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magouille et compagnie - Page 2215

  • Balkans : l’Union européenne se comporte en prédateur de l’énergie

    Priorité à l’environnement et aux énergies renouvelables ? Avec le Commissaire européen Günther Oettinger, vous pouvez oublier ce genre de contes pour enfants… L’UE a retenu 35 projets énergétiques prioritaires dans les Balkans, très polluants, lourds de menaces pour l’environnement, qui ne répondent nullement aux besoins des populations locales, mais à ceux des marchés européens.

    Des ONG de toute la région ont exprimé leurs sérieuses inquiétudes concernant la liste des 35 projets prioritaires dans le domaine de l’énergie. Ces projets ont été retenus par la Commission européenne de l’Énergie, réunie le 24 octobre dernier à Belgrade en Serbie.

    « La décision de soutenir des projets qui sont en contradiction flagrante avec les objectifs de l’Union européenne sur l’environnent et le climat affectent grandement la crédibilité de l’UE comme acteur engagé dans la protection de l’environnement et la santé des personnes dans les Balkans occidentaux », déclarent ces ONG.

    Parmi les projets retenus, certains ont des conséquences environnementales et sociales directement négatives – qu’il s’agisse des centrales thermo-électriques au charbon ou des centrales hydro-électriques. Les ONG soulignent que ces projets sont peu compatible avec d’autres priorités définies par l’Union, comme la protection de la biodiversité ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
    « Nous sommes profondément inquiets à propos de certains projets hydro-énergétiques en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, qui ont reçu le soutien de la Communauté énergétique européenne. Ces projets auront un grand impact social et environnemental, et ils ne répondent pas aux normales minimales de l’UE. Dans ces conditions, le WWF fera appel aux institutions européenne compétentes pour revoir la liste des projets et veiller à stopper ceux qui ne sont pas conforme avec les exigences légales de l’UE », a déclaré Angela Klauschen de l’antenne Méditerranée du Fonds mondial pour l’environnement (WWF).

    « Il est assez décevant de constater qu’une structure européenne accorde un soutien prioritaire à des projets qui sont en conflit direct avec les objectifs de l’UE, comme c’est le cas avec trois centrales thermiques à lignite (Kolubara B et Nicola Tesla B3 en Serbie, Kosova e Re au Kosovo). Ces centrales sont incompatibles avec les objectifs climatiques de long terme de l’UE et ils nuisent la santé des populations locales », ajoute Pippa Gallop du réseau CEE Bankwatch.

    Les projets retenus sur la liste des « Projets d’intérêt pour la Communauté de l’Énergie » seront prioritaires pour être financés dans les années à venir, principalement par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI).

    Pourtant, il est clair que certains de ces projets ont plus pour objectif d’exporter de l’électricité que de satisfaire les besoins des habitants, alors que ces projets perpétuent la dépendance de notre région envers la lignite.

    « Le Commissaire européen à l’Énergie, Günther Hermann Oettinger, soutient des projets qui visent à capter les sources d’énergie des Balkans pour alimenter le marché de l’UE, tout en rendant les citoyens des Balkans toujours plus dépendants du charbon. Nous souhaitons sincèrement qu’il ne s’agisse pas là de la naissance d’une nouvelle stratégie énergétique de l’UE, qui consisterait à exploiter les sources locales des pays candidats pour satisfaire ses propres besoins en énergie renouvelable », s’indigne Garret Tankosic Kelly du réseau SEE Change.

    Les ONG font appel à l’UE et plus spécifiquement au Commissaire Oettinger pour confirmer que les questions environnementales et sanitaires sont toujours sérieusement prises en compte dans les décisions concernant le développement des infrastructures énergétiques dans la région.

    « La Communauté de l’Énergie a promis que les projets qui ne remplissent pas les normes de l’UE seront supprimés de la liste des priorités et nous considérons le Commissaire Oettinger et le Président Barroso comme responsables du respect de cette promesse », concluent les ONG.

    •  Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
      Parmi les projets retenus, l’un des plus sujets à caution est celui du parc éolien de Dajç-Velipojë en Albanie. Le ministère albanais de l’Environnement, des Forets et de l’Administration des Eaux refuse depuis longtemps de donner à ce projet le permis environnemental puisqu’il doit être mis en place dans une zone Ramsar [ l’interconnexion énergétique sous-marine entre l’Italie et le Monténégro, qui aura des effets visibles sur l’environnement et affectera définitivement certaines régions du pays. Avec la faillite, presque assurée, du Combinat d’aluminium de Podgorica (KAP), le plus gros consommateur d’énergie du pays, le Monténégro produit bien assez d’énergie pour sa propre consommation, aussi tous les nouveaux projets sont exclusivement orientés vers l’exportation. Les citoyens monténégrins retireront-ils le moindre bénéfice de ces investissements qui ont un coût très élevé ?
    •  Ces « horizons élevés » qui menacent la Neretva et le parc de Hutovo Blato
      La construction de nouvelles centrales hydro-électriques en Croatie et en Bosnie-Herzégovine s’inscrit dans le cadre d’un projet transfrontalier, assez complexe, nommé Upper Horizons, qui prévoit de concentrer les eaux provenant des bassins versants des rivières Neretva et Trebisnijica et de les pousser en direction de la côte, tout en évitant les zones actuellement drainée par le cours souterrain des rivières.Si ces projets se réalisent dans leur forme actuelle ils augmenteront la salinité du delta de la rivière Neretva et ils menaceront la production agricole de la région provoquant l’assèchement du parc naturel de Hutovo Blato, qui est une zone humide Ramsar et un habitat préservé pour les plus grands des oiseaux migrateurs des Balkans.
    •  Kolubara B, Serbie : encore plus d’émission de carbone
      La construction d’une nouvelle centrale à la lignite, d’une capacité 750 MW est prévue à Kolubara, dans l’ouest de la Serbie, permettant de poursuivre l’exploitation des mines de lignite de Kolubara. Un million de tonnes de Co2 supplémentaire sera émis chaque année, de sorte que les émissions totales annuelles du site de Kolubara dépasseront les huit millions de tonnes, soit le quart des émissions totales de la Serbie.
    [1] Convention internationale de 1971 sur la protection des zones humides. Voir le site ramsar.org.

    Le Courrier des Balkans

    http://fortune.fdesouche.com/333199-balkans-lunion-europeenne-se-comporte-en-predateur-de-lenergie#more-333199

  • Le 11 novembre, comme d’autres avant nous, nous avons tenté de préserver l’intégrité du corps social. Et nous allons continuer !

     

    Alexandre Saint-Hermine a jugé dans les colonnes de Nouvelles de France que cette journée du 11 novembre avait été récupérée par la gauche (François Hollande et le gouvernement Ayrault) et la prétendue droite des bonnets rouges sur les Champs-Élysées, en regrettant l’absence d’union nationale.

     

    Ayant participé aux actions, j’ai décidé de répondre à sa tribune d’une manière constructive en analysant les implications de sa plainte et en montrant la légitimité du combat des bonnets rouges ce 11 novembre.

    Il me semble tout d’abord que la désapprobation de la part des bonnets rouges ne se fit qu’avant et après la commémoration, lors du passage de François Hollande sur les Champs-Élysées, et nullement pendant la cérémonie en elle-même, ce qui invaliderait l’accusation, certes bien faiblement. [...]

    La suite sur NdF

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-11-novembre-comme-d-autres

  • Retour sur le 11 novembre 2013

     

    Certains de nos amis et aussi quelques personnalités très respectables ont été offusqués des sifflets adressés, ce 11 novembre 2013, à celui qui est devenu le cauchemar des Français. Le respect des morts a notamment été invoqué pour justifier cette réaction émotionnelle au demeurant fort compréhensible.

     

    Et du coup, par extension, comme bon nombre de nos militants étaient de la partie, il n’y a qu’un pas pour traiter l’AF (quand on consent à nous identifier de cette façon, extrême droite, c’est plus commode) de mouvement irresponsable.

    A cela, ma réponse est en deux points.

    Le premier est d’ordre factuel. En aucun cas la cérémonie proprement dite n’a été interrompue. Les sifflets ont bien eu lieu non à l’Etoile mais sur les Champs-Elysées, au passage du président normal, et ont cessé au passage de la garde républicaine. Il y a donc une volonté bien politique de remettre en cause le patriotisme de ces Parisiens qui sont venus honorer le seul soldat inconnu puis manifester leur colère contre un civil trop connu et dont le patriotisme apparent et tout récent confine à l’hypocrisie.

    Ce dernier espérait sans doute que les cérémonies du 11 novembre, qui devaient marquer le coup d’envoi du centenaire de la Grande Guerre seraient, à l’image de l’Union sacrée qui s’était formée derrière Clemenceau en 1917, l’occasion d’amorcer un grand rassemblement unitaire derrière lui. Une sorte de nouveau départ symbolique qui accompagnerait le retour à la croissance envisagé à la fin de l’année 2013. Or nous savons d’ores et déjà que la commémoration de la Grande Guerre visera paradoxalement à combattre l’esprit de patrie et de nation. Nous risquons donc une fois de plus d’être à la tâche.

    Le second point est d’ordre politique : il touche à notre civilisation. Il se trouve que notre président, à l’instar de son prédécesseur, s’est attaché à « désacraliser » la fonction présidentielle. Comme « Bling-bling », « Normal » souhaitant banaliser la fonction pour jouer les humbles, manifeste en fait un orgueil démesuré : seule sa personne privée doit être respectée en considération de ses propres mérites, alors que la place du Chef de l’État consisterait plutôt à s’effacer devant la hauteur de la fonction et la noblesse de la responsabilité. Quand De Gaulle disait à Churchill à Londres : « Je suis la France », il voulait attirer l’attention de son interlocuteur sur le fait que toutes mesures prises contre lui le seraient contre la France elle-même.

    On ne peut en effet se la jouer « cool », « normal », et réclamer le respect dû à un vrai Chef de l’Etat.

    Ce même personnage qui cherche à rassembler dans les moments graves plutôt que de reprendre la main en faisant front aux influences bancaires mondiales relayées par Bruxelles, a préféré diviser le pays en relançant toutes les thématiques de changement anthropologique de la société française.

    C’est le premier Chef d’Etat dans toute l’Histoire de France qui voit descendre trois fois de suite plus d’un million de personnes dans la rue et qui n’en tient absolument pas compte. Il n’y a plus de légalité républicaine, parce qu’il n’y a plus de légitimité. Nous avons face à nous un système idéologique qui s’est juré d’en finir avec la France et ses racines chrétiennes et Hollande vient narguer les patriotes, droit dans ses bottes, le 11 novembre devant la dépouille du soldat inconnu qui représente un million quatre cent mille morts pour la Patrie.

    D’ailleurs, Patrie est un mot qu’il n’a jamais prononcé dans ses discours commémoratifs, pas plus que Nation ou seulement France, remplacés par République, tolérance, antiracisme… Même les chevaux de la garde auraient dû ruer en entendant ces propos insipides… Mais qu’est-ce qu’un million de Français morts pour la France ou manifestant dans la rue ? Il n’a que mépris pour eux, lui qui nous est totalement étranger.

    Alors oui, nous avons décidé de pourrir la vie à cet « alien » : qu’il retourne vers sa lointaine planète d’où il n’aurait jamais dû partir, la Hollandie de la galaxie socialiste.

    Mais le socialisme n’est qu’un avatar de la République, et c’est elle, sa structure même, son mode de fonctionnement, sa prostitution avec les partis, qui nous ont apporté cette mauvaise maladie.

    Alors je dis aux quelques officiers supérieurs et généraux, aux quelques anciens hauts fonctionnaires qui nous font l’honneur de leur amitié, que notre combat est celui de la « France des clochers » contre celle des oligarques servis par le pouvoir. Si le pouvoir cesse de servir la France pour des intérêts étrangers à ceux du pays, cela signifie que, désertant, il abandonne le peuple français aux prédateurs du mondialisme.

    On comprend qu’il veuille réhabiliter les fusillés de la Grande Guerre.

    La place de monsieur Hollande n’est certainement pas devant l’Arc de Triomphe un 11 novembre, car il est un ennemi déclaré de la France que nous aimons.

    A l’heure où j’écris, certains de nos camarades sont encore dans les geôles de la République « qui gouverne mal mais se défend bien ». C’est ce système là que nous devons abattre et les Français commencent à en prendre conscience. Le pays réel qu’on croyait assoupi semble bouger : le phénomène des bonnets rouges en est un signe. L’espoir est là d’autant que l’esprit des Camelots du roi souffle de nouveau sur l’AF.

    Que notre prince se tienne prêt..

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, ce mercredi matin 13 novembre

    MàJ : NOS JEUNES ET VALEUREUX CAMELOTS DU ROI SONT RESSORTIS LIBRES DU TRIBUNAL... DANS L’ATTENTE DE LEUR PROCÈS.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Retour-sur-le-11-novembre-2013

  • Nouveau délire de la Commission européenne

    La Commission européenne a lancé une procédure contre l’Allemagne car ce pays affiche un excédent des comptes courants important qui justifie d'enquêter...

    En effet, il est interdit d’avoir un excédent commercial supérieur à 6% du PIB. Sic.

  • Une atmosphère de fin de règne...

    Les incidents du 11 novembre sur les Champs-Elysées ont montré la profonde crise d’autorité et, même, de légitimité d’une République hollandiste désormais incapable de faire un pas sans être critiquée, moquée, harcelée : sans doute, d’ailleurs, ne l’a-t-elle pas volé, pourrait-on dire ! Mais il faut aller plus loin que cette première réaction simple, néanmoins largement insuffisante pour saisir ce qui se passe sous nos yeux, et les risques d’une telle situation.

    Tout a commencé véritablement le dimanche 24 mars, aux Champs Elysées...

    Le précédent président, M. Sarkozy, a souvent été accusé de diviser artificiellement le pays pour asseoir son pouvoir, et la critique pouvait être fondée. Mais l’actuel président, pourtant réputé pour son sens du compromis, semble avoir le même défaut, ce qu’a amplement démontré l’affaire du mariage homosexuel l’année dernière : c’est d’ailleurs là qu’est née une nouvelle opposition, à travers la Manif pour tous et, dans son sillage, le mouvement inédit des Veilleurs, mais aussi le Printemps français, plus « musclé » et très imaginatif lui aussi.
    Depuis quelques semaines, de nombreuses catégories de Français sont à leur tour descendues dans la rue, souvent pour des raisons fiscales ou sociales, voire pour toutes à la fois : ainsi, en Bretagne, l’écotaxe a-t-elle mobilisé contre elle les agriculteurs et les transporteurs, mais aussi, et parfois pour des raisons plus historiques que politiques (« pas de péage en Bretagne depuis Anne de Bretagne ! »), de nombreux Bretons sans lien avec les professions directement concernées par cette taxe issue du Grenelle de l’environnement de 2007. Ce même 11 novembre, les cavaliers manifestaient aussi (à cheval pour certains d’entre eux) dans les rues de Paris pour dénoncer ce qu’ils nomment « l’équitaxe », soit le passage (imposé par la Commission européenne…) de la TVA sur les centres équestres de 7 à… 20 % dès le 1er janvier prochain : une mesure qui menacerait directement plusieurs centaines de centres et milliers d’emplois dans notre pays.
    Cette multiplication quasi-simultanée des mécontentements en l’espace de quelques semaines et les images des manifestations de plus en plus musclées, en particulier dans la péninsule bretonne, semblent tétaniser les dirigeants actuels de l’Etat, qui hésitent entre l’emploi d’une force démesurée à l’égard des manifestants et la reculade, ou plutôt le zigzag permanent, face aux corporations et aux régions énervées : d’où cette impression délétère d’une fin de règne avant l’heure…
    Le risque d’une telle situation est un véritable pourrissement de la société et des rapports en son sein, une sorte de décomposition accélérée du « pacte français » : or, l’histoire nous en rappelle avec une certaine cruauté les périls, si l’on veut bien se souvenir de la période des années 30 dans notre pays, avec les conséquences terribles d’une profonde division face au danger extérieur et la baisse du moral des Français face à l’adversité conquérante des totalitarismes… Le résultat le plus cruel fut la terrible défaite de Mai 40 dont nous n’avons pas totalement soldé les comptes (en particulier moraux…) aujourd’hui encore.
    La République est d’autant plus dangereuse aujourd’hui que son Pouvoir est faible et, surtout, indécis : c’est toujours dans ces situations particulières qu’elle se radicalise et qu’elle se cherche « des guerres à gagner », qu’elles soient idéologiques ou militaires, au risque d’entraîner le pays dans une aventure coûteuse et nationalement périlleuse… et de le perdre, parfois ! L’histoire devrait pourtant inciter nos gouvernants à la prudence car il est des boîtes de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir…
    Je ne sais comment M. Hollande fera pour sortir de la nasse dans laquelle il s’est lui-même emprisonné, mais il est certain que sa présidence, à ce jour, a sérieusement dévalorisé, non seulement la République (ce dont je ne saurai me plaindre, bien sûr !), mais plus gravement l’Etat lui-même et son autorité, c’est-à-dire ce qui lui permet d’être écouté et obéi, d’être estimé et suivi…
    Les sifflets de ce 11 novembre sont des révélateurs et des annonciateurs : révélateurs de la crise de confiance née d’une pratique inconséquente du Pouvoir par les gouvernants actuels, et annonciateurs d’une remise en cause plus générale de la légalité d’un tel Pouvoir, pourtant démocratiquement élu, au nom d’une légitimité encore confuse aux yeux de ceux qui, pourtant, la cherchent au travers de leur contestation.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1101:une-atmosphere-de-fin-de-regime&catid=47:2013&Itemid=58

  • Nicolas Doze : « L’exil fiscal intérieur »

    Le travail au noir est l’évasion fiscale des classes moyennes.

  • 11 novembre : après la police politique, des procès staliniens ?

    3 personnes, âgées de 18 à 20 ans, arrêtés lors de la cérémonie du 11-Novembre à Paris seront jugés le 18 décembre. Déférés lors d'une audience de comparutions immédiates, les prévenus, poursuivis pour violences sur des CRS et rébellion, ont demandé au tribunal correctionnel de Paris un délai pour préparer leur défense. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact les uns avec les autres. 2 sont étudiants, le troisième est en recherche d'emploi.

    Le parquet avait requis le placement en détention de l'un d'eux en attendant le procès. Ce jeune homme de 20 ans, déjà sous contrôle judiciaire, est poursuivi dans une affaire de violences à caractère racial datant du 11 novembre 2011, mais n'a pas encore été jugée. Une telle décision «ne ferait qu'envenimer les choses», «alors que notre pays connaît une certaine tension» a plaidé son avocat, Me Frédéric Pichon.

    David Van Hemelryck a été déféré mardi en vue d'une convocation pour être jugé le 8 janvier.

    Mercredi, l'avocat des trois jeunes a souligné qu'aucun des policiers ne s'était vu délivrer d'incapacité totale de travail, tandis que son client a une ITT de deux jours et l'un de ses coprévenus une ITT de trois jours. L'avocat a estimé qu'il y a une «pression politique» dans ce dossier. L'un de ses confrères a dénoncé une affaire «montée, politisée», évoquant les «procès de Moscou».

    Michel Janva

  • La gauche récolte ce qu’elle a semé [Vidéo]


    La gauche récolte ce qu'elle a semé par rtl-fr

  • Entre Bonnets Rouges et policiers, bientôt la « coagulation » ?

    Manuel Valls a du souci à se faire, lui qui craint la « coagulation » des mécontents. Des policiers ont manifesté il y a quelques heures en scandant des slogans qui faisaient référence aux Bonnets Rouges et à la fronde générale anti-Hollande.

     En fin d’après-midi, ce sont les policiers qui ont manifesté devant l’Assemblée nationale à l’appel du syndicat Alliance. Après des manifestations à Ajaccio et à Marseille le 5 novembre dernier, voici la police sous les fenêtres des députés ! Les policiers dénoncent leurs conditions de travail :

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  • Bloquer l'Élysée plutôt que les trains (arch 2007)

    30 MAI, voici la recette magique que l'illusionniste Sarkozy s'apprêterait à sortir de sa mallette, avec l'assistance de l'ex -"Occidental" Patrick Devedjian : c'est, en effet, le 30 mai 1968 qu'à l'appel de Malraux (qui avait tant contribué à la gauchisation de la société française avec ses Maisons des Jeunes et de la Culture), la « majorité silencieuse» déferla sur les Champs-Elysées en une foule immense tous drapeaux au vent, sonnant la fin de la récréation printanière ... et des angoisses d'un président De Gaulle prudemment réfugié à Baden-Baden sous l'ombre tutélaire du brav'général Massu. Comme Devedjian et beaucoup de "nationaux", le tout jeune Sarkozy était à la manif' et il verrait bien dans une réédition de celle-ci la solution à l'agitation sociale frappant tant de secteurs depuis le 18 octobre dernier. Certes, le rassemblement « Stop la grève» organisé dimanche dernier par plusieurs mouvements libéraux et l'Union universitaire étudiante (UNI) très proches de l'UMP n'a pas mobilisé les foules - faute de transports, le contraire eût été étonnant - mais la décision du chef de l'Etat de sortir enfin mardi du silence où il se complaisait en matière sociale depuis son échec auprès des pêcheurs du Guilvinnec peut changer la donne. Surtout après la série de sabotages criminels commis dans la nuit du 20 au 21 octobre sur les voies de la SNCF par des radicaux irresponsables. Ou manipulés.
    UNE ANGOISSE DIFFUSE
    Désormais, jusqu'où ira la rébellion des cheminots s'estimant lésés dans leurs "acquis", des avocats et magistrats menacés par la réforme de la carte judiciaire, des étudiants rejetant une loi pourtant acceptée l' été dernier par leurs syndicats pour exprimer leur peur d'un avenir bouché, et jusqu'où ces refus catégoriels feront-ils tache d'huile?
    Dans la fronde actuelle, il y a évidemment l'incapacité consubstantielle des Français, peuple le plus révolutionnaire du monde, à accepter des réformes, même indispensables et d'ailleurs approuvées par la représentation nationale. Il y a tout aussi évidemment la mystique gaucharde du « troisième tour » dans la rue. Mais il y aussi une angoisse et un dégoût diffus dont le pouvoir actuel serait mal avisé de sous-estimer l'importance.
    A quoi sert en effet un « Grenelle de l'environnement » avec son intention affichée de lutter contre la "désertification" des campagnes si dans le même temps, sous couleur de rationalisation, on supprime les postes, les hôpitaux, les tribunaux d'instance (sept d'entre eux devraient fermer leurs portes en Auvergne, cinq dans l'Isère et trois en Savoie a annoncé le garde des Sceaux Rachida Dati lors de sa visite mouvementée le 16 novembre à Lyon), les cours prud'homales (68 sacrifiées sur 271) ou les trains régionaux qui irriguent encore peu ou prou le monde rural et évitent sa totale extinction?
    A quoi rime de s'accrocher à la sinistre fiction des « 80 % au moins de chaque classe d'âge» reçus au bac, passeport pour l'Université, quand on est bien décidé, discrimination positive oblige, à favoriser l'emploi des néo-Français au détriment des "souschiens" ?
    UNE NUIT DU 4-AOÛT, MAIS POUR TOUS
    Et comment un président peut-il exiger de ces sujets qu'ils consentent à des sacrifices fmanciers quand lui-même, à peine élu, s'octroie de sa propre autorité une augmentation de salaire de 172 % ? On ne dira jamais assez en effet combien cette initiative de Nicolas Sarkozy (rendue sans doute nécessaire par les conditions de son divorce, avec une épouse ne concevant de suivre une cure de thalassothérapie que dans un palace monégasque avant de s'envoler avec son fils pour New York) a été désastreuse, pour lui-même et pour le pays, à la veille d'échéances sociales qu'il savait à très hauts risques.
    Les sacrifices ne sont acceptables que s'ils sont partagés par tous. Mais comment les fonctionnaires en général et les cheminots en particulier renonceraient-ils à leurs privilèges quand ils apprennent que Jacques Chirac cumule 30471 euros de retraites par mois, que soixante de ses anciens conseillers de l'Elysée ont retrouvé des niches somptueuses, ambassade ou présidence d'entreprises semi-publiques, que les députés se sont voté cinq années d'indemnités de chômage et que les grands patrons, dont certains (Messier, Forgeard ... ) ont mené dans le mur le train de leur société, croulent sous leurs parachutes dorés et leurs stock-options? Qu'on ne s'étonne donc pas si, dans notre «République fromagère» (cf. Michel de Poncins) où les grands étalent un luxe et un esprit de lucre insolents, les petits privilégiés s'accrochent à leurs "acquis", surtout quand le pouvoir d'achat ne cesse de baisser et la peur du lendemain d'augmenter avec un euro à près de 1,50 dollars qui, en nuisant aux exportations, accélère la fermeture ou la délocalisation des usines et même des services. Alors, oui à une Nuit du 4-Août, mais pour tous et à tous les étages.
    Sans doute Sarkozy comptait-il sur les syndIcats, toujours achetables même quand ils se drapent volontiers dans le drapeau rouge comme SUD et la CGT, pour jouer les chiens de garde du troupeau grévicole et le maintenir dans les limites assignées.
    Mais nous avons depuis longtemps averti nos lecteurs du discrédit frappant les centrales "institutionnelles", qui défendent moins leurs mandants que leurs mandats.
    LE REFUS DE L'EUROCRATIE ET DE LA MONDIALISATION
    Rien d'étonnant donc si, malgré les ouvertures d'un Bernard Thibault appelant à la raison, les grèves dans les transports, loin de s'interrompre, se sont durcies - d'autant qu'à la SNCF par exemple, la direction revenait le 14 novembre sur un accord signé la veille avec la CFDT, la CFTC et la CGECGC qui, du coup, appelaient à nouveau à la grève. Et dans les discussions de la "base" - composée, l'a-t-on remarqué? presque uniquement de Blancs -, ce n'est plus seulement l'alignement des retraites sur celles du régime général des fonctionnaires qui est en cause (beaucoup de travailleurs le savent au fond d'eux-mêmes inéluctable dans la mesure où, en 2007, la pénibilité des tâches qui leur valait ces avantages n'est plus celle de 1906), mais l'avenir que leur réserve, ainsi qu'à leur famille, la mondialisation avec son tsunami de produits manufacturés et humains noyant notre biotope, ruinant notre économie. Certes, le départ à la retraite anticipé des cheminots ou des machinistes coûte cher et pour tenter de débloquer la situation, la SNCF se disait le 20 novembre prête à mettre 90 millions d'euros sur la table. Mais combien coûte la « politique de la Ville », c'est-à-dire la gestion de l'immigration pour acheter un semblant de paix civile? 4 milliards d'euros par an, vient de répondre la Cour des comptes (voir notre précédent n°) ... en précisant que c'était pour un résultat nul.
    En outre, parmi les grévistes de ce mois de novembre, une grande majorité avait sans doute voté le 29 mai 2005 contre le traité de constitution européenne qui va nous être maintenant imposé d'« en haut ». Avant de se glorifier de "son" traité dit simplifié et de proclamer que « la France, qui avait été la première à dire non, serait la première à dire oui », le chef de l'Etat eût été bien inspiré d'envisager les conséquences de ce Diktat dont il est le premier à reconnaître l'impopularité
    A l'évidence, Sarkozy entend aujourd'hui jouer les usagers contre les grévistes prenant les autres travailleurs en otages alors qu'ils devraient bloquer le quartier de l'Elysée au lieu de paralyser les trains et les facs. Et l'exaspération est en effet telle aujourd'hui devant l'impossibilité de se déplacer - d'autant que tout a été fait pour pousser les travailleurs hors des villes - que le calcul peut se révéler payant. A court terme. Car la "modernisation" à marche forcée  et doublée d'une substitution de population pour accélérer le mouvement d'une France jugée archaïque par les Sarkozy, Attali, Minc et autres Touati, peut réserver encore bien des soubresauts, autrement douloureux et spectaculaires.
    C.-M.G. RIVAROL 23 novembre 2007