ni-de-droite-ni-de-gauche, mais qui mène en réalité des opérations idéologiques très agressives. Imaginez : on a tout de même là un ancien banquier d'affaires chez Rothschild, hier encore secrétaire général adjoint de l'Élysée, et qui s'érige désormais en candidat antisystème. Hormis sur les réseaux sociaux, qui dans les grands médias est là pour dénoncer sérieusement la profondeur de cette imposture ? 
    Sur tous ces points, des philosophes comme Jacques Rancière sont perçus comme de vrais dangers publics, car ils dévoilent le mensonge constitutif de notre système démocratique. Pour Rancière, le summum de la dépossession du citoyen aujourd'hui, c'est la présidentielle, alors qu'on nous rebat les oreilles en permanence dans les médias avec ce soi-disant « point culminant » de notre démocratie, et qu'on culpabilise sempiternellement les abstentionnistes. Quand on voit l'horreur que ce genre de penseurs suscite chez les apparatchiks de la presse mainstream que j'ai connue, on se dit finalement que c'est l'hommage du vice à la vertu. On nous vend un affadissement généralisé des contenus intellectuels et la fin des « grands récits » – en réalité c'est totalement faux. Dès qu'on introduit une idée radicale sur la place publique, tout le système se réveille et s'offusque, allant jusqu'à couper des têtes – dont la mienne. Si les idées dérangent à ce point, c'est qu'elles ont encore une puissance. 
    Avez-vous été surprise par le traitement réservé au Monde Libre par certains « grands » médias, qui n'ont pas manqué d'être extrêmement laudateurs à votre égard ? Ça dénote la capacité du système à intégrer sa propre critique pour en recracher quelque chose de totalement inoffensif. 
    À certains égards. C'est une parfaite illustration de la dialectique debordienne : le vrai devient un moment du faux. Ça a donné quelques trucs un peu surréalistes en effet, notamment dans Le Point. Franz-Olivier Giesbert semble avoir aimé mon livre, qui contient un éloge appuyé de la radicalité, alors que de l'autre côté il compare la CGT à Daech… C'est ainsi, peu importe : je n'ai pas boudé ce moment de réparation, après des mois de persécutions et de violences subies. 
    Ça en dit long sur la confusion qui règne dans les milieux intellectuels français, confusion qui touche en fin de compte les lecteurs. On pourrait citer le cas de la journaliste Ariane Chemin qui, dans un article du Monde portant sur Jean-Claude Michéa, évoquait de nombreux sites Internet ou revues s'inscrivant, selon elle, dans la filiation du penseur antilibéral – ce qui était faux. 
    Oui, cela ressemble un peu à une opération de barbouzerie idéologique dont ce journal est d'ailleurs de longue date coutumier. Sans doute s'agissait-il, plus ou moins consciemment, de neutraliser un penseur qui dérange en le rapprochant de l'extrême droite par contaminations successives. Inventer une « mode Michéa » en 2017 alors que le véritable pic d'influence de ce penseur a eu lieu il y a 15 ans avec la parution d'Impasse Adam Smith… Confier le papier principal à quelqu'un qui, aussi bonne journaliste soit-elle, ne suit pas ordinairement la vie des idées, tout était étrange dans ces pages dont je n'ai d'ailleurs pas le fin mot. 
    À l'époque où je m'occupais des pages dédiées aux intellectuels à L'Obs, lorsqu'un portrait devait être consacré à un penseur comme Badiou, criminel pour la bien-pensance étriquée qui montait la garde, les rédacteurs en chef faisaient des pieds et des mains pour le confier à un bon petit soldat, n'ayant de préférence jamais ouvert un de ses livres. À L'Obs aussi, il m'est arrivé de découvrir dans le journal un dossier spécial traitant des « nouveaux penseurs », monté dans le dos des journalistes compétents sur le sujet. Sans surprise, tous les mecs mis en Une étaient issus de la « République des idées », l'écurie centriste de Pierre Rosanvallon, héritière de la fondation Saint-Simon. Ce dossier avait été directement confié au chef du service politique du journal par Laurent Joffrin, ce dernier n'ayant aucune confiance en ses journalistes versés dans le mouvement des idées. Voilà comment, en 20 ans, on démolit la crédibilité intellectuelle d'un journal. 
    Évidemment, lorsque je me suis trouvée aux affaires, je n'ai jamais tenté de faire de L'Obs la feuille rouge vif qu'il n'a jamais été. Mais j'estimais que, pour un journal qui avait compté André Gorz parmi ses fondateurs, et accueilli parfois dans ses pages les plus grands noms de la French Theory, on pouvait tout de même faire mieux que de laisser régner sans partage les Tartuffe de la social-démocratie. Je pensais que L'Obs pouvait s'autoriser quelques écarts, de l'audace intellectuelle. Eh bien non, exit les libres penseurs, toute une époque s'achève, et de manière sinistre. 
    Sur quoi cette situation peut-elle déboucher, selon vous ? 
    On peut espérer que les lecteurs soient les juges de paix, au final. Nous approchons du moment de rupture, tout peut s'effondrer très vite. Comme je vous l'ai dit, économiquement parlant, ça ne marche pas ! Le système entier s'est enrayé : le business de ces tycoons obsédés par le business est un désastre, avouez que c'est assez ironique. 
    Par ailleurs, je ne crois pas que les gens soient inaptes à s'élever au-dessus du niveau de BuzzFeed. Pas du tout. Je suis au contraire persuadée que les directeurs de journaux sont beaucoup plus bas de gamme dans leurs goûts que les lecteurs. Quand je dis qu'ils regardent The Voice, c'est vrai ! Dans la hiérarchie des journaux, vous avez désormais des gens qui n'ouvrent pas un livre. Jamais, à l'exception de mémoires d'hommes politiques écrits par des ghost writers, ou de bluettes de plage – et encore, je m'avance sûrement. 
    Cette absence de culture explique-t-elle la prolifération des « faux débats d'idées » qui donnent l'impression que la vie intellectuelle française est encore dynamique ? 
    Sur la question des faux débats, il n'y a pas que la médiocrité intellectuelle des nouvelles normes journalistiques qui pèse. D'une part, on observe une grande homogénéité idéologique dans le milieu journalistique, où les gens passent d'un titre fièrement néolibéral à un titre dit « de gauche » sans ciller. Aujourd'hui, dans les journaux de la gauche mainstream, pour effectuer un recrutement, on préfère d'ailleurs faire son marché au Point ou au Figaro plutôt que chez Politis ou au Monde Diplo, que d'ailleurs personne n'ouvre jamais. À une époque, « passer le mur » faisait encore scandale – Giesbert en sait quelque chose, lui qui a quitté L'Obs pour Le Figaro dans les années 1980. Aujourd'hui, ça ne dérange absolument plus personne, et le faire remarquer vous fait instantanément passer pour un moine bon à finir sa vie au désert. 
    Mais ce n'est pas la seule chose qui explique ce sentiment qu'on peut avoir d'assister à de « faux débats », à des semblants d'adversité entre gens qui partagent en réalité le même flux de convictions. Dans la mesure où les vrais opposants n'ont en réalité que très peu droit à la parole, ou même pas du tout, le système sécrète de faux rebelles. Ce n'est pas nouveau. Le succès de ce qu'on a appelé les « nouveaux philosophes », à partir de la fin des années 1970, vient de là. Un tel logiciel de pensée a permis pendant quarante ans de prendre des postures engagées, de recycler l'esprit soixante-huitard, tout en adoptant des positions en réalité totalement conformes à l'ordre établi – en tenant le plus possible à distance la question de l'injustice sociale par exemple. Bon, aujourd'hui ils sont largement discrédités, mais on essaie toujours de renflouer cette vieille affaire avec des figures plus fraîches comme Raphaël Glucksmann. Là, la ficelle est d'autant plus grosse qu'il s'agit du fils même de l'un desdits « nouveaux philosophes ». Mais au-delà de ce lien familial, c'est troublant de voir à quel point ce dernier pioche dans le même sac de farces et attrapes que ses aînés : l'indignation permanente, le chantage sentimental, le cri de révolte à échéance fixe. Une indignation à géométrie tout à fait variable qui plus est, car on l'entend beaucoup moins sur Florange que sur l'Ukraine ou la Syrie par exemple. Quand je l'ai aperçu en une de M Le magazine du Monde, je me suis dit qu'une opération de renflouage de ce genre était en cours. Ce n'est pas réjouissant. 
    Mais j'ai une mauvaise nouvelle pour tous ces gens qui font aujourd'hui encore le pari du boniment humaniste : ça ne marchera pas. La dégradation du pays est telle que rien n'arrêtera désormais le tsunami de merde qui pointe à l'horizon. La symétrie avec la situation américaine est d'ailleurs assez frappante. Quand on observe les violentes diatribes dispensées des mois durant par le New Yorker ou le New York Times au sujet de Trump… Tout cela n'a eu aucune prise sur l'élection, bien au contraire. Je crains qu'il n'en aille exactement de même en France. Et le jour où la catastrophe électorale se produira, les médias mainstream en porteront largement la responsabilité.

  • La levée de l’immunité de Marine? Une médiocre ignominie!

    Explication de vote du 2 mars 2017 de  Bruno Gollnisch sur le  Rapport Ferrara (A8-0047/2017) portant sur la levée d’immunité de Marine Le Pen

    «  Quand le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regard le doigt  » dit en substance un proverbe réputé chinois.

    Ainsi, celle qui dénonce Daesh en montrant les monstruosités commises par cette organisation est accusée d’atteinte à la dignité humaine. Et c’est elle qui est poursuivie en justice  ! Et ce Parlement donne la main à cela  ! C’est une médiocre ignominie  !

    Ce l’est d’autant plus que la procédure a été pour le moins désinvolte  : l’opinion initiale était fondée sur la croyance que la famille d’une victime avait porté plainte, ce qui n’a jamais été le cas. Le rapport a été adopté dans l’urgence, pour pouvoir passer en plénière à un moment certainement jugé politiquement opportun, sans étudier le fait que l’Assemblée Nationale avait maintenu l’immunité deGilbert Collard, poursuivi pour les mêmes raisons.

    La vérité est que vous êtes désireux d’apporter votre petite pierre minable à la persécution judiciaire dont est victime un mouvement politique en tête des sondages pour les prochaines élections. Vous ajoutez la partialité politique à l’ingérence. Ne vous étonnez pas des retours de bâton.

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Avec Macron, nous aurons une majorité socialiste »

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    Invitée hier du journal de 13 heures de TF1, Marion Maréchal-Le Pen a expliqué que si Emmanuel Macron était élu, nous aurions le mois suivant – et pour cinq ans – une majorité socialiste. Tandis que si Marine Le Pen était élue, les Français, « par souci de cohérence », lui donneraient une majorité pour gouverner, laquelle ferait entrer à l’Assemblée des candidats issus de la « société civile » ainsi que des candidats d’ouverture, comme dans le Var, où un maire sans étiquette est soutenu par le Front national – il s’agit de Pierre Jugy, maire de Tourtour, candidat dans la 8e circonscription du Var. L’élue du Vaucluse n’exclut pas que soient nouées « des alliances avec un certain nombre de candidats, des sortants », qui seraient « compatibles » avec la vision de la France que porte Marine Le Pen.

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