Surtout, ne pas appeler un chat un chat : le procédé est abondamment utilisé par Emmanuel Macron pour entretenir la confusion intellectuelle et la dissimulation des intentions. Platon déjà s’inquiétait de ce travers : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ». Dimanche, dans Le Parisien, le chef de l’Etat a ainsi récusé l’existence d’une révolte canaque et d’une guerre civile en Nouvelle Calédonie, pour préférer n’y voir que « du grand banditisme », à l’image des émeutes de juin-juillet 2023 en métropole. « A trop vite nommer les choses, on les justifie ou on les installe », a-t-il expliqué. Rien n’est moins convainquant, pourtant que ce déni d’un conflit racial et décolonial.
magouille et compagnie - Page 210
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Avec Macron, un chat ne s’appelle plus un chat
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Pour votre sécurité, vous ne roulerez plus
Entre les grenades qui explosent, les règlements de comptes par arme à feu, les viols, le deal de drogue, les coups de couteaux… grâce à de bonnes œillères sur mesure, l’État ne voit qu’un seul domaine où il faut faire régner la sécurité, c’est la route. Malgré un nombre de morts très bas, si bas qu’il faut mélanger toutes les catégories, autos, motos, piétons, cyclistes, pour atteindre un nombre de morts significatif, la terreur va régner de plus en plus sur nos routes. Et notre sécurité sert d’alibi à une spoliation avec option de surveillance de masse, ceci alors qu’il ne faut pas imaginer un seul instant qu’il pourrait y avoir zéro mort dans les déplacements, compte tenu de l’intensité du trafic. Mais la sécurité à bon dos, et à la fin, pour ne pas mourir sur la route, on ne conduira plus. Ne seront plus autorisés en automobiles personnelles que les membres d’une oligarchie triée par l’argent et encore, sous très haute surveillance.
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« Réforme du chômage. Toujours moins de protection ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je vous le dis depuis des mois et même des années.
Un pays qui n’a plus d’argent, n’a plus d’argent et l’argent magique n’existe pas.
Quand l’argent magique n’existe pas, il arrive un moment où la réduction des dépenses est inévitable.
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Un «continent perdu» ? L’Europe disparaît peu à peu
par Andreï Souchentsov
Le centre de gravité mondial se déplace, l’Ancien Monde perd de sa pertinence, estime Andreï Souchentsov, directeur des programmes du club Valdaï.
Cet article a été initialement publié sur RT International par Andreï Souchentsov, directeur des programmes du club Valdaï.
L’Europe reste un important axe stratégique pour la Russie mais elle n’est plus au cœur de la polémique. Aujourd’hui, beaucoup la considèrent comme un «continent perdu» dont la moitié occidentale a cessé d’agir en fonction de ses propres intérêts et peine même à les définir. Des États perdent progressivement leur autonomie et cèdent à la pression de la part des États-Unis.
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Un caprice présidentiel : un débat où je veux et quand je veux !
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Macron et Darmanin au bar du coin un soir de foot : au mauvais endroit au mauvais moment
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La menace comme méthode européenne
Après l’Europe des magouilles, celle des mafieux ou les menaces servent d’argument pour contraindre les dirigeants de pays amis à se plier aux volontés des commissaires européens et à leurs commanditaires. Ainsi le Premier ministre Georgien Fraki Kobakhide nous rapporte une scène que l’on aurait crue écrite pas Coppola pour le Parrain. Hélas c’est bien un témoignage glaçant que cet homme nous livre. Lors d’une conversation téléphonique, un commissaire européen, Olivier Varhelyi lui a glissé au creux de l’oreille : « Vous avez vu ce qui est arrivé à Fico ? Qui s’est fait tirer dessus, vraisemblablement pour avoir évoqué le scandale des vaccins. « Vous devriez être très prudent » et de tenter de s’absoudre maladroitement, on aurait donc mal interprété. Mais son explication conforte tout simplement ce qui lui est reproché, il s’enferre, persiste et signe. Cette menace faisait écho à la loi sur les Agents Etrangers que l’UE ne veut pas voir adoptée.
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Le contrôle des âmes deviendra-t-il une institution ?
Par Gérard Leclerc
« Dans les républiques démocratiques, la tyrannie laisse le corps et va droit à l’âme. Le maître n’y dit plus : ‘Vous penserez comme moi, ou vous mourrez’ ; il dit : ‘Vous êtes libres de ne point penser ainsi que moi ; votre vie, vos biens, tout vous reste : mais de ce jour, vous êtes un étranger parmi nous’ […] Quand vous vous approcherez de vos semblables, ils vous fuiront comme un être impur… »
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Le critiquerait-on trop ?
Quand on dénonce les postures ou actions du gouvernement, ou de Macron, certains détracteurs y voient un acharnement injustifié, ou une mauvaise foi avérée. La critique est jugée insupportable car elle pointe du doigt ce qui est fait ou pas d’ailleurs, sans se préoccuper de l’effort réalisé. Les mêmes concluent, non sans une amertume compréhensible, que quoique le pauvre homme fasse, il se trouve sous le feu des accusations, forcément injustes et infondées, et rejettent cette virulence sur la liberté d’expression qui permet ce genre d’écarts, ou le manque de courage de ceux qui auraient l’outrecuidance d’émettre des solutions en lieu et place des spécialistes.
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Coutances : l’appel à la prière islamique dans la cathédrale… avec la bénédiction de l’évêque !