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magouille et compagnie - Page 1737

  • Mixité sociale : Najat Vallaud-Belkacem lance une nouvelle opération pour imposer la diversité dans les collèges

    Pour faire bouger les lignes sans créer de barricades, l’Education nationale s’est lancée depuis un an dans une politique des petits pas, faite d’expérimentations ultra-localisées. Alors que 25 projets de « déghettoïsation » sont en cours actuellement, non sans protestations pour les quartiers concernés dans le nord de Paris, Najat Vallaud-Belkacem devrait annoncer mardi le lancement de 57 nouvelles expérimentations, portant le nombre de sites pilotes à 82, dans 46 départements.

    On est loin de la réforme de fond qui changerait le paysage visiblement et durablement : la ministre en sera restée au stade des expérimentations, qui fournissent certes des espoirs, mais sans changer les statistiques nationales. Actuellement, 1 élève sur 10 étudie dans un collège ghetto, avec plus de 65 % d’enfants d’ouvriers, de chômeurs ou d’inactifs. « L’idée n’est pas de faire la révolution, mais d’enclencher une dynamique », fait-on valoir dans l’entourage de la ministre.

    A chaque fois, « trois leviers » ont été actionnés, ensemble ou séparément : changer la sectorisation de l’établissement pour y faire se rencontrer des populations plus variées, créer une offre pédagogique séduisante, comme des classes internationales, ou, enfin, constituer des secteurs « multicollèges ». Dans ce cas, c’est l’administration qui répartit les élèves entre deux établissements voisins, de manière à équilibrer les populations entre les deux sites.

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  • Ultime offensive

    La « vérité » démocratique est si relative, évolutive et changeante, qu’un acte comme l’avortement, qui voilà quarante ans était considéré et puni comme un crime, est regardé aujourd’hui comme un droit « fondamental », si précieux que non seulement l’opposition, mais la simple recherche d’une alternative à la mort de l’enfant devient délictueuse.

    Ce « sujet de société », qui est un enjeu de civilisation, représente aujourd’hui le tabou majeur du politiquement correct. Lors de la primaire de la droite, Alain Juppé, fort de l’appui du tribunal médiatique, a agressé sur ce thème François Fillon, qui jurait pourtant, la main sur le cœur, avoir voté toutes les lois socialistes aggravant le carnage des enfants français. Malgré ces gages, il s’était rendu suspect en déclarant que « philosophiquement » et « compte tenu de [sa] foi personnelle » il n’approuvait pas l’avortement, sans pour autant vouloir y porter atteinte : « Je suis capable de faire une différence entre ces convictions et l’intérêt général ». En somme, l’ancien premier ministre est convaincu en son for interne que cet acte est intrinsèquement mauvais, mais non moins persuadé en son for externe – qui s’accorde merveilleusement avec sa carrière politique – qu’il est excellent pour l’intérêt général. Admirable grand écart ! En 1945, les accusés du procès de Nuremberg auraient dû penser à cette fine distinction : Auschwitz, j’étais contre, mais en mon for interne… [....]

    Eric Letty

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ultime-offensive

  • Les Etats-Unis vers la guerre civile ?

    Nos medias psyttacistes répètent avec gourmandise les allégations que leurs homologues et modèles Outre Atlantique propagent au sujet de l’interférence supposée de la Russie dans le processus électoral US, par hackers interposés. Trump ne serait rien de moins qu’une poupée aux mains de Poutine, … L’enjeu est, ni plus ni moins, de convaincre une partie des grands électeurs de ne pas suivre la vox populi et de ne pas élire Donald Trump comme nouveau POTUS (president of the united states).

    Il n’est certes pas facile de s’y retrouver dans cet imbroglio d’accusations et de dénégations.

    Nous vous proposons trois contributions, comme antidote (partiel, relatif, comme pour la Syrie), à la confusion ambiante.

    Un article du Daily Mail (en anglais uniquement) présentant un ancien diplomate britannique comme le principal relai entre une source au parti démocrate US et le site Wikileaks,

    Une recension de l’analyse des accusations de hacking russe, faite par une association de vétérans des services de renseignements US, qui s’est illustrée dans un passé récent par une défense remarquée d’un certain nombre de vérités factuelles contraires aux intérêts et à la propagande des néo-cons (qui osent tout, et c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait J !),

    Une passionnante analyse du rôle de ce qu’il est convenu d’appeler l’Etat profond (deep state) aux Etats-Unis, et notamment dans la crise actuelle dont une des suites possibles est ni plus ni moins la guerre civile.

    Nous soulignons que les deux derniers liens mènent à un site qui permettait naguère à un lecteur assidu d’envisager très sérieusement la victoire de Trump, c’est dire que ses analyses ne sont pas à considérer avec la même défiance systématique que celle à appliquer aux medias français.

    Sur la définition de l’Etat profond, pour ceux qui n’auraient pas le temps (vraiment, quel dommage !) d’aller consulter les liens, nous reproduisons volontiers cet extrait, éclairant sur la nécessité et les modalités de restauration de l’Etat régalien, partout où l’urgence s’en fait sentir, et particulièrement chez nous.

    « A partir de ce constat, il nous apparaît évident qu’un effort de définition doit être fait, pour permettre l’utilisation de l’expression, sinon apparaît un risque grave de faux sens, sinon de contresens qui peut subvertir non seulement le raisonnement mais le jugement lui-même. Le côté éminemment attirant de l’expression, – on dirait son côté dialectiquement ‘sexy’, – impose d’autant plus cette mise au point. L’“État profond” (les “Organes”) est bien ce qui a sauvé la Russie entre les années-Eltsine et les années-Poutine, comme Bhadrakumar (NDPC : contributeur du site dedefensa) le fait remarquer. C’est ce qui a fait fonctionner la IVème République, malgré un appareil politique d’une faiblesse inimaginable, et qui a permis à de Gaulle de disposer, dès 1958, des outils nécessaires pour le lancement immédiat de sa grande politique.

    Dans ce cas, l’“État profond” n’est pas mauvais en soi ; il est le complément nécessaire du régime démocratique qui a absolument montré au bout de deux siècles d’usage et d’usure ses limites catastrophiques. Selon les situations respectives qu’on a identifiées, l’“État profond” redresse à l’avantage du bien public la faiblesse fondamentale de la démocratie ou bien utilise au profit d’intérêts particuliers la faiblesse fondamentale de la démocratie, qui est l’impuissance totale de ce régime politique à assurer une continuité historique et principielle à cause de sa soumission à une ou à des puissances extérieures à lui, à leurs intérêts changeants, à leurs opinions fluctuantes.

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    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Angela Merkel enfin mise à nu

    Angela Merkel sème le vent en Europe et récolte la tempête. La lubie migratoire de la chancelière en fer blanc s’est transformée an dictature multiculturelle obligatoire (les allemands doivent s’adapter, pas l’inverse) dans la logique Soros-Obama, même si cette hydre à deux têtes est maintenant à l’agonie.

    Angela Merkel est une énigme. Voyez la vie de son père, venu de l’ouest pour jouer au pasteur à l’est, qui disposait de deux voitures de fonction et d’une totale liberté de mouvement. Pion communiste, Merkel ensuite joue à la chrétienne démocrate, avant de trahir Helmut Kohl et de s’imposer comme candidat néocon aux ordres de Washington, alors que son second mari bosse pour une boîte (Accelrys) liée au Pentagone et cotée au Nasdaq. Tout cela se vérifie sur Wikipédia, pas besoin de faire jouer la théorie de la transpiration qu’on laissera à la presse-système.

    Qui veut comprendre Merkel doit lire sa lettre au Washington Post, publiée le 20 février 2003. Je cite la future qui écrit en anglais. Merkel, télécommandée par le méphitique agent d’influence Jeffrey Gedmin, y étale son adoration pour Bush et menace la France trop rebelle de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.

    “The United States is the only remaining superpower, but even so it will have to rely on dependable partners over the long term. Germany needs its friendship with France, but the benefits of that friendship can be realized only in close association with our old and new European partners, and within the transatlantic alliance with the United States.”

    La caporale reprend le lemme du vétuste modèle thatchérien (There is no alternative) :

    « There is no acceptable alternative to this way forward at the beginning of this new epoch.”

    La Merkel devait saboter le lien entre Paris, Berlin et Moscou, et c’est pourquoi elle fut mise au pouvoir, alors qu’impopulaire elle n’avait pas gagné les élections. Depuis elle fut réélue grâce aux résultats économiques des réformes adoptées en leur temps par le chancelier Schroeder, ami de la Russie d’ailleurs !

    Autoritaire et humanitaire (ça va ensemble), Merkel incarne le péril féministe ; voyez L’Express qui évoque dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique (What I saw in America, voyez sur Gutenberg.org). Pour Chesterton la féministe (la fasciste ou la bolchéviste au féminin) considère le citoyen comme un enfant, plus comme un citoyen.

    Je cite le maître qui s’exprime dans un anglais de gazette :

    “And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery. The woman does not really regard men as citizens but as children. She may, if she is a humanitarian, love all mankind; but she does not respect it.

    La trique dans une main, les rares sucreries dans l’autre. Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments de nos élites reproduisent en continu cet insupportable schéma matriarcal (matriarcal et non maternel comme on va voir).

    Lagarde est là pour financer l’Ukraine, Clinton la guerre, Merkel incarne la soumission et le TTIP ; Theresa May est mise là pour liquider le Brexit. Le fascisme à la sauce mondiale prend un visage féministe. Car le féminisme est une métastase du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance. Ces froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme !

    On espère se débarrasser de Merkel en 2017 avec M. Seehofer. L’analyste américain Wayne Madsen écrivait à ce propos :

    « Avec les rêves euro-atlantistes des mondialistes quotidiennement brisés, Seehofer voit évidemment sa chance de prendre la barre de l’Allemagne des mains d’une Merkel de plus en plus impopulaire et de diriger le pays vers un «atterrissage en douceur» à la suite de la dissolution de l’UE.»

    Et ce n’est pas encore fait hélas. Le système étatique allemand accable les contribuables, poursuit les internautes, persécute les familles, relâche les violeurs (voyez l’intervention de Poutine à ce sujet). Il devient tyrannique pour appuyer la dérive de la chancelière muée en femme la plus impuissante du monde, car les gros animaux blessés sont les plus dangereux.

    Le système Juncker-Merkel-Schultz (Schultz est le « kapo » de Silvio Berlusconi, dernier PM élu en Italie) repose sur l’anéantissement de la citoyenneté. Il n’est pas encore aplati. Espérons que les Allemands se réveillent pour la liberté européenne, celle qui repose sur la solidarité des peuples et l’amitié avec la Russie, pas sur la guerre avec Moscou et une bureaucratie de bunker.

    http://www.voxnr.com/7176/angela-merkel-enfin-mise-a-nu

  • Résistance des crèches : Wauquiez et la christianophobie

    8758-20161217.jpgTrépignant de colère et brandissant la menace du tribunal, les enragés de la fausse laïcité (mais authentique christianophobie) se déchaînent depuis mardi contre le nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. Son « crime » ? Avoir osé installer une crèche de 14 m2 au pied du sapin de Noël, dans le hall d’entrée de l’hôtel de région à Lyon.

    On aurait pu penser que le spectacle – véritable ravissement pour les yeux – de cette centaine de petits santons vaquant à leurs occupations au milieu de la reconstitution d’un village provençal typique aurait pu, à lui seul, attendrir un tant soit peu même les plus excités des « bouffeurs de curés ». Mais c’était oublier bien vite que, comme les djihadistes de l’EI dynamitant les symboles chrétiens en Orient, certains héritiers des sans-culottes aimeraient bien en faire autant en France.

    Véritable « provocation » pour les élus du groupe socialiste, dont le président Jean-François Debat s’est même exclamé : « Cette crèche n’a rien à faire là » !« Caprice en même temps qu’une provocation à la laïcité et à la loi de 1905 », pour les élus du PRG… Chacun y est allé de sa petite condamnation fielleuse. Et jusqu’au secrétaire d’Etat Juliette Méadel, qui a estimé jeudi que Wauquiez avait « perdu la raison », avant de rappeler que « jusqu’à nouvel ordre, la laïcité fait que dans l’espace public, il n’y a pas de manifestations religieuses ».

    Autant de gens qui, étrangement, restent silencieux lorsqu’Anne Hidalgo fête chaque année, à la mairie de Paris et avec l’argent public, le Ramadan ou encore Roch Hachana !

    La menace sur la laïcité, c’est le salafisme

    Cependant, à trop vouloir démontrer la prétendue illégalité de cette crèche, certains laïcistes se sont ridiculisés eux-mêmes. Comme Sarah Boukaala, la présidente du groupe PRG qui, citant l’arrêt rendu en novembre dernier par le Conseil d’Etat, s’est vue répondre par Laurent Wauquiez : « Le Conseil d’Etat a lui-même indiqué qu’on avait parfaitement la possibilité [d’installer une crèche dans un lieu public] dès lors que c’était dans une dimension culturelle, ce qui est notre cas, dans une dimension historique, ce qui est notre cas, en plongeant dans les racines de notre région, ce qui est notre cas. » Et Wauquiez de demander alors très justement : « Au nom de quoi est-ce qu’on va s’excuser de nos traditions ? »

    Mieux : réaffirmant pour ceux qui font mine de l’ignorer que la crèche de Noël ne constitue en rien une « menace pour la laïcité », le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a alors judicieusement rappelé que

    « la menace sur la laïcité en France, c’est la burqa, le salafisme, les femmes dans les quartiers qui font l’objet d’oppression. »

    Franck Deletraz

    Article et dessin parus dans Présent daté du 18 décembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Gardez-nous de la "droite". Quant aux gauchistes, on s'en charge

    De François Billot de Lochner à propos de la droite liberticide :

    "La droite française, à tort ou à raison, a la réputation d’être la plus bête du monde. Est-elle aussi la plus liberticide ? Les dernières péripéties relatives à l’information concernant l’avortement tend à le démontrer de façon implacable, mais commençons par le commencement.

    Piqué par on ne sait quelle mouche liberticidement venimeuse, le bon Pleven, ministre droitier du conservateur Pompidou, fit voter en 1972 une loi objectivement liberticide, car ouvrant de nouveaux volets répressifs concernant la liberté d’expression. Comme la loi ne définissait pas précisément le contenu des actes répréhensibles, elle permettait  tous les abus en termes de répression. Loi de droite, mais exception bien française dans les pays développés.

    La mouche venimeuse n’ayant pas rendu l’âme, elle se précipita sur le bon Raffarin, ministre droitier d’un Jacques Chirac théoriquement droitier, et le piqua de son venin communément appelé liberticidor. Notre Raffarin fit donc voter dans l’urgence, en 2004, une loi également liberticide. Au moment du vote, le rédacteur en chef du Nouvel Observateur expliqua fort justement qu’il s’agissait d’une loi unique en son genre dans le monde, mis à part dans les pays de dictature. Cette loi inique comprenait un volet que n’aurait pas renié le bon Joseph, dit Petit Père des Peuples : la création de la sinistrissime Halde, sorte de Tribunal illégitime présidé par le sombrissime Louis Schweitzer. La Halde, pure aberration idéologique, sera certes amendée ultérieurement, mais sera laissé intact le reste de la loi. Loi de droite, mais exception bien française dans les pays développés.

    La droite ne pouvait en rester là : toujours plus loin, toujours plus fort. L’on vit donc le Sénat, de droite, avaliser récemment la pire loi que l’on puisse imaginer en matière de liberté d’expression. De façon schématique : ceux qui informeront dans un sens, même s’ils disent la vérité, seront poursuivis et condamnés ; ceux qui informeront en sens inverse, même si ce qu’ils disent est faux, ne seront pas poursuivis. Il s’agit, bien sûr, de l’invraisemblable loi relative à l’information sur l’avortement. Le Sénat, de droite, pouvait s’y opposer : il a voté la loi, exception bien française dans les pays développés…

    Pour achever ce panorama dans la joie et la bonne humeur, la justice vient d’interdire d’interdire le film pornographique Sausage party : allez, les douze ans, régalez-vous librement de toutes les perversités sexuelles possibles. Et le catholique  Retailleau, l’un des principaux collaborateurs de Fillon, vient d’interdire une crèche dans l’hôtel du département de Vendée : moi, Retailleau, décrète qu’il n’y a pas de liberté pour les chrétiens d’extérioriser Noël, même en Vendée !

    Une « droite » stupide, peut-être, liberticide, très certainement : avec de tels amis, inutile de se chercher des ennemis…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui a laissé Daech regrouper 5.000 djihadistes près de Palmyre… en passant inaperçus?

    Après avoir regroupé leurs forces, plus de 5000 djihadistes, dont certains en provenance de Mossoul, sont entrés dans Palmyre en utilisant des voitures piégées et des kamikazes. Le directeur de l'Institut des études stratégiques de Damas dévoile à Sputnik à qui sont les satellites et le matériel militaire qui leur ont permis d'entrer dans la ville. 
    Plus de 5 000 djihadistes, avançant dans trois directions, du nord, de l'est et du sud, sont entrés dans Palmyre, une cité reprise à Daech en mars 2016. La manœuvre de djihadistes est devenue possible notamment parce que les frappes de la coalition sur Raqqa ont été suspendues cette semaine.
    À l'heure actuelle, l'armée syrienne se trouve près de la ville, les forces gouvernementales ayant également réussi à évacuer la plupart des civils de Palmyre et se regrouper. Les troupes syriennes mènent en ce moment des combats défensifs et dans les heures qui viennent l’armée va passer à la contre-attaque, raconte à Sputnik le Dr Taleb Ibrahim, directeur adjoint de l'Institut des études stratégiques de Damas.
    Même si la plupart des civils ont été évacués par l’armée gouvernementale, il reste selon ses estimations entre 300 et 500 personnes sur place.
    D’où viennent ces 5 000 djihadistes? 
    Les terroristes se sont réunis près de Palmyre en provenance de lieux différents, y compris de Mossoul, une ville qui n'a d’ailleurs pas encore été reprise par la coalition menée par les États-Unis alors même qu'ils projetaient d'y lever le drapeau du vainqueur le 8 novembre, jour de l’élection américaine, et l'envisagent maintenant pour le 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump. Du coup, détail intéressant pour les terroristes s’abritant dans Palmyre, la coalition a ouvert un corridor grâce auquel ils se sont retrouvés… justement dans Palmyre.
    Quant à l’attaque, elle a été soudaine selon le spécialiste. Près de 5 000 combattants de Daech sont entrés dans la ville et l’armée syrienne s'est montrée incapable de repousser l’attaque tout de suite, toutes ses forces étant centrées sur Alep.
    Mais le facteur principal de la défaite a été, selon Taleb Ibrahim, la stratégie de Daech: les djihadistes l’appellent « l’attaque des frelons ». Au début, ils forment de petits groupes pour ensuite entamer des séries d’attaques jusqu’à ce qu’ils prennent le contrôle de l’armée.
    Mais alors que Daech est confronté à au moins deux grandes offensives dans Mossoul, au nord de l’Irak et à Raqqa, la « capitale » des terroristes en Syrie, d’où viennent ces 5 000 combattants ? 
    « Je crois que Daech coopère avec le renseignement. Il y a quelques jours seulement, ils n'auraient pas pu organiser une telle offensive. Tout le monde sait que les Forces démocratiques syriennes s’apprêtaient à attaquer Raqqa. Alors, ils ont organisé une rencontre avec les représentants des États-Unis pour discuter d'un plan d’action. Et soudain, tout a été annulé et Daech a reçu le feu vert pour la prendre Palmyre. 
    Et d’ajouter: « Je pense que l'attaque contre Raqqa a été annulée suite à l’ordre de quelqu'un au sein des services de renseignement américain ou du Moyen-Orient ».
    « Entre 4 et 5 000 personnes ainsi que des centaines de chars et de matériel militaire ont été impliqués dans l’offensive. Mais c’était impossible à faire, car des avions, des satellites et d'autres outils d'observation de la coalition se trouvaient à Raqqa. Comment les combattant de Daech ont-ils réussi à passer inaperçus? Je suis sûr que Daech coopère avec la CIA et d'autres agences de renseignement au Moyen-Orient », conclut le directeur adjoint de l'Institut des études stratégiques de Damas. 
    Source
    http://www.oragesdacier.info/2016/12/qui-laisse-daech-regrouper-5000.html

  • Livre Libre - G.Collard / Alain Paucard : Manuel de résistance à l'art contemporain

  • L'avortement dans l'histoire du droit romain (Damien Viguier)