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magouille et compagnie - Page 2051

  • Présidence de la Commission européenne : les européistes ont menti

    D'Yves Daoudal :

    "Ils mentaient, et la preuve en a été donnée hier soir. Ils, c’est-à-dire tous ceux qui prétendaient que l’élection européenne permettait aux citoyens, pour la première fois, d’élire le président de la Commission européenne en même temps que les députés européens. Quelques chefs d’Etat et de gouvernement l’avaient proclamé, dont François Hollande (mais je me demande s'il n'a pas été le seul). Tous les politiciens européens qui s’étaient dit têtes de listes européennes (Juncker, Schulz, Verhofstadt, Bové, Tsipras) avaient fait campagne sur ce thème. La plupart des « spécialistes » de l’Europe dans les médias brodaient, ou plutôt matraquaient, sur le même thème.

    Le PPE a, sans surprise, gagné les élections. Donc le chef de file du PPE, Jean-Claude Juncker, a été élu président de la Commission européenne.

    Eh bien non. Parce que le traité dit que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission européenne. Ils se sont réunis hier. Et ils ont pris la décision de demander à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms de personnalités susceptibles d’occuper le poste de président de la Commission européenne. Sans même commenter la décision de la conférence des présidents de groupes au Parlement européen, de faire de Jean-Claude Juncker le candidat officiel du Parlement…"

    Michel Janva

  • Les participants français au groupe de Bilderberg 2014

    Le groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou club Bilderberg, est un rassemblement annuel et informel d'environ 130 membres, essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Ce forum n'est pas médiatisé et ses discussions sont confidentielles.

    Cette année, la réunion de ce groupe aura lieu du 29 mai au 1er juin. Parmi les participants, on trouve les Français :

    • Henrie de Castries, PDG d'AXA Group
    • François Baroin, député (UMP); maire de Troyes
    • Nicolas Baverez, membre du comité d'organisation de la conférence, essayiste
    • Pierre-André Chalendar, PDG de Saint-Gobain
    • Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de l'Elysée
    • Natalie Nougayrède, qui vient de démissionner de la direction du journal Le Monde
    • Fleur Pellerin, Secrétaire d'Etat au commerce extérieur

    Michel Janva

  • La Commission européenne bafoue les peuples d'Europe

    Comme le CESE en son temps, la Commission de l'UE a rejeté, par veto, les 2 millions de signatures de l'initiative "Un de Nous". Rappelons que les membres de cette Commission ne sont pas alus, mais désignés par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UE.

    Communiqué de l'Initiative citoyenne Un de Nous :

    "Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l'Initiative citoyenne « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance. L'Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d'être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l'encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats, en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie."

    Michel Janva

  • UMP : le Jour des longs couteaux

    Qu’est-ce donc que ce parti, qu’est-ce que ces hommes dont les noms apparaissent plus souvent dans la chronique judiciaire que dans la rubrique politique ?   

    Faut-il y voir, comme on n’aurait pas manqué de le faire au Moyen Âge, la main et le jugement de Dieu ou, plus banalement, l’illustration, somme toute morale, du vieil adage, si souvent démenti, selon lequel un bien mal acquis ne profite jamais ? Quoi qu’il en soit, la démission – ou plutôt l’éviction – de Jean-François Copé de ce fauteuil présidentiel qu’il avait décroché à la force des dents au terme d’une compétition déloyale et faussée ne saurait tirer des larmes qu’à des crocodiles et à Mme Nadine Morano. Voilà au moins une chose, dira le bon sens populaire, que l’aigle déplumé de Meaux n’aura pas volée, et François Fillon peut savourer une légitime vengeance qui a eu tout le temps de refroidir depuis les heures brûlantes de novembre 2012.

    Hier encore tout-puissant exécuteur des hautes et des basses œuvres de l’UMP, directeur de cabinet de Copé et tout juste élu au Parlement européen, mais soudain précipité du Capitole bruxellois au bas de la Roche tarpéienne, la tête basse, des sanglots dans la voix et les larmes aux yeux, Jérôme le pathétique a craché le morceau, et quel morceau ! Plus de dix millions d’euros de fausses factures ont donc financé les débordements financiers d’un Nicolas Sarkozy prêt à tout, et d’abord à violer la loi pour gagner la partie. Quelque soin qu’ait mis ce fidèle serviteur d’une mauvaise cause à tout prendre sur lui, qui peut croire que le président-candidat et celui qui, secrétaire général de l’UMP, contrôlait déjà l’appareil du parti, aient pu ignorer les manœuvres frauduleuses auxquelles recourait l’un de leurs plus proches collaborateurs, qui peut croire qu’ils n’aient pas connu, autorisé et couvert des malversations qui étaient obligatoirement soumises à la signature de quatre hauts responsables du mouvement ? L’UMP, si opulente qu’elle soit, le serait-elle au point de n’être pas à quelques millions près ?

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  • Par Jupiter !

    « Une réunion d’une violence inouïe ». Un commentaire de Nadine Morano  que de nombreux médias ont repris à leur compte ces dernières heures pour qualifier les retrouvailles hier, à huis-clos dans la salle du groupe UMP à l’Assemblée nationale, des pontes de l’UMP. Ils entendaient réagir aux derniers développements du scandale Copé-Sarkozy-Bygmalion. Sous la pression de ses adversaires en interne et même d’« une haine » qu’il n’oubliera pas a-t-il dit, M. Copé a donc été acculé à la démission. Fillon, NKM, Lemaire, Pécresse, Bertrand ont mené l’hallali sur fond de vieux procès sur son illégitimité à la tête de l’UMP depuis sa victoire très contestée aux primaires. Mais aussi de contestation sur la droitisation de la ligne de l’UMP que Copé et ses proches avaient tenté pour endiguer la montée du FN. Copé pouvait-il  s’accrocher à son poste? Son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux, tête de liste UMP face à Marine dans le Nord Ouest à ces élections européennes, à certes attendu le déroulement du scrutin pour vendre la mèche. Mais ce dernier a fini par avouer dés le lendemain de la claque infligée à son parti par les Français la pratique de fausses factures. En l’espèce, la facturation de conventions imaginaires pour masquer les dépassements de la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Une nouvelle casserole pour ce dernier qui, rapporte Le Parisien, serait « tombé de l’armoire » (sic) devant ses révélations lundi, «tout juste rentré d’Israël, d’où il a suivi le séisme des européennes entre deux chansons du concert de Carla »…

     C’est pas moi, je n’étais au courant de rien, telle est la justification de l’ex chef de l’Etat reprise en boucle par ses «amis » de l’UMP. La ligne de défense de Jean-François Copé est encore plus surréaliste quand il réaffirme, comme il  l’a fait hier sur TF1, qu’il n’a pris connaissance des magouilles reprochées à ses amis proches de Bygmalion uniquement à la lecture de l’article publié dans Libération il y a une douzaine de jours…

    La question centrale qui se pose est  bien celle désormais de la probabilité d’un retour dans le jeu de Nicolas Sarkozy. « Mezzo vocecertains n’y croient plus guère.  Les gens commencent à parler. C’est le grand déballage. C’est fini pour Sarkozy , veut croire un responsable UMP» interrogé par Le Parisien. « Un cadre du parti s’énerve carrément :  C’est pour lui qu’on est allé chercher onze millions d’euros ! Les militants vont se dire qu’on leur a fait les poches ! Le plus grand danger pour la droite, ce serait le retour de Sarkozy, parce qu’il nous fera perdre pour se sentir exister . En privé, le député UMP Pierre Lellouche, lui-même mis en cause dans l’affaire, est beaucoup moins catégorique.  Il n’est pas encore cuit, mais le Sarkothon et les 11 M€ vont lui revenir à la figure comme un boomerang ».

     Pour barrer la route à Sarkozy ( ?), trois de ses adversaires ont été placés à la tête de l’UMP,  jusqu’à un congrès extraordinaire à l’automne, pour succéder à M. Copé, les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon composent ce triumvirat. Un Retour vers le futur en quelque sorte avec ces trois   incarnations caricaturales  d’une politique qui a fait dramatiquement  la preuve de ses échecs.  

     Lors de la  conférence de presse qu’elle a tenu hier au siège du FN  à Nanterre pour analyser les résultats des élections européennes , Marine Le Pen, interrogée sur l’affaire Bygmalion a affirmé ne « (pas voir) comment le candidat Nicolas Sarkozy peut échapper à sa responsabilité morale et à la disqualification qui en est la conséquence ». Mais aussi qu’avec «Raffarin, Fillon, Juppé, on est dans l’eurobéatitude totale. Ca permettra peut-être encore de clarifier la situation et les différences de fond qui existent entre le FN et l’UMP et la proximité qui va exister entre l’UMP et le PS ! ».

    Alors certes,  l’UMP sera peut être  obligée de changer de nom pour se refaire une virginité, mais la conjonction d’intérêts boutiquiers en assurant l’armature devrait empêcher formellement  son implosion.

     Pour autant, il est intéressant de constater avec Bruno Gollnisch que le triumvirat qui vient d’en prendre la tête, appelle déjà à «dédroitiser» l’UMP,  actant l’échec de la stratégie copéiste visant  à contenir la poussée du FN mais au risque d’accélérer son hémorragie au profit de l’opposition nationale.  Sur son blog, François Fillon s’épanche : « Nous n’avons pas tout essayé pour rassembler la droite et le centre malgré la montée des extrémistes que chacun pouvait pressentir ».

     Alain Juppé sur la même ligne que le  très antifrontiste Jean-Pierre Raffarin, a montré les crocs mardi : « Notre refus est clair : nous ne voulons pas de la France rétrograde barricadée dans ses frontières que propose le Front National » (sic).  La veille il en a appelé à revenir  à « l’esprit originel » de l’UMP en 2002 symbolisé, il s’agit de s’en souvenir, par la catastrophique politique du radical socialiste Jacques Chirac… ça fait rêver…

     Comme à chaque fois quand il s’agit de cracher son venin contre l’opposition nationale et les défenseurs de l’Europe des patries libres,  les pontes  européistes de l’UMP reçoivent le soutien du parti de l’étranger. Ainsi le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, défenseur acharné d’une monnaie unique qui profite si bien à l’Allemagne, habitué du Forum économique de Davos,  intervenait hier à Berlin pour fêter les dix ans de la   Hertie School of Governance.

     En présence de Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, de Mario Monti  et de l’ancien premier ministre grec Georges Papandréou, Herr Schäuble a qualifié le FN de « parti fasciste et extrémiste  (…). Nous devons nous demander, pas seulement pour nos collègues français, quelle erreur nous avons fait pour qu’un quart de l’électorat français vote FN. ».

     Ils sont bien pathétiques, ils n’ont décidément rien compris ! Et ce degré d’aveuglement relève quasiment de la pathologie. Mais ne dit-on pas que Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre ?…

    http://gollnisch.com/2014/05/28/jupiter/

  • Le spéculateur international Georges Soros lâche les banques américaines

     Il y a deux décennies, le banquier George Soros était devenu célèbre en pariant sur un effondrement de la livre sterling et avait empoché un milliard de dollars dans le processus. On l’a vu depuis jouer sur des krachs boursiers et dans quelques cas être même suspecté d’avoir provoqué lui-même ces krachs.

    Il y a quelques mois, Soros a encore fait parler de lui en misant un milliard de dollars contre l’indice SP 500. À l’époque, cela a été interprété comme un signal sur d’éventuels ennuis pour l’économie américaine, qui se sont confirmés par la suite.

    Depuis la semaine dernière, les investisseurs sont de nouveau sur le qui-vive car jeudi Soros a vendu ses actions dans trois banques américaines majeures, Bank of America, JP Morgan et Citigroup.
    C’est le Wall Street Journal qui, dans son édition de vendredi, a indiqué que Georges Soros avait déposé ses ordres de ventes auprès de la SEC (ndlr : organisme de contrôle boursier US) et avait en parallèle investi lourdement dans des mines d’or et des valeurs technologiques.

    Cette manœuvre laisse supposer de très mauvaises nouvelles sur la stabilité financière américaine, ce qui avait été à l’origine de la crise de 2008, initiée par la faillite de Lehmann Brothers.

    Source : Market Watch

  • Le directeur de cabinet d’Alain Juppé mis en examen

    Que l’affaire Bygmalion provoque la démission de la direction de l’UMP, rien de plus normal. Ce qui est plus surprenant, dans un tel contexte, c’est de choisir Alain Juppé pour faire partie du triumvirat chargé d’assurer la direction intérimaire du parti. Hier, nous rappelions qu’Alain Juppé n’est pas exempt de casseroles.

    Il faut encore ajouter que, le 24 mai dernier, le quotidien Sud Ouest révélait que Ludovic Martinez, directeur de cabinet du maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, depuis juin 2008, avait été mis en examen le 24 avril, dans le cadre d’une instruction ouverte à Agen pour « octroi d’un avantage injustifié par une personne dépositaire de l’autorité publique ». L’UMP Michel Diefenbacher, président du conseil général de Lot-et-Garonne de 2004 à 2008, avait déjà été mis en examen le 21 février dans ce dossier, ouvert après le dépôt d’une plainte contre X par l’actuel président PS du département, Pierre Camani, en décembre 2010.

    Selon le conseil général, M. Camani avait constaté, peu après sa prise de fonction, en 2008, des anomalies dans l’attribution du marché de frais de bouche entre 2005 et 2007, liées à un éventuel non-respect de la procédure d’attribution de ces marchés.

    Ludovic Martinez, qui fut de 2001 à 2007 directeur de cabinet du président du conseil général de Lot-et-Garonne, a déclaré être « complètement serein » à propos de sa mise en examen, assurant n’avoir « strictement rien à cacher ni à craindre dans ce dossier », dans lequel il n’avait jusque-là été entendu qu’une fois, en 2011.

    Le directeur de cabinet d’Alain Juppé a ajouté avoir informé ce dernier, dès 2008, de l’affaire, estimant qu’elle était « purement politique »« Les directeurs de cabinet n’ont pas compétence pour passer des marchés », a-t-il déclaré. « Mes deux autres successeurs ont été également mis en examen dans cette affaire. Je suis complètement tranquille, dans ce dossier il y a zéro soupçon de détournement d’argent »a-t-il dit sur France Bleu Gironde.

    Il n’empêche que, dans le contexte actuel, ce n’est pas fait pour améliorer l’image de l’UMP.

    http://medias-presse.info/le-directeur-de-cabinet-dalain-juppe-mis-en-examen/10571

  • Alain Juppé, alternative pour l’UMP ? Retour sur quelques casseroles…

    Alain Juppé se voit déjà candidat à la présidentielle en 2017, maintenant que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy semblent hors-jeu.

    Mais Alain Juppé a un passé qu’il faut rappeler.

    1995, l’affaire de l’appartement

    En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé, à l’époque Premier ministre, a donné des ordres pour baisser le loyer de son fils Laurent qui occupe un appartement rue Jacob dont la ville de Paris est propriétaire. Dans la même rue, Alain Juppé occupe lui un appartement de 189 m2 pour un loyer anormalement bas et y fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs aux frais du contribuable.

    Alain Juppé déménagera après une plainte pour « prise illégale d’intérêt » déposée par l’Association des contribuables parisiens fondée par le jeune Arnaud Montebourg.

    1999, l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris

    En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » dans le cadre d’une affaire de financement occulte d’emplois fictifs, pour des faits commis alors qu’il était secrétaire général du RPR (ancêtre de l’UMP) et maire adjoint de Paris (aux Finances).

    Le 30 juin 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité.

    Le 1er décembre 2004, la Cour d’Appel réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.

    Relisons avec intérêt les propos de la Cour d’Appel :

    « Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. »

    Qui pourra croire qu’Alain Juppé est l’homme de la situation ?

    http://medias-presse.info/alain-juppe-alternative-pour-lump-retour-sur-quelques-casseroles/10543

  • EN DIRECT Crise à l'UMP : Sarkozy « très mécontent »

    + VIDEO - Le bureau politique du parti, au bord de l'implosion suite à l'affaire Bygmalion, se réunit ce matin. Jean-François Copé y joue sa place. Nicolas Sarkozy est « très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité » confesse Brice Hortefeux.
    8h11 Sarkozy « très mécontent » - Brice Hortefeux, l’un des plus proches de Nicolas Sarkozy, a assuré que l’ex-chef de l’Etat était « très mécontent de voir son nom associé » à la « curieuse actualité » autour de Bygmalion. Nicolas Sarkozy est « très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité », a assuré le député européen, alors que deux protagonistes de l’affaire Bygmalion ont assuré que les « fausses factures » en cause visaient à couvrir des dépassements de frais de sa camapgne en 2012.
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    7h57 Fin des perquisitions - Les perquisitions entamées lundi dans les locaux de l'UMP et dans ceux de la société Bygmalion, dans le cadre de l'enquête sur un système de fausses facturations présumées, se sont terminées tôt mardi matin, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Les perquisitions, menées par le parquet de Paris avec l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, ont pris fin vers 05h30 chez Bygmalion et vers 06h à l'UMP, ont précisé ces sources.
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    6h50 La journée de tous les risques - Les ténors de l’UMP se réunissent mardi matin pour tenter de dénouer l’une des plus grave crise qu’ait connue leur parti depuis sa naissance en 2002, avec une question brûlante: le sort de son président Jean-François Copé. Partira, partira pas ? Le député-maire de Meaux a démontré sa pugnacité lors de la précédente convulsion à l’UMP, l’interminable duel entamé fin 2012 avec François Fillon pour la direction du mouvement. Mais là, estime un responsable du mouvement, « il ne pourra pas sauver sa tête. C’est du lourd, du très lourd ».
    Pour beaucoup, il y a péril dans la demeure UMP. L’affaire Bygmalion - société de communication fondée par deux proches de M. Copé - avait commencé par des soupçons de favoritisme. Elle n’a cessé d’enfler et de proliférer pour atteindre, à l’issue de la folle journée de lundi, l’ancien président Nicolas Sarkozy. L’affaire Bygmalion, « c’est l’affaire des comptes de campagne de Sarkozy », a accusé l’avocat de cette agence, Me Patrick Maisonneuve, parlant de « fausses factures ».
    Tout nouvel eurodéputé - ce qui lui confère une immunité face à la justice, même s’il a dit qu’il n’y recourrait pas - Jérôme Lavrilleux, jusqu’à dimanche directeur de cabinet de M. Copé, a corroboré cette version, reconnaissant en larmes que des meetings du candidat ont été indûment facturés à l’UMP (voir vidéo ci-dessous). Un « dérapage » dans « l’engrenage irrésistible » de la campagne, a-t-il concédé, en exemptant Sarkozy et Copé. En revanche, lundi soir, le trésorier de campagne de M. Sarkozy, Philippe Briand contestait auprès la version de Me Maisonneuve.

    Video

    Folle journée
    Cette folle journée a également vu une perquisition au siège parisien de l’UMP qui se prolongeait au milieu de la nuit et par la garde à vue de l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy Claude Guéant dans un autre dossier, l’arbitrage Tapie. Le tout au lendemain de la victoire FN au européennes, l’UMP perdant plus d’un tiers de ses 29 élus au Parlement de Strasbourg, et se faisant dépasser de 4 points par le parti de Marine Le Pen. La crise est donc politique, financière, judiciaire et morale, jugent plusieurs caciques. L’UMP « est atteinte dans sa crédibilité » et « son honneur est mis en cause », a déploré l’ex-Premier ministre François Fillon.
    Alors que faire ? Pour certains, de plus en plus nombreux, l’équipe dirigeante doit démissionner collectivement, comme l’a demandé lundi soir sur France 2 l’ancien secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian. « Copé continue à tirer tout le monde vers le bas, il est sur un toboggan qu’il ne peut plus remonter », souligne un important élu régional.
    Certains avancent à l’idée d’une direction provisoire collective, le temps que l’enquête s’achève. Jean-Pierre Raffarin a suggéré la mise en place d’un « conseil d’éthique et de gouvernance » désigné par le bureau politique. Pour Nathaliie Kosciusko-Morizet, chef de l’opposition parisienne, il faut convoquer un congrès « pour interroger les militants sur une alliance avec le centre », un des points chauds en débat.
    « Le BP décidera, je l’espère, un audit rapide des comptes de l’UMP, sous l’autorité de personnalités indépendantes », a souhaité Mme Kosciusko-Morizet. Elle suggère aussi un congrès pour consulter les militants sur notamment l’alliance avec le centre. Ce serait un retour aux sources puisque Jacques Chirac avait voulu une organisation unique afin d’éviter un 21 avril à l’envers. 

    Réactualisation de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous

    source :  Afp via les Echos :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupEEZFkpuEdnQeZpO.shtml

  • Pour éviter la tornade FN, l’UMP, le PS et les médias se sont-ils entendus pour que le scandale Bygmalion n’explose qu’au lendemain des élections ?

    Quel étrange calendrier…

    Dimanche 25 mai, les électeurs étaient appelés aux urnes avec le résultat que l’on sait.

    Lundi 26 mai, Jérôme Lavrilleux, tout juste élu député européen, reconnaît en direct sur BFMTV que des prestations fournies par la société Bygmalion ont été indûment facturées à l’UMP. Auparavant, c’est l’avocat de la société Bygmalion qui, au cours d’une conférence de presse, avait accusé l’UMP d’avoir contraint la société à présenter de fausses factures pour maquiller les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. La police perquisitionne le siège de l’UMP.

    Mardi 27 mai, le bureau politique extraordinaire de l’UMP contraint Jean-François Copé à démissionner de la présidence de l’UMP. Toute la direction de l’UMP démissionne dans la foulée, confiant la direction intérimaire du parti à un triumvirat composé de Juppé, Raffarin et Fillon.

    Posons maintenant la question qui fâche. Si les événements des 26 et 27 mai s’étaient déroulés les 23 et 24 mai, quel aurait été le score du Front National dimanche soir ? Il ne s’agit pas de faire de la politique fiction mais de constater que le scandale Bygmalion couvait depuis plusieurs jours et qu’il a été décidé d’attendre le lendemain des élections pour le laisser exploser. Cela s’appelle une manipulation. Car c’est priver les Français d’un élément déterminant pour analyser le paysage politique au moment de se rendre dans l’isoloir.

    Sans le scandale Bygmalion, le résultat des urnes a été qualifié par de nombreux protagonistes de « séisme politique ». Si le scandale Bygmalion avait été révélé auparavant, aucune digue n’aurait résisté et le vote de colère aurait tout submergé. Ni l’UMP, ni le PS, ni les médias du système n’y avaient intérêt…

    http://medias-presse.info/pour-eviter-la-tornade-fn-lump-le-ps-et-les-medias-se-sont-ils-entendus-pour-que-le-scandale-bygmalion-nexplose-quau-lendemain-des-elections/10522