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magouille et compagnie - Page 2062

  • La censure des propos sur Internet est contre-productive

    Dans un délire étatiste, Jean-Vincent Placé propose une loi pour contrôler internet. L'écrivain Christian Combaz met en garde contre cette volonté de censure :

    "[...] Les institutions ne gagneront jamais la bataille de la dérision. Elles ont toujours été terrassées par le camp des ricaneurs même à l'époque où Facebook et Youtube n'existaient pas. Sommer le Conseil d'Etat de se prononcer de manière préventive sur le spectacle d'un humoriste comme l'a fait naguère Manuel Valls, multiplier les déclarations compassées, appeler à la vigilance sur le ton «je ne plaisante pas», courir après les gestes, le vocabulaire, les déclarations fiscales de ceux qui vous agacent, mobiliser les ressources du ministère de l'Intérieur et réclamer le concours de la Culture et d'Aurélie Filippetti pour museler «une certaine parole» sur internet en partant à la chasse aux propos inadmissibles, c'est donner des ailes aux ennemis de l'état. Par conséquent cela nous concerne tous.

    [...] Imaginez une conjuration de citoyens qui choisissent un geste trivial de l'avant-bras, connu des pêcheurs et des scouts, comme signe de ralliement et qui appellent cela faire une quenelle. Dans un premier temps on interdit le geste en public, ensuite on analyse les photos de groupe sur internet pour remonter vers les auteurs du geste, ensuite on interdit l'emploi du mot quenelle dans les débats télévisés, puis dans les restaurants ce qui devient assez incommode. Les fabricants de quenelles font fortune. Les récalcitrants trouvent expédient de faire allusion à la ville de Nantua, afin d'y tenir un congrès, naturellement aussitôt interdit, puis de faire imprimer des Tshirts «I love Nantua». A la fin, on discute en haut lieu de la solution qui consisterait à débaptiser la ville de Nantua pour contrecarrer les plans de la sédition . Dans les réunions au ministère de l'Intérieur tout le monde trouve la solution difficile à mettre en oeuvre mais on est tellement embarqué dans la servilité à l'égard de la parole du premier ministre que personne ne trouve la situation grotesque. La preuve même le lecteur vient d'avoir une seconde de doute quand j'ai évoqué le congrès de Nantua. Les esprits sont si habitués à l'invraisemblable que rien ne les surprend plus.

    Jusqu'au moment où le ricanement de la population deviendra colère, où les gens monteront sur les lampadaires. Et le Premier ministre criera au complot anti-républicain ourdi par des forces venues des bas-fonds de l'histoire, alors qu'au départ il s'agissait simplement de donner une leçon à un pion qui se prend au sérieux.

    Il est temps de signifier à l'Etat qu'une partie non négligeable des citoyens français trouve ce risque inconsidéré. Si l'on voulait conjurer l'apparition de certaines idées dans les esprits, il fallait éduquer les enfants autrement que par la télévision où les feuilletons policiers américains considèrent explicitement autrui comme de la viande, éviter les prêchi-prêcha en CM2 avec présentation de diapositives, ne pas importer de guerres civiles étrangères, imposer la force de la culture avant celle du droit (qui n'a aucun effet sur les esprits). Courir après les mots impose à l'état de jouer le rôle du comte Almaviva dans le mariage de Figaro et précipite une tribulation de l'opinion dont la France a connu plusieurs exemples, tous assez fâcheux."

    Michel Janva

  • Europe : un travelo barbu comme Marianne. Mais jusqu’où descendront-ils ?

    Le concours de l’eurovision de la chanson est l’une des manifestations les plus ringardes qui soit. Voilà des années que cette manifestation est éclipsée par toutes les téléréalités autour des « Incroyables talents » et autres « Voice ». 

    Comment tout de même survivre et se maintenir ne serait-ce que pour engranger les bénéfices et la manne de la retransmission télévisée ? En en faisant des tonnes bien sûr. Il suffit de flatter l’idéologie dominante et les financiers des espaces publicitaires. Il y a bien longtemps que dans les grandes manifestations internationales, ce n’est plus le talent qui est récompensé mais le thème. Il suffit de traiter un sujet politiquement correct pour avoir une chance… tous ceux qui pensent comme nous aurons du talent, pas les autres.

    Voilà pourquoi Cannes consacre des films que personne ne va voir et on peut multiplier les exemples à l’infini dans l’art contemporain où un excrément dans un bocal présenté par un artiste du bout du monde est forcément une œuvre d’art. [...]

    La suite sur Novopress

    Lire également sur France Catholique l’article de Gérard Leclerc

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europe-un-travelo-barbu-comme

  • Mères voilées/sorties scolaires : Benoît Hamon encourage le cas par cas (RMC)

    Invité de Jean-Jacques Bourdin, Benoît Hamon demande aux écoles de faire preuve de « discernement » lorsqu’elles sont confrontés à des mères voilées lors de sorties scolaires.

    « Dans un certain nombre de situations, on peut accepter que, c’est déjà le cas, des mamans qui portent un voile accompagnent (les élèves). » – Benoît Hamon

    http://www.fdesouche.com/456259-meres-voileessorties-scolaires-benoit-hamon-encourage-le-cas-par-cas-rmc

  • Le régime socialiste aux abois

    Témoignage d'un lecteur :

    L"En ce 10 mai où Hollande allait faire un discours au Luxembourg sur l’abolition de l'esclavage, je décidais d’aller me promener avec ma fille. Avec nos bicyclettes, nous faisons le tour du jardin du Luxembourg plusieurs fois et sommes impressionnés par ce déploiement de force digne d’un président africain (peut être est-ce la raison d’une telle affection pour l’avènement). Après de longues minutes d’attente, nous voyons les différents convois de cars de CRS s’en aller. Je me dis que la manifestation est terminée et décide de rentrer en passant par la rue Guynemer puis de Vaugirard, en arborant mon drapeau de « La Manif Pour Tous ».

    A l’angle de la rue Guynemer et de Vaugirard, la police me voit passer et réalise le danger pour la république. Un policier en civil me poursuit en me demandant de m’arrêter. A la radio il annonce  « c’est La Manif Pour Tous » puis se reprend un parlant d’un militant (nous étions deux). Je conteste cette arrestation tout à fait arbitraire : contrôle d’identité ! Je suis déplacé sur le trottoir opposé pour ne pas être à la vue de tous les passants. Au moins 5 CRS et un policier en civil. Les renforts arrivent de toute part, les supérieurs, et un véhicule pour m’emmener en GAV.

    Des passants, choqués, interpellent énergiquement les forces de l’ordre (et c’est très probablement grâce à eux que j’ai pu ressortir « libre », car j’étais déjà prisonnier. Je les en remercie chaleureusement). Les palabres durent. Le motif de l’arrestation, tenez-vous bien : trouble de l’ordre public ! Un père et sa fille en bicyclettes avec un drapeau de la « La Manif Pour Tous ». A quoi on ajoute un autre motif : « Manifestation non déclarée » (nous étions toujours deux) ! Et enfin, « ils crachent le morceau », Hollande est là : vive la RIPOUblique bolchevique ! Le président de la RIPOUblique bananière est là et donc, il ne veut pas voir de drapeau."

    Michel Janva

  • Le Grand rabbin de France par intérim au coeur d’un scandale financier

    Faut-il qu’il ait exagéré pour se faire épingler ? Car dans ces sphères de chefs, qu’ils soient politiques, religieux ou d’entreprises, les renvois d’ascenseurs, les menus « services »  ou autres (rien n’étant gratuit), trafics d’influence, etc.,  sont monnaie courante. A moins qu’il n’y ait d’autres raisons cachées, émaillées peut-être de luttes internes… En tout cas, le Grand Rabbin de Paris ne tombe pas comme ça sans qu’il y ait de raisons puissantes derrière.

    Michel Gugenheim, qui est aussi Grand rabbin de Paris, est accusé d’avoir cautionné un chantage au divorce. 90 000 euros et un faux témoignage au civil ont été exigés à une femme en échange de « sa liberté ». 

    Moeurs et . Deux ingrédients au coeur d’une affaire qui éclabousse le service des divorces du Consistoire de Paris, ce lieu où s’organise le culte juif.

    Le 18 mars dernier, une femme de 28 ans se présente à son audience devant le tribunal rabbinique (le « beth din »). Cela fait cinq ans qu’elle est en attente de son « guet », ce document qui stipule qu’elle est désormais divorcée aux yeux de la religion et qu’elle peut donc se remarier. Dans la stricte tradition juive, seul le mari peut le délivrer. Un procédé unilatéral qui donne parfois, en cas de conflits, des délais incroyablement longs. Comme c’est le cas de cette jeune femme alors même qu’elle n’a été mariée que huit mois. « C’est une personne très pieuse, qui a beaucoup de foi », décrit son frère, joint par L’Express.

    Repères

    Selon Avenir du judaïsme, 200 à 300 femmes en France pourraient être en attente de leur « guet », ce document qui les autorise à divorcer religieusement. Mais il n’existe pas de statistiques officielles. A en croire l’association, certaines attendent toute une vie. Avec parfois des conséquences terribles: les enfants nés d’une mère « agouna » (littéralement, « enchaînée », sans « guet ») ne peuvent pas non plus se marier religieusement.

    Trois rabbins du service des divorces sont présents à l’audience, ainsi que Michel Gugenheim, qui cumule les hautes fonctions de Grand rabbin de Paris et de Grand rabbin de France par intérim. 30 000 euros en espèces sont exigés par le mari en échange du divorce. « C’est le prix de sa liberté », approuve Michel Gungenheim, en réponse aux protestations de l’épouse. Il lui demande également de revenir sur ses témoignages dans la procédure de divorce au civil, comme le veut le mari. Autrement dit de mentir et de retirer ses plaintes, déposées au cours des cinq dernières années.

    Une audience filmée en cachette

    Le frère de l’épouse propose alors de faire un chèque. « Comment retirer en 24 heures une telle somme en cash? », justifie-t-il auprès de L’Express. C’est à ce moment là qu’intervient un rabbin, Betsalel Levy, qui l’exhorte à faire un chèque d’un montant de… 90 000 euros sous forme de don aux oeuvres Sinaï, une institution d’obédience Loubavitch – un courant juif qui incarne une ligne orthodoxe – et qui gère des crèches et des centres aérés à Paris. Et pour cause, Yossef Itshak Pevzner, directeur des institutions Sinaï et proche du mari, est également présent à l’audience. Or, tout don à des oeuvres d’utilité publique, ce qui est le cas de son institution, ouvre droit à une réduction d’impôt à 66% des sommes versées.

    « Chacun pourra toucher sa part », argue Betsalel Lévy. Faut-il comprendre que cette somme doit être reversée en toute  au mari? « Certainement », selon le frère de la victime. Ni réaction, ni indignation du côté des autres rabbins et de Michel Gugenheim.

    La famille, qui possède cette somme, signe le chèque. Mais ce qu’ignorent les rabbins, c’est que par précaution, les proches de la jeune femme ont filmé la cérémonie et ont déposé, le matin même, une main courante au commissariat du 19e arrondissement de Paris. Après avoir reçu le « guet », la famille exige qu’on lui restitue le chèque, menaçant de déposer  pour « extorsion de fonds », preuves et images à l’appui.

    Une mentalité « rétrograde et misogyne »

    L’histoire aurait dû s’arrêter là: la famille, très pratiquante, souhaite que toute l’affaire ne s’ébruite pas hors des frontières de la . Mais c’était sans compter sur les réseaux sociaux et les sites , qui s’indignent et relayent les faits. « Ma soeur est encore très choquée. Ca a été très douloureux pour elle. Nous ne voulons pas que cette affaire serve à attiser l’ et les clichés sur les juifs et l’argent », prévient le frère de l’épouse.

    Le think-tank progressiste Avenir du judaïsme, qui a visionné le film, a été l’un des premiers sites à lancer l’alerte. « Depuis des années, nous entendons parler de ce genre de cas », confie un de ses membres. « Je ne pense pas qu’il y a enrichissement personnel du Consistoire. C’est une situation dramatique, où le tribunal répercute les exigences du mari. C’est le fruit d’une vision conservatrice incarnée par le Grand rabbin de Paris et le tribunal rabbinique de Paris ». « En termes juridiques, on appelle ça de l’escroquerie en bande organisée. C’est contraire à la religion et à la justice française », s’indigne un proche de la victime, qui lui aussi a visionné le film. « Un guet doit être donné sans contreparties. »

    Pour le frère de la victime, ces 90 000 euros n’auraient pas servi à enrichir le tribunal rabbinique. Il impute plutôt ce scandale à une mentalité « rétrograde et misogyne » des religieux mais refuse de jetter le discrédit sur l’ensemble du Consistoire.

    « Un stratagème » pour Michel Gugenheim

    Reste que l’affaire met en cause le Grand rabbin de France par intérim. Interrogé par L’Express, Michel Gugenheim se retranche d’abord derrière son « droit de réserve ». Avant de confier: « La seule erreur que j’ai commise, c’est de n’avoir pas vu l’attitude outrancière et provocatrice de la famille. C’est un stratagème pour déstabiliser le beth din de Paris. » Selon le religieux, le couple s’était mis d’accord à l’amiable sur les contreparties financières avant l’audience et il n’a fait que le constater. « J’ai été étonné par l’accord certes mais à l’audience, elle a accepté. Que pouvais-je dire si tout le monde est d’accord? Il n’y a eu ni pression ni racket! »

    Le frère de la victime dément toute machination. « Michel Gugenheim a cautionné. Il a pris fait et cause pour cette extorsion de fonds! » Le scandale pourrait encore prendre une tournure judiciaire: la famille se réserve le droit de porter plainte contre l’ex-mari et les rabbins mis en cause. L’image du Consistoire pourrait alors s’en trouver ternie. Car si Michel Gugenheim assure l’intérim, avec Olivier Kaufmann, du Grand rabbin de France, c’est parce que son prédécesseur, , a démissionné après un scandale de plagiat et de mensonges.

    Source : www.lexpress.fr

     

     

    Source Article from http://reseauinternational.net/le-grand-rabbin-de-france-par-interim-au-coeur-dun-scandale-financier/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-grand-rabbin-de-france-par-interim-au-coeur-dun-scandale-financier

  • La « doctrine Valls » fait recette pour interdire les adversaires politiques

    Lorsque Manuel Valls a joué de toute son influence pour faire interdire le 9 janvier 2014 le spectacle de Dieudonné prévu au Zénith de Nantes, avait-il conscience qu’il ouvrait la voie à une jurisprudence qui permettrait d’interdire non seulement des spectacles mais aussi des meetings politiques ?

    Réécouter certains propos de Najat Vallaud Belkacem (vidéo ci-dessous) laissent en effet penser qu’il s’agissait de préparer le terrain à une nouvelle étape destinée à museler les adversaires politiques, du moins ceux qui n’ont pas l’agrément du système.

    Il est même question d’une « doctrine Valls« , selon l’expression du belge Olivier Deleuze, président du parti Ecolo et bourgmestre de Watermael-Boitsfort, qui justifiait ainsi son adhésion au principe d’interdire le Congrès de la Dissidence Européenne le 4 mai 2014.

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  • Les stratèges de la communication : ” Gestion de crises ”

    Les stratèges de la communication se sont imposés dans toutes les sphères du pouvoir, dans l’ombre des politiques mais aussi des grands patrons. Inconnus du grand public, ces «spin doctors» sont au cœur de la production de l’information. Ils façonnent l’image de leurs clients et influencent les journalistes.

    Ce premier volet se penche plus précise ment sur les stratèges de la communication de crise, appelés en urgence par des grands patrons pris dans la tourmente médiatique. Ainsi l’affaire Kerviel, avec la longue guerre de l’image entre les stratèges de la Société générale et les conseillers du trader.

    D’autres professionnels, comme Ramzi Khiroun et Anne Hommel, ont sauvé Richard Gasquet, empêtré dans une affaire de dopage. Des agences arrivent aussi à faire émerger des débats de société pour le compte d’intérêts privés, comme le travail le dimanche.

  • De Mitterrand à Hollande les présidents du chômage de masse…

    Jamais deux ans après son élection à la magistrature suprême un président de la République n’a été à ce point impopulaire. Il faut dire que plus les années et les chefs de l’Etat passent, moins il est facile de dissimuler l’effondrement du pays sur tous les plans. L’époque dite des Trente glorieuses était déjà une période de décadence pour notre nation avec la décolonisation, les débuts de l’immigration massive venue du Tiers monde, c’est-à-dire une colonisation à rebours et l’américanisation de notre société, de nos modes de vie et de pensée. Mais cette décadence politique, morale et spirituelle a été globalement acceptée par nos compatriotes parce qu’à cette époque nous connaissions encore le plein emploi, la croissance était forte et les Français s’étaient enrichis.

    Rivarol
    Les personnes âgées racontent volontiers que lorsqu’elles étaient jeunes cela n’était pas un souci de quitter un travail ou d’en être renvoyé, on retrouvait facilement un emploi correctement rémunéré. Aujourd’hui il n’en va pas de même. Combien de diplômés ayant fait parfois de longues études supérieures après leur baccalauréat échouent aujourd’hui sur le plan professionnel ?

    Les quatre derniers présidents de la Cinquième République ont tous été élus en faisant croire pendant leur campagne électorale qu’ils baisseraient fortement le chômage contrairement à leurs prédécesseurs. On se souvient de ce fameux débat télévisé entre les deux tours de la présidentielle de 1981 où François Mitterrand disait sans aménité au président sortant Valéry Giscard d’Estaing : « Vous êtes l’homme du passif » lui reprochant par là la montée du chômage. Le candidat de la gauche, en marchand d’illusions, s’était même engagé à ce que lui, élu, les demandeurs d’emploi n’atteignent jamais les deux millions. On sait ce qu’il en est advenu par la suite. A la fin de son second septennat, Mitterrand, dans une interview télévisée avait d’ailleurs avoué, fataliste, que tout avait été tenté (ce qui est faux) pour résorber le chômage mais que tout avait échoué et qu’en quelque sorte il n’y avait plus grand-chose à faire. Le 7 mai 1995, son successeur immédiat, Jacques Chirac, à peine élu, dans sa première allocution, promettait lui aussi, le menton en avant, que tout serait tenté, sans aucun tabou, pour réduire le chômage. Moyennant quoi pendant sa longue présidence les personnes sans travail ont été encore plus nombreuses qu’auparavant. Quant à Nicolas Sarkozy, en 2007, à l’université du MEDEF, il s’engageait à aller chercher avec les dents le point de croissance manquant à l’économie française afin de revenir graduellement au plein emploi. Dans un entretien télévisé, il s’était également engagé à ce que la courbe du chômage diminuât fortement avant le terme de son quinquennat. Ce ne fut pas le cas, ce qui n’empêcha toutefois pas Sarkozy d’être candidat à sa réélection car ces politiciens, malgré leurs échecs répétés, leurs promesses trahies, ne se croient coupables de rien et n’hésitent pas à solliciter la confiance des électeurs.

    L’échec de François Hollande est encore plus flagrant car jamais le chômage na été aussi élevé qu’aujourd’hui. « Comment voulez-vous, à la fin de mon mandat, si j’ai échoué sur la croissance, échoué sur le chômage, échoué sur le redressement du pays, je puisse dire “j’ai la solution pour la suite” ? Je vais me battre. Si on doit regarder l’échec, il est sur une promesse que j’ai faite et répétée d’inverser la courbe du chômage, ce n’est pas encore le cas, nous l’avons stabilisé, nous ne l’avons pas inversé » a déclaré Hollande le mardi 6 mai lors d’un entretien sur RMC et BFM-TV avec le journaliste Jean-Jacques Bourdin à l’occasion de ses deux ans de présidence. Le chef de l’Etat ment car le chômage n’a pas été stabilisé sous sa présidence, il a bel et bien augmenté, battant même des records historiques…

    jeromebourbon@yahoo.fr

    La suite dans le journal RIVAROL de cette semaine