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magouille et compagnie - Page 2234

  • La caisse noire de l’UIMM servait à financer des syndicats “par tradition”

    Certains des retraits en liquide inexpliqués de la caisse noire de l’UIMM ont bien servi à financer des syndicats. Denis Gautier-Sauvagnac, l’ancien patron de l’organisation, l’a confirmé à la justice ce 14 octobre.

    Denis Gautier-Sauvagnac va-t-il enfin parler? A l’ouverture de cette deuxième semaine de procès des caisses noires de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), son ex-patron a commencé à dévoiler des informations, ce 14 octobre.

    Le prédécesseur de Frédéric Saint-Geours à la tête de la plus puissante fédération du Medef a confirmé devant le tribunal correctionnel de Paris que les syndicats étaient bien les bénéficiaires des enveloppes d’argent liquide.

    Le nom des bénéficiaires reste un mystère
    La justice s’intéresse à des retraits en liquide entre 2000 et 2007, de plus de 16 millions de la caisse de l’UIMM, dotée de centaines de milliers d’euros grâce aux cotisations des entreprises adhérentes et censée servir à leur apporter “un appui moral et matériel” en cas de conflit du travail.

    Le juge d’instruction chargé de l’enquête présume que des enveloppes ont été distribuées à certains syndicats. Denis Gauthier-Sauvagnac a bien évoqué une “tradition de l’UIMM depuis des décennies d’apporter son concours financier à des organismes qui participent à notre vie sociale“. Mais il refuse toujours de dévoiler les noms des bénéficiaires de ces dons.

    BFM

     http://fortune.fdesouche.com/328151-la-caisse-noire-de-luimm-servait-a-financer-des-syndicats-par-tradition#more-328151

  • Jacques Bompard interpelle par l'absurde le ministère des droits des femmes

    BLes méfaits de la théorie du genre gagneraient aujourd'hui à être davantage exposés au grand public. C'est fort de cette certitude et conscient du temps et des fonds publics alloués par les locataires du pouvoir que Jacques Bompard député maire d'Orange a voulu interpeller le ministère public.

    Dans ses questions 29006, 29011 29012 et 29013 il a ainsi voulu montrer à Mme le ministre délégué au droit des femmes combien cette action excluait le sens commun de son analyse. Ainsi il rappelait que 90,7% des aides-soignants sont des femmes. Comme 86,6% des sages-femmes et plus généralement 76,6% du personnel hospitalier. De là à considérer que les descendantes d'Eve possèdent quelque prédispositions à l'empathie il n'y a qu'un pas. Le ministre délégué ne semble ainsi pas comprendre l'ironie du président de la ligue du Sud quand il déclare:

    "Il lui demande si le Gouvernement entend changer le nom réactionnaire et rétrograde de la profession de sage-femme et prendre des mesures pour y favoriser la parité."

    Un pas que Mme Najat Vallaud-Belkacem refuse totalement, prisonnière qu'elle est de la théorie du genre puisque sa réponse du 23 juillet nous indiquait : "La lutte contre les stéréotypes genrés, dès l'école, est une priorité de la ministre des droits des femmes." Elle ajoute, comble du ridicule vue les situations évoquées: "La mixité, dans l'ensemble des métiers, et à tous les niveaux hiérarchiques reflète l'égalité des sexes." Pire dans la page 7831 du Journal Officiel elle nous apprend que le gouvernement déconstruit la réalité:

    "La suppression des connotations genrées dans l'ensemble des fiches métiers est en cours."

    Mais rassurez-vous, la théorie du genre n'existe pas. Monsieur Jacques Bompard attend également une réponse du gouvernement suite à sa question 39571 concernant la composition du Conseil Consultatif national d'éthique.

    M. Jacques Bompard attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le renouvellement du Comité consultatif national d'éthique. Les dernières nominations du CCNE voient la disparition de ses membres religieux. L'ensemble des autorités religieuses, comme toutes les personnes soucieuses de pluralisme, de démocratie et de libertés sont non seulement surprises mais furieuses de la mise à l'écart du monde religieux. En effet, il est partie prenante de la notion même d'éthique. Des personnalités proches de la gauche ont été nommées. Consulter ses amis ne nécessite pas l'existence ou la maintenance de structures onéreuses et permanentes. Il lui demande d'arrêter de croire que les Français peuvent se laisser manipuler par de tels procédés.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Journée du sweat à Saint-Raphaël

     

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    L'équipe de Saint Raphaël (Var) pour la journée du port du sweat de La Manif Pour Tous samedi 12 octobre 2013, devant le palais des Congrès où se déroulait une réunion de la 5 ème circonscription UMP du Var !

     

    Les veilleurs de Fréjus- Saint Raphaël, se réunissent désormais le vendredi de 20h30 à 22h, square de Provence (sur le pont bord de mer, limite Fréjus Saint Raphaël, à côté du manège) tous les 15 jours, à partir du 25 octobre 2013.

    Michel Janva

  • Manuel Valls, le « Scud anti-Marine » du système

    PARIS (NOVOpress/Kiosque Courtois) – Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est rendu mardi à Forbach où Florian Philippot, vice-président du Front national, est candidat aux élections municipales de 2014. Si l’on en croit le dernier sondage du Figaro magazine sur les personnalités politiques que les Français souhaitent voir exercer des responsabilités au sommet de l’Etat, Valls apparaît comme « l’arme anti‑FN du système ».

    Il faut dire que ce système a bien besoin d’un Scud (photo) anti-Marine, après en particulier un autre sondage, celui-ci Ifop pour le Nouvel Observateur, publié mercredi, dans lequel le parti de Marine Le Pen recueille 24 % d’intentions de vote pour les européennes, contre 22 % pour l’UMP et 19 % pour le PS.

    Fort heureusement pour le système le ministre de l’Intérieur caracole en tête du sondage du Figaro magazine sur les personnalités politiques que les Français souhaitent voir exercer des responsabilités au sommet de l’Etat avec 43% d’opinions positives, à dix points de la présidente du Front national, 33%. Encore faut-il remarquer que Valls ne doit sa popularité qu’en singeant le discours de fermeté du Front sur une question qui préoccupe massivement l’opinion publique depuis quelques mois, celle des Roms, mais en trompant délibérément les Français. Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, n’a pas manqué de rappeler à Valls les engagements qui lient la France à Bruxelles en matière de libre circulation des personnes dans l’espace européen. Des engagements que Valls-le-cosmopolite n’entend évidemment pas dénoncer, contrairement au Front national.

    Prétendre réguler l’immigration, c’est bien, mais lorsqu’il s’agit de passer aux actes, Manuel Valls éprouve subitement quelques difficultés. De cent étrangers en situation irrégulière éloignés par jour, nous sommes ainsi passés à soixante sous le pouvoir socialiste. Le total est donc de près de 14.800 éloignements en métropole, ce qui fait pâle figure par rapport aux 37.000 éloignements de 2012. Que M. Valls n’hésite surtout pas à prendre des leçons de fermeté auprès de Vladimir Poutine. Un porte-parole du Service fédéral russe des migrations vient en effet de déclarer « Qu’au cours des neuf premiers mois de 2013, plus de 30.000 ressortissants étrangers ont été expulsés de Russie ». Parallèlement, plus de 250.000 étrangers se sont vus interdire l’entrée du territoire russe. C’est sans doute toute la différence entre une simple posture tauromachique et une véritable stature d’homme d’Etat…

    Mais comme les choses sont curieuses… A la suite des virils propos de M. Valls sur les Roms, une plainte va être déposée à son encontre par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (le MRAP) devant la Cour de justice de la République, pour incitation à la haine raciale. En marge d’un déplacement jeudi à Lyon, le ministre a critiqué ce dépôt de plainte. « Tout le monde connaît mes convictions républicaines, mes engagements et je n’ai pas envie de rentrer dans ces débats », a-t-il plaidé. Reste naturellement à savoir si cette plainte, venant de la part d’une association passablement discréditée dans l’opinion publique, n’est pas destinée à servir la soupe au ministre, en accroissant artificiellement son capital de sympathie auprès des Français…

    http://fr.novopress.info/142145/manuel-valls-le-scud-anti-marine-du-systeme/#more-142145

  • HD: 1 an après son élection: la vidéo qui fait mal à Hollande

  • « Plus belle la vie », la série télévisée comme moyen de formatage de l’opinion

    Les médias dominants sont les nouvelles « troupes d’occupation mentale (*) ».
    Ils ne trafiquent pas seulement l’information. Ils agissent aussi en profondeur sur l’opinion à travers les fictions. Ainsi, sur France 3, la série quotidienne Plus belle la vie n’est rien d’autre qu’un instrument de propagande au service de la société multiculturelle, du métissage et de l’antiracisme. Située à Marseille, cette fiction décrit une situation sans rapport avec la réalité locale marquée par les conflits ethniques et les violences. « De Plus belle la vie à un réel autrement moche, comment la vitrine du multiculturalisme est devenue le tableau de son échec. » Polémia publie ici des extraits de la remarquable étude réalisée par l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique (OJIM) intitulée « Marseille French Disconnection : de « Plus belle la vie » à un réel autrement moche ».
    Polémia.
    « Tout est politique », disaient les jeunes Maos en Mai-68. Il est difficile de savoir dans quelle mesure cette assertion insidieusement totalitaire est juste, mais ce qui est certain, c’est que lorsque ces enfants de la bourgeoisie prirent le pouvoir – qu’ils tiennent toujours –, ils décidèrent de tout politiser. C’est ainsi qu’en France, plus que dans aucune autre démocratie européenne, toute forme de médiation devint un vecteur possible de propagande. L’éducation, l’art contemporain, le cinéma, la chanson, aucun secteur ne devait échapper à l’effort de guerre idéologique inspiré des théories du penseur communiste italien Gramsci, pour lequel la révolution devait également s’opérer dans un renversement de l’ « hégémonie culturelle ». (…)
    Dans cet ordre des choses, le feuilleton Plus belle la vie, diffusé tous les soirs sur France 3, chaîne publique, à une heure de grande audience, est un véritable cas d’école. Outil de propagande du « politiquement correct » offrant une image idéalisée et totalement factice du « vivre-ensemble », ce feuilleton au succès croissant divulgue à plus de quatre millions de téléspectateurs une image positive de Marseille et de la « France telle qu’elle va vers un monde meilleur », que les événements du mois d’août 2013 ont eu tendance à inverser littéralement, révélant d’une manière saisissante l’arnaque intellectuelle en œuvre derrière le feuilleton à destination des masses.
    Marseille comme enjeu symbolique
    Il n’est pas anodin que la série star de la télévision publique se déroule à Marseille et dans un quartier, le « Mistral », directement inspiré du quartier du « Panier », un quartier de forte immigration maghrébine aujourd’hui en phase de « gentrification ». Marseille est en effet un enjeu symbolique fort, un symbole du multiculturalisme tel qu’il doit réussir, une alternative au désastre de la Seine-Saint-Denis où la mer et les cigales se substitueraient au bitume et aux crachats. « La ville est devenue un laboratoire de la modernité, une grande expérience de cohabitation entre Français d’origine et réfugiés d’Afrique du Nord », expliquait déjà en 2011 Julia Amalia Heyer dans Der Spiegel. Ce sont précisément ces raisons qui ont été mises en avant pour faire de Marseille la capitale européenne de la culture en 2013 : « Marseille est la ville la plus multiculturelle de France (…). Aux mutations culturelles qui touchent toute l’Europe, il faut proposer des réponses culturelles, et la dimension européenne est une clé pour dépasser les blocages postcoloniaux. Faire de Marseille une capitale européenne de la culture, c’est adresser un signe très fort à tous les néo-Européens. » Ainsi s’exprimait le compositeur Pierre Sauvageot pour soutenir la candidature de la ville, sur le site Rue89. Marseille, capitale moins de la culture, donc, que de l’utopie multiculturelle proposée comme modèle positif aux « néo-Européens » (i.e. les immigrés d’origine extra-européenne), et comme exemple propre à décrisper les archéo-Européens récalcitrants au changement de régime. Car le « multiculturalisme », rappelons-le, ne se résume pas à l’idée d’enrichissement d’une culture particulière par des apports exogènes, processus qui a toujours existé dans n’importe quelle culture, mais à un changement de régime politico-culturel. Là où, jusqu’alors, une culture locale dominante assimilait des éléments extérieurs nouveaux, le libéralisme mondialisé propose un régime de coexistence de cultures différentes, en quelque sorte « privatisées », pour que se substitue comme liant social, à une culture ancestrale commune, deux seuls référents : l’argent et la législation politiquement correcte. Tout cela se mettant, bien sûr, en place sur les décombres de l’ancienne culture nationale.
    « Plus belle la vie » ou le réalisme socialiste
    C’est donc pour toutes ces raisons que Marseille est devenue le territoire d’élection de l’utopie multiculturelle, et que le feuilleton de propagation de cette utopie y a pris ses quartiers. Le titre même de la série semble suggérer au téléspectateur : « La vie sera plus belle quand elle sera vécue selon les paradigmes que nous allons exposer dans la fiction suivante. » Quels sont-ils ? Le sociologue Jean-Yves Le Naour, qui a consacré une étude extasiée à la série (Plus belle la vie, la boîte à histoires, PUF) les expose ainsi :
    « On y voit des jeunes filles avorter, des homosexuels en veux-tu en voilà, une apologie de l’amour libre et du métissage, des plaidoiries pour les sans-papiers, etc. Même la question de l’islam (…) est abordée dans le feuilleton. Au centre du récit, on trouve le vivre-ensemble, le rejet du communautarisme, la promotion de ce que l’on appelle la “diversité”, et ce n’est pas un hasard si la plupart des couples de Plus belle la vie sont mixtes. Les scénaristes ont même poussé la perversion démocratique jusqu’à faire tomber amoureux un flic raciste et une policière beurette. »
    D’une certaine manière, le feuilleton suit une démarche esthétique semblable à celle prônée autrefois par le « réalisme socialiste » en art et en littérature, transposée sur l’idéologie de l’époque, l’enjeu étant de décrire le monde non tel qu’il est, mais tel qu’il devrait être si l’utopie promue était réalisée.
    Un instrument de lutte idéologique au quotidien
    En plus de cette vision artificielle du monde délayée tout au long de la série, celle-ci développe au jour le jour une lutte idéologique sur les sujets que soulève l’actualité. Un récent article d’Arrêt sur images va jusqu’à affirmer qu’ « à partir de 2007/2008, la série a engagé une lutte idéologique contre le sarkozysme en détricotant complètement les arguments de l’UMP quasiment au jour le jour. »
    En quoi consiste ce prétendu « détricotage » ? Eh bien par exemple : « Lorsque Sarkozy s’attaqua pour la première fois aux Roms, un personnage de gentil jeune gitan apparut très peu de temps après et entama une histoire d’amour avec une des jeunes vedettes de la série. » « Détricotage » ultime, et éthiquement très limite sur le service public :
    « Quelques jours avant les élections présidentielles, nous avons été témoins d’une scène extraordinaire. Dans le café du Mistral qui est le point de ralliement de tous les personnages, au comptoir, le docteur Leserman, une des figures les plus positives de la série, a exprimé, évidemment sans le nommer mais de manière très claire, qu’il n’était pas question de voter pour Sarkozy. Les autres ont opiné comme si ça allait de soi. »
    Plus récemment, lors du débat sur le mariage gay, pour donner la parole aux opposants, d’après le site de Jean-Marc Morandini, on a vu une mère de famille acariâtre insulter deux honnêtes homosexuels qui s’embrassaient innocemment. Ce « détricotage » n’a donc strictement rien à voir avec le moindre début d’argument rationnel, il consiste simplement à exploiter le sentiment d’identification du spectateur à des figures positives, lesquelles relaient l’idéologie politiquement correcte et sont victimes de figures négatives caricaturales qui assument et résument tout discours divergent : une simple manipulation émotionnelle de masse sous le couvert d’un divertissement bas de gamme.
    Ce que vous ne verrez jamais dans Plus belle la vie
    Il est aisé de montrer à Marseille le revers de la fiction, en listant par exemple un ensemble d’anecdotes qui en disent beaucoup sur la réalité de cette ville et de son lien social, mais qui, pourtant, ne seront jamais exploitées par les scénaristes de Plus belle la vie, seulement occupés à peaufiner leurs décors factices. Vous ne verrez jamais, dans ce feuilleton : « des associations tenues par des dealers notoires (…) subventionnées par des fonds publics. En échange (de quoi), les caïds de quartier tiennent les bureaux de vote ! », comme le rapporte Saïd Ahamada, créateur du collectif AME. Aucun personnage, comme Fabien, victime au quotidien d’un racisme anti-blanc dans les quartiers nord, ne sera épaulé ou écouté par les clients du Mistral, alors qu’il témoignerait de son calvaire : « Plusieurs fois, dans le métro, j’ai dû subir des “sale Gaulois !”, “mécréant !” ou d’autres injures en arabe (…). Une fois, ils ont même sorti un couteau, j’ai pris un coup de bouteille de Coca-Cola sur la tête et un coup de poing sur la tempe. Des inscriptions “va crever, Français”, il y en a jusque sur les murs de ma rue. » Jamais, le sympathique médecin de la série ne sera confronté à une situation comme celle que rapportait, dans Le Point du 16 juillet, cette médecin marseillaise, « séquestrée dans un appartement au milieu d’une dizaine de personnes qui (lui) demandent d’établir un certificat de virginité pour l’une de leurs filles. » Jamais vous n’assisterez non plus à l’éviction violente d’un camp de Roms par des habitants maghrébins excédés, comme cela s’est produit pourtant l’année dernière sans susciter l’émotion des associations antiracistes.
    L’avenir de la France
    Il serait pourtant judicieux de se pencher sur ce genre de cas, puisque si Marseille est un laboratoire du multiculturalisme, la moindre des choses serait tout de même, plutôt que fantasmer sans cesse le programme, de s’intéresser aux résultats concrets de l’expérience. Résultats d’autant plus importants qu’ils concerneraient, à terme, le territoire entier, où est déjà engagée la « multiculturisation » à marche forcée. C’est pourquoi, très naturellement et prenant au mot la doxa officielle, le journaliste dissident Eric Zemmour peut conclure au vu des événements :
    « La trilogie de Marseille n’est plus Marius, Fanny, César mais désindustrialisation, décentralisation, défrancisation. La trilogie noire de Marseille est la pointe émergée du malheur français ; Marseille est l’avenir de la France. »
    Pendant ce temps, la presse dominante a d’autres combats : relativiser la situation, pour Le Monde et Libération, ou bien, comme à Télérama ou à La Provence réagissant à une enquête du Figaro, s’élever contre le « Marseille Bashing ». Ainsi, pendant que Plus belle la vie continue d’entretenir le rêve, la presse bien-pensante traque ceux qui tenteraient de le briser, tout cela dût-il s’achever dans le pire cauchemar.
    OJIM  (Observatoire des journalistes et de l’information médiatique)
    http://www.polemia.com/plus-belle-la-vie-la-serie-televisee-comme-moyen-de-formatage-de-lopinion/

    (*) Selon l’expression de Laurent Ozon.

  • Pacte franco-saoudien: le député Laurent LOUIS accuse Hollande de crimes contre l'humanité

  • Il tiendra 6 mois, pas plus – Un budget 2014 en trompe-l’œil

    Dans sa conception, le budget 2014 présente quelque analogie avec une coupe de cristal. Finement ciselé, il rend un son agréable mais résiste assez mal au choc. « Cap sur la croissance et l’emploi », annonce-t- il sans rire. Au moins ne promet-il rien sur le pouvoir d’achat.

     

    Le projet de budget pour 2014 est finement ciselé car tout semble être dans la mesure: pas de prévisions fantaisistes, hausse apparemment minime de la fiscalité, maîtrise des dépenses. Juste ce qu’il faut pour que Bruxelles avalise le projet: pas de danger imminent sur le financement de la dette française et donc pas de risque d’aggravation de la crise de l’euro à quelques mois des élections au Parlement européen – elles sont pour le 25 mai 2014 –, ce qui aurait fait désordre.

    Le budget sera modifié… après les européennes

    Cependant, si l’hypothèse d’une croissance à 0,9 % n’est pas irréaliste, cet objectif n’est pas acquis d’avance. Le déficit annoncé est de 3,6 % du PIB pour 2014; il sera à 4,1 % pour 2013 (pour 3,7 % budgété). Seulement, cette prévision omet les dépenses du Programme d’investissements d’avenir, qui porte en fait le déficit à 3,9 % pour 2014, soit 82,2 milliards, à emprunter donc.

    Le projet annonce la suppression de 13.000 postes dont 8.000 pour la seule défense, mais en fait 11.000 créations de poste sont prévues dont 10.000 dans l’Education nationale. Quel est à ce titre la sincé rité d’un budget qui promet la stabilité des dépenses salariales, sans réduction significative des effectifs et avec une revalorisation du traitement de tous les agents de la catégorie C ?

    Dans les « économies », puisqu’il y a des économies dans un budget général de dépenses qui augmente de 295,2 à 305,5 milliards, la dotation aux collectivités locales diminue de 1,5 milliard. Bravo! Mais on découvre que 2,3 milliards de recettes leur sont transférés et qu’elles pourront accroître les droits de mutation de près d’un milliard. Zut… Joli tour de bonneteau.

    Ce budget est fragile, sans marge de manœuvre, sans véritable maîtrise. « Sauf à modifier la loi de programmation et le calendrier de redressement des finances publiques, le mécanisme de correction sera déclenché mi-2014, appelant des efforts supplémentaires par rapport à la loi de programmation pour atteindre l’équilibre structurel en 2016 », prévient le Haut Conseil aux Finances publiques présidé par le socialiste Didier Migaud. Traduit en français : il faudra une loi de finances rectificative pour remettre les finances publiques dans la bonne trajectoire.

    Tant que l’illusion de finances publiques sous contrôle pourra perdurer, la France bénéficiera de taux bon marché pour financer son déficit. Si le doute vient au marché, la position du Trésor peut rapidement devenir inconfortable. On comprend pourquoi le ministère des Finances tient à garder les apparences sauves. Au premier choc, il faudra tout remettre à plat.

    Pour les assistés, il y a toujours de l’argent !

    L’impression générale qui ressort de ce budget comme du précédent est que le gouvernement s’est livré à une véritable segmentation des contribuables à des fins de pur clientélisme. Pour les catégories censées « bien voter » – et qu’il s’agit d’empêcher de filer vers le Front national –, celles qui dépendent de l’Etat pour vivre, ouverture des vannes : revalorisation du RSA, extension des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, revalorisation des plafonds de la CMU et de l’accès à la complémentaire santé, revalorisation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire, redistribution de points d’indice pour la moitié des fonctionnaires.

    Pour celles qui ont l’audace de dé filer dans la rue, la punition : abaissement du plafond du quotient familial, suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité, suppression de l’exonération fiscale des majorations de pension pour charges de famille ou encore fiscalisation de la partie des cotisations de prévoyance complémentaire santé prise en charge par l’employeur.

    Comble de l’ironie, ces mesures sont classées dans le chapitre: « Un budget orienté vers l’avenir ». Déjà, le budget précédent avait lourdement frappé les auto-entrepreneurs, les artisans et les petits patrons. Pour eux, en 2014, un recul du pouvoir d’achat de 5 % est déjà acté.

    Dernière trouvaille lors de la discussion budgétaire : les députés socialistes se sont dégagé une enveloppe de 750 millions d’euros en annulant la réduction de la TVA à taux réduit de 5,5 % à 5 %. La baisse de 1 ou 2 centimes sur les produits de base n’est pas rentable d’un point de vue électoral. Les idées fourmillent pour proposer de jolies distributions avant les élections mais qui, pour l’instant, excèdent largement la « cagnotte ».

    Pendant ce temps, l’UMP propose un contre-budget. « Nous avons voulu commencer une démarche humble en proposant cinq milliards d’économies supplémentaires », explique le député UMP Gilles Carrez, président de la commission des finances de l’Assemblée. Pour la révolution fiscale, on repassera. Après la faillite ?

    Bertrand Riasse

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 9 octobre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Il tiendra 6 mois, pas plus  - Un budget 2014 en trompe-l'œil

    http://fr.novopress.info/142110/il-tiendra-6-mois-pas-plus-un-budget-2014-en-trompe-loeil/#more-142110

  • On marche sur la tête : Assistante maternelle : pour un "bonjour", elle perd son agrément

    Bonjour, merci, s’il te plaît… Chez Gwenaëlle Laverda, assistante maternelle, “la politesse fait partie des règles de base, tout n’arrive pas sur un plateau d’argent”.

    Une règle qui lui a coûté son agrément le 12 mars dernier.

    A 34 ans, cette habitante de Frans se retrouve sans emploi pour avoir voulu inculquer à un enfant de trois ans et demi ce qu’elle considère comme un principe éducatif élémentaire : la politesse. “Archaïque” lui a répondu la puéricultrice du secteur sur lequel elle exerçait.

    “Rigide et inadapté” a considéré la commission consultative paritaire des assistants maternels départemental qui a rendu la sentence.

    A l’origine de la procédure, une remarque notée dans le carnet de liaison entre les parents de l’enfant et l’assistante maternelle. Le garçon de trois ans et demi en novembre 2012, date des faits, reprend le mari de sa nourrice.

    “Tu ne m’as pas dit bonjour” lui lance-t-il. Une réflexion d’enfant qui surprend Gwenaëlle et qu’elle consigne dans le carnet pour en informer les parents après avoir fait une remontrance au petit qui depuis plusieurs semaines refuse de dire bonjour. Pas de punition, le sermon n’ira pas plus loin.

    “Avant de signer le contrat, j’avais pourtant rencontré deux fois les parents. Ils connaissaient mes principes éducatifs et étaient d’accord”, explique l’assistante maternelle qui affirme les avoir prévenu plusieurs fois du comportement de leur fils, dont elle avait la garde périscolaire depuis septembre 2012.

    La remarque passe mal, les parents licencient l’assistante maternelle et contactent la PMI (protection maternelle et infantile). Visite de la puéricultrice du secteur et une convocation du conseil général au courrier : Gwenaëlle Laverda a rendez-vous le 5 mars avec la commission consultative paritaire. “Votre agrément fait l’objet d’une proposition de retrait pour les raisons suivantes : vous n’avez pas un comportement professionnel envers les enfants accueillis,” lui écrit-on. L’enquête est close…

    Soutenue

    Elle s’y rend, soutenue et accompagnée des parents des deux autres enfants dont elle a la garde. Des parents en colère eux-aussi de voir leur nourrice mise en cause. “Nous sommes parents de deux enfants qui s’épanouissent pleinement au contact de leur assistante maternelle”, écrira d’ailleurs Jérémy Robert, le père de famille, aux autorités.

    Le témoignage n’empêchera pas au conseil général de décider du retrait de l’agrément de leur assistante maternelle qui reproche également à la nourrice de ne pas avoir respecté les consignes des parents relatives à son état de santé. L’enfant étant sujet à des poussées de fièvres, ses parents avaient demandé à l’assistante de ne pas le forcer à manger. Une consigne que ne conteste pas l’assistante mais pas question de sauter les haricots pour passer directement au dessert : “on fait très attention au gaspillage” prévient aussi la jeune femme.

    On a pensé que…

    Une instruction à charge pour les parents qui soutiennent leur nourrice, un tribunal pour l’assistante maternelle. “On a pensé que son attitude, cette rigidité éducative inadaptée, allait provoquer des blocages et on ne pouvait donc pas garantir des conditions d’épanouissement de l’enfant en bas âge” justifie Thierry Clément, directeur de la prévention et l’action sociale au conseil général de l’Ain.

    Pour la commission, l’assistante maternelle refuserait de remettre son comportement en question. Principe de précaution sans doute, le réprésentant indique néanmoins qu’il n’y avait pas là de mise en danger de l’enfant. “Mais une assistante maternelle doit avoir du recul et ne doit pas se fâcher contre un enfant”, défend le représentant. Gwenaëlle Laverda attend aujourd’hui de consulter son dossier professionnelle pour peut-être comprendre.

    Elle a choisi de faire appel de cette décision. Une décision qui interroge : la politesse, un vilain défaut ?

    Marion Villeminot - La Voix de l’Ain

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?On-marche-sur-la-tete-Assistante