Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1656

  • LA FRANCE EST LE PAYS LE MOINS RACISTE DU MONDE

    Encore des accusations de racisme ! Après Deschamps, voici venu le tour d’Antoine Griezmann, la coqueluche de la nouvelle équipe de France, celle finaliste de l’Euro. Jusqu’où peut aller la chasse aux sorcières ? On peut se permettre d’en rire franchement quand on voit la composition de notre équipe nationale, qui fait la part belle aux joueurs d’origine immigrée.

    Ces mises en demeure permanentes du peuple de France commencent à bien faire ! S’il y a bien une nation, en Europe et ailleurs, qu’il est absurde de taxer de xénophobie, c’est bien celle-là. De par notre position géographique, nous n’avons jamais eu une philosophie isolationniste de pays insulaire comme l’Angleterre ou le Japon. L’Alsace, la Normandie, le pays basque sont des régions  » mixtes  » qui ont apporté au trésor français leur richesse culturelle et à leurs voisins un peu de l’esprit franc. Puis, historiquement, il convient de rappeler que nous sommes le produit d’un mélange de traditions celtes et latines, auquel s’est greffé ultérieurement un pouvoir germain, et donc une nation intrinsèquement multiculturelle.

    Qui voudrait retirer à notre histoire l’apport de ses grands immigrés l’appauvrirait terriblement. C’est la spécificité de notre patrimoine, qui embrasse bien des genres, ouvert aux influences. Sans Lully l’Italien, musicien en titre de la cour de Louis XIV, célébrant la monarchie et aujourd’hui un de ses glorieux symboles, sans le Polonais Chopin, sans Rousseau ou Picasso, toutes nos Histoires de l’Art seraient à refaire ! Et Napoléon ! Aussi, dans un autre domaine, Platini et Zidane, ce dernier ayant tout de même réussi l’exploit de faire chanter la Marseillaise au pays entier en 98 !

    Ce qui nous ramène à Griezmann. Grizou, le  » bon Français « , qui fait la nique à Benzema… Pourtant, portugais par sa mère, il n’est pas le type du franco-français nommé Le Coq. Ces suspicions sont nauséabondes. Et au-delà de son cas particulier, qu’est-ce qui peut bien les distinguer, ces expatriés qui ont participé au grand œuvre ? Déjà ils ont été formés par le goût et l’idéologie français, profondément français avant tout, dans leur tempérament, dans leur approche. Ils se sont abandonnés à la vue française du monde, ils se sont dépouillés pour devenir français pleinement, comme dans ses attendrissants tableaux médiévaux que l’on appelle des Vierges de Miséricorde où Marie abrite sous son manteau des échantillons de la société tripartite, ainsi Marianne peut prendre sous son aile qui le désire pourvu qu’il ait l’humilité de supporter son joug.

    En définitive, à partir de quoi fait-on un Français, et à partir de quand est-on naturalisé ? Est-ce une adhésion totale au tronc commun des valeurs catholiques et républicaines ? Est-ce une question d’origine, de générations, ou de services rendus à l’État ? Sans doute, c’est simplement quand on se pense Français, quand on se sait l’être, et que les autres nous reconnaissent comme tels.

    http://bvoltaire.com/france-pays-raciste-monde/

  • Faux certificats à des migrants : des médecins mis en examen, des présidents d’associations pro-migrants se faisaient 5000 euros par demande

    Cinq médecins ont été mis en examen pour avoir délivré de faux certificats médicaux à des étrangers leur permettant de rester en France légalement et escroqué l’Assurance maladie à hauteur de près de 3,9 millions d’euros, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Deux présidents d’associations à vocation humanitaire et deux de leurs rabatteurs ont également été mis en examen notamment pour « aide au séjour irrégulier en bande organisée, escroquerie et abus de confiance ». Les neuf suspects, arrêtés en Ile-de-France entre le 10 octobre et le 28 novembre, ont été placés sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.

    Les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière, rattachés à la préfecture de police de Paris, avaient débuté leurs investigations à la suite d’une dénonciation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) à l’encontre de plusieurs médecins. L’enquête « démontrait que ce réseau sévissait depuis au moins 2012 avec la complicité de présidents d’associations et de rabatteurs, permettant à des étrangers d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb en situation irrégulière de rester en France en faisant valoir un statut de personnes malades », explique une source policière.

    Contactés par de nombreux étrangers déboutés de leurs demandes de titres, les deux présidents d’associations montaient des dossiers de régularisation, en faisant état de pathologies mentales. Pour chaque demande, ils touchaient 5.000 euros qu’ils partageaient parfois avec certains rabatteurs. Les médecins, dont trois psychiatres, délivraient moyennant quelque centaines d’euros des certificats médicaux faisant état de fausses pathologies mentales et en profitaient pour escroquer massivement les caisses d’assurance maladie en déclarant notamment des consultations fictives. 

     
     L’un des médecins avait déclaré jusqu’à 27.000 consultations par an, soit 74 par jour, avec un pic à 800 consultations en un jour. Un autre praticien du réseau, surfacturait 867 fois de plus que la moyenne les actes médicaux à l’Assurance maladie. Plus de 489.000 euros, quatre appartements d’une valeur de 1,285 million d’euros, des articles de luxe et deux voitures ont été saisis par les enquêteurs, assistés des effectifs de la PIAC (Plate-forme d’identification des avoirs criminels). (…)

    http://www.fdesouche.com/923245-faux-certificats-a-des-etrangers-5-medecins-poursuivis

  • DAL, maître dans l’art du squat

    L’association Droit au logement (DAL) a fait de l’occupation illégale d’un immeuble une opération politique à grand spectacle et une arme idéologique : elle est à l’origine de la plupart des squats qui ont fait parler d’eux à Paris de 1987 à 2001. 
    Jusqu’en 1986, les squats parisiens existaient, mais n’avaient aucun retentissement médiatique : ils étaient marginaux, évidemment illégaux, considérés et traités comme tels. C’est en 1987 que le regard médiatique et politique a changé, influençant dans une certaine mesure celui du public. A l’origine de ce changement, l’association Comité des mal-logés qui deviendra trois ans plus tard DAL. Elle a pour porte-parole Jean-Baptiste Eyraud, maoïste pur jus, partisan d’un État nourrice qui tiendrait ses citoyens sous perfusion, et bien sûr contempteur du droit de propriété. 
    Le premier objectif de l’association est de faire du bruit : non pas pour reloger les familles misérables qu’elle instrumentalise, mais pour attirer l’attention sur les carences des pouvoirs publics en matière de logement social. A l’origine, son but est en effet de pousser à la construction de logements sociaux. 
    Rapidement, elle mesure l’intérêt de se focaliser sur des « demandeurs de logement d’origine africaine ». Jean-Baptiste Eyraud se révèle un communicant redoutable. Chaque squattage s’accompagne de reportages écrits et télévisés, qui le précèdent même parfois puisque les cameramen ont miraculeusement le temps de se préparer avant l’arrivée des squatteurs majoritairement étrangers. Après avoir installé les squatteurs, DAL fait mine de découvrir des conditions insalubres et organise dans la foulée une manifestation pour exiger le relogement des squatteurs. Le tout livré clés en main aux médias. 
    Il ne reste à la presse qu’à trouver quelques formules pour faire pleurer dans les chaumières : « Dans la froide nuit d’hiver, des familles entières dorment sous des bâches », ou encore : « La population du quartier, unanime, apporte son soutien aux squatteurs. Des mères de famille offrent des pâtisseries, préparent des thermos de café et distribuent du chocolat aux enfants » (formules citées par Julius Muzart). 
    L’entreprise de culpabilisation est brillante : quel monstre faudrait-il être pour ne pas être ému ? Comment ne pas s’identifier à ces riverains charitables ou, mieux, solidaires ? 
    Dans la réalité en revanche, pendant que les médias mettent en scène des familles africaines ravies de leurs nouveaux logements, les voisins commencent à déchanter au milieu des trafics en tous genres, conséquence prévisible du squat. 
    L’association DAL a connu ses heures de gloire à l’arrivée de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris. Il a donné l’ordre à ses services de reloger en priorité les protégés de l’association
    Entre 2002 et 2006, 90% des relogements urgents réalisés par la Ville bénéficièrent ainsi à des squatteurs, majoritairement originaires d’Afrique noire. 
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ?

  • Pour Noël, les diplômés du laïcisme !, par Guy Rouvrais

    houdeyfa_brest-600x311.jpg

    9017-20171228.jpgComme tous les prêtres, Mgr Pierre d’Ornellas, évêque de Rennes, a dû suivre six ans d’études au moins, théologie, exégèse, morale, droit canon, liturgie, pastorale, langues anciennes, etc. Ordonné évêque, il a reçu grâce d’état pour diriger ses diocésains, l’évêque étant docteur de la foi et maître de vie spirituelle, dit l’Eglise. Mais voilà qu’il s’est aperçu qu’il manquait encore quelque chose à cette riche formation pour accomplir pleinement sa tâche ! C’est pourquoi, à 60 ans, il a décidé de retrouver les bancs de l’université Rennes 1.

    Malgré ses lourdes responsabilités épiscopales, il a réussi à distraire 125 heures de son emploi du temps afin d’en suivre les cours. Mais il a été récompensé : il vient de recevoir son diplôme universitaire en compagnie d’une quinzaine d’étudiants comme lui, mardi dernier. Il est désormais diplômé… en laïcité ! C’est ce qui lui manquait, il était « pointu » sur les sciences bibliques et théologiques mais un peu « court » sur la laïcité et la loi de 1905. Terrible lacune pour un évêque catholique, n’est-ce pas ?

    Le cursus suivi, « religion, droit et vie sociale », selon un de ses professeurs, Brigitte Feuillet-Liger, porte « notamment sur le rapport entre les religions et l’Etat de droit, les règles de la laïcité, la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, la liberté de religion, l’histoire religieuse de la France, la sociologie religieuse ». Et cela dans une visée que l’on pourrait qualifier de « missionnaire ». Mais ne nous y trompons pas, la « bonne parole » à répandre n’a rien à voir avec celle de l’Evangile, puisque « l’objectif du diplôme est d’assurer une formation civique et citoyenne, notamment pour former des référents laïcité dans divers domaines de la vie professionnelle ou associative ». Enfin éduqué civiquement et en citoyenneté, à son âge il était temps, Mgr d’Ornellas, déjà en charge de l’instruction catholique en tant qu’évêque, vient donc de recevoir vocation et compétence pour former des « référents laïcité ». On suppose qu’il devra leur expliquer que l’Eglise ne doit pas aller trop loin dans sa présence dans la cité, qu’elle ne saurait empiéter sur le champ d’action de la République et doit se taire quand celle-là viole le droit naturel sur le respect de la vie ou le mariage.

    Il ne sera pas seul dans cette tâche puisqu’il a eu pour condisciple l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui a obtenu son diplôme en même temps que lui. C’est ce prédicateur musulman qui, en 2015, avait défrayé la chronique pour son enseignement dans une classe à Brest : « La musique est une créature du diable qui peut changer les gens qui l’écoutent en singes et en porcs. » Quant à ceux qui chantent, dit-il aussi, ils seront engloutis sous terre. Avis à Mgr d’Ornellas pour sa messe de Noël… Sur cette vidéo au fond de la classe on pouvait apercevoir des petites filles déjà voilées. Diplômé en laïcité, il s’est acheté une conduite et, seul ou en duo avec l’évêque, il rappellera à l’ordre laïc les religieux qui s’en écartent.

    En ce Noël 2017 on aurait aimé donner d’autres nouvelles d’un évêque catholique, être diplômé en laïcité n’étant pas une bonne nouvelle. Cela ne nous empêche pas de souhaiter à nos abonnés et nos lecteurs un joyeux et saint Noël en célébrant la vraie Bonne Nouvelle, celle de Dieu qui s’est fait homme. Et pour 2018 une année de grâces pour chacun d’entre vous, comme pour notre pays et notre journal.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 23 décembre 2017

    https://fr.novopress.info/208993/pour-noel-les-diplomes-du-laicisme-par-guy-rouvrais/

  • Immigration : Paris déborde ! - Journal du Mardi 26 Décembre 2017

  • L’imam marseillais qui prêche le djihad

    mosquee-sounna-300x180.jpgMi-décembre, la mosquée As-Sounna, située en plein cœur de Marseille, a été fermée pour six mois par le préfet de police des Bouches-du-Rhône. A cause des prêches de l’imam Hadi Doudi. Il exhortait au djihad et son influence s‘étendait, et s’étend encore, bien au-delà des murs islamiques.

    Dans une enquête parue hier, jour de la nativité, le quotidien Le Figaro revient sur l’activité salafiste d’As-Sounna. Djihad et loi du talion étaient les principaux enseignements de Hadi Doudi, enseignements qui se répandent dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, jusqu’au confins avec l’Italie.

    « Nous ne créons pas de problème, nous obéissons toujours au “gouverneur” (pouvoir en place).” L’homme, qui s’exprime à deux pas de la mosquée marseillaise As-Sounna, fermée pour six mois par les autorités à la mi-décembre pour les prêches de son imam radical, se revendique salafiste. “La fermeture de la mosquée est une attaque contre les musulmans ! Si un prêtre est accusé de pédophilie, ils ne ferment pas son église ! » (Le Figaro) 

    Pourtant la fermeture de la mosquée a pour base un document de 45 pages qui retrace l’activité du temple salafiste du 2012 au 2017. En particulier, les enquêteurs ont répertorié une trentaine de prêches en arabe de l’imam Abdelhadi Doudi et d‘autres autorités musulmanes. L’objectif des enseignants religieux est clair : légitimer le djihad, tuer les mécréants et les adultères ainsi que les juifs, lapider les femmes et adopter la loi du talion. Même selon le vice-président du conseil régional du culte musulman, Abderrahmane Ghoul, l’influence de Doudi s’étend jusqu’à Vitrolles, Avignon ou Aix-en-Provence.

    La mosquée forme les musulmans au salafisme dès le plus jeune âge puisque son école coranique accueille les enfants à partir de 5 ans. Elle inspire aussi les étudiants. Comme le précise la préfecture

    « les prêches influencent les habitants du quartier et dans les écoles les étudiants reprennent les discours de haine tenus dans la mosquée, au point que les jeunes légitiment des attaques comme celle de Charlie Hebdo ».

    Combien de mosquées visibles ou dissimulées, combien d’imams en France, avec le même profil, la même activité ? Par-ci, par-là, le gouvernement ferme un temple salafiste pour faire croire aux Français qu’il agit contre l’islamisme et par corrélation le terrorisme. Et en continu, la France accueille des « clandestins » musulmans dont on ne connaît pas le passé et dont on ne peut sereinement envisager l’avenir. Puisque régulièrement une voix officielle en Europe admet, même si cela est à contre cœur, que parmi eux se cachent de nombreux djihadistes…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/limam-marseillais-qui-preche-le-djihad/85401/

  • LA POLOGNE BANNIE

    poland-1200x660.jpg

    À l’encontre de la Pologne, la Commission européenne a déclenché l’article 7 du traité de l’Union européenne qui, s’il était voté, pourrait déboucher sur une suspension des droits de vote au sein du Conseil de l’Union, l’instance regroupant les vingt-huit.

    Notons que cette procédure avait été inventée en 2000 à la suite des tensions entre l’Union européenne et l’Autriche lorsque l’extrême droite était au pouvoir à Vienne. Cette remarque n’est pas sans intérêt car, maintenant, le gouvernement polonais est contrôlé par le PiS « ultra-conservateur ». Il s’agit donc, dans le cas polonais, de mettre au pas un pouvoir nationaliste, voire « populiste ».

    Le prétexte invoqué par la Commission est que le gouvernement polonais risque de violer l’État de droit en Pologne et de ne pas respecter les « valeurs de l’Europe ».

    On est en droit de se demander, d’ailleurs, qui définit les valeurs de l’Europe.
    Il est reproché à la Pologne, par des réformes votées, de soumettre la Justice au pouvoir politique. La Pologne a, en fait, adopté au début de décembre la refonte du Conseil national de la magistrature, chargé de la nomination et de la déontologie des juges, et de la Cour suprême. Il a aussi abaissé l’âge de la retraite des juges, ce qui en a poussé beaucoup dehors. La Pologne défend sa liberté de réformer une magistrature décrite comme une « caste » corrompue.

    Il est assez piquant de voir la France pousser à cette condamnation alors que l’indépendance de la justice, en France, est plus que douteuse. D’une part, le parquet relève de la Chancellerie, d’autre part nombre de juges sont affiliés à des syndicats souvent gauchistes, comme le Syndicat de la magistrature. D’ailleurs, l’expérience récente montre que souvent l’« extrême droite » est victime d’un harcèlement judiciaire qui, à l’évidence, n’est pas innocent.

    Quand à l’État de droit, il est en France bien écorné : notre pays est la cible constante d’attentats terroristes, on dénombre des dizaines de zones de non-droit où l’ordre public n’est pas respecté, et la France est incapable d’expulser les clandestins qui sont des centaines de milliers. On a rétabli le délit d’opinion, voire le blasphème, et des groupes de pression constitués par les communautés et les minorités interdisent de dire quoi que ce soit.

    L’autre reproche fait à la Pologne est la prise en main des médias par l’État, ce qui, venant de la France, est au moins amusant tellement il est évident que l’ensemble des médias est entre les mains d’intellectuels de gauche et que les journaux sont subventionnés par l’État.

    En fait on s’en prend à la Pologne car, à l’instar de nombre de pays de l’Est – Hongrie, Slovaquie, République tchèque, Autriche -, elle résiste à l’invasion et aux attaques contre ses valeurs et son mode de vie, ce qui ne peut pas plaire aux universalistes européens.

    http://bvoltaire.com/la-pologne-bannie/

  • Les vieilles voitures doivent-elles dlsparaître ?

    Dans mon village de cœur, Lancieux, l'on peut croiser des voitures françaises qui rappellent aussi sûrement les fameuses « Trente glorieuses » (que le royaliste Pierre Debray, piéton catholique et critique traditionaliste, qualifiait de « Trente hideuses », avec une certaine raison mais pas forcément sur le plan des carrosseries...) que ma jeunesse, et entendre le bruit caractéristique d'une 2CV (Deux-Chevaux) me réjouit toujours, comme un rappel du recteur Castel qui parcourait les rues de sa paroisse avec cette voiture qu'il avait d'un bleu lumineux, si mes souvenirs sont exacts. Mais il y a aussi les R5, les 4L ou les 404 Peugeot, entre autres, parfois sous des couleurs oubliées, comme l'orange, le vert pomme ou le grenat : des couleurs souvent plus diverses que celles, souvent sombres ou tristes et sûrement ternes, des véhicules contemporains, et des vitres arrières constellées de multiples autocollants, autant publicitaires que revendicatifs, désormais bannis des carrosseries d'aujourd'hui. D'autres voitures, plus récentes mais tout aussi emblématiques d'un passé pourtant moins lointain, celui des années 1990-2000, roulent et se garent dans nos campagnes, passant de temps en temps chez le garagiste pour quelques réparations qui tiennent parfois plus du bricolage que de la recherche de la perfection...

    Mais voilà : toutes ces « vieilles » voitures semblent être une insulte à cette société de consommation qui nous enjoint de consommer sans rechigner et qui nous force, mine de rien, à remplacer plutôt qu'à réparer ce qui peut l'être. Ainsi, les nouvelles règles du contrôle technique, conséquences d'une « harmonisation » européenne voulue par la Commission de Bruxelles, règles qui rentreront en pratique au printemps prochain, ne veulent rien laisser subsister de ces véhicules considérés comme trop polluants ou trop bruyants, et devraient pousser nombre de ceux-ci à la disparition brutale, autant administrative que physique. 

    Dans le Courrier des lecteurs de l'hebdomadaire Marianne de la semaine dernière, un intervenant (1) s'en émeut et résume, en quelques lignes, la situation créée par cette oukase administrative : « Des milliers de voitures anciennes qui pourraient rouler encore quelques années : à la casse ! Qui en sont les utilisateurs ? Les jeunes et les bas salaires (2). Eux ne peuvent se permettre d'acheter et d'assurer des voitures récentes qui, a priori, polluent moins, mais on peut en douter quand on voit les magouilles des constructeurs (3). Même si les « vieilles » voitures polluent plus, n'a-t-on pas intérêt à utiliser ces véhicules au maximum de leurs vies ? Quel est le coût écologique de la construction d'une voiture neuve ? (4) Faisons donc le bilan. Quel va être le coût social de cette mesure ? Je rappelle que chez ces gens-là on ne roule pas en carrosse, que ces gens-là mettent la main dans le cambouis pour faire durer leur véhicule ! »

    Ainsi, la question posée ici n'est pas qu'environnementale, elle est aussi éminemment sociale, et nous renvoie aux contradictions (assumées ? Voulues ?) du système de société de consommation. N'oublions pas que l'envoi à la casse de centaines de milliers de voitures anciennes, souvent les moins roulantes en nombre de kilomètres mais servant plutôt à rallier les villages avoisinants et les villes les plus proches, risque bien aussi de défavoriser les populations rurales, souvent âgées mais pas seulement, et réduire notablement leur propre pouvoir d'achat pour un bénéfice environnemental pas exactement avéré... Ne faudrait-il pas plutôt travailler sur le redéploiement des systèmes d'autobus et sur le maintien des petites gares, là où elles existent encore, sans oublier de penser à la réouverture de quelques unes récemment fermées pour des raisons avouées de rentabilité ? De plus, renforcer le pôle économique de la réparation automobile ne me semble pas inutile, loin de là, et favoriserait une plus longue et meilleure vie des véhicules, avec de meilleures garanties environnementales, et maintiendrait une activité économique dans de nombreux endroits aujourd'hui menacés de désertification par la métropolisation et une rurbanisation envahissante qui bétonne les campagnes au plus grand profit, non des villages, mais des grandes zones commerciales périurbaines les plus proches.

    Mais ces quelques propositions seront-elles entendues par une République de consommation qui ne raisonne qu'en termes de croissance et de rentabilité, en fait de profitabilité ? Une République qui parle de réduire la fracture numérique mais ne cesse d'aggraver, par des mesures telles que celle d'un contrôle technique « automobilicide », les fractures sociales et territoriales ? Là encore, je doute que la République puisse réussir...

    Notes : (1) : M. René Fargier, de Lournand, dans Marianne, semaine du vendredi 8 décembre 2017. 

    (2) : J'y rajouterai les personnes âgées qui, d'ailleurs, sont souvent de « petits retraités » dans le cas qui nous occupe, et dont le dernier achat d'une voiture remonte à deux ou trois décennies (voire plus encore)... 

    (3) : Les récents et répétés scandales sur la question des particules fines qui ont touché toutes les grandes marques automobiles devraient effectivement susciter une certaine méfiance à l'endroit des promesses des grands constructeurs qui, il y a peu encore, laissaient entendre que le « diesel propre », véritable oxymore, pouvait vraiment exister...

    (4) : Une excellente et judicieuse question !

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Rokhaya Diallo rend la « fachosphère » responsable de son éviction du Conseil National du Numérique ?

    Rokhaya-Diallo-5940771-600x297.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est en effet, par une « pression de la fachosphère » que cette icône de l’antiracisme explique sa récente mise à l’écart du Conseil national du numérique (CCNum). On ne peut que se féliciter de cette preuve de l’influence grandissante de la droite de conviction sur la marche de l’Etat ! L’honnêteté nous force néanmoins à souligner que Diallo au CCNum, c’était un peu Nabilla au CNRS, les activités de l’intéressée en lien avec le numérique se réduisant à un passage express chez IBM au début des années 2000.

    On s’interrogera donc sur les raisons de la nomination de la militante dite « féministe et anti-raciste » au sein de ce « conseil du numérique ». S’agit-il de créer une nouvelle officine de censure chargée de traquer les entorses à la doxa de l’islamiquement correct sur les réseaux sociaux ?

    C’est en tout cas ce que laisse craindre le soutien apporté Mercredi à Rokhaya Diallo par Danielle Obono et Marwan Muhammad emmenés par le maître-censeur Edwy Plenel, un trio dont les sympathies islamistes ne sont un secret pour personne !

    https://fr.novopress.info/

  • L’affaire Lafarge dévoile les liens entre Daech et l’élite dirigeante française

    L’enquête sur le financement de Daech (groupe État islamique) par LafargeHolcim souligne le caractère frauduleux de la lutte antiterroriste prétendument menée par la France et ses alliés de l’Otan. Elle laisse entrevoir un financement délibéré sur cinq ans par une entreprise du CAC 40 d‘organisations terroristes responsables d‘attentats dans toute l‘Europe, notamment en France.
    Elle pose directement la question du rôle joué par l’État et le gouvernement PS de François Hollande. Le PS a réagi aux attentats meurtriers de janvier et novembre 2015 en France en imposant l’état d’urgence et il a promu le FN en invitant Marine Le Pen à l’Élysée. L’état d’urgence a fourni un faux prétexte à la répression brutale de manifestations contre la loi travail du PS, à savoir que ces luttes gênaient le travail de police nécessaire à la lutte contre le terrorisme et à l’unification de la France autour d’un projet sécuritaire et une lutte contre l’islamisme.

    Or, selon les informations ressorties lors de la mise en examen ces deux dernières semaines de six dirigeants du cimentier – dont l’ex-PDG de LafargeHolcim, Bruno Lafont, et l’ex-directeur général du groupe, Éric Olsen – Lafarge finançait le milieu des milices terroristes en Syrie à l’époque où celles-ci commettaient les attentats qui ont servi de prétexte à l’état d’urgence.

    Le Monde a traité la mise en examen des patrons de Lafarge de «coup de tonnerre». «C‘est la première fois qu’un patron du CAC 40 est mis en cause pour une infraction terroriste» écrit ce journal.

    De plus, Lafarge aurait eu recours au mensonge et à la production de faux pour justifier son financement des groupes terroristes. Le Service national de douane judiciaire (SNDJ), qui a mené les interrogatoires des cadres de Lafarge ayant conduit à leur mise en examen, a estimé que la direction française du groupe avait «validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables».

    Les informations fournies par Lafarge invalident son alibi précédent, à savoir que le groupe n’avait versé ces sommes aux milices terroristes que parce que le groupe devait se plier à un «racket» de Daech afin de protéger son usine de ciment située près de Raqqa, dans le nord de la Syrie.

    Un rapport de la société d’audit londonienne PricewaterhouseCoopers (PWC), commandité par Lafarge, précise que le groupe aurait versé 13 millions de dollars entre 2011 et 2015 aux diverses milices islamistes en Syrie. Selon ce rapport, ce financement a continué jusqu’en 2015, bien après la fermeture de l’usine en septembre 2014.

    Selon les avocats de Sherpa – l‘association qui s‘est portée partie civile dans cette affaire en 2016 pour «mise en danger de la vie d‘autrui» et a ainsi déclenché l’enquête pour «financement d‘entreprise terroriste» menée par trois juges des pôles antiterroriste et financier de Paris – une grande partie de cet argent est allé, indirectement ou directement, dans les poches de Daech.

    Un autre rapport rédigé par le cabinet d‘expertise américain Baker McKenzie, lui aussi missionné par Lafarge, révèle que la filiale syrienne de Lafarge aurait à elle seule versé de juillet 2012 à septembre 2014 près de 5,6 millions de dollars aux milices, dont plus de 500.000 dollars à Daech. Le fils de l‘ex-ministre de la Défense syrien, Firas Tlass, aurait servi d’intermédiaire.

    Ainsi, alors même que la classe politique française débattait en 2014 et 2015 de l‘opportunité ou non de bombarder Daech en Syrie, Lafarge finançait la milice terroriste. Le gouvernement Hollande a ordonné le premier bombardement des positions de Daech en Syrie juste après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Jusqu’alors, la France ne bombardait que les positions irakiennes de Daech et gardait ainsi la possibilité de profiter des actions de Daech en Syrie.

    L‘image ressortant de l’enquête n‘est pas celle d‘une entreprise ayant voulu rester en Syrie pour y représenter la France ou encore rentabiliser un des plus gros investissements français hors pétrole au Moyen-Orient, et aurait donc accepté le «racket» de Daech, comme l’ont prétendu les cadres incriminés. C‘est plutôt celle du financement délibéré d’organisations terroristes que le PS présentait alors comme des forces légitimes dans sa guerre, menée en alliance avec Washington, pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.

    Une lutte intense se poursuit à l’intérieur des milieux officiels français à propos de cette affaire, que suivent manifestement de près les milieux financiers et judiciaires anglo-américains.

    Cette semaine, Sherpa a demandé au parquet de lancer une enquête «pour entrave à l’exercice de la justice» et accusé Lafarge d‘avoir voulu «acheter le silence» des six cadres mis en examen et ainsi «devancer les interrogations qui pourraient leur être soumises».

    L‘association a réitéré sa demande que les investigations ne se limitent pas à Lafarge mais qu‘elles fassent aussi la lumière sur le rôle des autorités françaises de l’époque. Son porte-parole a évoqué «la frilosité, la complaisance, voire la complicité» des ces autorités. «Qui nous dit qu’entretemps une partie de l’argent versé à l’EI (Daech) n’a pas servi à financer un attentat en France?» s’est interrogée son avocate Marie Dosé.

    En fait, l’affaire Lafarge soulève le rôle non seulement de la France, mais des gouvernements de toutes les grandes puissances de l’Otan. A partir de 2011, ces puissances ont organisé avec les monarchies du Golfe le financement de milices islamistes en Syrie à la hauteur de milliards de dollars. Cette guerre a dévasté la Syrie, fait des centaines de milliers de morts, et forcé plus de 10 millions de Syriens à fuir leurs foyers.

    Les médias et les responsables politiques des pays de l’Otan ont tenté de cacher autant que possible le caractère politiquement criminel de cette guerre, et notamment le fait que les alliés de l’Otan en Syrie, comme dans la guerre de 2011 en Libye, étaient des milices terroristes liées à Al Qaïda.

    L’affaire Lafarge montre aussi le rôle réactionnaire et mensonger des groupes de la pseudo-gauche petite-bourgeoise, comme le Nouveau Parti anticapitaliste en France, qui ont été des partisans et des complices de l’impérialisme dans ces conflits. Ils ont présenté éhontément les groupes djihadistes anti-Assad comme l‘émanation d‘une révolte populaire. Alors que le CAC-40 finançait les différentes milices islamistes sur le terrain en Syrie, ils prétendaient que cette opération était une révolution démocratique syrienne.

    Dans ces conditions, il faut poser la question: pourquoi les responsables du gouvernement PS ne sont-ils pas entendus – commencer par l’ex-président Hollande, qui a décidé en 2012 de reconnaître les milices d’opposition en tant que gouvernement de la Syrie? La «demande d‘acte» de Sherpa en octobre avait d’ailleurs exigé que les ambassadeurs français en Syrie et l‘ex-ministre PS des Affaires étrangères Laurent Fabius soient entendus. Toutefois, les médias et la classe politique française font le silence sur cet aspect central de l‘affaire.

    Les agissements de Lafarge en Syrie soulignent le caractère politiquement illégitime de l‘état d‘urgence, dont la loi antiterroriste d’Emmanuel Macron a inscrit les dispositions dans le droit commun. Alors que l’impérialisme finançait les terroristes de Daech, il utilisait leurs crimes en Europe pour justifier la répression de l’opposition des travailleurs et des jeunes à la suppression des droits sociaux et démocratiques acquis au cours de plusieurs générations de lutte. Toute cette politique est marquée du sceau du mensonge d’Etat dans l’intérêt de l’aristocratie financière.

    Francis Dubois et Alexandre Lantier

    Texte daté du 22 décembre et repris du site Polemia

    https://fr.novopress.info/