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magouille et compagnie - Page 2063

  • De Mitterrand à Hollande les présidents du chômage de masse…

    Jamais deux ans après son élection à la magistrature suprême un président de la République n’a été à ce point impopulaire. Il faut dire que plus les années et les chefs de l’Etat passent, moins il est facile de dissimuler l’effondrement du pays sur tous les plans. L’époque dite des Trente glorieuses était déjà une période de décadence pour notre nation avec la décolonisation, les débuts de l’immigration massive venue du Tiers monde, c’est-à-dire une colonisation à rebours et l’américanisation de notre société, de nos modes de vie et de pensée. Mais cette décadence politique, morale et spirituelle a été globalement acceptée par nos compatriotes parce qu’à cette époque nous connaissions encore le plein emploi, la croissance était forte et les Français s’étaient enrichis.

    Rivarol
    Les personnes âgées racontent volontiers que lorsqu’elles étaient jeunes cela n’était pas un souci de quitter un travail ou d’en être renvoyé, on retrouvait facilement un emploi correctement rémunéré. Aujourd’hui il n’en va pas de même. Combien de diplômés ayant fait parfois de longues études supérieures après leur baccalauréat échouent aujourd’hui sur le plan professionnel ?

    Les quatre derniers présidents de la Cinquième République ont tous été élus en faisant croire pendant leur campagne électorale qu’ils baisseraient fortement le chômage contrairement à leurs prédécesseurs. On se souvient de ce fameux débat télévisé entre les deux tours de la présidentielle de 1981 où François Mitterrand disait sans aménité au président sortant Valéry Giscard d’Estaing : « Vous êtes l’homme du passif » lui reprochant par là la montée du chômage. Le candidat de la gauche, en marchand d’illusions, s’était même engagé à ce que lui, élu, les demandeurs d’emploi n’atteignent jamais les deux millions. On sait ce qu’il en est advenu par la suite. A la fin de son second septennat, Mitterrand, dans une interview télévisée avait d’ailleurs avoué, fataliste, que tout avait été tenté (ce qui est faux) pour résorber le chômage mais que tout avait échoué et qu’en quelque sorte il n’y avait plus grand-chose à faire. Le 7 mai 1995, son successeur immédiat, Jacques Chirac, à peine élu, dans sa première allocution, promettait lui aussi, le menton en avant, que tout serait tenté, sans aucun tabou, pour réduire le chômage. Moyennant quoi pendant sa longue présidence les personnes sans travail ont été encore plus nombreuses qu’auparavant. Quant à Nicolas Sarkozy, en 2007, à l’université du MEDEF, il s’engageait à aller chercher avec les dents le point de croissance manquant à l’économie française afin de revenir graduellement au plein emploi. Dans un entretien télévisé, il s’était également engagé à ce que la courbe du chômage diminuât fortement avant le terme de son quinquennat. Ce ne fut pas le cas, ce qui n’empêcha toutefois pas Sarkozy d’être candidat à sa réélection car ces politiciens, malgré leurs échecs répétés, leurs promesses trahies, ne se croient coupables de rien et n’hésitent pas à solliciter la confiance des électeurs.

    L’échec de François Hollande est encore plus flagrant car jamais le chômage na été aussi élevé qu’aujourd’hui. « Comment voulez-vous, à la fin de mon mandat, si j’ai échoué sur la croissance, échoué sur le chômage, échoué sur le redressement du pays, je puisse dire “j’ai la solution pour la suite” ? Je vais me battre. Si on doit regarder l’échec, il est sur une promesse que j’ai faite et répétée d’inverser la courbe du chômage, ce n’est pas encore le cas, nous l’avons stabilisé, nous ne l’avons pas inversé » a déclaré Hollande le mardi 6 mai lors d’un entretien sur RMC et BFM-TV avec le journaliste Jean-Jacques Bourdin à l’occasion de ses deux ans de présidence. Le chef de l’Etat ment car le chômage n’a pas été stabilisé sous sa présidence, il a bel et bien augmenté, battant même des records historiques…

    jeromebourbon@yahoo.fr

    La suite dans le journal RIVAROL de cette semaine

  • Difficile d’être à la fois pour et contre le mariage gay… Sauf à l’UMP !

    L'UMP ne remettra évidemment pas en cause le mariage unisexe, comme elle a entériné le PACS en améliorant ses conséquences fiscales.   

    La politique, c’est du commerce ! Pour un grand parti comme l’UMP, l’objectif est simple : avoir le maximum de voix, le maximum d’élus, le maximum de pouvoir, le maximum de subventions… La stratégie est complexe. Elle doit tenir compte de la diversité des régions, des sensibilités, ne pas décevoir la masse des clients fidèles, mais séduire aussi ceux qui, à la marge, vont compter davantage puisqu’ils vont faire la différence, les acheteurs plus rares, mais qui font le bénéfice. Il faut aussi combler les écarts entre les dirigeants et le public. Les goûts et les opinions des mondanités parisiennes ne sont pas forcément partagés par l’Auvergne profonde, et encore moins par la Guadeloupe. Le Président peut préférer le champagne à la bière, il doit être capable de boire cette dernière avec plaisir s’il vient dans le Nord. On peut toujours essayer de changer les mentalités, mais c’est long. Alors, il faut faire le grand écart. En politique, ça s’appelle la contradiction, ou plus bêtement le mensonge : dire à Pierre des gros bataillons ce qu’il veut entendre et à Stéphane, des cercles plus raffinés, mais qui comptent davantage, ce qui lui fait plaisir.

    La virtuosité de ce jeu à l’UMP est dans l’ADN de la marque. Sarkozy, Copé, Fillon, pour ne citer que ceux qui ont du poids : même combat. Les nouveaux arrivés, les Ravis de la crèche, façon Guaino, ne sont pas encore au point.

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  • Les dangers de la proposition de loi « Autorité parentale et intérêt de l’enfant »

    Lu ici :

    "Portée par la députée socialiste Marie-Anne Chapdelaine, la proposition de loi « Autorité parentale et intérêt de l’enfant »passe en commission des lois à l’Assemblée nationale le 6 mai à 17h. Elle est organisée en quatre chapitres, dont le cœur est le chapitre 2, visant « à reconnaître la place croissante prise par les tiers, les beaux-parents en particulier, dans l’éducation et la vie quotidienne des enfants ».

    Dans son exposé des motifs, le bilan semble alarmant : 1,5 millions d’enfants (soit plus d’un enfant sur dix) vivent dans 720 000 familles recomposées. En effet, la famille aujourd’hui en France est mise à mal. Cette proposition de loi entend «protéger l’intérêt de l’enfant, pierre angulaire de la présente proposition de loi ». Mais le droit doit-il protéger de toutes ses forces un modèle familial qu’il considère bon pour l’enfant, tout en aidant les familles dans des situations délicates telles que la séparation d’un couple avec des enfants, ou au contraire s’adapter sans cesse à des situations de fait, qui ne concernent qu’une minorité de la population, au risque de mettre à mal l’état de la majorité, ces 9 autres enfants sur 10 ? Souhaitons-nous achever un modèle structurant pour l’enfant, détruire les liens familiaux pour une marche forcée vers la famille sociale plutôt que naturelle ?

    Le chapitre 2 de cette proposition concerne les tiers de la famille. Mais les beaux parents n’ont pas eu besoin d’une loi pour s’investir auprès des enfants de leur conjointIl existe d’ailleurs déjà la délégation volontaire d’autorité parentale, dispositif qui existe depuis 2002 et qui permet aux beaux-parents de partager l’autorité parentale avec les parents. Il est ici proposé un « mandat d’éducation quotidienne », rédigé pour chaque enfant et prenant fin en cas de séparation, menant l’enfant à devoir reconnaître autant d’autorité que ses parents auront de conjoint.

    D’autres dispositions parfaitement scandaleuses sont présentes dans ce texte : ainsi l’article 14 laisse l’opportunité à un juge de préserver le mandat d’un tiers alors mêmes que les parents chercheraient à lui retirer. L’article 10 fait de la famille un contrat modifiable et supprimable à l’envie en refusant d’encadrer le mandat du tiers. L’article 14 fait du sort de l’enfant un élément secondaire de la décision des juges.

    Suite aux grands rassemblements de la Manif pour tous de l’année dernière, le gouvernement entendait le report de son grand projet de loi sur la famille. En effet, il n’est pas question ici de PMA ou de GPA, mais il s’agit d’un premier pas vers la fin de la famille naturelle, tournant dangereux."

    Michel Janva

  • Le grand retour des bobards strauss-kahniens

    Certains journaux bien-pensants ont rediffusé pendant cette fin de semaine les résultats d'un sondage sur la popularité de l'ancien ministre de l'Intérieur installé à l'Hôtel Matignon. "Le Monde"nbsp;(1)⇓ va jusqu'à titrer la nouvelle comme sir les "deux tiers" des citoyens d'ores et déjà ralliés à cet homme et à son programme. "Deux Français sur trois" voilà qui nous ramène aux équations de Giscard d'Estaing. Réussite zéro.

    Si elle se vérifiait cependant on pourrait regarder cette bouffée d'oxygène du chef du gouvernement comme symétrique du discrédit, probablement sans appel, du chef de l'État. Ainsi après les élections européennes, quel qu'en soit le résultat pour le PS qui rappelons-le part de très bas, une nouvelle combinaison gouvernementale pourra se former autour du même Premier ministre. En regard en effet, personne ne croit plus en Hollande.

    Franchement inespérée jusqu'en 2011 l'ascension du plus médiocre des grenouilleurs socialistes de l'ère Mitterrand conduit trop souvent à des interrogations mal posées. Que va-t-il faire désormais ? Quelle politique cette "universelle araigne" des temps modernes conduira-t-elle depuis l'Élysée ? Voilà autant de surestimations des capacités d'un gros roublard velléitaire. Il n'a rien accompli de sérieux quand, franchement élu, il disposait d'un certain crédit de confiance. En deux ans de concertations inutiles, il n'a rien réussi ; il avait pourtant été fidèlement assisté par le Premier ministre qu'il avait choisi dans son cercle d'intimes.

    Ensemble, les historiens ne pourront pas vraiment dire qu'entre 2012 et 2014, Hollande et Ayrault ne sont parvenus à aucun "résultat". Simplement, ménageant encore les diplodocus du marxisme et de l'étatisme qui, pourtant, les vilipendent de plus, ils n'ont produit aucune vraie réforme aux effets positifs. Et ils ont effectivement réussi à faire de la France la risée du monde et l'inquiétude de l'Europe.

    Une partie de l'opinion s'engouffre à ce sujet dans le contresens habituel aux faibles : elle en arrive à inverser les responsabilités, tels les gens qui accusent leurs banquiers des découverts de leurs comptes courants, elle reproche aux institutions européennes essentiellement mises au point par la classe politique hexagonale les erreurs imputables à l'État central parisien.

    Mais qu'un tel personnage "sensuel et sans férocité comme tous les radicaux-socialistes" soit devenu chef de l'État républicain en 2012, ne doit pas nous faire oublier le vrai programme des gens que l'on nous présente, avec Manuel Valls comme représentants d'une solution alternative, ceux dont on nous assure qu'ils représenteraient les "sociaux-démocrates" à la sauce française.

    Rendons à César ce qui appartient à César et donnons aux bonimenteurs strauss-kahniens leur véritable étiquette

    Jusqu'à sa déqualification "accidentelle", le véritable inspirateur de la ligne idéologique et singulièrement politique économique désormais dominante au sein du PS s'appelait Dominique Strauss-Kahn. Injustement oublié, le plus brillant économiste de Sarcelles avait été envoyé au Fonds Monétaire International par Nicolas Sarkozy. Son principal disciple s'appelait Georges Papandréou, de glorieuse mémoire, président de l'Internationale sociale et chef du gouvernement grec, démis en même temps que par le Sommet de Cannes de novembre 2011 après deux années d'un exercice pouvoir presque aussi calamiteux que celui de François Hollande depuis mai 2012.

    Dans le sillage strauss-kahnien se situaient, on ne doit pas non plus l'oublier, aussi bien un Manuel Valls qu'un Jean-Marie Le Guen qu'un Jean-Christophe Cambadélis. Voilà les nouveaux promus, voilà les hommes qui montent en quelque sorte. Un seul de leurs amis a été mis en réserve : Pierre Moscovici. Soulignons qu'entre 2012 et 2014 le passage à Bercy de ce personnage courtois mais falot n'a pas marqué les esprits. On parle donc de lui comme commissaire européen.

    Aucune vraie réforme ne figure au programme de ces équipes, aucune perspective concrète de réhabilitation nationale, seule une vague affirmation de chiffres faussement redressés, de statistiques artificielles et de manipulations comptables servies à l'opinion. Aucun citoyen informé, aucun contribuable réel, aucun assuré social conscient de ce qui lui est pris chaque mois sur sa feuille de paye ne devrait "normalement" s'y laisser prendre. Tout tient dans ce "normalement", dans cette illusion républicaine dont on nous berce encore. Hélas puisque Pierre Laurent et le PCF nous assurent que nous nous trouvons en présence d'un programme d'austériténbsp;(2)⇓ trop de braves gens vont encore le croire…

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/05/le-grand-retour-des-bobards-strauss-kahniens.html        

    Apostilles

    1 )  cf. "Le plan d’austérité le plus violent jamais imposé à la France " Le Monde.fr avec AFP | 04.05.2014 à 05h24 • Mis à jour le 04.05.2014 à 10h27
    2)  cf. "sur le site d'Économie matin ce 5 mai. 

  • La PMA pour les homosexuelles entrainera la légalisation de la GPA

    Jean-René Binet, professeur de droit privé à l'université de Franche-Comté dont il dirige le Centre de recherches juridiques, spécialiste des questions de bioéthique, il enseigne à l'Université de Franche-Comté, à Sciences-Po Paris, et à l'Ecole de droit de la Sorbonne, il répond au Figaro sur la PMA pour les femmes homosexuelles :

    "L'extension de la PMA aux couples de même sexe pourrait entraîner, par effet de système, la légalisation de la gestation pour autrui. Le risque serait, en effet, de considérer que la loi crée alors une discrimination au détriment des couples d'hommes notamment. C'est d'ailleurs la question que se posait M. Claeys, député socialiste, lors des travaux parlementaires ayant conduit à la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique: «si l'on dit - c'est la position de mon groupe - qu'il convient d'accepter l'AMP pour les couples de femmes, n'y a-t-il pas discrimination si, dans le même temps, on refuse la gestation pour autrui?» (JOAN CR, 1ère séance, 25 mai 2011, p. 3474). Cependant, la gestation pour autrui pose d'autres problèmes, principalement en matière de risque d'exploitation des femmes, conduisant à rendre plus difficile encore sa légalisation."

    Michel Janva

  • Députés et sénateurs : des pensions à plus d'un milliard !

    Juste avant le week-end du 1er mai, la Cour des comptes a publié ses rapports sur les comptes des deux assemblées concernant l'année passée. C'est une grande première. Deux conventions ont été signées le 23 juillet 2013 avec l'Assemblée nationale et le Sénat pour la certification des comptes annuels afin de "mieux répondre à l'exigence de clarté et de sincérité des comptes, dans le respect d'autonomie des assemblées". 

    Le résultat relève d'une transparence toute relative. Pas question pour les magistrats de la rue Cambon, séparation des pouvoirs oblige, de commenter le train de vie de nos élus, les petits secrets de la Questure ou même l'utilisation de la fameuse réserve parlementaire. Non, les deux documents ressemblent à des rapports de commissaires aux comptes sans aucune fioriture. 

    Pourtant, outre la valeur du patrimoine immobilier ou l'inflation des collaborateurs des députés (le nombre de contrats est passé de 2 055 en janvier à 2 246 en décembre), ils contiennent quelques perles instructives sur le régime de retraite des parlementaires. 

    Très chères retraites 

    À l'Assemblée nationale, les salaires des députés se sont élevés à environ 50 millions d'euros pour l'année. Les pensions de retraite versées ont atteint, elles, 65,7 millions d'euros. Comment un régime par répartition peut-il verser des retraites supérieures au revenu global perçu par les actifs ? C'est très simple. Pour 7,5 millions de cotisations, les contributions et subventions versées par l'Assemblée ont atteint plus de 58 millions : près de huit fois plus ! Et les engagements de retraites futures sur les droits déjà acquis représentent près d'un milliard et demi d'euros. 

    Au Sénat, les éléments fournis sont moins explicites. Il y avait en 2013 348 sénateurs en activité pour 641 en retraite. Comme la pension moyenne est de 4 342 euros par mois selon les derniers chiffres officiels, datant de février 2014, le régime a besoin d'un sérieux coup de pouce, fourni en partie par les produits des placements financiers réalisés par l'institution. 

    On imagine un tel système appliqué à l'ensemble de la population, où les retraités bénéficieraient de pensions d'un montant huit fois supérieur aux cotisations. Députés et sénateurs ont certes rapproché leur régime de retraite de celui de la fonction publique en 2010, ils conservent néanmoins de nombreux avantages, justifiés selon la majorité d'entre eux par la rupture de leur activité professionnelle. Il s'agit, en l'espèce, d'une rupture avantageuse !

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/deputes-et-senateurs-des-pensions-plus.html

  • Régionales et cantonales repoussées… Hollande en pleine magouille électorale !

    Ils ne se gênent même plus. La démocratie en lambeaux, le peuple se réfugiant de plus en plus dans une abstention nihiliste, pourquoi hésiteraient-ils ?   

    Ils ne se gênent même plus. La démocratie en lambeaux, le peuple se réfugiant de plus en plus dans une abstention nihiliste, pourquoi hésiteraient-ils ? Bientôt, ce sera la grande opération de charcutage de nos territoires qu’on va transformer en « euro-régions ». Problème : le temps que la réforme se fasse, même au pas de charge, il y a l’élection régionale de 2015 qui pointe son museau. Et là encore, le désastre est inévitable pour le gourou Hollande et sa secte coupée du réel.

    Alors oui, le Président a osé. Invité ce mardi sur BFM, il a évoqué l’idée de repousser les scrutins de 2015… en 2016. Les nouvelles élections départementales, prévues initialement pour 2014, seraient donc retardées en tout de deux ans, et les régionales d’un an. Avec, à la clef, une année sans élection pour le Président : « Si c’est 2016, ça permettrait d’avoir le temps. Je pense que ça serait intelligent de faire des élections régionales et départementales avec le nouveau découpage », a annoncé un François Hollande apparemment en mode autiste. Ou comment éviter un naufrage définitif en agissant comme un vulgaire despote oriental.

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  • Eric Fassin, idéologue du genre, propose de « changer de peuple »

    Eric Fassin est un partisan de l’idéologie du genre et un promoteur actif des revendications LGBT. Il a beaucoup écrit sur le sujet. Citons notamment Le sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique (éd. EHESS, 2009) qui reflète bien le nouvel ordre sexuel mondial.

    Comme beaucoup des gens de son camp, il est déçu par François Hollande qui n’en aurait pas fait assez.

    Il vient de publier une brochure de 61 pages intitulée Gauche : l’avenir d’une désillusion. A cette occasion, il a accordé un entretien au site de gauche regards.fr dont voici un extrait significatif :

    On l’a vu, reprendre la main, c’est parler une langue de gauche, choisir son lexique au lieu de le subir ; et changer le peuple, c’est passer du reflet à la proposition. Mais il faut aussi changer de peuple. Je m’explique. Il n’y a pas que la politique gouvernementale, qui se joue dans les élections. Il existe une politique non gouvernementale – nous qui ne sommes pas élus, nous qui ne nous résignons pas. Comment nous faire entendre, alors que nous ne sommes pas majoritaires ? Car dans les élections, c’est la majorité qui compte ! Il faut essayer de peser plus que notre poids. Il faut devenir des minorités agissantes.

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  • La Manif pour tous n’a aucune raison d’être « soulagée » !

    Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, a reçu les opposants au mariage homosexuel il y a quelques jours. Les responsables de la Manif pour tous sont ressortis « soulagés » sur certains points, « inquiets » sur d’autres.

    « Inquiets », on le croit aisément étant donné l’autisme du gouvernement depuis un an et demi. « Soulagés », en revanche…

    Laurence Rossignol a réaffirmé que ni la PMA ni la GPA n’étaient au programme… À la bonne heure ! Et la Manif pour tous va donc être assez naïve pour faire confiance à ce gouvernement qu’aucune promesse n’a jamais engagé, à moins qu’elle ne soit faite précisément au lobby LGBT ou à quelque autre minorité ? Finies les manifs, oubliée celle du mois de mai parce que Laurence Rossignol a été un peu plus habile que les autres en termes de communication ?

    Recevoir enfin la Manif pour tous n’est pas un signe d’apaisement, c’est la moindre des choses.

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  • Antifas : armés, cagoulés et protégés par l’État

    La manifestation organisée dans le centre de Paris, le 1er mai dernier, pour rendre hommage à Brahim Bouarram a montré une nouvelle fois l’impunité des groupuscules « antifa ». Dans une vidéo tournée et postée par leurs soins, on peut voir des militants de la Ligue des Droits de l’Homme ou du MRAP, nullement gênés de défiler avec des personnes cagoulées et armées de barres de fer !

    Que fait la police direz-vous puisque la loi oblige désormais à apparaître à visage découvert dans les manifestations ? Elle ne fait rien ou plutôt elle encadre les manifestants tout en subissant leur sautes d’humeur puisque des heurts ont éclaté « entre quelques jeunes cagoulés et la police ». Comme à Rennes ou Nantes après la mise à sac des centres-villes par la mouvance « antifa », aucune interpellation n’a été effectuée.

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