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magouille et compagnie - Page 1769

  • Vers un réveil de la France réelle ?

    Alors que jusqu’à présent les Français semblent atones face aux multiples avanies que les mondialistes leur font subir, on aperçoit des signes d’un possible -et enfin- réveil. Pour preuve, la réunion dans un village de 700 habitants de la Loire auquel on impose d’accueillir quelque 133 clandestins évacués de Calais. La moitié des habitants se sont déplacés et ne se sont pas gênés de dire aux représentants de l’Etat ce qu’ils en pensent, et nous ne pouvons que les soutenir. On regrettera néanmoins que pour obtenir ces saines réactions, il faut que les habitants soient confrontés à la réalité, et que dès que les problèmes sont loin de chez eux, ils s’en désintéressent au lieu de se sentir également concernés.

    http://www.contre-info.com/

  • Enseignement : Elle veut le tuer, et nous nous disons « Vive le Latin ! »

    Najat Vallaud Belkacem veut supprimer de fait le latin, mais tout en disant qu'elle ne le fera pas et qu'elle veut au contraire le sauver, au moyen d'une de ces usines à gaz dont le Système a le secret. En gros, et pour « faire clair », elle annonce :

    1. Un saupoudrage des cours de français avec « les éléments fondamentaux des apports du latin et du grec à la langue française »;

    2. L’intégration du grec et du latin à « Langues et cultures de l’antiquité », l’un des huit enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)... 

    La véritable motivation - de fond - est de couper les petits Français de leurs racines (« du passé faisons table rase ...», c'est bien cela, le programme révolutionnaire, non ?). Et cette motivation tire argument d'un chiffre censé clore le débat : dénigré, maltraité (cours mal-placés), dévalorisé depuis des lustres, il n'est pas étonnant que le latin ne concerne plus que 18% des élèves : c'est même un exploit ! 
     
    Mais, si elle supprime une langue ancienneancienne », et non pas « morte », la nuance est capitale...) au motif qu'elle ne concerne que 18% des élèves, que Mme le Ministre aille au bout de sa logique, et qu'elle demande, par exemple, la suppression du PS, qui ne concerne lui aussi - et en comptant large... - que 18% des électeurs ! 
  • Polémique sur les Gaulois : au théâtre du buzz, une mise en scène signée Hollande et Sarkozy

    Les propos de Nicolas Sarkozy sur les Gaulois ont fait réagir les proches de François Hollande. David Desgouilles considère et montre avec talent que cette polémique illustre surtout la stratégie des deux rivaux de 2012 pour rejouer le match cette année [Figarovox, 21.09] Décadence absolue de la Ve République. De la République tout court.  LFAR          

    La mécanique est bien rôdée. On croirait presque que Nicolas Sarkozy et François Hollande se concertent avant d'opérer. Le premier lâche une petite phrase dont il sait qu'elle va exciter une partie de la gauche ; puis la Hollandie dépêche ses chevau-légers qui poussent des cris d'orfraie. Tout le monde est content: Nicolas Sarkozy, qui souhaite être au centre du débat alors que la campagne de la primaire a vraiment débuté ; les indignés, qui ne vivent que pour s'indigner, surtout quand il s'agit de Nicolas Sarkozy ; et François Hollande enfin, qui pense que la désignation de son prédécesseur constitue sa seule chance de renouveler son bail à l'Elysée.

    Pourtant, à y regarder de plus près, la fameuse phrase sur «nos ancêtres les Gaulois» avait davantage de raisons de mettre en colère Robert Ménard et Renaud Camus que la gauche française, pour qui Ernest Lavisse ne devrait pas être un gros mot. Nicolas Sarkozy a délivré ici un véritable hymne au droit du sol, à rebours de récentes déclarations qui le remettaient en cause. Quel plus bel hommage, en effet pouvait-il rendre à notre droit de la nationalité en affirmant que celui qui devient français épouse dans le même temps l'histoire de tous ceux qui ont vécu sur le même sol? S'il avait voulu se montrer un défenseur exclusif du droit du sang, il n'aurait pas pu prononcer une telle phrase.

    Mais le «théâtre du buzz» n'a que faire de cette lecture précise. Les décors ne sont pas de Roger Harth mais de Nicolas Sarkozy. Les costumes ne sont pas de Donald Cardwell mais de François Hollande. Et le cocu de la pièce, c'est Alain Juppé. Celui qu'il faut faire disparaître et qui y met d'ailleurs beaucoup du sien. Les acteurs sont nombreux. Eric Ciotti qui explique que la déclaration de Nicolas Sarkozy est une évidence alors qu'il s'agit d'une formulation à caractère illustratif et symbolique. Darmanin et Duflot, dans un échange pathétique de tweets, évoquent Astérix et Casimir, de l'Ile aux enfants. Et, last but not least, notre ministre de l'Education nationale se prend les pieds dans le tapis, se vantant de donner une leçon d'histoire à Nicolas Sarkozy, et se trompant sur le nom de l'auteur du Tour de France de deux enfants.

    Mobiliser contre «le bloc réactionnaire, stratégie soufflée à François Hollande par le visiteur du soir Julien Dray, passe par la valorisation «négative» des faits et gestes de Nicolas Sarkozy. Il suffit d'observer ce qui se passe sur les réseaux sociaux: pour beaucoup d'abonnés de la gauchosphère, se mobiliser contre l'ex-président, qu'il dise tout et son contraire (cela tombe bien, c'est sa spécialité), constitue un réflexe pavlovien. Ces moutons de Panurge sont guidés par des ministres ou des chroniqueurs en service commandé. Pour Nicolas Sarkozy, qui se voit en Trump français, surfant sur les réactions du camp d'en face, c'est une aubaine. Comme l'aurait dit Ségolène Royal, c'est du gagnant-gagnant.

    Mais ce théâtre aura-t-il l'efficacité prévue? Le «peuple des primaires», plutôt âgé et moins connecté que les moins de quarante ans qui ont polémiqué toute la journée de mardi sur cette histoire de Gaulois, aura-t-il été touché par le «buzz»? Rien n'est moins certain. De même que la possibilité de rebond de François Hollande même en cas de désignation de son adversaire préféré. In fine, le numéro de duettistes Hollande-Sarkozy pourrait bien ne profiter qu'à une seule personne, Marine Le Pen. Les participants au pathétique buzz d'hier devraient sans doute y réfléchir. 

    David Desgouilles    

    David Desgouilles est membre de la rédaction de Causeur. Il a publié Le bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel (éd. Michalon, juin 2015). Son prochain roman est à paraître en janvier 2017.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le gouvernement s'apprête-t-il à confisquer les économies des Français ?

    La baisse imposée des rendements des assurances-vie avait été évoquée dans ce billet en juin 2016. La menace se précise et devient encore plus inquiétante sur le placement privilégié des épargnants et donc des familles. En effet, la loi Sapin II prévoit de limiter voire d'interdire les retraits en cas de crise financière :

    "Tous les épargnants détenteurs d'un contrat d'assurance-vie, et ils sont plusieurs millions, ont toutes les raisons de s'inquiéter.

    Cette loi Sapin II comporte en effet des dispositions nouvelles qui ont pour objet de protéger le secteur de l'assurance-vie qui étouffe face à des taux d'intérêt historiquement bas, qui laminent leur marge, et effacent les rémunérations des fonds en euros.

    Pour les assureurs sur la vie, le problème est simple : ils ont engrangé des tonnes et des tonnes de contrats d'assurance-vie avec deux attractions, un rendement garanti aux environs de 3 à 5%... avec en prime une fiscalité très light

    Dans ces conditions, tous les assureurs risquent bien de sauter. Depuis que les taux d'intérêt sont tombés à zéro, les professionnels de l'assurance ont toujours plus de mal à trouver des rendements qui leur permettraient de respecter les promesses faites aux épargnants. 

    L'assurance-vie, en France, c'est la poutre maîtresse du système financier. Les épargnants français qui craignent le risque depuis leur naissance se précipitent sur les contrats d'assurance-vie, considérés comme très sécurisés. L'Etat, de son côté, utilise cet argent pour financer son déficit budgétaire.

    D'ailleurs, le travail de l'Etat est très simple. D'un côté, il dépense sans compter. De l'autre, il draine des impôts et comme ces impôts ne suffisent pas, il "pique l'assurance-vie". Sauf qu'avec les rémunérations actuelles, les sociétés d'assurance sont en danger de mort. La boucle est bouclée. Cette situation explique que tout le monde panique.

    L'Etat craint donc une nouvelle crise financière qui serait allumée dans les assurances. Il veut donc éviter que les épargnants retirent massivement leurs avoirs des contrats d'assurance-vie en cas de hausse des taux pour profiter d'opportunités meilleures. Pour éviter ce type de panique, la loi Sapin va donc autoriser le haut conseil de stabilité financière, présidé par le ministre de l'Economie, à "suspendre, retarder ou limiter pour tout ou partie du portefeuille le paiement des valeurs de rachat..."

    En clair, les retraits des épargnants pourraient être limités dans le temps, pendant six mois (renouvelables). Bref, la loi instaure une sorte d'Etat d'urgence pour les assurances-vie qui sont gérées par des compagnies en risque."

    Qui a dit que la France ne connaitrait pas la situation de la Grèce ou de Chypre ?

    Philippe Carhon

  • A Beausoleil, les élus de la Ligue du Sud disent non à l’immigration de conquête

    Jean-Jacques Guitard, conseiller municipal de Beausoleil et président du groupe municipal de la Ligue du Sud, interpelle les autorités au sujet de l’immigration de conquête. Récemment, des immigrés illégaux ont installé des tentes devant l’Eglise Saint Joseph, un lieu symbolique qui n’est pas choisi au hasard. 

  • Jean-Paul Gourévitch : L’islamo-business, ou comment on finance les djihadistes…

    L’islamo-business, c’est plus de 1.000 milliards de dollars par an. Que représente-t-il exactement et à quoi sert-il ? Jean-Paul Gourévitch dresse dans son nouveau livre un état des lieux de la galaxie islamiste…

    Explications.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpaulgourevitch/lislamo-business-ou-comment-on-finance-les-djihadistes,285317

  • Attention : Juppé est violemment modéré !

    L’expression peut rappeler le slogan de Mitterrand en 1981. « La force tranquille », à tort ou à raison, rassurait.

    « Je ne veux pas me présenter en prophète de malheur et dire aux Français qu’avec moi, demain sera pire qu’aujourd’hui », déclare Alain Juppé. Ce lauréat du concours général en latin et grec ancien ne peut pourtant pas ignorer que Cassandre disait vrai en prédisant la chute de Troie. Et, de fait, s’il semble difficile de faire pire que notre actuel Président, on peut douter de la capacité de M. Juppé à redresser la barre pour sauver la France du naufrage.

    Dans un entretien à La Vie, il s’est lui-même défini comme « violemment modéré ». L’expression peut rappeler le slogan de Mitterrand en 1981. « La force tranquille », à tort ou à raison, rassurait. Elle évoquait une autorité naturelle, capable de maintenir la puissance extérieure du pays, comme l’ordre intérieur et la paix sociale. Alain Juppé, lui, a la modération violente… Langue de bois, son audacieux oxymore inquiète plus qu’il ne rassure. Il semble, surtout, révéler les tiraillements d’un candidat sans convictions qui voudrait bien faire croire qu’il en a.

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  • Le rôle de la presse d’état dans l’émergence du néo-totalitarisme européen

    Quelle responsabilité s’exerce sur le journaliste, ou sur un journal, à l’encontre de son lectorat, ou de l’histoire ? S’ils ont trompé l’opinion publique en divulguant des informations erronées, ou de fausses conclusions, si même ils ont contribué à ce que des fautes soient commises au plus haut degré de l’État, avons-nous le souvenir d’un seul cas, où le dit journaliste ou le dit journal ait exprimé quelque regret ? Non, bien sûr, cela porterait préjudice aux ventes. De telles erreurs peut bien découler le pire pour une nation, le journaliste s’en tirera toujours.

    Alexandre Soljénitsyne, Le Déclin du courage, Harvard, 8 juin 1978

    Aujourd’hui, le livre traitant de l’opposition identitaire active sur l’internet est officiellement paru (voir ici). La première règle de ce genre d’exercice de propagande est d’en confier la rédaction à des “chercheurs” de gauche plus ou moins radicale. C’est-à-dire à des militants très hostiles. Inutile de dire que la presse d’état, financée par les contribuables captifs, a déployé pour l’occasion tout l’arsenal à sa disposition pour gonfler au maximum les ventes.

    Il s’agit notamment de contrer des écrivains comme Eric Zemmour dont les succès d’édition ne se démentent pas. Avec Alain Finkielkraut, il est devenu une figure publique obsédant les militants de l’invasion allogène : des islamistes à la gauche bourgeoise en passant par les sans-frontiéristes tendance “no border”. Il s’agit aussi de sortir de leur torpeur les godillots du socialisme afin qu’ils fassent “le bon choix” en 2017 plutôt que de se démobiliser.

    Le livre proprement dit prétend “décrire” les gens qui s’expriment sur internet et dont les idées s’opposent à celles de l’idéologie dominante, clef de voûte du système et des médias qui la propagent. Dans le journal d’état “Libération” – financé par l’oligarque Patrick Drahi -, un des auteurs du livre, Dominique Albertini, réalise une synthèse du contenu. C’est sobrement intitulé “Fachosphère : Arme d’intoxication massive” (source).

    Comme vous le savez, la presse corrompue par les subsides du gouvernement “n’intoxique” jamais le public.

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    Le journal d’état “Libération”, bénéficiant de 8 millions d’euros de subventions de la part du pouvoir en 2015 (source), se charge donc – aux côtés d’autres médias gouvernementaux (voir ici) – d’attaquer la presse libre d’opposition.

    En voici un extrait particulièrement révélateur :

    Se jugeant mal traitée par les médias traditionnels, l’extrême droite a vu en Internet un terrain à investir pour toucher directement le public. Parmi ses principaux acteurs, certains ambitionnent de concurrencer les«médias du système», d’autres s’attribuent un rôle de lobby et tententd’influer sur le débat public.

    Vous aurez noté que pour se qualifier elle-même, la presse d’état use du doux euphémisme de “médias traditionnels”.

    Ce passage traduit la prise de conscience par les fonctionnaires de l’information, depuis un certain temps déjà, de ce qu’ils sont l’objet d’un profond rejet de la part de fractions grandissantes du peuple. Cette crise de légitimité et de représentativité traverse toute l’Europe de l’Ouest ainsi que l’Amérique du Nord, c’est-à-dire tous les pays où la gauche socialiste contrôle idéologiquement les médias avec l’appui de l’oligarchie financière et politique.

    Depuis plus de deux siècles, l’ensemble des gauches était habitué à avoir l’initiative et à imposer ses catégories idéologiques dans l’esprit des masses. Déjà ébranlé par la défaite du communisme, le socialisme occidental pensait pouvoir prospérer comme alternative. Depuis une dizaine d’années, il a entamé son reflux. Avec la rupture générationnelle en cours – et ethno-raciale en raison de l’immigration – les socialistes contemplent l’érosion rapide de leur ascendant sur le peuple.

    Face à cela, il n’y a que deux options : reconnaître ses erreurs ou rechercher une cause “exogène”. Vous aurez compris que face au caractère profondément religieux des progressistes, seule cette dernière option est possible. Il s’agit donc de reprendre la guerre civile contre la renaissance de l’opposition identitaire, peu importe les moyens, y compris en s’adjoignant des alliés conjoncturels.

    La nature du système

    Cet exemple d’offensive médiatique est l’occasion de parler de la nature du système que nous combattons. Face à ce système totalitaire en voie de formation, ce qui fait de nous une presse libre d’opposition c’est que nous ne bénéficions d’aucun soutien financier gouvernemental, que nous subissons la censure du pouvoir et qu’au surplus, la répression étatique tente de nous faire taire, peines de prison à la clef.

    J’utilise le terme “totalitaire” au sens strict, même s’il a été galvaudé par les Mensheviks (socialistes) occidentaux pour dénoncer le national-socialisme allemand et se démarquer de l’URSS, essentiellement sous l’influence des trotskistes et anarchistes.

    Pourquoi ce terme ? Parce que l’idéologie profonde du système actuel et les méthodes auxquels il recourt s’en rapproche progressivement, de façon organique.

    Dans “Totalitarian Dictatorship and Autocracy”, Carl Friedrich et Zbigniew Brzezinski décrivent six éléments fondamentaux du totalitarisme :

    • une idéologie officielle embrassant la totalité de la vie ;
    • un parti unique de masse et soumis à un chef charismatique ;
    • un contrôle policier recourant à la terreur et dirigé par une police secrète ;
    • un monopole des moyens de communication de masse ;
    • un monopole des armes ;
    • une planification et un contrôle centralisé de l’économie.

    Ces six éléments s’inscrivent dans le cadre de la Guerre Froide. Certains aspects d’allure primitive peuvent faire penser que rien de tel n’existe aujourd’hui en Europe, comme un “parti unique” par exemple. Le “front républicain” contre un parti isolé – le FN – témoigne au contraire de ce que nous sommes à un stade intermédiaire. Dans les états communistes du Bloc de l’Est, le parti communiste savait s’associer à des partis fantoches pour préserver l’image du multipartisme démocratique.

    En ex-République Démocratique d’Allemagne (RDA), tous les partis autorisés par le régime étaient également réunis au sein d’un “front”, le “Front National de la République Démocratique d’Allemagne”. Sous la direction du “Parti Socialiste Unifié”, communistes et socialistes dominaient les partis non-officiellement communistes comme le Parti Libéral-Démocrate ou l’Union Chrétienne-Démocrate qui, après 1990, fusionnera sans épuration avec la CDU actuellement au pouvoir.

    En France, comme en Europe de l’Ouest, la démocratie est formelle. Les bureaucraties des partis, la bureaucratie d’état et l’oligarchie financière occidentale tiennent toutes les clefs du système.

    L’émergence du néo-totalitarisme

    Certains pourraient être tentés de dire qu’il s’agit là d’un système “autoritaire”. Il faut récuser cette interprétation. A la différence d’un système autoritaire où seul le pouvoir institutionnel est verrouillé, les systèmes totalitaires sont guidés par une idéologie officielle qui est activement mise en œuvre par l’état avec pour but la restructuration complète de la société comme de la psychologie profonde des individus.

    Cette idéologie, aujourd’hui, c’est l’égalitarisme socialiste et son dernier rejeton : le socialisme racial. Habituellement dénommé “antiracisme”, il vise à la création utopique d’une “humanité nouvelle” au sein de laquelle les peuples d’Europe, les peuples blancs, auront été détruits. Que les cadres de ce socialisme soient eux-mêmes généralement d’ascendance blanche est sans intérêt : les Khmers Rouges ont détruit près de deux millions de Khmers qu’ils avaient identifiés comme des éléments irrécupérables.

    La dimension raciale et normative de cette ultime phase du socialisme comme “projet historique” le condamne à la radicalisation à mesure que croît le nombre d’extra-européens qu’il importe en Europe.

    En analysant les six critères susmentionnés, on observe que le processus est plus ou moins avancé dans chaque domaine. Le fait que le gouvernement interdise désormais officiellement l’expression d’idées décrétées comme idéologiquement déviantes et qu’il ait créé un organe étatique spécial pour traquer l’opposition – la “DILCRA” – en donne le ton. Ce à quoi il faut ajouter le travail incessant de la police politique – DGSI – et des tribunaux.

    Alors qu’il évoque mon cas, non sans m’avoir préalablement “fascisé” à outrance, Albertini écrit :

    Ses outrances lui ont valu de nombreuses condamnations – notamment deux ans de prison en avril […] Une peine dont Le Lay n’a même pas effectué le premier jour : il a pris la tangente et se trouverait désormais au Japon, hors de portée de la justice française […] En octobre 2014, le consulat de France au Japon a refusé le renouvellement de son passeport. On est depuis sans nouvelles de l’ultraradical Breton.«Des mesures judiciaires contraignantes ont été prises et [il] est activement recherché», indique une source judiciaire.

    “Mesures judiciaires contraignantes” : cet autre euphémisme qualifie la répression brutale d’une opinion non autorisée par l’état, et rien d’autre. Comme on le voit, le rôle des “journalistes” du système consiste désormais à déplorer le manque d’allant de la répression contre les opposants, surtout lorsqu’ils sont exilés.

    Contradictions du système et radicalisation

    Globalement, comme je l’ai dit, nous aurons une version modérée du soviétisme, celle des “Menchéviks”. C’est ce vers quoi avance le système à un rythme de plus en plus soutenu.

    Je rappellerai d’ailleurs qu’à la fin de l’année 1991, alors que l’URSS était en voie d’implosion, l’Internationale Socialiste regroupant les partis socialistes européens exerçait de fortes pressions sur le politburo soviétique pour qu’il ne dissolve pas le régime. Des comptes rendus font état de discussions très tendues, notamment entre le socialiste français Roland Dumas et Mikhail Gorbatchev, sur la nécessité de transformer la Russie soviétique en un état socialiste afin d’éviter que la chute du communisme “ne détruise l’idée socialiste à l’Ouest”. Le but était alors de faire fusionner, à terme, l’URSS et l’UE.

    Les socialistes ouest-européens ont tout fait pour sauver l’URSS : de cela, vous n’entendrez jamais parler dans la presse d’état dont la coloration idéologique est connue.

    L’Union Européenne et son “politburo” qu’est la Commission Européenne constitue la tête de cette “union des républiques socialistes d’Europe” qui avance à marche forcée. Les 27 commissaires ne sont pas plus élus que les douze membre du Politburo soviétique. Le “parlement européen” est une chambre d’enregistrement au même titre que l’ancien Soviet Suprême de l’URSS.

    En France, le vieux jacobinisme révolutionnaire républicain a fusionné avec le socialisme contemporain pour forger ce qui est désormais “la République”. Chaque jour le régime se glorifie et s’autojustifie, signe précisément de la crise sous-jacente de légitimité.

    La répression s’accentue mais demeure limitée aux profils les plus visibles. Il n’y a pas encore d’opposition de masse, même si l’agitation grandit. D’où la fébrilité croissante du régime qui durcit considérablement les opérations de police politique contre un nombre limité d’opposants. Mais sa dynamique l’entraîne à étendre chaque jour le champ des cibles. C’est le dysfonctionnement du système et les défaillances de l’état qui vont accentuer le processus.

    Il n’est pas nécessaire pour un système totalitaire de devoir aller jusqu’aux meurtres de masse. Les exemples yougoslave, polonais, est-allemand, hongrois démontrent qu’un travail de quadrillage, de renseignement, de harcèlement et de propagande peut suffire à piloter le système. Mais les crises intensifient les phases de persécution politique.

    Jusqu’où ira le système socialiste occidental ? Difficile à dire. Probablement pas aussi loin que l’URSS, née dans la guerre civile et les expériences économiques radicales. Mais sa nature le contraint à une forme de radicalisation dont l’intensité reste à voir.

    Si l’homme de la rue sait que le système est irréformable et condamné, nul ne sait quand il tombera. Comme en URSS, il laissera un champ de ruines derrière lui, tant économiquement que socialement et politiquement. Au surplus, loin d’avoir “aboli les conflits raciaux et ethniques”, il les aura exacerbé comme jamais. En fait, il les aura créé.

    Pour avoir dit la vérité, nous – ceux que la presse d’état qualifie de “fascistes” comme c’était l’usage dans les démocraties populaires – aurons averti. Tout en sachant qu’il faut d’abord que le système tombe avant d’être justifiés par les faits.

    Il faut parler aux gens, à ceux du quotidien. Il faut expliquer ce qu’ils ressentent d’instinct. C’est ce que nous faisons et c’est la résonance qui existe entre nous et des parts de plus en plus importantes des populations qui angoisse le système.

    La chute du socialisme à l’Ouest est inéluctable mais pas sans coût, tant pour les opposants que pour le peuple de façon générale.

    http://borislelay.com/

  • La responsabilité du gouvernement français dans le massacre des harkis

    De Bernard Antony :

    "De même que Sarkozy en 2012, mais au nom de la République, François Hollande a tenu à reconnaître la responsabilité des gouvernements français « dans l’abandon des harkis, des massacres de ceux restés en Algérie… ».

    Certes, mieux vaut tard que jamais. Mais quelle tristesse de devoir d’abord constater que ces rappels coïncident hélas avec d’évidentes intentions de récupération électorale sans vergogne. Et aussi, quelle prude discrétion,  globalement, par le monde politico-médiatique dans l’évocation de la réalité des faits et de la vérité.

    -        Car la réalité des faits, ce fut en 1962 le véritable populicide des harkis. Ces derniers constituaient en effet l’auto-défense de toutes les couches des populations kabyles et arabes qui avaient choisi d’inscrire leur vie et l’avenir de leurs enfants dans la communauté française de destin : dès 1954, le FLN avait perpétré massivement parmi elles ses attentats terroristes, tortures et massacres avec des dizaines de milliers de victimes.

    -        D’abord, le chiffre invoqué aujourd’hui de 75 000 victimes est très certainement bien inférieur à la vérité, si l’on considère que les atrocités ne se limitèrent pas à l’été de 1962 mais continuèrent pendant de longs mois encore dans les années 1963 – 1964.

    -        La réalité, ce fut celle des actes de cruauté, de sadisme, de barbarie : des milliers de malheureux furent selon les cas, tenaillés, ébouillantés, énucléés, émasculés, brûlés vifs ou enterrés vivants. La réalité, ce fut aussi l’amplification des assassinats et atrocités encore dans la population pied-noir, et aussi dans la population juive. Et ce fut l’horreur, en juillet 1962, de l’enlèvement, principalement à Oran et dans l’Oranais, de plusieurs centaines de femmes européennes, plus de deux mille certainement, englouties dans l’enfer de la soldatesque fellagha.

    -        Et la vérité, c’est qu’aux nouvelles de toutes ces abominations, l’ordre avait été donné à notre armée, par le Général de Gaulle, de ne pas intervenir. Notre armée était alors victorieuse, toute-puissante, elle pouvait sauver des dizaines de milliers de vie, empêcher les horreurs ici rappelées : on violait, on massacrait, on torturait aux abords des casernes et des camps où nos troupes étaient consignées. Et s’il y eut des officiers de l’honneur français pour ne pas accepter cela, il n’y eut pas de ministres pour se dresser contre cette honte, ni un Michel Debré ni un Edmond Michelet… [...] 

    Avec Cécile Montmirail, Maître Jérôme Triomphe, Richard Haddad, Bernard Antony présentera jeudi 29 septembre son dernier livre :

    « Réflexions sur le monde actuel », sous-titré « les grands phénomènes idéologico-religieux et leur avenir ». Au Centre Charlier, 70 boulevard 75005 PARIS. 19 h 30.

    Michel Janva

  • Rééduquer les masses contre la superstition égalitariste et son rejeton antiraciste

    L’Occident, c’est-à-dire le monde européen et anglo-américain, s’est délibérément enivré du poison de l’égalitarisme au nom d’un utopisme qui confine, désormais, au nihilisme. On ne peut nier que c’est là le produit d’une sécularisation malheureuse et hérétique du christianisme, sur plus de quatre siècles, qui a fait le lit du virus socialiste.

    Quiconque s’intéresse au cas français peut contempler les ravages de la superstition égalitariste, car c’est bien d’une superstition rageuse qu’il s’agit. Ce principe, faux de bout en bout, a ouvert la voie aux pires démagogues bourgeois qui ont progressivement remplacé l’ancienne aristocratie tout en singeant son penchant pour la fossilisation sociale. Peu importe la créolisation complète de la France –  et de l’Europe – pour peu que ces escrocs en retirent leurs dividendes annuels. Pire : c’est devenu un article de foi.

    Quand une classe politique subordonne l’avenir de son peuple au point de le mener à l’anéantissement complet, la voie révolutionnaire devient incontournable. Et généralement celle empruntée.

    L’homme ouest-européen est aujourd’hui un parfait crétin qui s’aveugle volontairement sur les réalités humaines les plus élémentaires et les plus irréductibles. Le fanatisme religieux qui aiguillonne toujours la bourgeoisie croulante qui préside aux destinées de la France arrime chaque jour davantage ce pays aux profondeurs de l’Afrique.

    Cette destruction du bon sens est observable partout. Il y a deux générations, un paysan gaulois dépourvu de certificat d’études comprenait d’instinct l’immensité qui le séparait d’un nègre. Aujourd’hui, une croûte de vieux bavards surnageant sur 71 ans de paix, opérant à tous les niveaux de la vie intellectuelle, répandent leurs insanités sur l’heureux développement que constituerait à leurs yeux le mélange du sang européen avec celui de toutes les peuplades puantes du tiers-monde. De l’Afghanistan au Congo, de la Colombie aux marges de l’Irak.

    La plus grande tâche qui se place devant nous est celle du réapprentissage des réalités raciales. Je suis à ce titre un athée militant de la superstition égalitariste. Ce mythe s’articule sur des pulsions particulièrement tenaces parce que primitives et émotionnelles. Mais plus tenaces sont les réalités que ce mythe prétend abolir.

    Parallèlement, je suis donc un optimiste résolu en ce sens que l’arrogance des demi-marxistes occidentaux adeptes de l’islamo-négrification de l’Europe doit nous rappeler qu’ils ont les yeux plus gros que le ventre. La vieille race européenne qui s’étend sur tout l’hémisphère nord – en plus de l’Océanie et de parts de l’Amérique du Sud – disposent d’atouts colossaux, malgré une politique migratoire – donc raciale – parfaitement destructrice.

    Mais si les dommages sont significatifs, ils ne le sont pas au point changer les lois de la nature voulues par le Créateur.

    Nous devons travailler inlassablement au réveil de nos populations pour qu’elles redécouvrent la boussole sans laquelle il n’est pas de navigation possible en ce monde. Cette boussole, c’est celle de l’inégalité de potentiel et de réalisation des individus comme des groupes humains. Il a fallu bien des combats intellectuels et politiques – et de morts – pour que chacun finisse par admettre que la terre est ronde. Il n’en va pas différemment des réalités raciales et culturelles.

    Cette réalité doit servir d’étoile polaire à un ensemble politique qui reste à édifier. Le point faible de cet édifice est l’Europe péninsulaire tandis que l’imbécilité nord-américaine pousse la Russie dans les bras des Chinois. Nos querelles d’arrière-boutique, en Europe, nous ont ramené au rang de nains géopolitiques, offrant à des pays économiquement sous développés comme la Turquie orientalo-asiate des leviers exorbitants.

    La fumisterie qu’est la superstition des droits-de-l’homme, qui codifie toute l’escroquerie, parvient à convaincre jusqu’à des docteurs ou des ingénieurs de ce qu’un aborigène est leur égal, malgré ses 60 points de QI !

    A la différence de nombre de tenants de cette superstition destructrice, j’ai eu le privilège de fréquenter cette humanité archaïque sortie des déserts d’Australie et de devoir assurer l’entretien de leurs chambres d’hôtel gracieusement offertes par le prolétariat anglo-saxon de ce pays, sous l’égide éclairée des puritains convertis à l’antiracisme. Il suffit de voir une de ces tribus déféquer dans ses lits et manger à même le sol pour comprendre, en moins de 10 minutes, qu’on ne comble pas 60 000 ans avec des chèques et des bons sentiments.

    La raison et la sagesse ne gouvernent plus l’Europe, seulement une litanie sans fin d’émotions de communiantes. Cette pâtisserie sentimentale a aboli le sens commun et met en confiance le barbare afro-musulman qui croit soudainement pouvoir revendiquer des droits sur nous.

    Quand ce simulacre prendra fin, Mohammed et Mamadou tomberont soudainement du haut de leurs illusions. Ces masses, gouvernées par leur psychologie infantile, ont déjà perdu la tête à l’idée alléchante et naïve de ce qu’ils seraient sur le point de nous dominer. De la complainte poussive de la victime les voilà hurlant leurs récriminations, préalables à l’émeute meurtrière.

    Il ne faudra pas grand chose pour que la déconvenue soit au rendez-vous et que les espoirs de fainéantise éternelle ne fondent comme neige au soleil. Le pullulement de cette basse humanité au cœur de l’Europe n’est du qu’aux subsides colossaux que leur accorde l’oligarchie dégénérée qui gouverne les démocraties occidentales.

    L’anarchie continuant de se répandre, les efforts du fanatisme antiraciste finiront par épuiser tous leurs effets au sein des masses. Nos efforts pour en finir avec la terreur antiraciste seront progressivement couronnés de succès à mesure que la réalité et le bon sens conforteront nos avertissements.

    Paradoxalement, nous devons avoir la patience de ceux qui voient plus loin que les hystériques de notre époque. L’effondrement du système actuel comme de ses valeurs préfigure de la victoire de nos conceptions.

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