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magouille et compagnie - Page 2138

  • [EXCLUSIVITÉ FORTUNE] – Libor : La manipulation des taux interbancaires était connue 3 ans avant que n’éclate le scandale

    L’affaire de la modification, par des responsables de banques, des taux de référence sur lesquels se fondent de nombreux prêts comme de nombreux autres produits financiers ou hypothèques, a éclaté au grand jour en 2012. Mais trois économistes l’avaient établie dans une étude datant de 2009. En voici la preuve.
    Lorsqu’éclate au grand jour la nouvelle de la manipulation, à l’été 2012, nombreux sont les chefs de grandes institutions financières et les dirigeants politiques du monde entier, à crier au scandale.

    Pourtant, des doutes avaient bel et bien circulé dans les hautes sphères de la finance quant à la manipulation du taux Libor. Ces doutes avaient été mis noir sur blanc [en 2009] par trois économistes, dont l’un travaillant au FMI.

    Officiellement, cependant, tout éclate trois ans plus tard, en juin, lorsque la deuxième banque britannique, Barclays, reconnaît la faute de ses dirigeants et accepte de payer 453 millions de dollars aux autorités britanniques et américaines pour clore une affaire civile dans laquelle la Barclays était accusée d’avoir manipulé le Libor (London Interbank Offered Rate), qui est le taux de référence régissant les prêts interbancaires, mais qui gouverne aussi les taux d’intérêt sur de nombreux produits financiers, y compris les hypothèques, essentiellement dans des monnaies autres que l’euro.

    Évidemment, ce règlement lui semble à son avantage. Rapidement, cependant, s’ensuit l’une des plus grandes enquêtes ayant jamais eu lieu dans le domaine financier. Non seulement parce que les anomalies touchent même d’autres taux de référence tels que l’Euribor ou le Tibor (Tokyo), mais aussi parce qu’on touche là à la mesure de paramètres jouant un rôle fondamental.

    Si la chose est importante pour ceux qui paient l’hypothèque, elle l’est davantage encore en raison de la nature stratégique du Libor. Lequel est le point de référence pour quelque 800.000 milliards de dollars en produits dérivés, produits structurés et prêts à taux variable. Le mécanisme de détermination de ce taux Libor est assez artisanal.

    Il prévoit qu’un groupe de banques (leur nombre pouvant varier d’un minimum de 6 à un maximum de 18) communique à Reuters – intervenant en tant qu’agent de la BBA, l’Association des banquiers britanniques – les taux d’intérêt auxquels ils sont prêts à emprunter [à prêter en fait, NdT] des fonds sur le marché interbancaire.

    Si les valeurs de ces taux doivent être déterminées par le jeu de l’offre et de la demande, elles peuvent néanmoins résulter de simples estimations. Or, les retoucher d’un seul point de base (0,01% p.a.) peut envoyer d’une poche à une autre des milliards et ce, en seulement quelques secondes. Tant et si bien que la bombe ne s’est pas arrêtée là. Dans un court laps de temps, de nombreuses banques se sont retrouvées dans le collimateur.

    Et en décembre dernier, la Commission européenne en est venue à accuser un cartel de six groupes, comprenant RBS, le Crédit Agricole, HSBC, la Deutsche Bank et JP Morgan. Leurs amendes cumulées se sont élevées à 1,7 milliards d’euros. Ces institutions se sont empressées de condamner et de blâmer ces comportements de manipulation, prétendant naturellement tomber des nues.

    Pourtant, trois économistes, deux de la BCE et le troisième du FMI, lesquels ont publié en décembre [2013] une étude sur de possibles indices alternatifs, plus résilients aux manipulations, avaient clairement dit le contraire. Nul n’a semblé s’en étonner. Mais ce n’est pas tout. En 2009, ces trois économistes, Vincent Brousseau, Alexandre Chailloux (au FMI depuis 2005) et Alain Durré, avaient déjà publié un document sur les taux interbancaires, en affirmant explicitement (lire le document) la présence de distorsions et de manipulations des taux Libor [et Euribor NdT].

    Le débat sur d’éventuelles distorsions des Libor / Euribor a été alimenté par des informations anecdotiques – dit l’étude – provenant d’autres segments du marché, comme les taux d’intérêt implicites dans les prix des swaps de change, ou encore des informations sur les prix recueillies dans le marché de New York par certains courtiers mandatés pour ce faire par la Réserve fédérale“.

    Déjà l’année précédente, deux autres économistes cités par le même texte avaient, par exemple, “montré que les taux sur le dollar résultant de swaps de base ont dévié sensiblement du Libor en période de stress de liquidité“. Ce débat a conduit Brousseau, Durré (qui est également affilié à l’Université de Lille) et Chailloux à une série d’analyses complexes, afin de détecter les symptômes statistiques d’éventuelles irrégularités dans les taux BOR.

    Ils concluent qu’après l’effondrement de Lehman Brothers, quelque chose de profondément anormal (“deeply unusual” dans le texte) s’est produit, mais que la période d’observation est trop courte et que le mécanisme implique trop de variables pour que l’on puisse en donner une description proprement scientifique. Mais l’anomalie a été repérée et ils appellent à la recherche de solutions.

    Certes, mais…

    Près de deux ans après le scandale, près de cinq ans après le repérage de ces étranges distorsions, il est impossible de ne pas se demander pourquoi il a fallu trois ans pour faire, du débat de départ, une enquête des autorités. Et qu’a donc fait le FMI, à l’époque dirigé par Dominique Strauss-Kahn, durant ce long laps de temps ?

    Bien sûr, il n’était pas du ressort de ces économistes de porter plainte, mais il était bel et bien de leur ressort d’alerter qui de droit. Mais d’abord et avant tout, ce qui va importer le plus au consommateur final est ceci : si le jeu avait été arrêté trois ans plutôt, combien de milliards déplacés en dehors des règles auraient pu éviter de l’être ? Le risque, cependant, est que les réponses à ces questions soient elle-mêmes manipulées, tout autant que le Libor.

    Article original en italien : Il Fatto Quotidiano

    Traduction réalisée par l’équipe de Fortune. Reproduction et diffusion encouragées sous réserve de mentionner notre site en source.

    Lire également : La réforme du Libor risque de le rendre plus complexe

    http://fortune.fdesouche.com/325802-exclusivite-fortune-libor-la-manipulation-des-taux-interbancaires-etait-connue-3-ans-avant-que-neclate-le-scandale#more-325802

  • Les Français dans la rue, le PS et Frédéric Haziza en « état de détresse » (?)

    Avorter est-il un acte médical comme les autres, une intervention anodine comme l’ablation de l’appendicite ? Oui explique en substance le ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui se félicite de l’amendement socialiste dans le projet de loi sur l’égalité homme-femme dont l’examen débute aujourd’hui à l’Assemblée. Celui-ci a pour objet de supprimer la mention de «l’état de détresse», spécifiée dans la loi Veil de 1975 sur l’IVG, comme condition pour avorter. Cette référence à l’état de détresse est «obsolète» a réaffirmé Mme Vallaud-Belkacem dans un entretien accordé au quotidien gratuit Direct-Matin. «Cela peut paraître symbolique, mais c’est un message fort: les femmes doivent pouvoir choisir de poursuivre ou non une grossesse sans avoir à se justifier. Faisons-leur confiance ».

    Le ministre a beau botter en touche, la confiance n’a rien à voir avec ce qui est en jeu ici, confiance dont pour le coup nous sommes totalement dépourvus vis-à-vis de ce gouvernement. A fortiori à la lecture de certaines des recommandations du rapport Pisani-Ferry visant à lutter contre les stéréotypes filles-garçons. Remis à Najat Vallaud-Belkacem le 15 janvier, ledit rapport expose des mesures louables, mais entend surtout, dés le plus jeune âge, éradiquer du crâne de nos chères têtes blondes tous les repères fondés sur l’altérité sexuelle et la traditionnelle complémentarité homme-femme.

    Comme exemple de ce délire orwellien, il est ainsi prévu une énième modification des manuels scolaires pour en expurger les représentations homme-femme jugées stéréotypées par les progressistes et autres défenseurs de la théorie du genre (gender). Mais aussi la mise en place de supports d’éducation pour enseigner aux parents que leurs pratiques éducatives peuvent entraîner à leur insu, des risques sanitaires pour leurs enfants( !). Ou encore la nécessité d’imposer, comme l’a déclaré Jean-Marc Ayrault le 6 janvier, la mixité dans les métiers de la petite enfance (assistantes maternelles, personnel de crèches), pour ne pas véhiculer le stéréotype que les femmes sont plus à même de garder les enfants que les hommes

    Alors même que la France est confrontée à une crise démographique majeure, son taux de natalité positif ne résultant que de l’immigration de peuplement, rappelons aussi que le Premier ministre a également exprimé sa volonté de mettre tous les moyens en œuvre pour que les femmes travaillent autant que les hommes…Chacun aura compris que ce vœu là n’est pas, de loin, celui de toutes les femmes dont beaucoup travaillent par nécessité, lesquelles seraient ravies a contrario que le salaire maternel préconisé par le programme du FN devienne réalité!

    Bref, ce souhait de M. Ayrault n’est pas plus de nature à soutenir notre démographie que les 200 000 IVG pratiquées chaque année, chiffre correspondant d’ailleurs aux entrées annuelles d’immigrés non européens sur notre sol.

    Le refus justement de la banalisation de l’IVG et de l’extension du délit d’entrave à l’avortement - comme si celui-ci était menacé en France…-, mais aussi la dénonciation de la négation par l’UMP hier, et le PS aujourd’hui, de la réalité du drame de l’avortement, étaient les thèmes centraux de La marche pour la vie organisée hier à Paris.

    Celle-ci a connu un record de mobilisation, avec officiellement près de 45 000 personnes dans les rues de la capitale pour demander notamment la mise en place d’une véritable politique d’aide aux femmes enceintes en difficulté qui souhaitent poursuivre leur grossesse.

    Un succès populaire qui a surpris et/ou inquiété les médias, cortège qui réunissait aussi de nombreuses personnalités et délégations venues de toute l’Europe. La présence de Bruno Gollnisch à cette manifestation, qui y a reçu beaucoup de chaleureux témoignages de soutien et de sympathie, n’a pas été du goût de Frédéric Haziza, journaliste sur LCP et Radio J.

    Surmené (?) par l’écriture de son dernier opus, Vol au dessus d’un nid de fachos, que nousn’avons pas lu, éprouvé certainement par les critiques, les insultes aussi qui l’assaillent depuis de longs mois sur la toile et les réseaux sociaux, M. Haziza a récidivé dans le tweet bête et méchant .

    Il y a quelques mois, Bruno Gollnisch invitait à la décence le socialiste Edouardo Rihan-Cypel qui faisait la leçon aux Français. Cela avait heurté M. Haziza qui avait vu dans les remarques de Bruno sur cet apparatchik du PS la preuve qu’il était marqué du signe de la Bête. En l’occurrence le député FN était décrit comme l’incarnation de « la peste brune en action », le symbole de la « France rance et pétainiste. »

    Dans un nouveau tweet publié hier, Frédéric Haziza a dénoncé la participation de l’ex ministre et ancienne présidente du PCD, Christine Boutin, à La marche pour la vie aux côtés notamment de Bruno Gollnisch : « Boutin a choisi son camp celui des fachos. »

     Lire la suite ici 

  • Délit d'entrave : l'enfumage de Najat Vallaud-Belkacem

    Selon Najat Vallaud-Belkacem, l'extension du délit d'entrave à l'avortement ne s'appliquera ni aux manifestations pro-vie ni aux sites internet proposant des alternatives. C'est ce qu'elle a déclaré hier au Figaro. Mais comment la croire ?

    «Pas question d'entraver la liberté d'expression de qui que ce soit !».

    L'extension du délit d'entrave à l'avortement, «ne concerne pas les actions pouvant être menées sur Internet».

    «Chacun est libre d'exprimer ce qu'il pense, mais inutile de l'imposer aux autres !».

    Seront désormais inclus dans le champ de ce délit les mêmes «actes d'intimidation», mais cette fois à l'encontre de femmes venues simplement

    «s'informer sur une IVG dans un hôpital, un centre d'orthogénie, une institution comme le Planning familial ou un centre d'information sur les droits des femmes et des familles».

    Et tant pis pour les médecins qui voudraient aider les femmes à garder leur enfant... Toutefois, elle précise que les «femmes qui se sentiraient lésées par des réponses de ces sites prosélytes [...] peuvent déjà porter plainte pour abus de faiblesse ou harcèlement moral». Sic.

    Tugdual Derville n'est pas convaincu par ce «double discours» :

    «Le gouvernement laisse entendre qu'il s'agit de ne sanctionner que des cas très précis qui pourraient choquer l'opinion, mais en même temps, il existe une tentative de marginaliser et de dénigrer notre travail. Nous sommes pourtant les seuls à publier les aides publiques auxquelles les femmes enceintes ont droit ; le gouvernement a renoncé à les produire

    «Si le gouvernement faisait bien son boulot, on arrêterait le nôtre ! Alors que ce projet de loi traite de l'égalité entre les femmes et les hommes, où est la vraie égalité ? Les femmes ont plus que jamais besoin d'être accompagnées, et non pas que la collectivité se dédouane en niant la difficulté d'un acte que les hommes, eux, n'ont pas à subir. La véritable égalité devrait intégrer une politique de prévention des pressions masculines qui s'exercent sur les femmes pour l'IVG, comme il est développé une politique volontariste à l'égard des violences faites aux femmes.»

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/d%C3%A9lit-dentrave-lenfumage-de-najat-vallaud-belkacem.html

  • Réforme du congé parental : un texte déconnecté de la réalité des familles

    Communiqué du Mouvement Mondial des Mères

    "Le projet de loi sur l’Egalité homme-femme, qui va être débattu à l’Assemblée Nationale à partir du 20 janvier, veut encourager les familles à partager le congé parental entre les deux parents. Pour cela, il compte modifier l’allocation de congé parental.

    Actuellement, l’allocation, appelée CLCA (complément de libre choix d’activité), peut être versée pendant 6 mois pour une première naissance et jusqu’au 3ème anniversaire de l’enfant pour les naissances suivantes.

    Désormais, la nouvelle allocation, rebaptisée PreParE  (Prestation Partagée d’Education) pourra être versée pendant 6 mois à chaque parent pour un premier enfant (ce qui est un progrès). Mais à partir du 2ème enfant, chacun des deux parent devra prendre au minimum 6 mois de congé parental s’ils veulent bénéficier de cette allocation jusqu’aux 3 ans de leur enfant. Sinon, ils ne pourront en bénéficier que jusqu’à ses 2 ans et demi.

    Le Mouvement Mondial des Mères France (MMM France) souligne l’incohérence de cette réforme qui risque de laisser des dizaines de milliers de familles sans solution, et en particulier les plus modestes d’entre elles.

    Il est vrai qu’à ce jour les parents qui font le choix du congé parental sont à 96% des femmes. On pourrait croire que le « stéréotype de genre » est la principale raison de ce déséquilibre et qu’un peu de volontarisme peut favoriser un rééquilibrage.

    C’est méconnaître un grand nombre de critères qui sont pris en compte par les familles qui font le choix du congé parental, notamment dans le cas des 280.000 parents qui le prennent  à plein temps :

    - La faiblesse du salaire au regard du coût d’un mode de garde : une étude de la CAF de janvier 2013 indique que le revenu moyen avant congé parental à plein temps des femmes était de 783 euros par mois seulement. Pour nombre de mères aux revenus modestes, le calcul salaire - mode de garde (du petit dernier mais également du ou des plus grands) est rapidement fait. Le choix de rester à la maison jusqu’aux 3 ans de l’enfant semble dès lors logique. Dans 79% des cas (et c’est heureux), le conjoint a un salaire plus conséquent dont la famille ne saurait se passer : le partage du congé parental ne sera pas possible pour ces familles.

    - L’absence de poste fixe : une étude de la DREES de janvier 2010 indique que 40% des parents qui bénéficient de l’allocation de congé parental n’ont pas de travail fixe : ils étaient avant le congé parental en CDD, en intérim ou au chômage. Comment le 2ème parent pourra-t-il prendre à son tour 6 mois de congé parental si le 1er parent n’est pas assuré d’avoir un emploi pendant ce temps-là ?

    - Dans un certain nombre de familles, l’un des deux parents a un métier qui n’est pas compatible avec la prise d’un congé parental : artisan, commerçant, agriculteur, profession libérale, chef d’entreprise, frontalier,… Ces parents ne pourront pas prendre 6 mois de congé parental quel que soit leur désir de le faire.

    Que feront alors les parents lorsqu’ils se verront privés d’allocation aux 2 ans et demi de leur enfant ? Comment trouveront-ils tous un mode de garde ou une place à l’école, surtout lorsqu’on sait que l’une des raisons qui motive la prise d’un congé parental est l’absence de mode de garde disponible (dans 30% des cas) et que l’on peut prévoir que les crèches et les assistantes maternelles ne prendront pas en priorité des enfants pour quelques mois seulement.

    Le MMM France est favorable à la possibilité pour les familles de s’organiser librement. Si le gouvernement souhaite malgré tout encourager le partage du congé parental entre les deux parents, nous demandons que soit prise en compte la réalité des familles et que des dérogations soient accordées :

    - aux familles modestes qui ont un écart de salaire d’au moins 15% entre les deux parents ;

    - aux familles dont l’un des conjoints a une profession incompatible avec la prise d’un congé parental (artisan, commerçant, entrepreneur, profession libérale, étudiant, frontalier…)

    - aux familles dont l’un des conjoints n’a pas de poste fixe.

    - aux assistant(e)s maternel(le)s en activité

    Des amendements ont été déposés dans ce sens. A l’heure où on nous annonce une baisse de la natalité française, nous espérons que le bon sens l’emportera lorsque les députés devront voter.

    Le MMM (Make Mothers Matter) est une ONG apolitique et non confessionnelle qui aide les mères à jouer leur rôle dans la famille, le quartier et la société et qui fait entendre leur voix à l’ONU, dans les instances européennes et dans plus de 35 pays."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/r%C3%A9forme-du-cong%C3%A9-parental-un-texte-d%C3%A9connect%C3%A9-de-la-r%C3%A9alit%C3%A9-des-familles.html

  • Les Femen, un étrange mélange de fréquentations communistes, néo-fascistes et néo-atlantistes

    Démonstration, photos à l’appui, par le journaliste indépendant Olivier Pechter. Cela démontre une fois de plus que ces militantes mangent à tous les râteliers. Reste à savoir dans quel but.

    http://www.ndf.fr/nos-breves/20-01-2014/les-femen-un-etrange-melange-de-frequentations-communistes-neo-fascistes-et-neo-atlantistes

  • La dictature de Najat Vallaud-Belkacem

     

    Excité, le ministre de l'Egalité et de la promotion du meurtre de l'enfant à naître, a prononcé un discours sidérant ce soir dans l'enceinte de l'Assemblée nationale :

     

    N"[...] Je commencerai donc par évoquer la loi de 1975. Je le dis avec fermeté : ce texte inscrivant la liberté des femmes à disposer de leur corps n’est ni à débattre ni à négocier.

    Nous n’accepterons aucun recul. Nous serons déterminés et même intransigeants. Toutes les entraves, toutes les tentatives de remise en cause de ce droit fondamental, toutes les régressions se heurteront à la poigne de l’État de droit."

     

    A ceux qui s'abritent derrière la loi Veil pour demander le maintien de la situation de détresse pour avorter, le ministre affirme que cet argument n'était alors que tactique :

     

     

    "Votre commission des lois a supprimé la référence dans notre législation à la « situation de détresse » qui conditionnait l’accès à l’IVG. C’est une actualisation bienvenue de notre droit et la suppression d’une disposition devenue obsolète et qui, du reste, n’avait été en 1974 qu’une concession accordée dans le cadre de la discussion. Simone Veil elle-même ne l’avait acceptée qu’à contrecœur."

     

     

    Puis elle menace l'opposition :

     

    "Je vous demande donc de rester dans ce consensus. Je le dis notamment aux quelques députés de l’opposition – je sais que tous ne partagent pas cette position – qui ont déposé des amendements pour que l’IVG ne soit plus remboursée par la Sécurité sociale. [...] Je le répète : restez dans le consensus républicain qui existe depuis 1975 sur ce droit essentiel. Le droit à l’IVG, nous l’avons construit ensemble ; il fait partie de notre patrimoine commun. Il nous faut le préserver, loin des passions inutiles, loin des manœuvres dilatoires. Envoyons un message clair aux femmes qui nous regardent. J’espère que nos débats en seront l’illustration."

     

    Le député Jean-Frédéric Poisson lui a répondu :

     

    P"Je pars d’un principe que je défends constamment dans cet hémicycle : celui du respect de la vie depuis la conception. J’observe, d’ailleurs, qu’il s’agit là de la formulation même du premier article de la loi de 1975 à laquelle beaucoup font référence ici depuis tout à l’heure, et sans doute avec juste raison. La majorité socialiste, en tout cas en commission des lois, a décidé de supprimer la notion de « détresse » de la loi actuelle s’agissant de l’accès à l’avortement, en prétendant – c’était d’ailleurs l’un des éléments de notre débat – qu’il ne s’agissait là que d’une modification anodine. En réalité, je ne crois pas du tout qu’elle le soit. [...] Cette suppression fait entrer de plain-pied dans notre législation le droit à l’avortement comme un droit plein et entier, lequel a été décrit tout à l’heure par un certain nombre de nos collègues comme « le droit des femmes à disposer de leur corps ». Cette formule est connue. Visiblement, madame la ministre, vous l’avez faite vôtre – ce qui est évidemment votre droit le plus strict – mais vous avez été aussi alertée, d’une certaine façon, sur un problème de concurrence vis-à-vis du texte concernant l’interdiction de la prostitution dont nous avons débattu voilà quelques semaines. Cette question a été posée dans vos propres rangs et il faut savoir s’il s’agit là d’un principe qui ne souffre pas d’exception ou s’il en souffre. En droit, tout cela n’est pas neutre.

     

    [...] Un rapport de l’IGAS consacré à l’IVG rappelait, en 2010, ce que disait la Haute autorité de santé : « L’IVG demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension manque d’éclairage objectif et scientifique ». [...] Les enquêtes d’opinion nous renseignent, quant à elles, sur le fait que beaucoup de femmes éprouvent une souffrance réelle lors de la commission de cet acte, que ce soit par voie médicamenteuse ou chirurgicale. C’est là une réalité. Alors, soit on considère qu’elle ne doit pas être prise en compte et pas traitée, soit on essaie de la prendre en compte. [...]

    [...] Nous savons tous, car nous connaissons et rencontrons ces situations, que la pression exercée sur un certain nombre de femmes, parfois par leur employeur, parfois par leur conjoint, parfois par leur famille ou leurs amis – cela n’épargne aucun milieu ni aucun type de personnes ou de convictions, c’est très clair – [...] C’est pourquoi, madame la ministre, non seulement le rétablissement de cette référence fondamentale qu’est la « détresse » est essentiel à la législation en vigueur – même si elle ne me satisfait pas, et c’est pourquoi ce que vous vous apprêtez à faire voter au Parlement sur le délit d’entrave à l’information incluant même la simple information préalable sur les conséquences éventuelles d’un avortement ne relève pas, je crois, du respect de la liberté personnelle."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Christiane Taubira chez le juge

    La plainte déposée par Patrick Buisson le 13 novembre contre le garde des Sceaux pour 'prise illégale d'intérêt' vient d'être jugée recevable par la cour d'appel. Un juge d'instruction devrait donc être nommé dans les jours à venir.

    Mis en cause par plusieurs plaintes de l'association Anticor, en février et novembre 2010 pour «favoritisme», puis en octobre 2012 pour «détournement de fonds», Patrick Buisson a dénoncé le soutien publiquement apporté par la ministre de la Justice, à l'action judiciaire d'Anticor. L'avocat de Patrick Buisson, Gilles Goldnadel souligne :

    «C'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un ministre a un pied dans une association partie civile et un pied place Vendôme, et, de surcroît, c'est la première fois qu'un garde des Sceaux affiche aussi ostensiblement son soutien à un plaignant, et son mépris pour un justiciable».

    Michel Janva

  • La Manif Pour Tous assigne en référé suspension le Préfet de Police

    Communiqué LMPT :

    "La Manif Pour Tous assigne en référé suspension le Préfet de Police de Paris qui refuse que la manifestation du dimanche 2 février contre la familiphobie se termine place de la Concorde

    La Manif Pour Tous invite ses sympathisants à assister à l'audience publique qui aura lieu vendredi 24 janvier à 10h.

    Une nouvelle illustration du « deux poids - deux mesure » et un nouveau bras de fer avec la Préfecture de Police.

    Le 15 janvier dernier, La Manif Pour Tous a assigné en référé suspension le Préfet de Police de Paris qui s’oppose en effet à l’arrivée de notre manifestation du 2 février sur la place de la Concorde.

    La Manif Pour Tous dénonce cette décision injuste. Des organisations syndicales ont pu à plusieurs reprises et encore récemment, en octobre et novembre 2013, dans le cadre de leurs manifestations, se réunir sur cette même place de la Concorde.

    Cette nouvelle prise de position destinée à nuire à La Manif Pour Tous s’oppose également aux dernières  déclarations du Président de la République qui lors de sa conférence de presse du 14 janvier dernier affirmait que : "la liberté de réunion, de création, d'expression ne sauraient être diminuées, sauf circonstances exceptionnelles !" Il a même précisé que lesdites circonstances exceptionnelles  concernaient "les atteintes à la dignité de la personne humaine". Il est donc évident que nous ne sommes pas concernés puisque notre mobilisation a pour objet la défense de la famille, la protection des enfants et la reconnaissance de la filiation père-mère-enfant.

    Les intimidations politiques doivent cesser. La Manif Pour Tous indique à ceux de ses sympathisants qui souhaiteraient y assister et la soutenir, que l’audience publique du Tribunal Administratif se tiendra : le vendredi 24 janvier 2014 à 10 heures  en salle n°3 du Tribunal Administratif de Paris 7 rue de Jouy - 75004  Paris (Métro : Pont Marie ou Saint Paul)"

    Pour cette manifestation du 2 février, LMPT recherche des bénévoles.

    Addendum :

    "La Manif Pour Tous précise qu'il ne s'agit nullement d'un appel à manifester mais d'une simple invitation pour ses sympathisants et le grand public à venir assister, respectueusement et silencieusement, à une audience publique du Tribunal Administratif de Paris durant laquelle sera examiné le recours formé à l'encontre du Préfet de Police."

    Michel Janva

  • Les oublis de M. Hollande

    La conférence de presse de François Hollande était un retour au discours politique après une semaine d’émotions, d’indignations et de vaudeville, toutes choses qui n’étaient guère à l’honneur d’une République qui semble en avoir oublié jusqu’à la notion, faute de le pratiquer souvent… Mais il est trop vrai que M. Hollande n’est sans doute pas, en ces heures délicates, l’homme de la situation, et il me rappelait le président Albert Lebrun, celui-là même qui avait, bien malgré lui, enterré la IIIe République : pourtant sympathique et honnête, les événements l’avaient submergé sans qu’il n’y puisse rien… De Gaulle, le rencontrant après-guerre, avait jugé d’une phrase la situation : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un Etat.» La formule reste terriblement actuelle…
    Bien sûr, le locataire présent du palais de l’Elysée a fait quelques annonces qui confirment sa logique qualifiée de social-démocrate ou de libéral-démocrate, selon les observateurs, et a déçu autant la Gauche qu’il a déstabilisé la Droite, pratiquant ainsi la vieille stratégie du « diviser pour mieux régner » qui reste toujours une arme redoutable pour qui sait la manier. Bien sûr, il a évoqué une possible réforme de simplification territoriale qui, en définitive, pourrait bien reprendre les grandes idées développées dans le projet Balladur, comme le redécoupage du territoire de métropole en 15 régions au lieu de 22 actuellement, et, donc, le retour de Nantes en Bretagne à cette occasion, ce qui serait, en cette année de commémoration de la duchesse Anne de Bretagne, un bel hommage à son combat de défense de l’autonomie et des libertés bretonnes. Bien sûr, il a évoqué la relance du couple franco-allemand… Mais, il donne plus, en fait, l’impression d’être le « bon gouverneur » d’une province soumise mais encore fière, que le président d’un Etat souverain et susceptible de faire des choix géopolitiques qui lui soient propres : d’ailleurs, les institutions de l’Union européenne ont souligné avec insistance qu’elles étaient satisfaites du bon élève Hollande depuis qu’il a parlé le langage que « l’Europe libérale voulait entendre… » Il n’est pas sûr que le pays de France, « ce cher et vieux pays » chanté dans l’histoire par le général de Gaulle mais aussi par les rois capétiens depuis Philippe-Auguste, en soit satisfait, lui…
    Mais il est des sujets que le président n’a pas abordés et qui, pourtant, auraient mérité quelques bonnes phrases et quelques vraies annonces et justes propositions ; des sujets qui, en définitive, sont des révélateurs (y compris a contrario quand ils sont négligés…) de la volonté de puissance, non pas au sens agressif mais fondateur du terme, et de la longue vue que l’on doit avoir pour mener une politique efficace sur le temps long au-delà des simples échéances électorales :
    Un. La question démographique, au lendemain de l’annonce d’une baisse, pour la 2ème année consécutive, du taux de fécondité en France, repassé sous la barre symbolique des 2 enfants par femme en âge de procréer, et du plus faible accroissement naturel depuis une douzaine d’années : cette tendance est sans doute la conséquence d’une politique entamée sous le gouvernement Fillon, au moment de la réforme des retraites, et qui, de plus en plus, remet en cause les avancées qui avaient été faites depuis les années 1930 en faveur des familles et en particulier des mères de famille nombreuse… Or, permettre aux familles de prospérer dans de bonnes conditions, c’est assurer une meilleure intégration de leurs enfants dans la société et pérenniser un système de retraites par répartition qui, malgré ses nombreux défauts, reste le moins inéquitable des systèmes…
    Deux. La question de l’Outre-mer français et de ses potentialités gigantesques, aujourd’hui négligées à tort : la présence de la France sur tous les continents et dans tous les océans est une chance formidable qu’il serait absurde et même criminel de laisser filer en d’autres mains. Encore faut-il rompre avec un certain repli métropolitain et européen qui domine dans notre société, et engager une véritable réflexion sur les moyens d’accorder sa juste place à l’Outre-mer dans les institutions et dans les politiques nationales ; en finir aussi avec une « économie de la rente » là où il faudrait promouvoir l’audace pour mettre en place des projets d’énergies renouvelables appropriées aux lieux considérés, qu’elles soient solaire, houlomotrice ou éolienne, et des politiques de préservation et de valorisation des richesses de la biodiversité, par exemple.
    Trois. La question des mers : grâce à ses 5.500 kilomètres de littoraux métropolitains et à ses territoires ultramarins, la France possède la 2ème Zone économique exclusive du monde, aujourd’hui sous-valorisée. Là encore, il y a une véritable politique de la Mer à développer, entre préservation environnementale, en particulier des zones de frai, et exploitation mesurée des ressources halieutiques, énergétiques et sous-marines… Or, la Marine française est aujourd’hui délaissée par l’Etat, qu’elle soit militaire ou marchande, au risque, là encore, de voir d’autres puissances s’approprier nos propres espaces maritimes, faute que nous puissions les protéger de leurs appétits. Pourtant, relancer une industrie navale digne de ce nom serait l’occasion de pérenniser l’activité de construction navale de nos ports et d’améliorer encore notre expertise en ce domaine dans lequel la France est considérée comme fort crédible, et cela à juste titre !
    En oubliant ces trois thèmes qui devraient être majeurs dans l’esprit de nos gouvernants, M. Hollande a confirmé, à ses dépens, la formule du général de Gaulle : mais il faudra bien un jour, aussi, et au-delà de la seule personne du président, poser la question de l’Etat susceptible « d’être et de durer, de décider et d’agir ». Car, accuser M. Hollande de tous les maux serait risquer de ne pas voir les responsabilités historiques et politiques d’une République qui néglige trop souvent le pays et ses citoyens quand, dans le même temps, elle n’est plus que le paravent d’une oligarchie oublieuse des devoirs politiques de l’Etat…
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1118:les-oublis-de-m-hollande&catid=48:2014&Itemid=59

  • Paternités à vendre pour régulariser des immigrés illégaux

    Belgique – C’est la nouvelle tendance pour obtenir un titre de séjour. Des jeunes femmes immigrées en situation illégale cherchent à faire reconnaître leur enfant par un homme belge, généralement âgé, afin de se procurer des papiers.

    Ces paternités dites « blanches » ou « de papier » sont en plein essor, permettant à des ressortissants étrangers d’obtenir frauduleusement un titre de séjour. « Tout le monde peut reconnaître un enfant qui n’est pas le sien, la seule condition pour ce faire étant que la mère soit d’accord », explique Els Cleemput, porte-parole de la secrétaire d’Etat à l’Asile et à l’Immigration. Il suffit de se rendre à l’état civil et de se déclarer père, quel que soit l’âge de l’enfant. Aucune preuve n’est réclamée à ce stade.

    Selon l’Office des étrangers, les cas les plus fréquents concernent de jeunes mères résidant dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile et qui savent qu’elles vont être rapatriées.  Elles achètent alors un papa belge (ou européen) à leur progéniture, explique un rapport du collège des procureurs généraux, qui ne précise pas d’où vient l’argent.

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