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magouille et compagnie - Page 2052

  • Pour éviter la tornade FN, l’UMP, le PS et les médias se sont-ils entendus pour que le scandale Bygmalion n’explose qu’au lendemain des élections ?

    Quel étrange calendrier…

    Dimanche 25 mai, les électeurs étaient appelés aux urnes avec le résultat que l’on sait.

    Lundi 26 mai, Jérôme Lavrilleux, tout juste élu député européen, reconnaît en direct sur BFMTV que des prestations fournies par la société Bygmalion ont été indûment facturées à l’UMP. Auparavant, c’est l’avocat de la société Bygmalion qui, au cours d’une conférence de presse, avait accusé l’UMP d’avoir contraint la société à présenter de fausses factures pour maquiller les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. La police perquisitionne le siège de l’UMP.

    Mardi 27 mai, le bureau politique extraordinaire de l’UMP contraint Jean-François Copé à démissionner de la présidence de l’UMP. Toute la direction de l’UMP démissionne dans la foulée, confiant la direction intérimaire du parti à un triumvirat composé de Juppé, Raffarin et Fillon.

    Posons maintenant la question qui fâche. Si les événements des 26 et 27 mai s’étaient déroulés les 23 et 24 mai, quel aurait été le score du Front National dimanche soir ? Il ne s’agit pas de faire de la politique fiction mais de constater que le scandale Bygmalion couvait depuis plusieurs jours et qu’il a été décidé d’attendre le lendemain des élections pour le laisser exploser. Cela s’appelle une manipulation. Car c’est priver les Français d’un élément déterminant pour analyser le paysage politique au moment de se rendre dans l’isoloir.

    Sans le scandale Bygmalion, le résultat des urnes a été qualifié par de nombreux protagonistes de « séisme politique ». Si le scandale Bygmalion avait été révélé auparavant, aucune digue n’aurait résisté et le vote de colère aurait tout submergé. Ni l’UMP, ni le PS, ni les médias du système n’y avaient intérêt…

    http://medias-presse.info/pour-eviter-la-tornade-fn-lump-le-ps-et-les-medias-se-sont-ils-entendus-pour-que-le-scandale-bygmalion-nexplose-quau-lendemain-des-elections/10522

  • Quelle leçon tirer des européennes ? La proportionnelle, et vite !

    Notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité.   

    J’ai toujours été un chaud partisan du scrutin à la proportionnelle, même lorsque je votais encore pour un parti dit de gouvernement. Les arguments en faveur du scrutin majoritaire m’ont très tôt paru comme des sophismes adaptés à la sauce « républicaine » pour gruger l’électeur et consolider un bipartisme de façade. Depuis le week-end dernier, il n’y a plus de doute. Le scrutin majoritaire non seulement donne une représentation infidèle de l’opinion de la nation mais il produit en plus deux effets pervers redoutables :

    - Il conforte les majorités politiques dans une fausse sécurité qui finit par creuser le fossé avec l’opinion ;

    - Se sentant lésée, l’opinion publique est encouragée dans une attitude de défiance et se radicalise toujours davantage.

    En somme, notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité, d’où les résultats « explosifs » de l’UKIP en Grande-Bretagne et du FN en France lors de cette dernière élection à la proportionnelle, et les résultats beaucoup plus mitigés de l’opposition, observés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne où ce mode de scrutin est la règle.

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  • Quelle leçon tirer des européennes ? La proportionnelle, et vite !

    Notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité.   

    J’ai toujours été un chaud partisan du scrutin à la proportionnelle, même lorsque je votais encore pour un parti dit de gouvernement. Les arguments en faveur du scrutin majoritaire m’ont très tôt paru comme des sophismes adaptés à la sauce « républicaine » pour gruger l’électeur et consolider un bipartisme de façade. Depuis le week-end dernier, il n’y a plus de doute. Le scrutin majoritaire non seulement donne une représentation infidèle de l’opinion de la nation mais il produit en plus deux effets pervers redoutables :

    - Il conforte les majorités politiques dans une fausse sécurité qui finit par creuser le fossé avec l’opinion ;

    - Se sentant lésée, l’opinion publique est encouragée dans une attitude de défiance et se radicalise toujours davantage.

    En somme, notre système électoral a agi comme une cocotte-minute sans soupape de sécurité, d’où les résultats « explosifs » de l’UKIP en Grande-Bretagne et du FN en France lors de cette dernière élection à la proportionnelle, et les résultats beaucoup plus mitigés de l’opposition, observés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne où ce mode de scrutin est la règle.

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  • Malgré l'effondrement du PS, l'exploit de l'UMP

    Alors que l'effondrement du PS laisse peu de cartes dans la main de François Hollande, qui a déjà utilisé celle du remplacement de Premier ministre, l'UMP commet l'exploit de focaliser l'attention médiatique sur son financement.

    L'ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy a reconnu de fausses facturations au nom de l'UMP pour «absorber» les frais de campagne de l'ex-président. Jean-François Copé va répondre aux critiques lors d'un bureau UMP à l'Assemblée réunissant les ténors du parti.

    Jérôme Lavrilleux a ainsi reconnu que des meetings de Nicolas Sarkozy ont été indûment facturés à l'UMP par la société Bygmalion, au cours d'une interview sur BFMTV, lundi 26 mai, au cours de laquelle on a pu le voir en larmes. 

    "Les dépenses de la campagne (...) ont explosé et (...) ont été beaucoup plus importantes. Tout ceci a coûté de l'argent que ne permettait pas d'absorber des comptes de campagne. Une partie a été mise sur les comptes de campagne (...) L'autre partie a été absorbée par l'UMP. (...) Il y a eu un dérapage sur le nombre, non pas sur la valeur, mais sur le nombre d'événements qui ont été organisés dans cette campagne. J'ai pas eu le courage de dire stop, on en fait trop, on va dans le mur. J'ai commis cette erreur. J'ai fait part de mon sentiment. Je n'en ai fait part ni à Nicolas Sarkozy, ni à Jean-François Copé. Jean-François Copé n'a pas été mis au courant de cette dérive en volume de dépense."

    "La facturation sur ces événements, c'était une manière de ventiler les dépenses qui auraient dû l'être sur les comptes de campagne. On a une législation sur les comptes de campagne qui est totalement à côté de la plaque (...) Tous les partis politiques, notamment les deux qui vont au second tour, sont obligés d'user d'expédients.  Il n'y a pas besoin d'avoir fait sciences-po pour s'en rendre compte. (...) Je note qu'on s'interroge souvent sur nous, et très peu sur l'autre."

    Maître Patrick Maisonneuve, l'avocat de la société Bygmalion qui a lancé les accusations de factures bidons contre Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et l'UMP, est un membre du Parti Socialiste dont il a déjà auparavant défendu plusieurs de ses ténors dont Henri Emmanuelli et Jean-Noël Guérini. Moins de 5 minutes après que ce même Patrick Maisonneuve eut lancé ses accusations contre l'UMP, la police était déjà sur place pour perquisitionner le siège de l'UMP. Le PS sait se défendre.

    Michel Janva

  • Jean-François Copé démissionne, c’est fait !

    L’information est tombée. A la suite de l’affaire Bygmalion, le bureau politique extraordinaire de l’UMP vient d’obtenir la démission de Jean-François Copé de la présidence du parti. La démission prendra officiellement cours le 15 juin. L’ensemble de la direction de l’UMP présentera également sa démission.

    Une direction par intérim sera assurée par Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, trois anciens premiers ministres de l’UMP.

    Mais que reste-t-il de l’UMP ce matin, si ce n’est un incroyable naufrage…

    http://medias-presse.info/jean-francois-cope-demissionne-cest-fait/10515

  • Et maintenant, à l’UMP ? Bataille autour d’un fauteuil…

    Une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP.   

    « Nuit des longs couteaux », comme dit mon ami Nicolas Gauthier, ou bien « règlement de comptes à OK Corral », une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP. Avec ses 20,80 % aux européennes et surtout ses 5 points de retard sur le Front national, le parti qui a gouverné la France jusqu’en 2012 et nous abreuve à longueur d’année de ses sacro-saintes « valeurs républicaines » s’apprête à vivre des heures douloureuses. Surtout, la guerre des chefs contenue ces derniers mois à grand-peine pour cause d’échéances électorales va maintenant faire exploser la marmite. Demain, à l’heure peut-être où vous lirez ces lignes, ça devrait en effet chauffer au 238, rue de Vaugirard.

    Pour commencer, le chef Copé est censé – enfin ! – y présenter un rapport financier sur les comptes du parti. C’est qu’avec un sens choisi du « timing », il faut le reconnaître, on a eu droit la semaine passée à une jolie piqûre de rappel sur le scandale Bygmalion. Sorti à la veille des municipales, celui-ci met en évidence les liens de favoritisme entre le président de l’UMP et la filiale de cette société de communication organisatrice des manifestations du parti. Après Le Point, c’est Libération qui nous apprend l’existence d’une facture de 12,7 millions d’euros à l’UMP pour « l’organisation de 55 conventions thématiques ». Manque de bol, les participants supposés n’en ont pour certains aucun souvenir. C’est le cas, notamment, de Pierre Lellouche qui vient d’annoncer qu’il porte plainte pour « usurpation d’identité ». Rappelons, en passant, qu’on a tapé les militants voilà moins d’un an pour boucher un trou de 11 millions d’euros.

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  • Claude Guéant placé en garde à vue

    Rien ne va plus à l'UMP. Au lendemain de la défaite aux européennes, l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant a été placé ce matin en garde à vue dans le cadre de l'affaire Tapie.

    Les enquêteurs devraient interroger leur ancien patron à l'Intérieur sur son rôle dans la décision de recourir à l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie dans son litige avec le Crédit Lyonnais, dans celle de ne pas contester la sentence, et dans la fiscalité jugée avantageuse appliquée à l'indemnité de plus de 400 millions d'euros octroyée en 2008 à Bernard Tapie.

    Michel Janva

  • Européennes : et maintenant, l’UMP doit mourir !

    Cette condamnation et ce déni de réalité commun à gauche comme à droite valide malheureusement l’étiquette « UMPS » si chère à Marine Le Pen.   

    Au lendemain des élections municipales, un minuscule jeu de chaises musicales avait été la seule réponse de François Hollande à la colère des Français.

    Deux mois après les élections municipales, rien n’a changé. D’où une nouvelle victoire, cette fois incontestable, du Front national dimanche lors des élections européennes.

    Ce qui m’intéresse cette fois-ci, ce sont les éléments de langage communs au Parti socialiste et à l’UMP. On rejette la faute sur la situation économique et le désespoir des Français, comme si le vrai malaise n’était pas plutôt identitaire…

    Cette condamnation et ce déni de réalité commun à gauche comme à droite valide malheureusement l’étiquette « UMPS » si chère à Marine Le Pen. Non, la gauche, ce n’est pas la même chose que la droite, ou en tout cas ça ne devrait pas l’être. Cette fois-ci, chacun va devoir sortir de sa schizophrénie. À l’heure où le PS fait la politique de l’UMP, il est grand temps que chacun s’interroge sur sa place dans la vie politique française.

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  • Le Front National dénonce de nombreux dysfonctionnements dans des bureaux de vote

    Dans un communiqué de presse, le Front National fait part de nombreux dysfonctionnements dans les bureaux de vote, notamment dans le 3ème arrondissement de Paris, dans la ville d’Evry (Essonne), de Sainte-Geneviève des Bois (Essonne),dans des communes de la Nièvre, la Seine-et-Marne, la Saône-et-Loire ou la Moselle. Le parti n’hésite pas à parler de soupçon de fraude massive:« Dans de nombreux bureaux, a été notée l’absence de bulletins de vote du Front National, ou la présence de bulletins de vote du Front National ne correspondant pas à la circonscription électorale du bureau concerné. »

    Le parti, favori de ces élections, n’hésite pas à parler d’un trucage gouvernementale:« Le Front National accuse donc le gouvernement de Manuel Valls, et son ministre Bernard Cazeneuve, de truquer par les moyens les plus odieux le vote des Français. Cette manipulation industrielle du vote des Français doit être immédiatement interrompue, et les préfets doivent tout mettre en œuvre, dans des délais urgents, pour apporter dans toutes les communes de France les bulletins de vote du Front National. »

    Si pour l’instant, selon le parti, le ministère de l’Intérieur ne prend pas le problème au sérieux, le Front National est bien décidé à faire la lumière sur ces dysfonctionnements après le scrutin. D’ailleurs selon certains, des bulletins FDG manqueraient aussi.

    http://medias-presse.info/le-front-national-denonce-de-nombreux-dysfonctionnements-dans-des-bureaux-de-vote/10430

  • Le Front National dénonce de nombreux dysfonctionnements dans des bureaux de vote

    Dans un communiqué de presse, le Front National fait part de nombreux dysfonctionnements dans les bureaux de vote, notamment dans le 3ème arrondissement de Paris, dans la ville d’Evry (Essonne), de Sainte-Geneviève des Bois (Essonne),dans des communes de la Nièvre, la Seine-et-Marne, la Saône-et-Loire ou la Moselle. Le parti n’hésite pas à parler de soupçon de fraude massive:« Dans de nombreux bureaux, a été notée l’absence de bulletins de vote du Front National, ou la présence de bulletins de vote du Front National ne correspondant pas à la circonscription électorale du bureau concerné. »

    Le parti, favori de ces élections, n’hésite pas à parler d’un trucage gouvernementale:« Le Front National accuse donc le gouvernement de Manuel Valls, et son ministre Bernard Cazeneuve, de truquer par les moyens les plus odieux le vote des Français. Cette manipulation industrielle du vote des Français doit être immédiatement interrompue, et les préfets doivent tout mettre en œuvre, dans des délais urgents, pour apporter dans toutes les communes de France les bulletins de vote du Front National. »

    Si pour l’instant, selon le parti, le ministère de l’Intérieur ne prend pas le problème au sérieux, le Front National est bien décidé à faire la lumière sur ces dysfonctionnements après le scrutin. D’ailleurs selon certains, des bulletins FDG manqueraient aussi.

    http://medias-presse.info/le-front-national-denonce-de-nombreux-dysfonctionnements-dans-des-bureaux-de-vote/10430