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magouille et compagnie - Page 2211

  • Modèles familiaux : si tout se vaut, rien ne vaut

    Depuis qu’elle est ministre de la Famille, Mme Bertinotti a fondé toute sa politique sur une conviction : la société a beaucoup évolué ; à côté des familles dites classiques, il existe maintenant des familles monoparentales, recomposées, homoparentales… Elle considère que les Français « choisissent leur modèle familial » (c’est son expression), et donc peu importe la façon de « faire famille » : l’Etat doit prendre en compte cette diversité et traiter de la même façon, au nom de l’égalité des droits, tous les « modèles familiaux ».

    C’est cette vision de la société qu’elle n’a cessé de promouvoir pendant les mois de débat sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité. C’est la même conviction qui l’habite pour préparer le projet de loi sur la famille prévu pour début 2014.

    Bien sûr, il faut aider et protéger toutes les familles, quels que soient leur forme et les accidents de la vie à leur origine. Des mesures pour améliorer leur vie au quotidien sont toujours nécessaires. Mais est-ce légitime de considérer comme des « modèles » familiaux toutes les formes d’organisation de vie en famille, en les mettant sur le même plan, sans en valoriser aucune ?

    Cela renvoie à une question-clé : qu’est-ce qu’un modèle ? N’est-ce pas ce qui est montré en exemple ? Un modèle possède des qualités supérieures qui en font une référence à imiter, un standard à reproduire, un idéal à atteindre. Le modèle, dans l’industrie comme dans les arts, l’économie ou la politique, c’est la forme la plus parfaite ou achevée d’une réalité donnée.

    Le modèle pour vivre en famille, l’histoire et le bon sens en donnent la description : il est fondé sur la complémentarité des sexes, la filiation et l’éducation des enfants par leurs parents, et pour cela l’engagement stable et public de ces parents (mariage civil). Cette « recette » n’est pas une garantie de réussite, loin s’en faut, mais s’en éloigner multiplie les difficultés et les risques d’échec.

    Croit-on vraiment que les Français érigent en modèle, en exemple à suivre, les organisations familiales qui visent à réparer ou compenser l’échec d’une union précédente ? Croit-on que beaucoup de personnes souhaitent à priori, comme « modèle choisi », vivre dans une famille monoparentale, recomposée ou homoparentale ? Il est clair que non, surtout si on se place du point de vue de l’enfant.Trois enfants sur quatre vivent avec leurs deux parents : n’est-ce pas la situation que l’on peut souhaiter pour tous ?

    Aucun adulte n’aspire à se séparer de l’être qu’il aime, il suffit de voir les drames conjugaux, les violences et les suicides à longueur de faits divers. Quelle femme aspirerait à élever seule un enfant ? Elle sait trop bien la somme de difficultés quotidiennes, matérielles et éducatives, qu’elle va rencontrer. Et si l’on « recompose » une famille avec un beau-père ou une belle-mère, des demi-frères et des demi-sœurs, n’est-ce pas justement pour chercher à reconstituer le modèle « père-mère-enfants » ?

    De même, aucun enfant n’aspire à voir ses parents se déchirer et se séparer : les dégâts psychologiques, éducatifs, scolaires chez nombre d’entre eux après un divorce sont désormais attestés (voir par exemple le livre d’Agathe Fourgnaud, Le jour où mes parents ont divorcé : des adultes témoignent). Tout enfant adoptable, quand on l’interroge, n’aspire-t-il pas à être confié à un père et une mère, et non pas à un couple composé de deux hommes ou deux femmes ?

    En réalité, Mme Bertinotti fait une confusion dramatique entre les personnes d’une part, et les formes d’organisations familiales d’autre part. Toutes les personnes se valent, elles ont une égale dignité, et il n’y a pas de hiérarchie à établir entre elles. Il faut d’ailleurs saluer le mérite et le courage des parents – bien souvent des femmes seules – qui éduquent des enfants avec efficacité sans bénéficier de la structure idéale.

    Par contre, toutes les organisations familiales ne sont pas équivalentes : elles ne favorisent pas toutes de la même manière l’épanouissement et le bonheur de ses membres. Si le « modèle classique » n’est pas une garantie de succès conjugal et de bonheur familial, les autres formes d’organisations familiales le sont encore moins.

    Si tout se vaut, rien ne vaut. Si la société n’a plus de « modèle de vie en famille », si les lois de l’Etat mettent tout sur le même plan, ce sont les adultes et les enfants les plus faibles qui en subissent les conséquences ; car ce sont eux qui souffrent le plus du manque de stabilité, de filiation clairement établie, d’équilibre familial et éducatif.

    Le seul problème, c’est qu’on ne le mesurera vraiment que dans plusieurs générations…

    http://www.alliancevita.org/2013/11/modeles-familiaux-si-tout-se-vaut-rien-ne-vaut/

  • 11 novembre, insulte ?

    Suite à la stigmatisation des résistants du 11 novembre  2013 par le Général Dary, que vous trouverez ici, Mathieu Epinay fait sur Politique magazine cette mise au point :

    "Nous avons beaucoup de respect pour le général Dary, c'est un grand soldat, c'est un grand serviteur de la France, du lieutenant de Kolwezi au commandant  opérationnel de la Manif pour tous. Mais lorsqu'il publie, obséquieusement relayé un journaliste de gauche, un texte incantatoire sur  l'insulte à nos morts après les sifflets du 11 novembre, il en fait trop. Une sage réserve du président du comité "La flamme sous l'arc de triomphe" eut été préférable. 

    Aucun des manifestants présents n'était venu insulter nos morts pour lesquels ils ont beaucoup plus de respect que n'en a la nomenklatura de courtisans qui suivait le président.  D'ailleurs la cérémonie elle-même n'a pas été troublée sinon peut être par inadvertance : ce n'était pas intentionnel. La cible des manifestants c'était bien le président.

    Le Général Dary sait bien tout cela. A-t-il subi des pressions ? En tout état de cause, sa déclaration sert ce président qui insulte nos morts en les vouant à la République plutôt qu'à la France et en invoquant les déserteurs (dont  personne ne songe à ternir la mémoire) plutôt que les héros. Elle sert le tyran qui insulte les vivants par la perversité des lois qu'il se croit le droit d'imposer parce que le verdict des urnes l'aurait mis au-dessus de Dieu même.

    Mon général oui, c'est devant le soldat inconnu avec ceux de la Marne et de Verdun, l'union sacré des bonnets rouges, des veilleurs, des paysans, des sentinelles, des étudiants, des Français, une génération qui se lève contre "l'étendard sanglant de la  tyrannie". Ils n'ont pas de leçons de morale à recevoir et ce texte  maladroit ne peut que prolonger la garde à vue des 70 victimes de la rafle policière du 11 novembre."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 26/11 : conférence sur le gender à Issy-les-Moulineaux

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  • Pitoyable : Dominique de Villepin se dit prêt à soutenir un retour de Nicolas Sarkozy

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour redevenir (Premier ?) ministre !

    Pour l’ancien premier ministre, le président sortant a « une véritable opportunité » de revenir en politique en profitant du besoin des Français « d’attendre un sauveur ».

    La hache de guerre est-elle enterrée entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy ? Dans une interview lundi à la Radio Télévision Suisse (RTS), l’ex-premier ministre de Jacques Chirac avance qu’il pourrait « peut-être » soutenir son ennemi de toujours si celui-ci décidait de revenir en 2017. À la condition toutefois que ce dernier porte un « projet de rassemblement innovant et à la mesure des enjeux français ». Si la sortie peut surprendre après des années d’un duel acharné entre les deux hommes, pour le villepiniste Jean-Pierre Grand, l’ancien chef du gouvernement ne fait qu’agir en « homme d’État ». « Ces derniers sont peu nombreux aujourd’hui, mais ils privilégient toujours l’intérêt de la France. C’est ce que fait Dominique de Villepin. Il fait passer l’intérêt du pays avant tout », assure au Figaro le maire UMP de Castelnau-le-Lez.

    Pour Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy bénéficie aujourd’hui d’une « véritable opportunité » de revenir sur le devant de la scène politique, les Français étant dans l’attente d’« un sauveur » dans un contexte de « fronde sociale ». « Est-ce qu’il a envie de revenir en politique ? s’interroge-t-il. Lui seul peut le dire. Mais je pense qu’il a envie. » « Je crois qu’il est attendu sur un chemin politique original, différent, inventif, créatif. Je crois que c’est le secret espoir des Français, qu’à un moment donné quelqu’un va bousculer le jeu, changer la donne », poursuit-il.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pitoyable-Dominique-de-Villepin-se

  • Ministères : brasser du vent coûte de l'argent

    Lu ici :

    "84,7 millions d'euros, c'est le montant des rémunérations connues dans les 38 cabinets ministériels du gouvernement Ayrault en 2013. Cela représente environ 1,30 euro par Français. Ce chiffre prend en compte, d'une part, le traitement que perçoivent les ministres et ministres délégués et, d'autre part, la rémunération de leurs collaborateurs (fonctionnaires détachés, personnels recrutés sur contrat et personnels mis à disposition par d'autres ministères) ainsi que les primes auxquelles ces derniers peuvent prétendre. En 2013, celles-ci atteignent 20,5 millions d'euros pour les seules équipes des ministres de plein exercice, un montant en hausse de 3% par rapport à 2012."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La taxe carbone, c'était pour stopper le Réchauffement Climatique qui n’existe pas, non ?

    Ils sont tout à fait intéressants ces remous bretons autour de la taxe carbone. Soutenue à son origine par un champion de l'esbroufe, aujourd'hui devenu milliardaire, Al Gore, Prix Nobel de l'Imposture, elle visait à tirer le maximum de profit de l'arnaque exceptionnelle qu'est le Réchauffement Climatique. « Nous avons besoin de mettre un prix sur le carbone par une taxe sur le CO₂ », s'écriait-il, magistral, à Stockholm le 10 décembre 2007. Les événement de Bretagne ont surtout montré la facilité avec laquelle les média aux ordres jonglent avec la sémantique, glissant de cette fiscalité anti-effet de serre à la contribution climat énergie, à l'écotaxe, à la taxe poids lourds, diesel, transports etc... Pour débouler avec les rigolos-écolos - Duflot, Mamère, Placé, Pompili, De Rugy et autres - sur toutes sortes de contorsions environnementalistes - de la transition énergétique aux énergies durables, des circuits de proximité au ferroutage, de l'isolation thermique à l'encadrement des loyers, aux AMAP, voire à l'agriculture bio. Et retour à Notre Dame des Landes ! Tout cela est-il vraiment sérieux et allons nous encore longtemps supporter cette engeance soixante-huitarde qui de toutes parts se goinfre de pouvoir et en moins d'une génération a laissé l'Europe exsangue.
    On rappellera simplement à ces perroquets que de moins en moins de scientifiques sérieux et non stipendiés par les sponsors d'idéologie moderniste, soutiennent l'hypothèse du Réchauffement Climatique. Démentie chaque jour un peu plus par les faits. Et souvent même, par les statistiques d'organismes et instituts qui en avaient proclamé la certitude, appuyés alors sur des consensus imaginaires, aujourd'hui exploses par le Refroidissement.
    Le 2 novembre, par exemple, l'Associated Press annonçait à grand renfort de diffusion médiatique planétaire la publication d'un nouveau rapport du GIECC prévu pour mars 2014 : « Famine, pauvreté, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, guerres, épidémies, déjà génératrices de tragédies humaines, vont probablement empirer à mesure que le monde se réchauffe du fait du changement climatique anthropique ».
    Or, au même moment, le professeur américain Fred Singer, spécialiste de la physique atmosphérique et de l'espace, signait un article extrêmement sévère mettant en doute à la fois l'honnêteté et la compétence du GIECC dont il claquait la porte : « Aucune preuve évidente n'existe, concluait-il, d'un changement contraire à l'environnement global provoqué par des activités humaines ». Le 1er novembre Lawrence Solomon, mentionnant la réduction brutale de l'activité solaire, écrivait dans le Financial Post, important journal économique canadien, « qu'un nombre croissant de scientifiques reviennent aux positions des années 69 et 70 selon lesquelles le postulat d'un refroidissement global pourrait bien se révéler exact après tout ». Si tel était le cas on comprend bien toute la stupidité des taxations imposées par une hyper-carbonisation de la planète totalement imaginaire. Tandis que le Dr Judy Curry, qui préside l'Ecole de la Terre et des Sciences Atmosphériques de l'Institut de Technologie de Géorgie remarquait que « non seulement nous nous éloignons de l'hypothèse d'un palier de 15 à 17 années dans le Réchauffement à partir de 2002, mais on peut s'attendre au cours de la prochaine décennie à une tendance à un léger refroidissement ». L'Australien Cliff Ollier de l'Université d'Australie Occidentale est plus pessimiste encore : « Il existe une forte corrélation entre tâches solaires et climat. Le cycle 24 a démarré et nous pouvons prévoir un sérieux refroidissement ».
    Voici sans doute pourquoi on n'a pas entendu parler, à l'occasion des événements de Bretagne, de Réchauffement Climatique, alors qu'on nous a tympanisés avec la taxe carbone qui avait été justement imaginée au départ, et exclusivement, pour lutter contre sa prétendue menace.
    Il faut se débarrasser définitivement de cette taxe carbone
    Que dit, par exemple à Europe 1 le 30 octobre, Cécile Duflot ? « La fiscalité écologique permet de développer le fret ferroviaire... C'est l'écologie qui apporte des réponses notamment en matière d'emploi... Sur cette question d'écotaxe les modalités étaient visiblement inadaptées et elles rencontraient une inquiétude forte qu'il fallait entendre... Le report ? C'est une bonne décision du gouvernement ». Ils sont donc passés à autre chose. Plus question de réchauffement anthropique. En revanche le racket fiscal dont il était le prétexte est lui plus que jamais d'actualité. Et la fille Duflot se contente, comme beaucoup d'autres, d'exiger, face à la colère des électeurs à quelques mois des Municipales, qu'elle soit reportée. Mais il n'y a aucune raison de la reporter. Il faut la supprimer puisque sa fonction était de lutter contre un Réchauffement de plus en plus contesté.
    Écoutez d'ailleurs, ce nouveau discours, qu'on serait bien en peine de relier aux oukases du Sommet de Rio : « L'utilité de la taxe poids lourds, assure sans se démonter la ministre écolo, c'est d'empêcher que des camions emmènent des crevettes de la Mer du Nord, traversent l'Europe pour qu'elles soient décoquillées au Maroc et ensuite retraversent l'Europe dans l'autre sens. C'est d'empêcher qu'on ferme des abattoirs en Bretagne et que les porcs bretons partent en camions pour être abattus ailleurs... »
    Ce qui veut donc dire d'une part que les Bretons sont stupides au point de vouloir le retrait d'une décision qui aurait aidé leurs entreprises. Et d'autre part, puisqu'elle est repoussée, qu'on continuera à aller abattre des porcs bretons au Danemark et décoquiller des crevettes de la Mer du Nord au Maroc. Le gouvernement auquel appartient Mme Duflot pourrait-il clairement répondre à cette question ? Et, si telle est la réalité, qu'ont à voir ces activités avec la taxe carbone ? Il est loin le Grenelle de l'Environnement et le fatras de fadaises qui nous furent servies à cette occasion.
    « La taxe poids lourds, martèle-t-elle, c'est une fiscalité de substitution. On remplace des impôts qui ne permettent pas d'aller vers des comportements vertueux par d'autres. Simplement lorsque la situation est très tendue il ne s'agit pas de mettre de l'huile sur le feu ».
    Ce qui s'est passé en Bretagne porte en soi toute une série de leçons. L'énormité de la taxation écolo qui semble se mettre en place a électrisé une brutale réaction de la part de tous ceux qui ont enfin compris que le Réchauffement Climatique n'était que le prétexte alarmiste qui permettait un nouveau déferlement de fiscalisation et de totalitarisme, sous couvert de cette taxe carbone. Le CO₂ mortel, les gaz à effet de serre qui n'ont aucun effet sur quelque réchauffement global, la montée des océans, la sécheresse, la surpluviosité, tout cet attirail mis en place par le GIECC, instrument de falsification manipulé par l'ONU et les mondialistes devenus tout puissants depuis le Sommet de Rio de 1992, avaient comme but de créer un mouvement de panique faisant passer une taxation à outrance comme nécessité urgente hors laquelle le monde serait transformé en poêle à frire.
    Petrus Agricola. Rivarol du 7 novembre 2013

  • Pour Hollande, Minute et Mohamed Merah même combat !

    Arrêtez de ricaner bêtement. Quoi qu’on en dise, François Hollande est encore président de la République.

    Lundi, interrogé sur la chaîne BFMTV aux côtés du président israélien sur les propos racistes contre la ministre de la Justice, François Hollande a assuré qu’il ne laisserait « jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l’antisémitisme et du racisme », et fait le lien entre les attaques racistes contre Christiane Taubira et les tueries de Toulouse début 2012. Comme le rapporte Libération, « le président de la République a assuré que les tueries de Toulouse en 2012 et les attaques racistes dont a été victime Christiane Taubira participaient de la même dynamique ».

    Arrêtez de ricaner bêtement. Quoi qu’on en dise, François Hollande est encore président de la République.

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  • Christiane Taubira "anti-française" pour Jean-Marie Le Pen : France Inter s’est-elle transformée en machine à inventer de fausses polémiques ?

    Les déclarations de Jean-Marie Le Pen sur l'antenne de France Inter ont suscité une levée de bouclier. Des propos tenus à la marge de la présentation des candidats FN aux municipales par un personnage en retrait de la vie politique : l'ampleur de la polémique dépasse de loin son contenu.
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    Les déclarations de Jean-Marie Le Pen sur l'antenne de France Inter ont suscité une levée de bouclier. Des propos tenus à la marge de la présentation des candidats FN aux municipales par un personnage en retrait de la vie politique : l'ampleur de la polémique dépasse de loin son contenu.

    Atlantico : France Inter a diffusé une intervention de Jean-Marie Le Pen (enregistrée dimanche 17 novembre) où celui-ci qualifie Christiane Taubira "d'anti-française", rajoutant "Je pense qu'elle a été choisie parce qu'on pensait que sa couleur pourrait lui servir de bouclier quand elle aurait à proposer des choses absolument inacceptables". Ces propos, présentés comme sulfureux, ont provoqué un tollé dans de nombreux médias et dans une partie de la classe politique. Y voyez-vous un dérapage ?
    Dominique Jamet : Dans le contexte actuel de l’affaire Taubira, il est évident que toute personne publique dont on entend qu’elle fait des déclarations autour de ces problèmes d’appartenance ethnique est immédiatement signalée à la collectivité et stigmatisée. L’hypothèse de Jean-Marie Le Pen que Christiane Taubira soit ministre à cause de sa couleur de peau n’est basée sur rien et elle n’est rien d’autre qu’une hypothèse, justement. Et même si ce propos peut choquer dans la période où nous sommes, ou même si on peut le trouver stupide, on voit où sont les limites assignées à la liberté d’expression. On a vraiment l’impression qu’un certain nombre d’hommes politiques et de journalistes se trompent d’époque ou de métier. Autrefois, il y avait des fonctionnaires qui travaillaient dans des bureaux de la censure, pour le théâtre ou les journaux, et il y a des gens qui ont manifestement la vocation anachronique d’être des censeurs…
    La volonté de faire intervenir Jean-Marie Le Pen – adepte des déclarations sulfureuses – alors même qu'il n'occupe plus de fonctions politiques majeures, n'est-elle pas une stratégie délibérée qui consiste à générer la polémique ? France Inter ne cherche-t-elle pas le « buzz » au détriment de l'info vraiment pertinente ?
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  • Barricades devant l'Hôtel de Ville à Paris

    Le tireur fou serait-il dans les parages ?

    Non, juste des Sentinelles, qui ne lâchent rien.

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    Michel Janva

  • SOS Tout-Petits embarqué