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magouille et compagnie - Page 2328

  • Hommen : "ce n'est qu'un début"

    Le porte-parole des Hommen :

    Fabien (pseudonyme) est responsable national et porte-parole des Hommen. Il revient sur l'opération menée dimanche sur le court Philippe Chatrier de Roland-Garros :

    "La lutte contre la loi Taubira n'est pas un combat politique, mais un combat de société. Nous savions que nous allions être critiqués. Mais sur Facebook et sur Twitter, nous constatons une explosion des messages de soutien. Notre objectif est de libérer la parole du peuple. Le gouvernement n'a pas écouté les immenses mobilisations du printemps. Il s'en frotte les mains. C'est pourquoi nous avons choisi de faire connaître cette situation dramatique dans le monde entier. D'où notre choix d'intervenir à Roland-Garros.

    De ce point de vue-là, quels résultats avez-vous obtenus ?

    Nous avons pu les constater dès hier soir en faisant le tour de la presse internationale sur le web. Disons que nous n'avons pas pu trouver de journaux qui n'en parlaient pas. Nous sommes présents partout : au Brésil, au Mexique, aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique, en Russie... Et dans des titres importants comme le New York Times par exemple. 

    Vous portez un masque blanc, vous vous exprimez sous pseudonyme... Pourquoi ?

    Derrière le masque blanc que nous portons, nous considérons qu'on retrouve tous les Français qui s'opposent au mariage gay. Ce n'est pas un slogan, mais une réalité. Quand nous montons des actions, nous ne nous connaissons pas forcément. Ce sont souvent des nouveaux-venus qui se mobilisent pour une ou plusieurs opérations, et parfois nous ne les reverrons pas. 

    Êtes-vous néanmoins rattaché à l'un des mouvements officiels d'opposition au mariage gay ?

    Nous ne sommes rattachés ni au Printemps Français, ni à la Manif pour Tous, ni au Camping pour tous, ni à aucun autre de ces différents mouvements. Nous sommes libres et autonomes, mais nous avons bien évidemment des relations avec eux. [...]

    Quelle seront vos prochaines opérations ? On va vous voir à chaque étape du Tour de France maintenant ?

    Je vous laisse la surprise. Ce qui est certain, c'est que ce n'est qu'un début. François Hollande veut nous interdire d'employer le terme de "résistance". Mais c'est un acquis. La résistance est en marche et elle se structure. Jamais on ne lâchera pour défendre le mariage et le droit des enfants, jusqu'à ce que la loi Taubira ne soit plus qu'un mauvais souvenir.

    Cette loi avait été annoncée par François Hollande. Elle a été votée par le Parlement et promulguée. N'y a t-il pas un moment où il faut accepter le jeu démocratique ?

    Il serait bon en effet que le gouvernement accepte enfin le jeu démocratique, quand une majorité de Français s'oppose à une loi. La démocratie, cela signifie que le pouvoir appartient au peuple. Quand le peuple n'a plus le pouvoir, on glisse vers le totalitarisme. Tout le monde sait que François Hollande n'a pas été élu sur cette proposition, mais sur le chômage et l'économie. C'est sur ces thèmes que les Français l'attendent. Pas sur le mariage gay."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Après la matraque, les rafles »

     

    AF-11novembre-2011-paris

    Il suffit d'un peu de mémoire pour conclure qu'il s'agit là d'une vieille histoire... Sans remonter trop loin, rendons hommage aux étudiants patriotes du 11 novembre 1940. Nombre de nos ainés « en étaient » ! Une nouvelle génération prend la relève. Le 26 mai au soir, elle a payé son écot... Un petit mot de notre frère d'armes Olivier Perceval, secrétaire général de l'Action française...

    Chaque année l'Action française rend hommage aux étudiants patriotes qui ont bravé l'interdit de l'occupant allemand, le 11 novembre 1940. C'est toujours avec une certaine émotion que nous imaginons ces étudiants et lycéens, mains nues devant l'envahisseur nazi. Bon nombre d'entre eux étaient d'Action française, et nous avons encore des aînés chez nous pour témoigner de ce premier acte historique de résistance à l'occupant.

    Dimanche soir, le 26 mai, c'étaient aussi et surtout des étudiants et lycéens qui faisaient face aux forces du régime. On est libre de ne pas me croire, mais j'affirme qu'il y a eu plus de blessés le 26 mai 2013 que le 11 novembre 1940.
    Valls a lâché les chiens (policiers) sur les Français, comme jadis le gouverneur teuton du "Groß Paris".

    L'Action française, toujours consciente des risques que faisaient courir aux manifestants les grossières provocations policières, a ciblé (avec quelque succès), dans les échauffourées des Invalides, les policiers en civil qui tantôt faisaient mine d'agresser les CRS et tantôt mettaient prestement leurs brassards en sortant les matraques télescopiques pour exfiltrer avec une rare violence des manifestants un peu isolés.

    arrestation-de-primeur-le-provencal-violences-policières

    Bilan : dix-sept interpellations et mises en garde à vue dans les seuls rangs de l'Action française, et plusieurs blessés, notamment par "flash ball" dont deux grièvement, poignets cassés et côtes fêlées, encore hospitalisés à l'heure où j'écris.

    Cela continue... Lundi 27 mai 2013, à Buffon, des manifestants qui voulaient pacifiquement interpeller Hollande - venu célébrer la Résistance, un comble ! -, se sont fait embarquer manu militari par des CRS, au seul motif qu'ils portaient sur eux le polo de la Manif pour tous. Parmi eux, beaucoup de mères de famille.
    Les Kapos de la "Reich-publique" s'affolent, frappent, traquent, raflent..
    Le pouvoir rend fou, et, avec leur police, ses détenteurs se croient tout permis. Nos enfants dans les crèches et dans les écoles sont réellement en danger de viol idéologique, demandez à Bertinoti, Vallaud-Belkacem et Peillon ce qu'ils en disent.
    À la violence aveugle d'un pouvoir sectaire aux abois, nous répondrons avec la force tranquille d'un peuple en marche, sûr de la victoire finale.

    Olivier Perceval
    Secrétaire général de l'Action française

    Pour couvrir les frais de justices nombreux, vous pouvez dès à présent adresser vos dons par chèque au CRAF, 10 rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris, ou bien via Paypal en suivant ce lien :

    http://www.actionfrancaise.net/centre-royaliste-daction-francaise/soutenir-laction-francaise/

    Photos des exactions commises sur l'ordre de Manuel Valls :

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Photos-des-exactions-commises-sur

    À voir aussi, la vidéo de l'opération Bastille :

    http://www.actionfrancaise.net/afe/?fich=731

    Centre royaliste d'Action française
    10 rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris
    communication@actionfrancaise.net
    www.actionfrancaise.net

    http://www.lesmanantsduroi.com/

  • Parodie de mariage : Un maire entre en résistance : SOUTENONS-LE

    Un maire basque refuse d’unir un couple gay : Valls hausse le ton

    En refusant de marier des couples homosexuels dans sa commune, le maire divers droite d’Arcangues (Pyrénées-Atlantique) Jean-Michel Colo s’expose à des « sanctions importantes ».

    C’est ce qu’a rappelé le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ce samedi, lors d’une visite en Pays basque : un maire et ses adjoints refusent de marier un couple gay Yvelines : un maire sur trois refuse d’unir les homosexuels Ces maires qui refusent de célébrer des mariages gay Les maires « anti » face à leurs contradictionspréfecture que sa mairie ne célébrerait aucune union gay et qu’il avait déjà rejeté un premier dossier de mariage, en dépit de la loi sur le mariage pour tous promulguée le 18 mai.

    « Les lois s’appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d’égalité », a prévenu Manuel Valls, assurant que si un maire refusait de s’y soumettre, « le procureur serait saisi ». « J’espère que la raison va l’emporter là-bas (à Arcangues, ndlr) comme ailleurs », a-t-il ajouté, s’adressant ainsi à l’ensemble des maires de France ayant exprimé leur hostilité à l’égard de la loi Taubira, tels que le maire sans étiquette de Thorigné-d’Anjou Maine-et-Loire), Michel Villedey, ou le maire UMP de Vienne (Isère) Jacques Remiller. [...]

    La suite sur Le Parisien

    SOUTENEZ LE MAIRE D’ARCHANGES !

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  • [Vidéo] L’Etat schizophrène

    Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, analyse les conséquences de la Loi Lebranchu, acte 3 de la décentralisation. Une réforme qui concentre nombre de perversions institutionnelles.

  • Désir extrême, par Éric Muth

    Le néant comme seul viatique, mais Harlem Désir se prend pour Dieu, il n'est que le reflet de son ombre, c'est-à-dire rien ou tout du moins c'est ce rien qui fait tout. Il porte en lui l'extrémisme poussé à son paroxysme, dans un monde socialiste primaire.
    Il porte en lui tous les défauts d'un parti qu'il admire pour son injustice et son racisme. Ce prédateur est prêt à exploiter la misère humaine sous toutes ses formes pour arriver à ses fins.
    À trainer en justice un coupable qu'il aura désigné de sang-froid. Cet homme est dangereux, capricieux, il s'est construit une image de « « collabo » de la pensée unique, qui ne fonctionne pas et qui ne fonctionnera jamais dans une démocratie.
    Mais cette spirale totalitaire est faite pour lui. Ce transparent d'une intolérance maladive est le dernier bastion de François Hollande. Il adore le formatage qui lui évite de penser. Ce nageur en eau trouble était persuadé d'être dans le droit chemin en dénonçant « l’extrême Droite » responsable de la mort tragique de ce jeune gauchiste.
    Seulement il a eu tort comme toujours, ce qu'il surnomme aveuglément « l'extrême Droite » n'est que la véritable Droite, défendant les valeurs d'une France qu'il hait.
    Que vient faire ce figurant amateur dans la cour des grands ? Il se dit respectueux des droits de l'homme, mais sait-il au juste de quoi il parle ?
  • Clément Méric, mort et récupéré

    Par Jacques de Guillebon

    Je suis presque sûr que Robert de Maubeuge aussi bien que Kader de Villetaneuse rigolent devant leur écran plat. Oh non, ils ne rigolent pas de la mort du pauvre Clément, ils ne sont pas des bêtes, et moi non plus, ils sont tristes comme tout le monde et peut-être le soir dans leur lit disent-ils pour son âme les pauvres mots qui leur restent comme une prière à quelque force supérieure inconnue.

    Oh non, ils ne rient pas parce qu’ils n’aiment pas la mort, même quand c’est celle d’un jeune homme qu’ils ne connaissaient pas.

    Mais ils rigolent fort et à gorge déployée devant l’opération de récupération la plus minable et la plus sordide des dix dernières années. Résumons-nous : un groupuscule d’antifas se rend à une vente de vêtements où il sait qu’il rencontrera nécessairement des skins. Une fois sa proie localisée et dûment échauffée à coup d’insultes et de « tar-ta-gueule à la récré », ledit groupuscule se lance dans la bagarre. Tragique baston qui s’achève par la mort d’un jeune homme. Aussitôt les skinheads sont accusés. Parfait. Cela s’appelle un homicide, involontaire ou pas, je ne sais, que justice passe. Mais aussitôt, tous les gauchistes du monde crient à la « marque de l’extrême droite », aux années 30 et au retour du fascisme. Aussitôt ils érigent Clément en martyr du nazisme et réclament l’interdiction, la dissolution de toute l’extrême droite, du Front national, voire de l’UMP et de la Manif pour tous. Alors Robert, et Kader, et moi, nous rigolons. De joie murayenne devant l’absurdité du temps, ou de désespoir devant la chute définitive de la raison, je ne sais pas non plus.

    Mais nous rigolons quand nous lisons que l’extrême droite a le monopole de la violence. Nous rigolons quand nous nous souvenons de ces manifs altermondialistes – et j’en étais, je peux en témoigner – où les black blocs ravageaient des quartiers entiers, incendiaient des banques, lapidaient des policiers et mettaient à sac des épiceries. Sans doute des gens d’extrême droite, comme les autonomes de Montreuil et leurs barres de fer, les milices de la CNT cagoulées qui font régner la terreur quand des vieillards anti-avortements s’enchaînent aux hôpitaux. [...]

    La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les mots, la novlangue et les remplaçants

    « Imbus de matérialisme et d’utilitarisme les tenants du Système qui nous oppresse tiennent le langage pour chose secondaire et négligeable.»

    Bien que d’habitude on tienne les mots pour choses secondaires, négligeables, bien qu’on considère les questions qu’ils posent comme des questions byzantines, les mots – notre sang et notre sève – véhiculent un pouvoir plus que considérable : énorme, décisif ; un pouvoir qui découle non seulement de ce que les mots disent, mais de la façon dont ils le disent – c’est-à-dire de « l’aura poétique » qui entoure tout mot, y compris le plus banal.

    Imbus de matérialisme et d’utilitarisme, les tenants, aussi bien à « droite » qu’à « gauche », du Système qui nous oppresse tiennent, eux aussi, le langage pour chose secondaire et négligeable. Ils le considèrent comme un simple « outil » de communication. Mais cet outil, ils sont passés maîtres dans l’art de le manipuler à leur guise ! Ils ont même mis sur pied toute une novlangue qui, transmise par la médiacratie, diffuse insidieusement partout, nomme l’air même du temps, les impositions de la Bienpensance.

    La chose est si insidieuse qu’il peut même arriver que cet air pollué contamine, à l’occasion, la langue de ceux qui s’opposent au Système, à ses exactions et à sa bêtise. Ainsi, par exemple, les Tziganes se sont vus dépourvus – même parmi nous – de leur nom ancestral pour être désormais appelés « les roms » ou, d’une façon encore plus douceâtre, « les gens du voyage ».

    Les mots, la novlangue et les remplaçants

    Dictionnaire de novlangue

    Je l’avoue, pourtant : en ce qui nous concerne, c’est bien le seul cas de contamination langagière que je connaisse. C’est bien de pied ferme que nous faisons face à la langue de bois… pourri du Système. Tout un travail extrêmement important a été accompli, notamment par Polémia, consistant à dénoncer la dénaturalisation du langage qui se développe jour après jour sous nos yeux et au travers de nos langues.

    Mais comme il nous arrive souvent dans d’autres domaines, la plupart de ce travail est « négatif ». Il consiste avant tout à dénoncer, à faire face, à aller à l’encontre de tout ce à quoi il faut s’opposer. Ce qui est très bien, sauf qu’il ne suffit pas de s’opposer. Il faut aussi créer, être imaginatif, inventif. Il faut trouver des mots justes, parlants, pertinents et surtout… impertinents.

    Voilà qui, malgré tout, commence déjà petit à petit à se faire. « La Manif pour tous » (face au « “Mariage” pour tous ») est, par exemple, une grande trouvaille qui a fait fortune méritée. Il y en a d’autres : la « bienpensance » (terme beaucoup plus parlant, beaucoup plus ramassé que « la pensée du politiquement correct », à supposer que celle-ci soit une pensée) ; la « médiacratie » (au lieu des simples médias) ; la « novlangue » (celle-là nous la devons, depuis 1947, à un certain George Orwell et à son Big Brother).

    Mais ces trouvailles – ces coups de fouet par lesquels la langue frappe droit, mieux que par un long discours, dans l’imagination et dans l’émotion des gens – sont encore trop peu nombreuses. J’en propose une autre. L’idée m’est venue l’autre jour à Paris, où chaque fois que je m’y rends je constate un nombre de plus en plus important d’immigrés. Puisque, grâce à Renaud Camus, le « Grand Remplacement » est une expression qui commence déjà à s’introduire dans notre langue, ce ne sont pas des immigrés, me disais-je, ces gens qui, venus d’ailleurs, vont chambouler toutes les données ethniques, culturelles et spirituelles de nos peuples. Ce sont des « remplaçants », puisque telle est la fonction pour laquelle nos oligarques, tout en tirant bénéfice des bas salaires qu’ils leur infligent, leur ont ouvert les portes.

    Ne les désignons pas de ce mot – « immigrés » – qui évoque seulement le sort pénible de quiconque doit quitter son chez-soi pour aller chercher fortune ailleurs. Ils sont certes cela, les immigrés. Mais ce n’est pas cela qu’ils sont pour l’essentiel. Telle n’est ni la fonction objective qu’ils remplissent ni la raison pour laquelle nos maîtres – ces zombis dépourvus d’origine, d’attache et de tradition – leur ont ouvert grandes les portes. Ils sont là en vue d’accomplir le Grand Remplacement de populations qui est en train de submerger l’Europe. Ceux qui accomplissent un Remplacement d’une telle ampleur ce ne sont pas de simples immigrés. Ce sont des Remplaçants. Appelons-les donc du nom qui est le leur.

    Javier Portella  http://fr.novopress.info

    Voir aussi :
    - Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) 1/2
    -
    La Novlangue de l’Union européenne (première partie)
    -
    Le Dictionnaire de Novlangue (Mise à jour janvier 2009)
    -
    Dictionnaire de la réinformation – Cinq cents mots pour la dissidence(neuvième et dernière section T-U-V-W-X-Y-Z)

    Source : Polémia – 8/06/2013

  • La presse étrangère parle des Hommens

    Quand il y a 2 millions de personnes dans la rue, la Préfecture truque les chiffres et quelques échos paraissent dans la presse internationale.

    H
    Quand un hommen pénètre sur le cour lors de la finale de Roland-Garros, toute la planète en parle (sauf les JT de TF1 et France 2). Le monde entier sait désormais que d'irréductibles Français luttent encore et toujours contre la dénaturation du mariage.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Deux erreurs fiscalistes ordinaires

     

    130606Commençons par un petit rappel. Les communistes osent écrire : "La relance de la dépense et des services publics, ça, c’est moderne !" (1)⇓Cette phrase nous semble, à première vue, risible.  Mais son auteur ne se trompe qu'à moitié. Certes, ce qu'il appelle modernité est singulièrement passé de mode dans les pays qui ont officiellement subi le joug marxiste, léniniste et stalinien. Rien ne peut y être considéré comme plus ringard que l'étatisation, la collectivisation et la planification. Enfin, partout sauf en France.

    Mais d'un autre côté on peut bien considérer aussi que "la mode c'est ce qui se démode". De la sorte, nous devons savoir qu'au fond l'Utopie socialiste réapparaîtra sous d'autres formes, comme elle n'a jamais cessé de le faire au cours de l'histoire. (2)⇓ Et, dans ces conditions, alourdir systématiquement les prélèvements obligatoires et les interventions de l'État, dans l'économie, dans le social à crédit, dans la culture, ou plutôt dans l'inculture de masse et ses techniques de l'ahurissement – c'est marcher lentement mais sûrement vers le socialisme étatique.

    Milton Friedman l'avait fait remarquer un jour : si les engagements du "Social security trust", qui assure les retraites publiques américaines depuis sa création par Roosevelt en 1935, étaient effectivement garantis par des actifs, les États-Unis auraient institué le communisme puisqu'un fond dépendant du gouvernement posséderait la totalité de la capitalisation boursière et des valeurs industrielles du pays.

    Au stade où en est arrivé notre pays, avec 57 % de dépenses publiques dans le produit intérieur brut officiel, tout ce qui développerait plus avant ce pourcentage nous rapproche du communisme.

    Or deux familles de discours, sans peut-être s'en rendre compte, proposent comme remèdes à la crise des solutions qui tendent à un résultat peu différent, et qui, accessoirement, ne tendront qu'à aggraver le marasme.

    La première famille est poussée par certaines équipes qui tiennent le haut du pavé au sein de la "citadelle Bercy", et qui inspirent la réflexion et l'action de gens habituellement classés comme "sociaux-démocrates".

    L'erreur que commettent ces gens – bien intentionnés n'en doutons pas – consiste à considérer comme "dépenses fiscales" toutes les formes de réductions d'impôts et d'exonérations. Ils classent donc leurs diminutions comme équivalentes à de moindres prélèvements. Évidemment c'est tout le contraire qui se produit : quand on décide de limiter l'effet du quotient familial, par exemple, comme on s'apprête à le faire, on arrive à augmenter très sensiblement l'impôt sur le revenu que payeront 12 % des ménages.

    On ne "supprime" pas, dès lors, une "niche" qui "coûtait" 2 milliards, on rallonge, ou plutôt on se propose de rallonger d'autant l'ardoise de la fiscalité directe. D'ailleurs, au bout du compte, l'État récupérera un peu moins que ses espérances car nous sommes entrés dans la phase où la hausse des taux ne se traduit plus par un meilleur encaissement du Trésor public mais par diverses formes de fuite devant l'impôt.

    Il est cependant probable que les gens avertis, même au sein des équipes Hollande-Ayrault ont pris conscience de tout cela, mais qu'ils n'osent pas en tirer les conclusions.

    Une deuxième forme de raisonnement, plus subtilement pervers consiste à soutenir que la réduction des déficits doit se faire au rythme de 2/3 de dépenses en moins et 1/3 d'impôt en plus.

    Telle était la doctrine avancée, en fin de règne, par la présidence Sarkozy. Certains dirigeants de l'UMP s'y raccrochent encore aujourd'hui sans trop y réfléchir. (3)⇓Malheureusement nous n'en sommes plus à rêver une telle demi-mesure reposant sur une telle doctrine chèvre-chou.

    Pour la première fois depuis bien longtemps, en effet, les investissements étrangers dans l'Hexagone sont durablement en recul. Pendant de longues années les achats d'entreprises françaises par des groupes internationaux ont été mis en avant comme représentant "l'attractivité du pays". Cette illusion cynique sous-estimait le fait que les règles successorales et les droits supportés par les héritiers amènent ceux-ci à céder leurs parts à des investisseurs internationaux. Or ce mécanisme ne fonctionne même plus que de moins en moins car, et l'hyper fiscalité, et l'hyper réglementation, et les discours imbéciles du soi-disant "ministre du redressement industriel" concourent à dissuader de plus en plus la venue d'opérateurs extérieurs.

    Augmenter en quoi que ce soit les impôts infligés à l'économie française c'est la tuer à petit feu. Elle ne revivra que par une diminution des impôts et une réduction des déficits, ce qui suppose bien évidemment une réduction des prélèvements plus rapide encore. (4)⇓

    Manifestons la fermeté de le dire nettement.

    JG Malliarakis   http://www.insolent.fr/    

    Apostilles

    1. cf. L'Humanité du 21 mai.
    2. cf. "Histoire du communisme" avant Marx par Alfred Sudre.
    3. cf. intervention, très agaçante, de M. Apparu sur Radio Classique Public Sénat le 5 juin 2013.
    4. C'est ce que j'essaye de démontrer dans mon petit livre "bleu" "Pour une Libération fiscale" en réponse au petit livre rouge de la gauche