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magouille et compagnie - Page 1769

  • Qui se cache derrière le Groupe SOS, qui reloge les clandestins de Calais dans les petits villages?

    Une entreprise tentaculaire aux ramifications mondialistes qui marchandise la santé des Français avec de l’argent public, installe désormais les clandestins de Calais dans nos villages, avec la bénédiction des Préfets.

    Les dirigeants du Groupe SOS ? Un ancien patron de boites de nuit marseillais, un jeune loup adepte des think-thanks atlantistes, et un médecin qui participe à un rapport interministériel sur les LGBTphobies dans les maisons de retraite, Ordo ab Chaos…

    Les 14 000 étrangers en situation irrégulière de la jungle calaisienne vont être disséminés partout en France.

    La jungle de Calais va être entièrement démantelée.

    Ce qui est une très bonne nouvelle pour les Calaisiens, qui souffrent depuis longtemps de la situation. Mais ces clandestins ne vont pas être reconduits aux frontières (les frontières, cela n’existe plus), ils vont être dispersés partout sur le territoire métropolitain. Le plan de l’Empire s’accélère.

    Plus de 14 000 personnes seront ainsi réparties par régions puis départements. Vont être épargnés la Corse suite à la rixe sur la plage de Sisco cet été, et l’Île de France, suite aux récentes tensions à Forges-les-Bains dans l’Essonne1. Une bonne raison de résister, qui prouve une fois de plus que le gouvernement à peur et essaie d’agir au maximum dans l’ombre.

    Depuis quelques jours, un petit village de l’Hérault bouillonne de colère. Sur les 207 clandestins qui vont être installés dans le département, 87 doivent être logés à Saint-Bauzille-de-Putois, une bourgade de 1 800 habitants.

    L’attention de la presse se focalise sur la manière dont est gérée la situation. Le gouvernement impose aux communes, via les préfets, sans discussions préalables et sans l’accord des représentants locaux, ces fournées d’immigrés. Ces étrangers résidant illégalement sur notre territoire sont relogés par les préfets, qui sont supposés être en charge des intérêts nationaux, et du respect des lois, c’est à dire que ce sont les hauts fonctionnaires qui organisent l’implantation sur le territoire d’étrangers hors-la-loi, une situation orwellienne ! C’est une véritable déclaration de guerre de l’Etat à sa population.

    Le maire du village de Bauzille-de-Putois, Michel Issert, parle de « diktat de la Préfecture », et enrage d’avoir été « mis devant le fait accompli, sans concertation »2.

    Mais un détail de cette affaire, qui commence à faire du bruit, à été très peu commenté. Les clandestins doivent être installés dans un centre de loisirs qui porte le doux nom de Lutins Cévenols, et dont on apprend qu’il est géré depuis quelques années par SOS solidarités.

    Le Groupe SOS : le géant du secteur sanitaire et social, une structure tentaculaire et boulimique, inconnue du grand public.

    SOS solidarités ? Mais qu’est-ce que c’est ? Une énième association de bénévoles ?

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  • [COMMUNIQUÉ] NOUVELLE AGRESSION DES "ANTIFÂ" CONTRE L’ACTION FRANÇAISE PROVENCE : UNE FEMME ENCEINTE MATRAQUÉE !

    Ci-dessous le communiqué de L’Action française Provence sur la lâche agression des nervis "antifâ", qui n’ont pas hésité, avec le courage qui les caractérise, à "intervenir" après le départ de la majorité des participants à la réunion et à matraquer les femmes, dont une est enceinte.

  • La Bombe de Wikileaks dont vous n'avez jamais entendu parler (VF)

  • Cible et flèche de Philippe Delbauvre : Najat Vallaud-Belkacem

    L’une des dernières trouvailles de Najat Vallaud-Belgacem n’est autre que la prolongation de l’âge minimum pour la durée des études, passant dès lors de 16 à 18 ans.

    Dans le cadre de ma première thèse, j’ai eu l’occasion durant plusieurs années, d’enseigner, particulièrement dans le cadre d’un collège.

    Il faut savoir que bien des élèves qui rentrent en sixième ne maîtrisent pas les fondamentaux, notamment les mathématiques et le français. Ils sont d’ailleurs, cela à plus d’un titre, déstabilisés suite à leur arrivée en collège. C’est ainsi qu’ils ne sont plus dans l’établissement auquel ils avaient l’habitude. Ils n’ont plus un seul enseignant mais plusieurs, chacun d’entre eux disposant de son propre mode de fonctionnement. Ils rencontrent aussi des élèves dans leur classe qu’ils ne connaissaient pas à l’origine. Ensuite, alors qu’en primaire, ils étaient les « grands », ils deviennent les plus « petits » une fois présents en collège. Sans parler du bus ou de l’autocar qu’ils n’étaient pas habitués à prendre …

    Par voie de conséquence, cette arrivée en collège s’avère des plus déstabilisantes et ce sont, bien sur, ceux qui sont le plus en retard qui en pâtissent le plus. On demande donc à des élèves déjà en difficulté, d’extraordinaires capacités d’adaptation, ce qu’ils ne peuvent réaliser.

    Dépassés par les événement en école primaire, ils ont donc la tête sous l’eau en arrivant en collège. D’où leur rapide envie d’envoyer tout valser…

    Puis vient la puberté vers 14 ans qui, entre autres, les conduit à tout rejeter du modèle éducatif. Et c’est la spirale de l’échec pour tous qui se développe. Echec pour l’enfant lui même, pour ses camarades victimes du bordel qu’il institue en classe, et du professeur bien souvent dépassé.

    Naguère, l’instruction scolaire obligatoire s’arrêtait à 14 ans. Voilà qui évitait la plupart des maux dont souffre l’éducation nationale. On plaçait alors l’enfant en difficulté dans des centres spécialisés avec le plus souvent enseignements technique et professionnel, ce qui était plus conforme à l’état d’esprit de ces adolescents.

    Puis vint la scolarité obligatoire jusque 16 ans. Ce fut pour les ados en difficulté, deux ans de perdus. Encore une fois, pour eux mais aussi pour leurs professeurs et camarades de classe.

    Et la ministre de l’éducation nationale de vouloir porter la scolarité obligatoire à 18 ans. Cette fois-ci, ce ne sera plus deux ans de perdus mais quatre. Sans tenir compte qu’un adolescent de 18 ans est autrement plus difficile à maîtriser qu’un jeune de 14 ans…

    Le tout pour rien si ce n’est échec pour tous. Pas de doute, en haut, on ne pense pas !

    http://www.voxnr.com/4877/cible-et-fleche-de-philippe-delbauvre-najat-vallaud-belkacem

  • i média S03E36 - Traitement médiatique de la manif pour tous, entre caricature et fausses fenêtres.

  • GPA : le gouvernement refuse de faire appel de la décision de la CEDH

    Huit heures après la fin du délai pour faire appel de la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les Gavroches dénonçaient ce matin, devant le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, l’inaction de notre GouverneMENT concernant la GPA.

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    Michel Janva

  • EXCLU - Sarkozy à Assad : « On va mettre la Syrie à feu et à sang ! » (Rochedy)

  • Fronde des policiers : FN à la manœuvre ou lâcheté de l’État ?

    François Hollande l’a récemment admis : la France se divise pour longtemps.

    Se dirigeant vers la place Beauvau, les policiers en colère criaient, mercredi 19 octobre, « Cazeneuve démission ! » Pour Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, cela ne fait aucun doute : le Front national est à la manœuvre, manipulant les fonctionnaires de police. Aux ordres du pouvoir, Libé a même osé titrer : « Colère policière. Le FN en embuscade. »

    Les propos de l’ancien trotskiste sont d’une extrême gravité, sous-entendant que les policiers ne suivent plus les ordres du ministère de l’Intérieur mais ceux d’une formation politique. Espace dans lequel se sont engouffrés les agitateurs de la sphère marxiste culturelle, au premier rang desquels on retrouve Sihame Assbague, proche du Parti des indigènes de la République, qui s’est fait connaître par son virulent racisme anti-blanc et sa haine viscérale des représentants de l’État.

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  • Les dessous de la reconquête de Mossoul

    Il suffit d’observer le positionnement des forces en présence pour comprendre la stratégie.

    Il peut paraître surprenant, aux yeux d’un observateur averti, que la reconquête de la deuxième ville d’Irak, tombée aux mains de l’autoproclamé « État islamique », n’ait pas été lancée plus tôt par le « camp du bien », et surtout de constater que, parmi les soutiens de l’armée irakienne, se trouvent ceux qui ont créé, soutenu et financé l’État islamique : CIA et Mossad pour les créateurs, Arabie saoudite et Qatar pour les bailleurs de fonds, Israël grand bénéficiaire du chaos, et, dans le rôle des éternels cocus, les Européens qui vont encore avoir la charge de nombreux réfugiés, trahis par leurs leaders à la botte d’une Amérique qui n’a jamais cessé de chercher à leur faire perdre leurs identités en les islamisant.

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  • Mathieu Bock-Côté : après la polémique, ce qui restera du livre de Patrick Buisson

    L'essai de Patrick Buisson a déclenché les passions, mais sous l'angle des confidences à l'endroit de l'ancien président. Mathieu Bock-Côté, pense au contraire que La cause du peuple est d'abord et avant tout un livre d'analyse politico-philosophique de notre époque [Figarovox, 18.10]. Cette chronique brillante - et selon toute vraisemblance pertinente pour qui n'a pas encore lu le livre de Patrick Buisson - porte, elle aussi, son regard très en profondeur non seulement dans l'essentiel de cet ouvrage mais aussi dans les maux dont souffrent nos sociétés - la société française tout particulièrement - et dans les perspectives et conditions d'une possible renaissance. Il y a là de très belles et très sûres réflexions qui intéressent au premier chef les royalistes, les patriotes et, au delà, tous les Français qui selon l'expression de Thierry Maulnier « persistent à aimer la France et à ne pas désespérer d'elle ». Lafautearousseau 

    « Un brulot ». Un « livre à charge ». Un « règlement de comptes », ajoutèrent certains. C'est ainsi qu'on a accueilliLa cause du peuple (Perrin, 2016), le dernier livre de Patrick Buisson, en prenant bien la peine de rappeler, comme à l'habitude, tout son parcours idéologique, comme s'il fallait mettre en garde le commun des lecteurs contre lui. Ces mises en garde faites, on a tout fait pour réduire cet ouvrage à une compilation de confidences et d'indiscrétions, comme s'il se livrait à la manière d'un petit tas de secret sur la Sarkozie. En gros, ce serait un livre de ragots. Comment ne pas voir là une autre preuve que la plupart du temps, les journalistes ne lisent pas vraiment les livres dont ils parlent ? Ou s'ils les ont lus, qu'ils se fichent bien de l'essentiel. Ou alors, peut-être ont-ils décidé d'enterrer celui qu'on veut à tout prix faire passer pour un mauvais génie ? Chose certaine, ils ne se sont pas intéressés à l'analyse de notre situation historique que Buisson a pris la peine d'élaborer sur plus de 400 pages, avec un bonheur d'écriture indéniable: on se contentera d'y coller une sale petite étiquette radioactive pour en faire un infréquentable personnage. Le vrai pouvoir de la gauche médiatique, c'est de décerner des certificats de respectabilité auxquels on prête encore de la valeur.

    Et c'est dommage. Très dommage. Car La cause du peuple est probablement un des livres les plus importants parus ces dernières années - j'ajouterais, un des plus passionnants. Si Buisson joue à sa manière le rôle du chroniqueur des années Sarkozy, qu'il a accompagné de 2005 à 2012 en voulant en faire le héraut de la France telle qu'il se l'imagine, il nous propose surtout, dans cet ouvrage, une puissante analyse de notre temps. Il croise la psychologie politique, la philosophie politique et l'anthropologie politique et son regard va très en profondeur. Il s'agit de faire un portrait de l'époque à travers la présidence d'un homme qu'il aurait souhaité frappé par la « grâce d'État » mais qui n'est jamais vraiment parvenu à faire quelque chose de son incroyable énergie, comme s'il était paralysé par son désir de reconnaissance par les branchés et les élégants, représentés à ses côtés par son épouse. Sarkozy, pour Buisson, est d'abord l'histoire d'un talent gâché, d'une immense déception. C'est l'histoire d'un homme qui aurait préféré l'agitation à l'action, en confondant l'hyperactivité médiatique et le travail de fond. Il n'aura pas su saisir la part sacrée du politique, la symbolique sacrificielle du pouvoir. Le pouvoir devait le conduire dans la jet-set mondiale où il jouirait, enfin riche, de son ascension sociale parfaitement réussie.

    On le sait, Patrick Buisson a été grand stratège du sarkozysme électoral en 2007, c'est-à-dire d'une campagne misant sur la transgression du politiquement correct en mettant de l'avant la notion d'identité nationale, longtemps concédée par la droite « républicaine » à la droite populiste. Buisson en était convaincu : il fallait mener la guerre culturelle à une gauche depuis trop longtemps hégémonique dans le monde des idées. Mais cette notion n'avait rien d'un hochet rhétorique chez lui. Au contraire, à travers elle, il était possible de renouer avec la part conservatrice de la droite et plus fondamentalement, de sortir d'une vision strictement économique de l'homme, qui passe souvent pour la seule rationnelle, surtout à droite, où on croit répondre aux besoins de l'âme humaine avec une approche strictement comptable. L'identité nationale ouvrait, pour Buisson, sur la part symbolique et anthropologique de la communauté politique : cette part, qui se dérobe à l'artificialisme sociologique, est probablement la plus importante. L'identité nationale permettait de faire une brèche dans une mythologie progressiste glosant sans cesse sur les valeurs républicaines pour mieux occulter l'identité historique de la France.

    C'est cette part que Buisson cherchera à mettre de l'avant pendant cinq ans, en invitant Nicolas Sarkozy à se l'approprier. Qu'il s'agisse de la question de l'autorité de l'État, de l'immigration ou des questions sociétales, Buisson revient toujours à la charge en rappelant une chose fondamentale : le peuple français fait une expérience pénible de sa désagrégation. Ce constat est vrai pour l'ensemble des peuples occidentaux. Il voit ses symboles s'égrener, ses repères se brouiller, son identité s'émietter. Il se sent de plus en plus devenir étranger chez lui. Ses aspirations profondes sont étouffées, et mêmes déniées. On les présente comme autant d'archaïsmes ou de phobies alors qu'il s'agit d'invariants anthropologiques que la civilisation avait traditionnellement pris en charge et mis en forme. La vocation du politique, nous dit Buisson, est d'abord conservatrice: il s'agit de préserver une communauté humaine, qui est une œuvre historique vivante, et non pas toujours de la réformer pour l'adapter à la mode du jour. Il y a dans le cœur humain un désir de permanence qu'on doit respecter. Lorsqu'on le nie, on pousse l'homme à la solitude extrême, puis à la détresse.

    Buisson souhaite reconstituer le peuple français, et pour cela, il croit nécessaire de renouer politiquement avec lui. Alors que les élites ne savent plus défendre une souveraineté de plus en plus vidée de sa substance, il faut aller directement au peuple pour reconstituer une véritable puissance publique. C'est en puisant directement dans la légitimité populaire que Buisson entend régénérer le pouvoir, le déprendre des nombreuses gangues qui l'enserrent comme le droit européen ou international ou encore, les nombreux corporatismes qui entravent la poursuite de l'intérêt général. Mais, ajoute-t-il, la gauche ne pense pas trop de bien de ce retour au peuple, puisque depuis très longtemps, elle se méfie des préjugés du peuple, qui se montre toujours trop attaché à ses coutumes : elle rêve d'une démocratie sans le peuple pour la souiller de ses mœurs. C'est l'histoire du rapport entre le progressisme et le peuple dans la modernité. Dans le cadre de la campagne de 2012, Buisson cherchera quand même à convaincre Nicolas Sarkozy de miser sur une politique référendaire qui pourrait faire éclater le dispositif annihilant la souveraineté. Il n'y parviendra pas vraiment, même s'il poussera le président-candidat à renouer avec une posture transgressive.

    Mais un peuple n'est pas, quoi qu'en pensent les théoriciens des sciences sociales, une construction artificielle qu'on peut créer et décréer par décret. Et c'est en puisant dans son histoire qu'il peut renaître, en retrouvant ses racines les plus profondes. L'histoire est chose complexe : les formes qu'elle a engendrées peuvent se métamorphoser, renaître, et c'est dans cette optique que Buisson revient sur la question des racines chrétiennes de la France. Formée dans la matrice du christianisme, la France s'est couverte au fil de l'histoire d'églises, avant de les déserter assez brutalement au vingtième siècle - il faut dire qu'on a aussi cherché violemment à lui arracher ses racines chrétiennes avant cela. Dans un monde marqué par l'esprit de conquête d'un certain islam, par une immigration massive et par une déliaison sociale de plus en plus brutale, la France est prête à se réapproprier son héritage chrétien à la manière d'une « ressource politique immédiatement disponible » (p.322). Le catholicisme s'offre non plus nécessairement comme une foi mais comme une culture ayant permis aux Français d'accéder à la transcendance et vers laquelle ils peuvent se retourner à la manière d'une identité civilisationnelle.

    On me pardonnera de le redire, mais on aurait tort de voir dans cet ouvrage essentiel une bête charge contre un homme désaimé. En fait, quiconque recenseLa cause du peuple est condamné à ne rendre que partiellement compte de l'exceptionnelle réflexion qui s'y trouve. Buisson, en fait, fait le portrait de la misère d'une époque qui a le culot de se croire presque irréprochable alors qu'elle pousse les hommes à la misère affective et spirituelle et finalement, à une solitude si violente qu'elle représente peut-être la pire misère qui soit. En creux, il formule un programme de redressement qui est moins fait de mesures ciblées que d'un appel à renouer avec une idée de l'homme autrement plus riche que celle qui domine en modernité avancée : il n'y aura pas de réforme politique sans réforme intellectuelle et morale, dirait-on. L'homme politique ne doit plus voir devant lui une société flottant dans un éternel présent où se meuvent des individus bardés de droits mais un peuple historiquement constitué. Et il doit moins se présenter comme un habile gestionnaire du présent que comme un homme incarnant le passé, le présent et l'avenir d'une civilisation.

    Si Nicolas Sarkozy savait parler et faire de bons discours, il ne savait finalement pas incarner sa fonction et encore moins son pays. À lire Patrick Buisson, c'était un comédien de talent qui n'avait pas de vocation sacrificielle. Buisson a échoué a en faire le grand homme qu'il aurait peut-être pu être. Pouvait-il en être autrement ? On comprend pourquoi la figure du général de Gaulle hante les pages de La cause du peuple. Mais il ajoute : « de n'avoir pas réussi la mission que je m'étais donnée ne prouve rien. D'autres, je le sais, viendront après moi pour dire et redire que ne font qu'un la cause du peuple et l'amour de la France » (p.442). Un pays dure tant que dure dans le cœur des hommes le désir qu'il persévère dans son être : la flamme de la résistance doit toujours être portée pour un jour le faire renaître mais il arrive qu'ils soient bien peu nombreux à la maintenir. Ce qui habite Patrick Buisson, manifestement, c'est l'espérance d'une renaissance française.

    La cité a quelque chose de sacré : à travers elle, l'homme fait l'expérience d'une part essentielle de lui-même, qui le transcende, qui le grandit, qui l'anoblit. «Aimer la France, dit-il, ce n'est pas aimer une forme morte, mais ce que cette forme recèle et manifeste d'impérissable ». Et Buisson ajoute : « Ce n'est pas ce qui mourra ou ce qui est déjà mort qu'il nous faut aimer, mais bien ce qui ne peut mourir et qui a traversé l'épaisseur des temps. Quelque chose qui relève du rêve, désir et vouloir d'immortalité. Quelque chose qui dépasse nos pauvres vies. Et qui transcende notre basse époque. Infiniment » (p.442-443). La cité est gardienne d'une part de l'âme humaine et elle ne saurait bien la garder sans un véritable ancrage anthropologique. Mais elle ne saurait, heureusement, se l'approprier complètement et il appartient aux hommes qui croient à la suite du monde de la cultiver, d'en faire le cœur de leur vie, pour transmettre ce que l'homme ne peut renier sans se renier lui-même, pour honorer ce qu'on ne saurait oublier sans s'avilir intimement.

    « Un peuple n'est pas, quoi qu'en pensent les théoriciens des sciences sociales, une construction artificielle qu'on peut créer et décréer par décret. »

    Mathieu Bock-Côté 

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et deLa dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

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