
Antoine Gallimard et Jean-Marie Laclavetine, éditeurs de Boualem Sansal, ont menti. Mais qui s’en étonne ? Contrairement à leurs affirmations, jamais l’écrivain, alors emprisonné en Algérie, n’a fait connaître son opposition à concourir au prix Sakharov, proposé par Jordan Bardella au nom du parlement européen. « Je n’ai rien refusé », a expliqué Sansal sur France Inter lundi, après son retour en France. « J’ai appris cette histoire quasiment trois ou quatre semaines après ». Le 15 septembre dans un communiqué, ses éditeurs s’étaient réclamés de lui pour repousser ce prix et qualifier la démarche des Patriotes pour l’Europe « d’irrecevable et d’insidieusement partisane ».





