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Comité de Lépante : NON à l’intervention française en Syrie !
COMMUNIQUÉ du Comité de LépanteDans la situation confuse et terrible qui est celle de la Syrie, où les ennemis et les amis sont indissociables, où ils le sont tour à tour, et où chacun peut avoir commis l’attaque chimique servant de prétexte à l’opération militaire en préparation, le comité de Lépante s’élève :Contre l’engagement de la France aux cotés des combattants d’Al Quaïda que nous combattons au Mali.Contre l’insupportable compagnonnage qui s’en suivrait avec des tueurs d’enfants et de chrétiens opérant en Syrie en se drapant dans les oripeaux d’une liberté qu’ils n’accordent pas à leurs victimes civiles qu’ils tuent sauvagement.Contre le dévoiement de notre Armée au service d’une administration américaine présidée par Barak Hussein Obama, soutien des Frères musulmans, et attelée à la destruction des États-Unis et de l’Europe.Contre le risque de voir des nations européennes ou d’origine européenne et chrétienne comme les USA, la France, l’Angleterre et la Russie s’opposer ou se détruire au profit de la barbarie musulmane des pays du golfe et du Moyen Orient en général.Contre les dépenses invraisemblables que cette expédition va entraîner pour un pays exsangue et dont le taux de chômage est au plus haut.Dans cette opposition à la guerre stupide qui menace, le Comité de Lépante rejoint Résistance Républicaine dans son appel à manifester devant les mairies et souhaite qu’un rassemblement national se tienne dans les plus brefs délais. -
Comment les socialistes veulent garder le pouvoir en modifiant le corps électoral
Manuel Valls, lui-même naturalisé tardif (à l’âge de 20 ans) veut doubler le nombre de naturalisations
Son objectif, transmis aux préfets, est de revenir à au moins 100.000 acceptations de dossiers par an, contre 46.000 en 2012.
Après la Marianne Femen, la prochaine Marianne ?
Lu dans Le Figaro pour les benêt de droite qui voient dans Valls un sauveur !
Un coup à droite, un coup à gauche. Après avoir dénoncé les périls du projet de loi Taubira, Manuel Valls, qui clamait à La Rochelle sa fierté d’être socialiste, le prouve sur les naturalisations. Ce mercredi, en Conseil des ministres, il a présenté un décret visant à accentuer la reprise en main de préfets. Afin qu’ils soient encore plus souples dans l’instruction des demandes des étrangers.
Les préfets de région devront ainsi veiller à la bonne application des consignes dans les départements, à travers des plateformes régionales d’instruction des dossiers. Les premières seront installées à Nancy, Besançon et Beauvais. Déjà, l’Intérieur dévoile les chiffres qui attestent d’un changement de cap : + 14 % de naturalisations sur un an, entre juillet 2012 et juillet 2013.
Sous l’effet de la loi Guéant, celles-ci s’étaient effondrées, passant de 95.000 en 2010 à 46.000 en 2012. Mais dès sa nomination, Manuel Valls est revenu à des critères moins contraignants dans une circulaire en octobre 2012. Plus besoin d’être forcément détenteur d’un CDI pour espérer obtenir la nationalité française. Un CDD ou contrat d’intérimaire suffisent. Le fait d’avoir été un clandestin n’est plus un obstacle. Les étudiants étrangers et les moins de 25 ans qui résident depuis au moins dix ans France ont également droit à plus de compréhension. Enfin, si l’exigence d’un niveau de français équivalent à celui d’un élève de troisième n’est pas formellement supprimée, le questionnaire sur les connaissances de la culture et des valeurs françaises l’a été ce mercredi.
« Devenir français, c’est une fierté »
L’objectif de Manuel Valls est limpide : revenir à un rythme annuel de 100.000 naturalisations par voie réglementaire. Il faudra y ajouter les naturalisations par mariage, qui bénéficient annuellement à 20.000 personnes.
Le bilan de toute l’année 2013 dépassera les 14% de hausse de juillet. Déjà, la Place Beauvau se félicite que là où les demandes obtenaient 40 % d’avis favorables des préfets en 2011, le taux est remonté à 61 % aujourd’hui.
Né en Espagne et naturalisé français à 20 ans en 1981, le ministre de l’Intérieur défend ces « nouvelles orientations » : « Il faut combiner droits et devoirs, mais être Français, devenir Français, c’est une fierté », assure-t-il.
Pour le député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, qui œuvra longtemps au cabinet de Brice Hortefeux, « Manuel Valls souhaite augmenter le nombre de naturalisations afin, dit-il, de faciliter l’intégration des immigrés, alors que devenir Français doit être le résultat d’un parcours d’assimilation à la communauté nationale ».
Et l’élu de citer un exemple qui illustre, à ses yeux, les errements de la politique actuelle : « Le 17 juin dernier, j’ai assisté, confie-t-il, en préfecture d’Auxerre, à la cérémonie de naturalisation d’une dame portant un voile islamique. » Était-elle vraiment « assimilée à la communauté française » au sens du Code civil ? Le député en doute. L’administration Valls n’y a vu, pour sa part, aucun obstacle.
Le Figaro via http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comment-les-socialistes-veulent
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L’Europe au tribunal des multinationales
Washington et Bruxelles négocient un traité qui autoriserait les investisseurs à attaquer les États. Une évolution majeure peu médiatisée pour le moment.
Après des années de discussions entre hauts fonctionnaires, industriels et financiers, les États-Unis et la Commission européenne ont donc officialisé des négociations sur un nouveau traité, portant à la fois sur le commerce et sur les investissements. Un texte de très grande portée qui devrait façonner le monde des années à venir. Barack Obama a donné le coup d’envoi en février 2013 dans son discours sur l’état de l’Union. Aussitôt, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, l’organe qui négocie pour les 28 États de l’Union européenne (UE) a dit son « intention de progresser rapidement. Le contexte économique actuel nous oblige à unir nos forces (…). » Dans la foulée, le Parlement européen a voté en faveur de l’ouverture de ces négociations, et son président, Martin Schulz, a même prévu qu’« une heureuse conclusion aurait, pour les deux côtés, des avantages faramineux ».
Faramineux ? La Commission européenne attend un gain de 0,5 % de croissance pour l’UE. Et encore, il faudra attendre 15 ans… si, d’ici là, les hypothèses de José Manuel Barroso ne sont pas une nouvelle fois prises en défaut. C’est ce qu’ont relevé quelques voix socialistes, le Front de gauche et les écologistes. Ces critiques anticipent surtout le détricotage probable des normes européennes en matière écologique, sanitaire et sociale. Ils redoutent aussi les ravages d’une agriculture américaine hypersubventionnée sur les paysans européens.
Ces risques sont réels, mais le projet de Traité transatlantique comporte en plus une véritable bombe, qui, elle, est passée inaperçue du grand public : Américains et Européens veulent donner aux entreprises le droit de traduire les États en justice. Ainsi, trois arbitres trancheraient souverainement les « différends entre les États et les investisseurs », dans le jargon bruxellois.« Les entreprises pourront obtenir une compensation si un État prive l’une d’entre elles d’un investissement qu’il avait préalablement autorisé. Rien de plus », tempère Pascal Kerneis, le président du Forum européen des services (Fes), réseau de grandes entreprises (Veolia, Deutsche Bank, Ernst & Young…) et d’organisations patronales (Medef…) qui revendique 50 % du PIB européen. Tout dépend, bien sûr, de ce qui se cachera derrière le mot « investissement ». Sur ce point, Susan George, présidente honoraire de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac), est inquiète. « Il y a tout à parier que la définition la plus large sera retenue : l’investissement classique, mais aussi les actions, les obligations et tous les instruments spéculatifs ; sans oublier la propriété intellectuelle, foncière, et les ressources naturelles. Comme pour l’Accord multilatéral sur l’investissement, qui a heureusement été abandonné. »
Ce nouveau mécanisme juridique serait à même de « rassurer les marchés financiers ». Ce qui, justement, n’est pas forcément rassurant. Les procès se multiplient aux États-Unis, au Canada et au Mexique depuis l’adoption, en 1994, de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna). Ainsi, par exemple, la société Metalclad a obtenu des millions de dollars d’indemnités à la suite du refus par des autorités mexicaines d’autoriser ses activités d’enfouissement de déchets toxiques sur un site qu’elle avait acquis. De même, la compagnie américaine Lone Pine Resources réclame 250 millions de dollars au Québec, qui a interdit l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. « Les États-Unis pourraient chercher à imposer ce modèle durant les négociations avec l’UE », reconnaît Pascal Kerneis.
Basé à Bruxelles, ce dernier a participé à la préparation des négociations transatlantiques aux côtés d’autres organismes, comme Business Europe, qui regroupe les organisations patronales de toute l’UE. Que se dit-il dans ces conciliabules ? L’information est confidentielle. Deux associations qui scrutent l’activité des lobbyistes à Bruxelles – l’Observatoire de l’Europe des entreprises (Corporate Europe Observatory, CEO) et l’Institut transnational (Transnational Institute, TNI) – ont utilisé une procédure administrative qui leur a permis de recevoir les documents internes des services de la Commission européenne qui préparent ce traité. Ils sont édifiants (le rapport en anglais du CEO et du TNI : A Transatlantic Corporate Bill of Rights est disponible sur www.corporateeurope.org ou www.tni.org). Ainsi, dans un e-mail que La Vie a consulté, un haut fonctionnaire rapporte à ses collègues des propos qu’aurait tenus le même Pascal Kerneis, le 8 juillet 2011, lors d’une réunion avec la délégation de la Chambre américaine du commerce auprès de l’UE : « La protection de l’investissement ne devrait pas être sacrifiée pour des objectifs de politique publique, y compris les droits humains et du travail. »
Interrogé, Pascal Kerneis ne se souvient pas, sur le moment, de cette réunion mais il assure n’avoir « jamais dit cela. D’autant que mes attributions n’ont rien à voir avec les droits relatifs au travail… » Pour lui, la position du Fes est claire : le traité n’aurait pas d’intérêt si des secteurs d’activité comme le transport aérien ou maritime, par exemple, étaient exclus de la protection des investissements au cours des traditionnels marchandages qui ponctueront l’élaboration du texte.
Certes, mais le rapport du CEO et du TNI comprend d’autres propos similaires. Ainsi, Peter H. Chase, vice-président de la Chambre américaine du commerce en Europe estime que, dans les négociations, « la partie américaine devrait être capable d’expliquer clairement pourquoi une définition large de l’investissement est nécessaire ; ainsi que les dangers des exemptions superflues que souhaite le Parlement européen en matières sociale, environnementale et de régulation ». C’est donc bien de la vie de tout un chacun qu’il est question finalement sous le vernis technique de ce traité. Comme le remarque Pia Eberhardt, chercheuse au CEO : « Pourquoi faudrait-il que les législateurs attribuent au monde des affaires un outil capable de peser autant sur l’intérêt général ? ».
Un traité similaire refusé par la France en 1998
Il y a 15 ans, en octobre 1998, Lionel Jospin annonçait le retrait de la France des négociations menées par les pays riches en vue de la mise en place de l’Accord multilatéral sur l’investissement (Ami). Ce texte prévoyait déjà la libéralisation accrue des échanges et, surtout, la possibilité pour les multinationales de traduire en justice des États qui auraient lésé leurs « investissements ». Par ce geste politique, celui qui était alors le Premier ministre de Jacques Chirac a donné le coup de grâce à un texte qui était négocié en secret depuis des années et qui, par bien des aspects, sert aujourd’hui de moule au futur Traité transatlantique. L’Ami avait coalisé contre lui des députés européens, les milieux de la culture, des syndicats, des associations écologistes, de solidarité entre le Nord et Sud, de défense des droits de l’homme, etc.
http://www.lavie.fr/hebdo/2013/3547/l-europe-au-tribunal-des-multinationales-21-08-2013-43319_527.php -
« Ils ont dit la vérité. Ils seront exécutés. » ✻
« En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » G. Orwell.
Polémia a reçu d’un correspondant étranger un texte émanant d’un essayiste britannique qui illustre parfaitement ce qui se passe aujourd’hui au sujet de la Syrie. Une fois encore, avec des desseins non avoués, les grands de ce monde, dans la plus profonde hypocrisie, s’érigent en shérifs planétaires, lancent leurs accusations sans la moindre preuve et se convainquent de « punir » un chef d’Etat souverain sans même attendre le résultat de la commission d’enquête onusienne. La dite commission a reçu pour mission de découvrir qui de Bachar Al-Assad ou des rebelles sont les auteurs de l’attaque chimique du 21 août. Le cynisme de Messieurs Hollande et Fabius est incommensurable. Peu leur chaut le résultat de l’enquête onusienne, pour eux, il n’y a aucun doute : le coupable c’est Bachar El-Assad. Or si la réalité peut être tout autre, le prétexte est bon pour détruire la Syrie comme ont été détruits l’Irak et la Libye.
Dans son article, Joseph Couture analyse les motivations profondes de Manning, Assange et Snowden, mais ils ne sont plus en état de révéler les véritables mobiles d’Obama, de Cameron, de Hollande, suivis de Merkel et consorts. Ils ont été définitivement muselés.
Nous produisons ci-dessous la traduction du texte de Joseph Couture.
Polémia
Trois héros, une erreur.
Dans quel piège le soldat Bradley Manning, Julian Assange et Edward J. Snowden sont-ils tombés tous les trois ? C’est d’avoir cru que, d’une certaine manière, le simple fait de dévoiler une injustice aurait une sorte de pouvoir correcteur magique et inhérent.
Chacun d’entre eux avait dû croire, de tout son cœur, que si seulement les gens savaient « la vérité », les choses changeraient. Ce n’est pas vrai.
L’histoire récente a prouvé que, en réalité, c’est le contraire qui est vrai. Ensemble, Bradley Manning et Julian Assange ont révélé les crimes de la machine de guerre américaine en Irak. Sans doute cette action est-elle l’une des raisons principales pour lesquelles les Américains ont mis fin au conflit. Ces dénonciateurs auraient pu partir « la tête haute », mais ils ont été contraints de le faire en plein milieu de la nuit, la queue entre les jambes.
Quelles ont été les conséquences de la révélation au monde de ces crimes? En gros, la guerre est plus ou moins oubliée et passée par pertes et profits, comme une grosse boulette, au lieu d’être vue comme l’atrocité qu’elle a vraiment été.
Aucune personne de quelque envergure n’a été tenue pour responsable de quoi que ce soit et tout un tas d’entrepreneurs militaires se sont enrichis. Le prix qu’ont payé Manning et Assange a été la perte de leur liberté à jamais. Manning ne verra probablement plus jamais la lumière du jour maintenant qu’il a été condamné pour espionnage pour avoir révélé les crimes commis par les vrais criminels. Assange aura de la chance si son pire destin reste de ne jamais plus quitter les limites de l’ambassade de l’Equateur.
Et puis, il y a d’autres exemples où l’on constate un accroissement de la « prise de conscience du public ». Comme quand les Américains ont pris conscience du fait que leur gouvernement enlève régulièrement des gens partout dans le monde et les envoie dans des pays tiers pour y être torturés. La conséquence de tout cela n’a été qu’une question de sémantique. Ils ont présenté leurs péchés sous une autre forme pour qu’ils sonnent mieux. En effet, les « méthodes d’interrogatoire renforcées » et les « extraditions extraordinaires » sonnent vraiment beaucoup mieux que les tortures et les enlèvements. Une fois le vocabulaire nettoyé, les gens ont commencé à en parler ouvertement. On a même vu des membres du Sénat américain appeler publiquement à torturer le survivant et suspect des attentats de Boston. Ce dernier est un garçon qui, en tout cas, est toujours citoyen américain et innocent jusqu’à preuve du contraire. Mais être citoyen du plus grand pays de la Terre ne semble pas beaucoup compter aujourd’hui.
Et voilà que maintenant on discute ouvertement du programme américain des drones visant des individus (y compris des Américains) pour les assassiner sans le moindre procès, sans la moindre surveillance ou sans la moindre responsabilité.
Il fut un temps où il y eut de grandes controverses, au moment où ces histoires ont éclaté. Maintenant, c’est banal, une routine que beaucoup acceptent comme quelque chose de normal. Arrive Edward Snowden, un jeune idéaliste qui pensait que le fait de révéler le système orwellien de surveillance dans lequel nous vivons en provoquerait en quelque sorte la fin. Ses actes ont certainement fait couler beaucoup d’encre. Il y a eu une quantité considérable de discussions sur les capacités exactes et l’ampleur des projets menés actuellement dans le monde entier.
Quel en a été le véritable résultat ? Les gens ont été très sensibilités, c’est sûr. Mais cette sensibilisation n’a pas apporté le changement espéré par Snowden. Au contraire, elle a apporté une indifférence à grande échelle et une résignation défaitiste chez le public américain majoritairement apathique.
Maintenant, comme l’avait voulu Snowden, tout le monde sait la vérité – et on n’en a pas tenu compte. Ce qui est presque toujours le cas.
Ah, si ! Il y a une chose sur laquelle vous pouvez compter : ils qualifieront le messager de traître et le pourchasseront jusqu’au bout du monde.
On connaît la célèbre citation : « En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ». Ici nous avons trois révolutionnaires qui ont un simple et unique but : ils voulaient que le monde sache la vérité sur ce qui était fait en leur nom. Ils espéraient sûrement du fond du cœur que la justice suivrait. Cela n’a pas été le cas. Prenez-moi pour un cynique, mais je pense que cela ne se produira pas.
Ce qui résulte de leur courage, c’est l’aggravation des crimes réels grâce à la complaisance du public.
Ces hommes ont eu autant d’impact qu’il était possible de l’espérer.
Mais, semble-t-il, cet impact n’a eu absolument aucun impact.
Joseph Couture
Auteur londonien
Collaborateur de l’agence QMI
8/08/2013
Traduction par René Schleiter pour Polémia
✻ Guy Beart
http://www.polemia.com/ils-ont-dit-la-verite-ils-seront-executes-guy-beart/Titre original : Couture: Whistle-blowers like Snowden are turned into
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Plainte contre Hollande "pour travail dissimulé" et "menaces sur une victime"
Lu sur Valeurs Actuelles :
"Une plainte avec constitution de partie civile pour “travail dissimulé” et “menaces et intimidations visant une victime” a été déposée, en mars, contre François Hollande et son conseiller à l’égalité et à la diversité, Faouzi Lamdaoui.
Les deux hommes sont également visés par une action aux prud’hommes, qui sera jugée le 2 octobre. À l’origine de cette double procédure : Mohamed Belaid, un ancien chauffeur de celui qui n’était pas encore chef de l’État. L’affaire, qui vient de rebondir, remonte à décembre 2008. Venant de quitter la tête du PS, Hollande, s’il dispose toujours d’une voiture avec chauffeur en Corrèze, en tant que président du conseil général, n’en a plus à Paris. Selon le plaignant, Lamdaoui, l’une de ses relations, lui propose alors d’officier pour Hollande contre 1 500 euros par mois. Mais Belaid ne sera pas payé. Six mois plus tard, il cesse son travail. Plusieurs témoignages et documents (dont un de la société Hertz) attestent de son emploi. L’ex-chauffeur affirme avoir aussi été victime de menaces. En décembre 2012, après l’élection de Hollande, un membre du cabinet de Christiane Taubira et un journaliste l’auraient aussi approché afin, dit-il, de lui proposer un « arrangement »."
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Elle a infiltré les FEMEN ! Interview EXCLUSIVE d'Iseul membre des "Antigones"
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La police politique contre la banderole "Hollande démission"
Lu ici :
"Depuis le 10 août, David van Hemelryck remonte les côtes françaises avec son ULM en tractant une banderole Hollande démission. Parti de Biscarosse le 10 août il a fini par atteindre le Havre le 22 août. Dérangé par la gendarmerie pendant ses check-lists au décollage, il a cassé sa banderole. Il est en passe de la réparer pour s'envoler à nouveau au-dessus des côtes de Cabourg où se trouvera demain 28 août la « première concubine », Valérie Trierweiler, aux côtés d'enfants du Secours populaire privés de vacances. Cependant, la police politique a encore frappé. Le pilote est déjà traqué de piste en piste, par les efforts conjugués des gendarmes, des renseignements généraux et de la DGAC. Ses proches sont sur écoute, et probablement sa famille. Son site est régulièrement inaccessible, planté par des attaques D-DOS et autres.
Mais la préfecture de Caen a fait mieux encore. Foulant aux pieds le droit, elle lui a interdit ce soir de survoler la plage de Cabourg, alors qu'une interdiction de survol doit être déclarée 48 heures à l'avance. Pas question de troubler l'opération communication de Trierweiler. Pire encore, pour notifier la décision à l'intéressé, les gendarmes ont cru bon de débarquer chez sa mère, dans l'agglomération orléanaise, le 27 août à 19h45. Evidemment, le pilote n'y était pas, puisqu'il est depuis quelques jours en Normandie, ce que les gendarmes savent très bien puisqu'il est contrôlé tous les jours, parfois plusieurs fois par jour. Au moment où ils étaient venus le déranger pendant ses check-lists pré-décollage au Havre, le 23 août, c'était déjà le troisième contrôle de la matinée. Comme si le pilote aurait pu changer d'identité en une demi-heure."
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Les 12 millions de francs de dessous de table de Jean-Marc Ayrault
Comme le lui a si bien enseigné Guy Dejouany, Henri Proglio manœuvre entre les différentes chapelles socialistes. En 1992, le nettoyage des plages landaises, en fait une opération de communication, lui permet de faire connaissance avec Henri Emmanuelli, qui est mis en examen, la même année, dans l’affaire Urba-Gracco*.
Jean-Marc Ayrault (premier, de gauche à droite) et Henri Proglio (quatrième), le 13 juillet 2013 à Saint Jean de Maurienne, à l’occasion de la signature d’un accord de reprise de l’usine d’aluminium (ex Rio Tinto Alcan) par la société allemande Trimet, avec participation d’EDF au capital
Un an plus tôt, Henri Proglio a signé un contrat d’une durée de vingt-cinq ans avec Jean-Marc Ayrault** , le nouveau maire de Nantes élu en 1989. L’objet de la tractation : un centre de tri de déchets high-tech, qui sera inauguré en grande pompe trois ans plus tard.
Considéré comme l’un des barons locaux du PS, Jean-Marc Ayrault multiplie au début de son premier mandat les projets d’envergure pour sa ville : extension de la ligne 2 du tramway – qui lui vaudra des ennuis judiciaires passagers*** –, promotion de la compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe, et donc complexe de traitement des ordures innovant… Rien n’est trop beau pour Nantes.
Sur le plan national, l’édile n’est pas encore connu du grand public. Si, pendant plus de vingt ans, il a évolué dans le sillage du chef de file de l’aile gauche Jean Poperen, il a rejoint Lionel Jospin au congrès de Rennes en mars 1990. Les réseaux politiques et aussi francs-maçons de Poperen continuent de voir Jean-Marc Ayrault d’un bon œil. Ils sont d’ailleurs mis à contribution pour faciliter la construction de ce fleuron de la CGE qui traite aujourd’hui plus de 300.000 tonnes de déchets par an.
Pour la mise en route de l’usine Arc-en-ciel, la CGE investit officiellement 250 millions de francs. Y a-t-il eu un dessous-de-table de 12 millions de francs, payés pour moitié par la société Onyx et pour l’autre moitié par la Générale de chauffe, deux filiales de la CGE, et répartis entre les élus locaux ? Henri Proglio a dit un jour à Yann Le Doré : « Je te taxe de 6 millions de francs [sur la société Onyx], c’est pour Ayrault. »
« Je ne sais pas ce que Proglio en a fait **** », précise Le Doré. Pendant l’Université d’été à La Rochelle de 2007, Jacques Palacin, un ex-salarié en conflit avec la CGE, encarté au PS, produit une note à Jean-Marc Ayrault sur la possible existence de cette commission occulte et les risques politiques encourus. L’information lui a été transmise par Michel Pille, un autre cadre, lui aussi en bisbille avec la CGE. Le maire de Nantes aurait démenti en privé à La Rochelle l’existence d’un tel versement en faveur du PS local. L’affaire s’arrête là.
Ce contrat est en tout cas à inscrire au tableau de chasse d’Henri Proglio. Il ne sera pas le seul. En 1997, l’agglomération nantaise confie aussi à la Générale des eaux un contrat d’exploitation de stations d’épuration, qui appartenait auparavant à la Lyonnaise des eaux. À partir de ce jour, le directeur général de Grandjouan Onyx, Marc Reneaume *****, en charge du projet, rejoint le carré des fidèles d’Henri Proglio. La connexion avec l’élu de Nantes est établie, ce qui se révélera très utile…
Notes :
* Henri Emmanuelli a été condamné le 16 décembre 1997 à dix-huit mois de prison et à deux ans d’inéligibilité.
** Par un mail daté du 11 avril 2013 et envoyé au service de presse de Matignon, nous avons demandé à rencontrer le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. La demande a été transmise à son cabinet. Au moment de boucler ces lignes, nous n’avons reçu aucune réponse.
*** La création de la deuxième ligne de tramway entraîne une perquisition du juge Van Ruymbeke à l’hôtel de ville, en 1995, à la Semitan et chez GEC-Alsthom, pour déterminer les conditions du marché, dans lequel apparaît le bureau d’études Sages, de Michel Reyt. L’affaire sera classée sans suite.
**** Entretien avec l’un des auteurs, le 25 avril 2013
***** En 2005, Marc Reneaume est promu directeur général adjoint de Veolia Eau. En 2011, il prend la direction stratégique des affaires publiques. Antoine Frérot, le PDG de Veolia Environnement, limogera quelques mois plus tard ce fidèle d’Henri Proglio.
Extrait du livre « Henri Proglio : une réussite bien Française », aux éditions Du Moment, par Pascale Tournier et Thierry Gadault.
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"LES VEILLEURS" c'est quoi? Comme si vous y étiez...
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La Manif Pour Tous prépare la mobilisation 2013-2014 avec vous
La Manif pour Tous lance une grande consultation.
Compte-tenu de la diffusion actuelle du concept non scientifique du « gender » (qui consiste à remettre en cause l'identité sexuelle homme/femme), origine de la loi Taubira, et compte-tenu des conséquences de cette loi (notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe... pour laquelle une proposition de loi a été déposée au Sénat le 19 juillet), La Manif Pour Tous prépare la suite de ses actions.
C'est pourquoi elle vous sollicite pour répondre au questionnaire qui suit : il s'agit de savoir ce que vous êtes prêt à entreprendre. Le questionnaire est en ligne.