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magouille et compagnie - Page 1773

  • Najat Vallaud-Belkacem veut rendre la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans !

    Au lieu de 6 à 16 ans actuellement.

    « Najat Vallaud-Belkacem l’a annoncé le week-end dernier. Alors qu’elle intervenait, samedi, à l’Université PS de l’engagement, qui se tenait à Lomme, près de Lille, la[sic] ministre de l’Education nationale a annoncé par un tweet l’une des mesures phares du programme du PS en matière d’éducation en vue de la prochaine présidentielle.

    « Pour aller plus loin sur l’Education, je proposerai d’étendre la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans », a ainsi écrit Najat Vallaud-Belkacem, sur Twitter.  » (source BFMTV)

    Alors que les enfants sortent désormais illettrés des lycées, qu’on leur bourre le crâne de mensonges dans le domaine historique et de perversions dans le domaine des mœurs, le gouvernement estime qu’il n’a pas suffisamment de temps pour formater les jeunes Français selon son ignoble idéologie…

    Source T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/

  • Immigration : les mensonges de Sarkozy

    Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy… 

    Consulter le site de Politique magazine - S'abonner

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/09/21/immigration-les-mensonges-de-sarkozy-5850037.html

  • Le pleureur, « homme d’État de l’année » !

    Bernard Plouvier

    Les Français battent des records en matière de chômage, d’attentats et de fiscalité. Ils ont au moins la consolation d’entendre des discours. Auparavant, nous avions de beaux parleurs ; désormais, nous jouissons du spectacle de moches parleurs. Y avons-nous gagné ? Pas vraiment, mais nous vivons une époque fade et niaise, de politiciens médiocres, laids et gras… peut-être à l’instar d’une majorité d’électeurs.

    Depuis 2014, les Français de souche européenne ont enregistré plus de victimes innocentes d’attentats meurtriers que durant la tant lamentée période de l’OAS. En réponse à l’angoisse de ses administrés, notre plantureux Président inaugure les chrysanthèmes, à sa façon gauche et bedonnante, dans laquelle des millions de citoyens doivent se reconnaître.

    Lui-même et son gouvernement se sont gargarisés de formules martiales et n’ont en pratique rien fait. Les immigrés extra-européens entrent sur le territoire national, avec ou sans autorisation et, dans les deux cas, sont accueillis par des organismes sociaux qui déboursent des allocations, même pour les clandestins ! Les islamistes se considèrent chez eux, alors qu’ils sont chez nous.

    Quelques apprentis terroristes sont-ils interpelés. Aussitôt, de bonnes âmes hurlent que ces assassins en puissance « ont des droits ». Les honnêtes citoyens, ceux qui travaillent et paient des impôts, n’ont que le droit de se taire, puisque la police, fort complaisante lorsque manifestent les immigrés très violents, tabassent les autochtones dès que ceux-ci réclament le retour à l’état antérieur : l’époque où la France était massivement peuplée d’Européens, l’époque où l’islam se faisait discret voire silencieux.

    On expulse une dizaine d’activistes gueulant rituellement, tous les vendredis soirs, leur haine de l’infidèle, mais il en reste des milliers sur le sol français et de doctes collaborateurs de l’invasion dissertent sur la « place de l’islam en France ». La réponse est pourtant simple : la République française étant une, indivisible et LAÏQUE, l’islam en tant qu’organisation et que civilisation n’a aucune place.

    Les mahométans peuvent croire ce qu’ils veulent, mais ils ne doivent en aucun cas se manifester en dehors de leurs mosquées, qui servent parfois de salles de sport de combat. Quant à la loi coranique, elle n’a pas à être pratiquée en Europe, terre enfin civilisée où la barbarie n’a plus sa place… esclavage, polygamie et asservissement des femmes, mise à mort pour blasphème, tout cela est peut-être bien assorti à un mode de vie primitif et peut sembler utile à des Africains et à des Moyens et Proches-Orientaux, mais n’a rien à faire en Europe.

    Évidemment, il y a l’islamo-pétrodollar, l’islamo-dollar du haschich et du trafic des opiacés. Il est certain que roitelets, émirs, présidents islamiques (Saddam Hussein et Muhammad Kadhafi étaient réputés généreux) savent graisser la patte des toutous sages. Il faudra bien, un jour, que des juges s’attèlent à la lourde tâche de rechercher et d’identifier corrompus et corrupteurs. Nous n’en sommes pas là, hélas !

    Pour l’heure, nous contemplons le spectacle d’un Président de la Ripoublique encensé, fêté comme une starlette de cinéma, désigné « Homme d’État de l’année »… pour un Français, cela paraît le gag du siècle. C’est peut-être le symbole du rapprochement de l’esprit de New York et de celui d’Hollywood. C’est surtout une pitoyable comédie, jouée par des utilités. Pendant ce temps, la France continue d’aller de mal en pis. Et c’est logique.

    Pratiquer en Europe la « politique du chien crevé au fil de l’eau », ce ne peut qu’être applaudi par les maîtres de l’économie globale et de la mondialisation des vies politique et sous-culturelle. L’immigration-invasion, par l’effet du nivellement culturel et du métissage des populations, ne peut que faire disparaître la fraction des Européens dotée d’esprit inventif et critique.

    On comprend dès lors que notre plantureux Président, du fait de sa politique globalo-mondialiste et de l’encouragement à l’invasion islamo-africano-orientale, soit un non-chef d’État qui plait à nos véritables maîtres. Mais d’autres non-valeurs, d’autres collaborateurs en puissance de la globalo-mondialisation se bousculent pour lui succéder dans sa sinécure. On peut penser que notre « Président » vient de recevoir son prix de consolation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Scandales à la Commission européenne : le capitalisme de connivence

    En juillet dernier, l’embauche de Barroso, ancien président de la Commission européenne, par Goldman Sachs avait provoqué un émoi certain. Comme s’il y avait une contradiction entre les valeurs qu’il défendait en tant que président de la Commission européenne, et celles de la grande finance internationale. Ce qui est seulement amusant est de voir l’ancien président de la Commission européenne trouver un petit boulot à Londres au lendemain du Brexit…

    Cette fois c'est Neelie Kroes, qui fut en même temps commissaire européen à la concurrence, de 2004 à 2009 (avant de devenir vice-présidente de la Commission) et directrice dans une société offshore dénommée Mint Holdings. Mint s’occupait d’énergie et Neelie Kroes bataillait pour la libéralisation de ce secteur... La Commission européenne a ouvert une enquête et Neelie Kroes pourrait se voir... privée de sa retraite de commissaire. Neelie Kroes siège aujourd’hui dans les instances dirigeantes d’Uber (dont elle prenait la défense quand elle était commissaire) et de la banque Merryl Lynch…

    Ces relations incestueuses entre la toute puissante Commission européenne et la haute finance ne montrent que le caractère corrompu du capitalisme de connivence. Ce "social-clientélisme" est intrinsèque au capitalisme d'État. Lequel n'a rien à voir avec la subsidiarité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Enseignement : Jean-Paul Brighelli est-il « dangereux » ?

    C'est Fukushima et Tchernobyl réunis dans le monde enseignant en général, et au prestigieux Lycée Thiers de Marseille, où il exerce, en particulier : Jean-Paul Brighelli, professeur de Lettres s'occupant des « prépas » du Lycée est allé... aux Estivales de Marine Le Pen !

    Il y a d'ailleurs été très apprécié, et a reçu une longue « ovation debout », ce qui a fait s'étrangler de rage et de consternation le journaliste de Mediapart présent... Il faut dire que ce confrère venait d'apprendre - comme nous tous, du reste - qu'on estime à 20% le nombre d'enseignants qui vont voter Le Pen. Un séisme dans cette corporation traditionnellement acquise à la gauche depuis 45.

    Brighelli est un « problème », pour une enseignante de Thiers ; un autre trouve« lourd de voir Thiers associé à ce personnage » (sic), et déclare carrément que, plus qu'un problème, il est « dangereux » car « sans nuances » : ces deux professeurs, eux, se jugent évidemment eux-mêmes très nuancés,  et sont évidemment bons républicains et bons démocrates; c'est-à-dire qu'ils sont farouchement attachés au droit de tous à... penser comme eux ; sinon, on est «un problème », on est « sans nuances », donc  « dangereux » ! Que voulez-vous, ils sont très nombreux - mais quand même, heureusement, pas tous... -  à être comme ça, les républicains et les démocrates. Et puis, c'est bien connu, pas de liberté pour les ennemis de la liberté, non ? 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Emeutes à Charlotte : le prisme racialiste des médias français

    Pour ceux qui ont entendu parlé des émeutes dans la ville de Charlotte aux Etats-Unis, opposant une partie de la population aux forces de police, vous aurez sans doute retenu la chose suivante : un noir a été abattu par des policiers alors qu’il ne faisait rien, d’où le déclenchement des émeutes. Cette version est fausse, non pas que ce qui y est dit soit matériellement faux, mais ce qui n’est pas dit change tout.

    Certes l’homme abattu est noir. Mais le policier qui l’a abattu est noir aussi, et le chef de la police locale est noir, ce qui change largement la perspective de l’information. Car bien évidemment, avec une telle précision, on comprend aisément que la couleur du policier comme de la victime n’ont aucun intérêt à être relevé si ce n’est pour désinformer et en faire un acte raciste ce qui n’est pas le cas. Imaginez que le policier fut blanc et l’homme abattu noir, l’évidence raciste sans contestation possible sous peine de révisionnisme aurait été proclamé. Quant à un homme blanc abattu par un policier noir, personne n’en n’aurait parlé.

    Les médias qui font une telle présentation des faits sont racistes et malhonnêtes : peu importe la couleur de l’un ou de l’autre. Il y a un homme qui a été abattu par un policier dans un contexte où les policiers semble avoir la gachette de plus en plus facile dans des Etats où ils ont un quasi droit de tuer. Il s’agit donc d’une problématique sociale et non raciste, n’en déplaise aux médias racistes et maçonniques du système. 

    http://www.medias-presse.info/emeutes-a-charlotte-le-prisme-racialiste-des-medias-francais/61426

  • La choquante vérité à propos de la surprise d'octobre d'Hillary (VOSTFR)

  • La presse politiquement correcte en baisse

    La presse quotidienne nationale a vu ses ventes diminuer de 2,3% sur les 7 premiers mois de l'année, davantage que la baisse de 1,4% sur l'ensemble de 2015. 

    Concurrencés par l'info gratuite sur internet, la fameuse fachosphère (!), pénalisés par les fermetures de kiosques, la plupart des titres ont subi une baisse de leurs ventes papier, que la hausse des ventes numériques n'a pas suffit à compenser. Le politiquement correct n'attire pas le lecteur...

    Le quotidien le plus touché est "Libération" dont les ventes ont chuté de 21,5%, à 73506 exemplaires en moyenne par jour. Sont également en baisse

    • Le Parisien/Aujourd'hui en France -4,9% (341000 exemplaires quotidiens en cumulé dont 209000 pour Le Parisien),
    • Le Figaro (-2,8%, 307.000 ex.),
    • Le Monde (-1,8%, 267.000 ex.)
    • La Croix (-0,4%, 93.000 ex).

    Parmi les titres en hausse, Les Echos (+1,2% à 127.000) et L'Equipe (+5% à 228.000). 

    Nous n'avons pas les chiffres du quotidien Présent, mais Francis Bergeron annonçait dans le numéro du 9 août que les ventes en kiosque étaient en hausse et écrivait même :

    "nous ne sommes plus très loin de L’Humanité ou de La Croix."

    Dans la presse magazine, c'est L'Express qui souffre le plus (-21%). 

    • Marianne (-12%)
    • Le Point (-8%)
    • Le Journal du Dimanche (-9% )

    L'Obs n'a pas encore transmis ses chiffres. Seuls quelques titres sont en hausse : Valeurs Actuelles (+5%) et Challenges (+3%). 

    Dans la presse quotidienne régionale, les 67 titres recensés sont tous en recul, entre -0,5% et -9% sur un an (entre juillet 2015 et juin 2016).

    • Ouest France a vu ses ventes baisser de 2,3% sur un an, à 688.000 exemplaires,
    • Sud Ouest de -3,6%,
    • La Voix du Nord de 4,6%
    • Le Parisien de -6%. 

    Selon l'étude de l'ACPM, 95% de la population française déclare lire chaque mois au moins un titre de presse papier, et 61% en lit un chaque jour, dont 39% au moins un quotidien et 45% au moins un magazine. 71% des français lisent aussi au moins une marque de presse en version numérique, dont 46% sur mobile.  

    Michel Janva

  • ça suffit?

    Il venait tout juste de retirer le prix «d’homme politique de l’année» (!)  pour  sa lutte contre  le terrorisme que lui avait décerné en mai dernier la très controversée et étrange association  new-yorkaise Appeal of conscience (« Appel à la conscience ») créée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier.  François Hollande, c’est de lui dont il s’agit , n’a pas manqué de justifier la confiance mise en lui. «Je n’ai qu’un seul mot à dire : ça suffit ! », a ainsi clamé le Président de la république mardi  à la tribune de l’ONU. Il visait par son propos le régime laïque syrien,  responsable selon lui de «l’échec du cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis et la Russie» et  notamment la reprise des combats à Alep pour en chasser les  bouchers de l’Etat islamique. Chacun se renvoie la balle: Moscou avait accusé samedi soir  l’opposition  syrienne dite  modérée, soutenue par les Etats-Unis, d’avoir  fait échouer ce cessez-le-feu.

    Jacques Chirac l’affirmait pour étayer le refus de la France de participer à la seconde guerre contre l’Irak en 2003,  «on exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé.» La sentence garde toute sa justesse au moment ou la lutte  de M.  Hollande contre le régime syrien ne se dément pas.  Il n’a eu de cesse  de vouloir éradiquer, à l’instar de l’Arabie saoudite, du Qatar, des Etats-Unis et de ses vassaux atlantistes, le gouvernement en place à Damas.  Depuis l’ONU, Le président le plus impopulaire de la Vème république  a de nouveau dénoncé le soutien de Moscou à Bachar el-Assaddans son combat contre un golem islamiste qui aurait échappé (?) à ses créateurs.

    Hier rapportait Le Monde, lors de  la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, «a demandé solennellement à la Russie de faire en sorte que l’aviation syrienne soit clouée au sol pour ne plus bombarder l’opposition et les civils et  pour rétablir la crédibilité du processus  diplomatique (…). Montrant du doigt la Russie et la Syrie, M. Kerry a encore qualifié de violation flagrante du droit international le raid de lundi contre un convoi humanitaire de l’ONU (une vingtaine de morts) et celui de mardi soir contre deux ambulances (quatre tués). En réponse, l’ambassadeur syrien, Bachar al-Jaafari, a accusé les Etats-Unis et leurs partenaires de conduire une guerre de propagande immonde, pendant que son pays combat des dizaines de milliers de terroristes ».

    « Impassible devant le Conseil de sécurité,  (le ministre des affaires étrangères russe)  Serguei Lavrov n’a pas fermé la porte à un retour de la trêve mais il a affirmé qu’il  ne pouvait plus y avoir de pause unilatérale  par l’armée du président Bachar al-Assad, accusant l’opposition d’avoir repris les hostilités. Il a également indiqué que les frappes aériennes de lundi méritaient  une enquête profonde et impartiale ».

    Chacun sait que le concept de guerre propre ou de frappes chirurgicales qui épargneraient les civils est un mythe. On se souvient  ainsi du bombardement  par l’US Air Force en octobre  2015 de  l’hôpital de MSF (Médecins sans frontières) de Kunduz en Afghanistan, une «erreur» ( ?) qui elle, avait été révélée au grand public. Autre «bavure», en fin de semaine dernière des avions de la Coalition ont bombardé une position tenue l’armée syrienne Deir Ezzor (nord-est de la Syrie).

    Il y a quatre jours Le Figaro  faisait état de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, «à  la demande de la Russie » pour avoir des éclaircissements sur ce bombardement . Il n’était pas «intentionnel» a expliqué  l’ambassadrice américaine  auprès des Nations Unies Samantha Power. Celle-ci décrite par wikipédia comme une militante  des droits  de l’homme à Harvard et un soutien de longue date de Barack Obama  «s’est livrée ensuite à une violente critique contre Moscou qui a convoqué cette réunion, parlant de moralisme, de mise en scène et de cynisme». Toutes choses dont la diplomatie américaine  ne peut bien évidemment pas être taxée…non ?

    La reprise de  Deir Ezzor est un enjeu hautement stratégique, une ville nous l’évoquions sur ce blogue, où 200 000 Syriens sont  assiégés depuis des mois par l’EI et dans laquelle l’aviation russe a fait parvenir des tonnes de nourritures à la population affamée,  dans les  quartiers contrôlés par les forces armées du gouvernement légal syrien. Une zone  pétrolière où sévissent  notamment des miliciens islamistes de nationalité française et où les terroristes du Front al-Nosra  -ceux qui «font du bon boulot» selon Laurent Fabius- se sont signalés par des attaques  et des attentats  contre les villages et les églises des chrétiens Syriaques.

    La recension de la situation en Syrie est toujours marquée dans les médias Français, à de notables exceptions près, par un fort parti-pris anti Assad et anti russe ce qui n’est pas pour surprendre quand on connait la coloration idéologique des grands groupes financiers qui contrôlent la quasi totalité des canaux d’information. Reste que sous l’effet de la poursuite du conflit, de ses conséquences géopolitiques (terrorisme, invasion migratoire…)   en Europe, et  des éclairages alternatifs auxquels  ont désormais accès les citoyens sur internet et les réseaux sociaux, une vision moins manichéenne  des événements  se fraye (parfois)  un chemin dans les « gros » médias ».    Ce qui ne change pas cependant constate Bruno Gollnisch,  c’est le crédit donné à  l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), officine décrit laconiquement par Le Figaro comme «une ONG installée à Londres et disposant d’informateurs sur le terrain», «une organisation disposant d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre…».

    Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, rappelait pourtant  que si «le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale», l’OSDH, «dénomination qui sonne bien aux oreilles occidentales (…)  est devenu la source d’information privilégiée voire unique (des médias) ». Or, «c’est en fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’OSDH  s’est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds saoudiens et maintenant qataris.» «Je suis tout de même surpris  que les médias occidentaux et en particulier français, l’utilisent comme source unique sans jamais chercher à recouper ce qui en émane» faisait mine de s’étonner M. Chouet…Un manque de curiosité de la presse française, pour dire les choses poliment,  qui ne se limite certes pas  au conflit syrien.

    http://gollnisch.com/2016/09/22/ca-suffit/

  • 15.000 radicalisés sous surveillance en France. Et combien de complices ?

    Quelle est la taille de l’iceberg caché du soutien aux terroristes islamistes ?
    Le Premier ministre M. Valls a déclaré, le 9 septembre dernier sur Europe 1 : « On peut considérer qu’il y a à peu près 15.000 personnes qui sont suivies parce qu’elles sont dans un processus de radicalisation. » Si l’on ajoute les 3.000 djihadistes partis en Irak/Syrie, on est proche des 20.000 personnes à suivre pour radicalisation, soit moins de 0,4 % de la population musulmane estimée.

    Il est intéressant de comparer, non pas bien entendu le fond idéologique, mais plutôt les taux d’engagement des forces opérationnelles des djihadistes aux effectifs de la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale. En proportion, l’engagement actif semble équivalent.

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