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magouille et compagnie - Page 1962

  • Alerte : première application de la directive permettant la ponction des comptes bancaires

    Nous avions alerté ici en décembre 2013 à propos de la Directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires (BRRD pour Bank Recovery and Resolution Directive). Ce texte européen inscrit dans la loi ce qui s’est produit à Chypre en avril 2013, on s’en rappelle : le système bancaire en faillite s’était renfloué en sollicitant les actionnaires et les détenteurs d’obligations – rien de plus normal – mais aussi en ponctionnant les déposants avec la confiscation des comptes de plus de 100.000 euros. Il s’agit là d’un vol pur et simple, une remise en cause du droit de propriété. Et si le plancher de 100.000 euros peut rassurer la plupart des épargnants, il s’agit pourtant d’une illusion qui pourrait s’évanouir devant l’ampleur des pertes : Chypre à l’époque avait bénéficié de 10 milliards d’euros d’aide de l’UE et du FMI (soit les deux tiers de son PIB), mais qui pourrait verser une somme équivalente à un grand pays comme l’Espagne, l’Italie ou la France s’il connaissait une crise comparable ?

    L’épisode chypriote a servi de répétition générale et désormais tous les pays européens peuvent recourir à cette méthode. La transposition de la directive dans les droits nationaux doit intervenir au 1er janvier 2016 au plus tard, mais l’Autriche a devancé cette date car, justement, une de ses banques connait de graves difficultés.

     

    Hypo Alpe Adria a été nationalisée en 2009 suite à des investissements hasardeux, notamment dans les Balkans (son chiffre d’affaires est passé de 1,87 milliard d’euros en 1992 à 43,3 milliards d’euros en 2008 !). Après plusieurs renflouements pour un total de 5,5 milliards d’euros, le gouvernement autrichien a annoncé dimanche dernier qu’il ne verserait plus un euro et que la banque était placée « en résolution ». Celle-ci a immédiatement annoncé qu’il pourrait lui manquer jusqu’à 7,6 milliards d’euros de fonds propres…

    Ce ne sont pas les actionnaires qui assumeront la perte (l’Etat détient la banque en totalité) mais ceux qui ont souscrit les obligations émises par la banque, et pour eux le préjudice sera de l’ordre de 50 à 70%. C’est bien joué : sans cette directive, l’Etat aurait du payer ! A priori les déposants ne seraient pas concernés cette fois, mais l’avertissement doit porter : la directive « BRRD » a été appliquée en Europe pour la première fois, sans prévenir, sans concertation, en l’espace d’un week end. Pour un Etat la tentation s’avère très forte, il peut arrêter les frais et faire reposer la perte sur les actionnaires, les détenteurs d’obligations et, éventuellement, les déposants. On ne prendra pas un grand risque en pariant que cette directive sera à nouveau utilisée en Europe.

    La décision du gouvernement autrichien ce 1er mars se révèle, à proprement parler, historique mais, comme c’est bizarre, les grands médias n’en disent pas un mot… Désormais nul épargnant européen ne doit ignorer que sa banque peut être mise « en résolution » et ses comptes possiblement ponctionnés, le temps d’une annonce au journal télévisé un dimanche soir. Non la crise n’est pas terminée, mais désormais les Etats reportent le renflouement des banques sur les actionnaires, les détenteurs d’obligations bancaires, et les épargnants, le plus légalement du monde, chacun est prévenu.

    Source

    http://www.contre-info.com/alerte-premiere-application-de-la-directive-permettant-la-ponction-des-comptes-bancaires#more-37096

  • Le cadeau caché de la loi Macron : une réduction d'impôts de 900 millions d'euros pour les plus riches

    Difficile de s'y retrouver dans la loi Macron, car il y a tout et n'importe quoi : libéralisation du transport de car, travail le dimanche, révision des modalités de licenciement, financement des entreprises, etc. Mais il y a un article de loi injustement méconnu : il s'agit de l'article 34 sur l'allègement de la fiscalité des actions gratuites. 
    De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des "actions" de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéficient et voient sa valeur montée en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul. 
    Une réduction d'impôts de près de 50% 
    Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : "Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières". Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon Le Canard enchaîné, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : "Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros". 
    Un cadeau de 900 millions d'euros... pour les plus riches 
    Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour Le Canard enchaîné, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. "La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années", explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : "Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés", précise Le Canard enchaîné. 
    Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par Macron. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc. 

  • Travail au noir : le président PS de l'Isère épinglé

    Ce n'est absolument pas un problème au PS : en 2007, Jérôme Cahuzac avait été condamné pour avoir fait travailler une femme sans papier,

    "une femme de ménage philippine sans papier employée au noir et payée en liquide de juillet 2003 à novembre 2004 pour 40 heures mensuelles à raison de 250 € par mois."

    5 ans plus tard, en 2012, Cahuzac était nommé Ministre du Budget.

    Unknown-15Aujourd'hui nous apprenons que la famille du président PS de l'Isère employait au noir une Roumaine. Pendant près d'un an, Camelia s'est occupée sept jours sur sept de la mère très âgée du président socialiste du conseil général de l'Isère, Alain Cottalorda. Elle explique avoir été recrutée en Roumanie par ce dernier et l'une de ses sœurs, et n'avoir jamais été déclarée malgré ses demandes. L'élu se dégage de toute responsabilité. Camelia espérait une vie meilleure en France, loin de sa Roumanie natale où le Smic est à 190 euros brut. Elle a découvert « la vie d’esclave ». 10 mois durant, d’octobre 2013 à juillet 2014, elle a travaillé dans l’illégalité totale, non déclarée, donc sans les droits de base prévus par le Code du travail français : ni contrat de travail, ni couverture sociale, ni repos compensateurs. Elle a travaillé du lundi au dimanche, 12 heures par jour en moyenne lorsqu’elle n’était pas d’astreinte la nuit, pour une rémunération « au noir » de 1 200 euros.

    L'immigration, cette chance pour la France, et pour le PS.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Sarkozy une fois de plus désavoué par son camp

    Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.

    « Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.

    Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »

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  • Jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet

    Jean-Yves Le Gallou répond à Présent sur les projets liberticides de Christiane Taubira en matière d’internet et de droit de la presse. Extraits :

    "La censure sur internet est un très vieil objectif du politiquement correct mais cela n’a jamais fonctionné. J’ai siégé de 1994 à 1999 à la commission des libertés, au Parlement européen. Commission des libertés, en novlangue, cela signifie commission de la répression des libertés. Le chef du groupe socialiste, dans cette commission, passait son temps à expliquer qu’il fallait contrôler internet pour combattre les sites « pédophiles, révisionnistes et racistes ». Ce chef de groupe socialiste a fait une très belle carrière puisqu’il est devenu président du Parlement européen : il s’agit de Martin Schulz… Mais jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet. Entre l’épée et le bouclier, l’épée a toujours un coup d’avance, surtout s’agissant d’un réseau mondial. Avec des Etats qui ont des législations différentes, avec des technologies qui évoluent, toutes les censures ont vocation à être contournées.

    Alors faut-il ne s’inquiéter de rien ?

    Si, car malgré tout il y a trois choses préoccupantes. D’abord la volonté de contourner la justice avec une décision administrative préalable, ce qui signifie absence de débat et de contradiction. Ensuite la volonté de compléter la censure publique par la censure privée, avec l’intervention directe auprès des fournisseurs d’accès. Enfin la volonté de sortir les délits d’opinion du droit de la presse, au nom de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et j’en passe. [...]

    L’événement Charlie a été utilisé de façon extraordinaire. Première semaine : liberté d’expression généralisée ; deuxième semaine : attention, liberté d’expression restreinte pour les « idées de haine ». L’expression désigne tout simplement les idées politiquement incorrectes, comme par exemple dire que l’immigration n’est pas bonne pour la France. La sidération de l’opinion, obtenue par la mobilisation de tous les moyens de propagande, a servi à faire avancer un projet antérieur. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean-Vincent Placé admet avoir « raconté n’importe quoi » sur Leonarda !

    Jean-Vincent Placé a avoué, les autres le feront-ils ?

    Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et membre d’Europe Écologie Les Verts, est plutôt connu pour son honnêteté et sa franchise. Il n’avait par exemple pas hésité à quitter le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal+ après avoir lancé un tonitruant « Je me tire ! ».

    Jean-Vincent Placé est aussi un homme pressé d’être reconnu, pressé d’obtenir un poste de ministre qui se refuse pour l’instant à lui. Il est l’inlassable promoteur d’un néo-UMPS qu’il appelle de ses vœux et qui réunirait du centre jusqu’à la gauche de la gauche, le tout évidemment afin de cadrer avec le programme commun de la classe politique médiatique : « combattre » le Front national. Dans cette optique, ses prises de position tranchées lors de l’affaire « Leonarda » apparaissent gênantes et montreraient que l’homme n’est pas un politicien respectable soumis à la discipline collective de la gauche plurielle, mais bien un « perturbateur » ou un « frondeur » en puissance. À l’époque, Stéphane Le Foll, alors porte-parole du gouvernement, avait vu rouge et déclaré : « Annoncer qu’il faut descendre dans la rue, quand on appartient à une majorité, il y a des choses qui étonnent et qu’on ne devrait pas entendre… »

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  • Répression : l’ouverture d’un local alternatif lyonnais bloqué par la police

    Samedi 28 février, le local associatif « Lyon non conforme » (droite radicale) devait ouvrir ses portes et accueillir une soirée de lancement.

    Mais les autorités, sur le qui-vive, débarquent auparavant avec d’importants renforts policiers (et des canons à eau) et au mépris de la loi, interdisent l’accueil du public, qui en sera pour ses frais de déplacement.

    Un comportement politique honteux et mû par la haine idéologique, à l’heure de la « liberté d’expression » et où pullulent les mosquées à islam radical que l’Etat ne ferme pas pour des motifs de légalité…

    Les autorités et un premier cordon de CRS :

    Détails dans le communiqué ci-dessous.

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  • Estrosi : moins grave d'être sur une photo du FN que d'être à LMPT

    Christian Estrosi, maire de Nice, ayant critiqué le FN, Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN et conseillère municipale FN de Nice, a ressorti une photo de la fin des années 80 où l'on aperçoit Christian Estrosi poser sous une banderole du Front national au cours d'une manifestation :

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    Et voici comment Christian Estrosi se défend :

    "C'est une photo que l'on ressort depuis 20 ans et qui date des années 80, à une époque où le RPR de Jacques Chirac avait beaucoup d'exécutifs locaux partagés avec le FN. C'était une manifestation et on a été surpris par le FN qui a levé une banderole. C'est quand même moins grave que ceux qu'on a vu défiler avec la Manif pour tous. Eux, ce n'était pas il y a 20 ans, c'était il y a 6 mois."

    Qu'en pensent les élus UMP qui ont manifesté avec La Manif Pour Tous ?

    Michel Janva

  • Ces socialistes qui inventent leurs diplômes

    On savait que Mme Taubira avait inventé 2 doctorats.

    On savait également que Cambadélis avait usurpé ses titres universitaires.

    Mediapart a révélé que la secrétaire d'État à l'enseignement supérieur et à la recherche, Mme Fioraso, s'était inventé une maitrise en économie, qu'elle n'a jamais eue.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Arnaque aux faux malades : des centaines de sans-papiers régularisés

    L’escroc, atteint du sida, se faisait dépister sous différentes identités. Une fois le diagnostic établi, contre une somme d’argent, ses clients récupéraient les analyses pour bénéficier d’un titre de séjour provisoire.

     

    http://www.contre-info.com/arnaque-aux-faux-malades-des-centaines-de-sans-papiers-regularises