Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2331

  • Contre-offensive à la dénaturation du mariage et à la subversion de la famille : remarques tactiques et stratégiques

    par Sébastien de Kerrero sur Nouvelles de France.

    Depuis plusieurs semaines, la tactique choisie de fait par le Gouvernement et ses relais dans les médias mainstream pour discréditer le mouvement La Manif pour Tous (LMPT) et ses satellites (Printemps Français, Camping pour tous, Cache-cache pour tous, les Veilleurs, les Mères Veilleuses, Ta ville en action, etc.) a été d’agiter la thématique des « violences ».

    Les événements ont été très instructifs sur le niveau de technicité dont disposent les officines gouvernementales (sociétés privées de conseil appointées, services de renseignement intérieurs, think thanks communautaires, etc.) En effet, les promoteurs de la loi Taubira poursuivent deux objectifs, écorner l’image du mouvement auprès de l’ensemble de la population et décourager la France « bien élevée » qui se rend aux manifestations en agitant un chiffon qui lui fait horreur. Les agents gouvernementaux espèrent essouffler le mouvement en jouant sur les codes moraux de cette France qui – à tort, nous y reviendrons – est hostile à toute forme de violence.

    Ce que répètent les agents de propagande gouvernementale – au premier chef desquels il faut compter le ministre de l’Intérieur surnommé Manuel « Gaz » – c’est que les manifestants en faveurs de la préservation du mariage seraient « violents ». [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le danger de la loi Taubira pour la Famille incite d'autres pays à rejoindre la Manif pour tous

    Le 26 mai, on verra des Belges à Paris :

    "Selon le dernier sondage 54% des Français sont opposés au mariage incluant le droit à adopter des enfants pour les couples homosexuels. Pour le moment, la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) ne sont pas à l’ordre du jour, mais il sera difficile de ne pas l’inclure au nom de la non-discrimination, et ce d’autant plus que la PMA et la GPA se pratiquent en Belgique.

    Personne n’a le droit d’imposer d’emblée à un enfant d’être coupé de ses origines et d’être élevé par un couple homosexuel.

    La mobilisation pour le vrai mariage ne faiblit pas : le dimanche 26 mai, la Manif pour tous appelle à manifester massivement contre le «mariage pour tous ».

    Des cars sont affrétés au départ de Bruxelles le 26 mai. Inscrivez-vous maintenant ici

    https://docs.google.com/forms/d/1aS4JJZdEeop_MtOnfdBcc2ti...

    Ce qui se passe en France est important et concerne toute l’Europe. Pour la première fois, on voit se lever un mouvement de grande ampleur en faveur du droit de chaque enfant, dans la mesure du possible, à connaître son père et sa mère et à être élevé par eux, un droit garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant (1989, Art. 7). Cette mobilisation est un fait sociétal majeur dont les répercussions sont considérables.

    Joignons-nous en masse à la Manif pour tous du dimanche 26 mai à Paris !"

    Lahire  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Chaud, chaud, chaud, le printemps sera... français !

    Une génération découvre la politique en Supposant à la loi de dénaturation du mariage et apprend à résister à l'oppression. Leur opposition prend des formes inattendues.
    François Hollande peut se vanter d'avoir réussi un beau tour de force : en quelques semaines, efficacement secondé par ses ministres Taubira et surtout Valls - le gazeur d'enfants, l'Attila des poussettes - il est parvenu à intéresser à la politique une jeune génération qui, jusqu'à présent, ne semblait pas particulièrement s'y intéresser.
    Encore plus fort: ces jeunes sont descendus sur le pavé sur une loi « de civilisation », qui prend à rebours le matérialisme ambiant, le relativisme et les théories fumeuses héritées de la génération post-soixante-huitarde qui occupe aujourd'hui les places et le pouvoir. Et les vieux enfants gâtés qui méditent la ruine du mariage alors qu'ils optent depuis toujours pour le concubinage, regardent, interdits, cette jeunesse fronder leurs oukazes et leurs policiers en criant : « Un papa, une maman, y a pas mieux pour un enfant ! »
    Brutalement confrontée à l'injustice
    Le voilà, le vrai printemps français : c'est cette éclosion de la jeunesse - non qu'elle soit seule dans les rues : tous les âges sont présents parmi les manifestants, mais elle est nombreuse et elle apprend vite, d'autant plus vite qu'elle n'est pas encore accoutumée à l'injustice, à la calomnie, à la tyrannie et qu'elle s'y trouve brutalement confrontée. Vincent Peillon pourra toujours, désormais, venir faire à ces jeunes un cours de morale laïque - sur le thème de la liberté ? - ils sont déjà prévenus contre « la force injuste de la loi », comme disait une icône socialiste. Contre le véritable désordre qui se drape dans la défroque de l'ordre institutionnel, garanti par le CRS ; contre la dictature partisane qui prend le masque de la légalité démocratique ; contre le mensonge lorsqu'il veut s'imposer comme unique vérité ; contre la véritable violence qui prétend dénoncer la violence ; contre l’égoïsme lorsqu'il se dissimule sous les apparences de l'amour. ..
    Ils restent bien de leur âge et de leur époque en utilisant, pour résister, des moyens de communication que leurs aînés ne possédaient pas et des méthodes qu'ils n'utilisaient pas. Leurs chefs ? Ils n'en ont pas. « Frigide Barjot », égérie de la Manif pour tous, en dépit de certains penchants autoritaires, est un porte-parole et un porte-drapeau. Et Béatrice Bourges, porte-parole elle aussi du Printemps français, est la première à dire que ce n'est pas une organisation. Pourtant dans leur diversité, les hommen (en riposte aux Femen), les campeurs, les veilleurs et les autres, y compris ceux qui narguent chaque soir les policiers aux Invalides, font preuve d'une belle efficacité : les ministres harcelés lors de leurs déplacements en savent quelque chose - comme le ministre de l'Intérieur Manuel « Gaze », accueilli à la sortie d'un concert, ou le président de la République lui-même, contraint d'emprunter la porte de derrière pour pénétrer dans la préfecture de Tulle afin d'éviter les manifestants. Belle dignité, pour un chef de l’État !
    Face au pouvoir partisan, c'est précisément une résistance civile, issue de la société civile, qui s'est mise en place. Ce n'est pas celle que préfèrent affronter les gouvernements. De nombreux groupes de militants - comme le Camping pour tous ou les Veilleurs - ont imaginé des modes d'action non-violents, qui renouent avec une tradition contestataire dont Gandhi n'est pas le seul exemple : on peut penser, par exemple, à l'Américain Thoreau, auteur de La désobéissance civile, qui inspira des personnalités telles que le syndicaliste paysan anarchiste José Bové.
    Il est probable pourtant que la plupart des centaines déjeunes « veilleurs » qui, en signe de protestation, se regroupent chaque soir sur l'esplanade des Invalides pour prier et méditer en silence, écouter des airs de musique ou des lectures, n'ont jamais lu Thoreau. D'abord malmenés et gazés par les gendarmes, qui les poursuivirent jusque dans le métro, ils ont peu à peu imposé leur présence - et leurs horaires : ils se séparent à minuit et demi.
    A une centaine de mètre, chaque soir aussi, d'autres manifestants plus belliqueux défient les forces de l'ordre... quand les militantes ne leur font pas la bise, comme le 21 avril. Les incidents les plus « violents » ont probablement eu lieu le soir du vote de la loi. Ils sont loin d'être comparables avec les affrontements qui ont opposé aux CRS les adversaires du projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, qui ont jeté des cocktails Molotov.
    Le printemps français n'est pas prêt de faner
    Les médias n'en dénoncent pas moins la « radicalisation » des militants de La Manif pour tous ou du Printemps français. La violence et la « radicalisation » sont plutôt du côté des militants LGBT - il suffisait pour le constater de lire les panneaux et affichent brandis dans leurs manifestations. Et la plus grande violence est celle que cette loi fera subir aux enfants privés de l'équilibre qu'apporte la complémentarité du père et de la mère. Les militants contre la loi Taubira, en comparant qu'ils voient « sur le terrain » et ce qu'ils en entendent rapporter, ont vite pris la mesure de la confiance que l'on peut accorder aux journalistes. C'est une autre leçon qui sera retenue.
    Une autre caractéristique du mouvement de protestation contre la loi de dénaturation de la famille est sa géographie : les opposants se lèvent à Nantes, à Lyon, à Toulouse, à travers toute la France, en criant haut et fort qu'ils ne lâcheront rien et annoncent de nouvelles manifestations. Si François Hollande et son gouvernement espéraient en finir en précipitant le vote de la loi par l'Assemblée, ils risquent d'être déçus. Le printemps français n'est pas prêt de faner.
    Eric Letty monde & vie 30 avril 2013

  • Le Sénat vote la fin du CDI et tout le monde s’en fout !

    Il est certain qu’il y aura des dérives… Imaginez votre employeur apprend que vous êtes catholique et/ou patriote français, ce n’est plus qu’une formalité de vous mettre à la porte !

    Lu sur bvoltaire.fr :

    4 mai 2013, la loi sur « la sécurisation de l’emploi » a été votée au Sénat, par 169 voix contre 33. La fin du CDI et tout le monde s’en moque… Pas une manifestation dans la rue, nada ! Pas le moindre sénateur pendu non plus… Les moutons ne voient pas l’abattoir que l’on construit devant la bergerie.

    Le CDI vous préservait des licenciements sauf en cas de « cause sérieuse et réelle ». En clair, à moins d’une faute grave ou d’une inaptitude au travail, la seule chose que pouvait tenter votre patron était de vous pousser au suicide comme chez France Télécom…

    Aujourd’hui, le boss pourra vous virer pour avoir refusé de changer de poste, pour avoir refusé de changer de lieu de travail, y compris de l’autre coté de l’Hexagone… Ou simplement s’il vous juge« incompétent » !

    Le CDI prévoyait l’impossibilité de baisser votre rémunération sans votre accord. Le boss pouvait demander. Certains ont essayé… 
Grâce à notre Sénat, refuser une baisse de salaire (jusqu’au SMIC) devient un motif valable pour vous faire pointer à Pôle emploi (article 18 de l’accord national interprofessionnel – ANI).

    Finalement, c’est quoi cette… chose ? 
Rien de moins que la mise au pas de la France par la Commission européenne en matière de droit du travail et la destruction d’un acquis vieux de 20 ans.
 C’est l’échine courbée jusqu’à la brisure de vertèbres devant l’ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.

    Comme d’habitude, les travailleurs ont été trahis par plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) puisque cette loi n’est que la retranscription de l’ANI signé entre lesdits syndicats et le patronat le 11 janvier 2013. FO et la CGT l’ont refusé, encore heureux…

    Chaque fois que les syndicats parlent des organisations patronales comme « des partenaires sociaux », c’est déjà joué.

 Dans 1984, la dictature décrite par Orwell utilisait des slogans comme: « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. » 
Tout aussi fort, le hollandisme révolutionnaire ajoute ceci : « La fin du CDI, c’est la sécurisation de l’emploi. »

    Au Sénat, les communistes sont les seuls à avoir voté contre.
 Comme à son habitude, l’UMP a botté en touche, intrinsèquement lâche, en choisissant de s’abstenir. Il ne faudra pas les oublier ceux-là non plus, le jour du grand nettoyage au Kärcher de la scène politique.
 Comme à son habitude, c’est le PS qui s’y colle pour faire reculer les acquis sociaux…

    Merci à Frederik http://www.contre-info.com

  • Avec l’Europe de Bruxelles, les allocs pour tous… les immigrés polygames

    Pour la première fois depuis seize ans,  un président français, dans la conjoncture de récession que l’on sait,  était entendu hier par  la Commission européenne au grand complet à Bruxelles. Avouant que « la situation économique est grave » et  qu’ »il est probable (certain)  que la croissance soit nulle en 2013″, François Hollande, fidèle à sa méthode Coué,  a assuré que « nous avons passé le moment le plus difficile ». Il a promis de poursuivre les réformes exigées par les instances européistes. En échange du délai de grâce de deux ans pour ramener le déficit public en dessous de la barre des  3 %, il s’est engagé à obéir au président de la Commission,  José Manuel Barroso,  qui lui a intimé l’ordre  d’  »enrayer (la) perte de compétitivité » de la France (qui ne le souhaite pas?), de  » (mettre) à profit (ces deux années)  pour accélérer les réformes structurelles. »

      Bruxelles presse notamment  la France de mettre urgemment  en oeuvre  la réforme des retraites -suggérant un départ à l’âge de 67 ans!-  que le gouvernement  Fillon avait lancé. Nous n’oublions pas   que la gauche dans son ensemble, M. Hollande en  tête,  s’était levée comme un seul homme contre cette « réforme sarkozy-Fillon »…

     Le  gouvernement Ayrault  a d’ailleurs  envoyé  le 30 avril dernier  à la Commission européenne son « Programme national de réforme« . Si un proverbe arabe affirme qu’ »il faut toujours enrober la flèche de la vérité dans du miel« , le jugement sur ce calendrier de mesures   n’avait pas été tendre. Le Commissaire européen aux  affaires économiques et monétaires, Olli Rehn,  avait fait ce commentaire dédaigneux  et désobligeant, utilisant  a minima le langage diplomatique:  « C’est un bon résumé de ce qui a été fait depuis un an, mais cela reste un peu faible sur le plan prospectif ».

     Si la France s’enfonce dans le gouffre de la crise économique sociale mais aussi identitaire, le respect des oukases bruxelloises par les gouvernements français  viennent trop souvent aggraver une situation dont sont coresponsables au premier  chef, ne l’oublions jamais, la lâcheté, l’aveuglement  et/ou  le dogmatisme idéologique des   partis qui se partagent le pouvoir dans notre pays.

    le 14 mai, Eric Branca sur le site de Valeurs actuelles, rapportait une information qui est restée « confidentielle » en France « mais pas en Algérie ». Il évoque ainsi  une décision  rendue le 7 avril dernier par la Cour de Cassation réunie en assemblée plénière. celle-ci s’est appuyée sur la jurisprudence européenne, « qui  interdit (…)  aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques« . Mais aussi  sur « l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001″, « dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues. »

    Ainsi,   »désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Et même (…) , si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant  épousé  plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance. »

     En 2010 est-il encore rappelé les services du ministère de l’Intérieur avaient recensé, hypothèse basse,   80.000 pères de famille dans la situation du célèbre franco-algérien   Lies  Hebbadj,  à la tête d’un foyer « composé de quatre femmes et de douze enfants » -voir l’article publié sur notre blog sur cette affaire. 

    Bref,  » à quoi bon menacer de poursuites les fraudeurs aux allocations familiales si la fraude elle-même n’existe plus ? La loi peut bien réserver le bénéfice de ces prestations aux enfants d’une seule épouse, tout se passera désormais comme si elle était abrogée… »

    « A l’heure où le gouvernement s’apprête à revoir à la baisse les aides versées aux classes moyennes au titre de la politique familiale souligne M .Branca,  on imagine l’effet d’aubaine pour des dizaines de milliers de candidats à l’immigration !« 

    Effet d’aubaine que les Français, eux, attendent toujours de cette Europe bruxelloise à laquelle notre classe politicienne a fait allégeance note Bruno Gollnisch  et  pour laquelle ils sont contributeurs net. Europe bruxelloise  qui a pourtant  contribué,   à la fermeture de nos industries,   à la baisse de la compétitivité de nos entreprises,   à la baisse de  notre  niveau de vie, de  notre  pouvoir d’achat,  à nous  dépouiller de notre  souveraineté et même,  on le voit aujourd’hui,  de  notre  identité.

    En pleine campagne présidentielle l’année dernière le commissaire Européen Olli Rehn cité plus haut,  donnait le sentiment de la caste européiste en expliquant que « l’union économique et monétaire devra être complétée par une intégration (politique et économique) plus profonde ou nous aurons à accepter une désintégration progressive de plus d’un demi-siècle d’intégration européenne »

    Il semble bien  au contraire  constate encore Bruno Gollnisch, que c’est cette Europe là qui est directement  responsable  de la désintégration progressive de la prospérité, de  l’identité européenne et de notre Europe des patries libres.

    http://www.gollnisch.com

  • La théorie du genre : prochaine bataille ? Après Taubira, Peillon ?

    Une analyse d’Yvan Blot. -
    « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel », a déclaré Vincent Peillon. Pour le ministre socialiste de l’Education « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ». D’où l’importance accordée à la propagande pour la théorie du genre qui sera enseignée, selon la loi Peillon sur la « refondation » (sic) de l’école, dès six ans. Pour le député socialiste Julie Sommaruga, il s’agit de « substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui, lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites ». Polémia présente ici un texte original d’Yvan Blot décortiquant les origines de la théorie du genre, montrant le rôle des Anglo-Saxons dans sa promotion et la rupture idéologique et géopolitique entre l’Occident et la Russie sur ce sujet.
    Polémia

    La théorie du genre : le triomphe de l’ « immonde »

    Le « mariage pour tous » est une revendication issue de la « gender theory » ou théorie du genre, venue d’Amérique. Le fondateur, John Money, fut responsable du suicide d’un de ses patients qu’il avait voulu faire changer de sexe. Mais la théorie, inspirée aussi d’auteurs français comme Simone de Beauvoir ou Jean Derrida, n’a pas cessé de progresser en Occident, partant du milieu universitaire mais relayé ensuite par des groupes de pression et par les médias.

    Elle affirme que le genre (masculin, féminin) est imposé par la société et n’a rien à voir avec le sexe biologique. Elle est d’essence matérialiste et égalitariste et constitue une idéologie et non un acquis scientifique.

    Critiquée par la majorité de l’opinion (lorsqu’elle en est informée), par les scientifiques (notamment au CNRS en France), par les responsables religieux, elle a de plus en plus force de loi en Occident qui connaît une coupure Est/Ouest croissante. Alors que la théorie du genre modifie le droit familial et assure la promotion de l’homosexualité, la Russie a adopté cette année une loi interdisant la propagande homosexuelle auprès de la jeunesse. Elle a été critiquée pour cela par l’Union européenne (Madame Ashton) et par les Etats-Unis mais elle maintient sa politique en faveur de la famille (création d’une fête de la famille) et de la natalité (capital naissance) malgré l’opposition des Occidentaux et des organisations internationales (le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon défend la théorie du genre et prône l’arrêt de toute aide aux pays pauvres qui n’adoptent pas des lois en faveur de la « diversité sexuelle », notamment l’homosexualité).

    La théorie du genre, dans sa forme extrémiste, veut supprimer les notions de famille et de lignée, et « déconstruire » la société actuelle au profit d’une société d’individus déracinés interchangeables, conformes au besoin de l’économie mondialisée.

     Yvan Blot http://www.polemia.com
    4/05/2013
    On lira l’analyse approfondie de la théorie du genre par Yvan Blot, en Pdf, Pdf, en cliquant

  • La nourriture industrielle nous empoisonne

    En France, l’industriel Euralis est accusé de se servir de foies malades pour fabriquer son foie gras :

    Philippe Lapaque, dit avoir vu passer sous ses mains de gaveur des volatiles malades.  »De toutes sortes de pathologies : une sorte de grippe, les yeux qui coulent, les diarrhées ou la maladie qui entre autres atrophie la croissance et rend les canards nains, rachitiques, avec des os aussi fragiles que du verre« . Très choqué par ce qu’il a vu, Philippe Lapaque dit avoir rapidement arrêté son activité, notamment après avoir vu les formateurs d’Euralis conseiller l’utilisation de médicaments sur les canards, une pratique proscrite. « Nous avons des notes de techniciens d’Euralis préconisant à ces gaveurs d’augmenter les doses de sulfate de cuivre pour lutter contre les maladies, c’est ce qu’on met dans les piscines pour lutter contre les mousses« , explique l’avocat des gaveurs.

    Lire la suite sur le site de France Info…

    En Chine, ce sont de bons petits plats préparés à base de rats que l’industrie propose :

    Ainsi, des détaillants de la province du Jiangsu (au nord de Shanghai) ont vendu de la viande de rat ou de renard qu’ils ont mélangé à une solution de produits chimiques. Dans la province de Guizhou, le ministère a retrouvé des plats à base de pattes de poulets assaisonnées à… l’eau oxygénée. D’après le ministère, cette enquête a démarré en mars dernier après la découverte de milliers de cochons morts déversés dans des rivières dans la région de Shanghai

    Lire la suite sur le site de la Tribune…

    Bon appétit !

    http://www.contre-info.com/

  • Office Dépôt finance le lobby LGBT

    Un lecteur a écrit à Office Dépôt :

    "Monsieur le Directeur d’Office DEPOT

    OClient depuis sept années de votre entreprise, j’ai le regret de vous faire savoir que je ne ferai plus appel à vos services et je vous prie de trouver ci-jointe ma carte de fidélité.

    En effet, je viens de découvrir qu’Office Dépôt a été récompensée par la National Gay and Lesbian Task Force du Corporate Leadership Award 2013, en remerciement de son aide financière aux organisations LGBT.

    Ce choix politique et sociétal n’est pas le mien. Je ne souhaite pas que mes achats servent à financer des organisations sectaires, marginales et opposées au bien commun de la société civile. En conséquence, il y a trois jours, j'ai procédé à un achat chez un de vos concurrents alors que je n’avais aucune raison de ne pas faire appel à vos services dont j’étais satisfait.

    En ces temps de crise, je vous laisse assumer avec vos actionnaires et votre personnel les choix idéologiques de votre direction. Je ne suis pas certain qu'une entreprise comme la vôtre ait les moyens de blesser les consciences d’une partie de ses clients.

    Quant à moi, je vais m'attacher à faire connaître à mes relations professionnelles les raisons de mon changement de fournisseur.

    Veuillez agréer, Monsieur le directeur, l’expression de mes sentiments respectueux mais déçus."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • [Paris] Valls poursuit les rafles d’opposants au mariage gay !

    Non, ce ne sont pas les racailles gravitant autour du club de foot PSG que Manuel Valls arrête : ceux-là, il les laisse casser les biens publics et privés et cogner les cognes... En revanche, il continue de commettre des rafles de défenseurs de la famille !

    Les Français ne se contenteront bientôt plus de réclamer sa démission : ils exigeront qu’il passe en jugement pour violation des libertés publiques !

    Lu sur Le Salon Beige :

    Il ne s'agissait pas de supporters du PSG. Message d'hier soir :

    "Trente jeunes viennent de se faire rafler à la sortie du bar Le Vauban. Ils sont répartis actuellement entre le commissariat du 15 ème et 5 ème. Ils avaient sorti une banderole contre le mariage gay. Les ramassages continuent en ce moment. Une dizaine de paniers à salade."

    Addendum 12h40 - d'un lecteur

    "nous étions une dizaine au commissariat du 16ème. Capturés à Sèvres Babylone vers 23h30 - car on entendait pas chanter les CRS - nous étions alors une trentaine. Puis répartis comme à l'habitude. 7 filles dans le 5ème, quelques uns dans le 8e, et 10 dans le 16e. Relâchés vers 2h."

  • La gestation pour autrui – Fictions et réalité, de Muriel Fabre-Magnan

    Outre la démonstration, pour ceux qui en doutaient (?), que la GPA ouvre une marchandisation généralisée et une mise à disposition des plus faibles, cet entretien montre également la caducité du clivage droite/gauche ...

    Notre résistance ne saurait être récupérée par les tenants des partis quels qu'ils soient.

    Professeur de droit à l'université Paris-I, Muriel Fabre-Magnan publie un ouvrage consacré à la gestation pour autrui (GPA), où elle expose les contradictions juridiques d'une éventuelle légalisation de cette pratique en France. Rencontre avec l'auteur pour un entretien très stimulant.

    LE FIGARO MAGAZINE. -Que faut-il penser de la relance du débat sur la gestation pour autrui à l'occasion du projet de loi sur le mariage homosexuel ?

    - Ce débat devrait être séparé de la question du mariage homosexuel et de l'adoption homoparentale, mais il s'est retrouvé amalgamé à une discussion générale. On peut cependant essayer de comprendre les raisons de ces enchaînements. L'analyse juridique de la gestation pour autrui est la même qu'il s'agisse d'un couple commanditaire hétérosexuel ou homosexuel. Il est clair cependant que si l'insémination artificielle est accordée aux couples de femmes, il sera à moyen terme très difficile de refuser aux couples d'hommes d'avoir eux aussi recours à l'assistance médicale à la procréation et donc, dans leur cas, à la gestation pour autrui.
    Un autre glissement est possible du fait de l'internationalisation de ces pratiques. Aucun projet de loi sur la GPA n'est encore prévu, mais la simple circulaire de Mme Taubira recommandant aux tribunaux de faciliter la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l'étranger de mères porteuses laisse entrevoir la pente glissante. Car si on reconnaît, même encore très indirectement par le seul biais des certificats de nationalité, des GPA pratiquées à l'étranger et dont on ne sait rien ou pas grand-chose, au nom de quoi va-t-on pouvoir interdire les GPA pratiquées sur le territoire national dans des conditions contrôlées? Et en retour, si on admet la GPA en France, même en la réglementant strictement, il sera très difficile de refuser de valider la plupart des GPA pratiquées à l'étranger.
    En effet, si la Cour de cassation refuse pour l'instant que soient transcrits à l'état civil français des actes de naissance établis à l'étranger lorsque l'enfant est né d'une mère porteuse, c'est au motif que cette pratique est contraire à l'ordre public international français, autrement dit à nos valeurs fondamentales. L'engrenage apparaît alors clairement: si on admet la GPA en France, même de façon strictement encadrée (ce que certains appellent une GPA «éthique»), on ne pourra plus dire que celle-ci est contraire à nos valeurs fondamentales. On n'aura dès lors plus aucun outil pour empêcher la validation des GPA pratiquées dans n'importe quelles conditions à l'étranger. Car il ne faut pas se leurrer: il est très souvent impossible de vérifier les conditions dans lesquelles se sont déroulées les GPA à l'étranger. Comment savoir si la mère porteuse ne s'est pas fait payer? Comment être sûr qu'elle n'a pas été exploitée? La proposition qui se veut mesurée d'une GPA «éthique», que prône par exemple Elisabeth Badinter, est en réalité juridiquement impossible.

    Comment cela ?

    -Une GPA «éthique» n'est pas possible, car elle conduit à des contradictions insurmontables. Je vous en donne un autre exemple. Dans une interview parue dans le magazine Elle, intitulée «Je suis pour une GPA éthique», on demande à Élisabeth Badinter qui sera désormais la mère légale de l'enfant. Interrogation à laquelle elle répond qu'étant «culturaliste», c'est sans hésiter qu'elle considère que la mère légale est la mère «éleveuse», c'est-à-dire la mère d'intention. Or, en réponse à une autre question, Mme Badinter ajoute qu'il est essentiel que la mère porteuse dispose d'un délai de six semaines après la naissance pour se rétracter et décider de garder l'enfant. Les parents d'intention n'auraient alors, dit-elle, aucun recours. Mais si la mère est celle qui a commandé l'enfant, au nom de quoi la femme qui a porté l'enfant aurait-elle la préséance? Comment définir et qualifier ce droit qui permettrait à la gestatrice de passer avant la mère? Et comment le justifier? Est-ce parce que la mère porteuse a accouché? Mais alors, c'est donc bien que la mère est prioritairement la femme qui accouche.

    N'y a-t-il pas une part d'arbitraire dans tout processus juridique ?

    -Il y a, certes, toujours une marge d'appréciation pour déterminer où est la règle juste, mais cela ne signifie pas pour autant que n'importe quelle règle soit admissible. De la même façon que, s'il y a des fictions en droit, c'est-à-dire des hypothèses où le droit s'écarte du réel, cela ne signifie pas pour autant que le droit puisse se désancrer toujours et totalement de la réalité. On le voit très bien avec l'exemple de l'embryon: deux positions extrêmes consistent à dire, soit que deux ou trois cellules équivalent à une personne humaine (conviction que l'on peut trouver dans certaines croyances religieuses), soit au contraire que, jusqu'à l'accouchement, le foetus n'est qu'une chose comme une autre. La règle juste est entre les deux. Il y a une zone grise et si, par exemple, une loi sur l'interruption volontaire de grossesse a une certaine marge pour fixer la date limite de l'avortement à 10, 11 ou encore 12 semaines de grossesse, elle doit respecter une certaine réalité du développement de l'embryon. Il en va de même pour l'âge légal de la majorité: la loi a une certaine marge d'appréciation pour la fixer un peu avant ou un peu après 18 ans, mais cela ne signifie pas que n'importe quel âge pourrait être choisi.
    Le juriste voit alors plutôt de l'arbitraire dans le fait que chacun semble vouloir faire sa propre loi et forger ses propres critères selon son éthique personnelle, et ce sans aucun souci de cohérence globale. Les mêmes soutiennent ainsi que la parenté serait aujourd'hui pure intention, tout en revendiquant le droit d'avoir un enfant biologique issu de ses propres gamètes. Il y aurait aussi de l'arbitraire si la loi était fondée sur les seuls sentiments et les seules intentions, qui sont de surcroît impossibles à prouver et à contrôler. Si un lien est, juridiquement, défini par une pure intention et une pure affection, il est logique qu'il cesse en cas de disparition de celles-ci. Mais ce qui est admissible en matière de couple est grave de conséquences en matière de filiation. C'est la crainte qu'on ne peut manquer d'avoir lorsque l'on entend vanter la procréation médicalement assistée, et notamment la gestation pour autrui, au motif que, lorsqu'un enfant est ainsi fabriqué, il serait tout particulièrement désiré et attendu: la carte ne pourra que se retourner si ce désir et cet amour disparaissent, et le prix en sera payé par l'enfant. On nous berce avec des histoires d'amour et de générosité, alors que la réalité est et sera autrement plus dure.

    Pour autant, la gestation pour autrui existe dans de nombreux autres pays sans générer systématiquement de catastrophes ?

    -C'est un argument que l'on entend effectivement souvent. Mais tout dépend de ce que l'on appelle une catastrophe. Les conséquences sur les êtres humains et les relations humaines et sociales se font pas à pas, et de façon beaucoup plus insidieuse. Les médias et même le cinéma nous racontent aujourd'hui de belles histoires de mères porteuses généreuses et altruistes, ravies d'apporter du bonheur à des couples sans enfants. Mais l'admission de la GPA donnera à voir de tout autres histoires: des cas où les différents protagonistes se disputent l'enfant, des cas où au contraire personne n'en veut plus car il est handicapé, des cas où les parents d'intention exigent que la mère porteuse avorte et où celle-ci refuse (ou l'inverse), des cas où la mère porteuse est victime d'un préjudice au cours de la grossesse ou de l'accouchement, des cas où elle fait une dépression, voire se suicide après avoir remis son enfant, des litiges à propos de la rémunération prévue, des cas de faux intermédiaires, etc. La judiciarisation est particulièrement flagrante aux États-Unis et elle est inévitable.

    Votre question est également intéressante en ce qu'elle met en lumière la difficulté d'argumenter dans tous ces débats dits éthiques. L'évolution de la société vers une marchandisation généralisée se fait en effet par petits pas et les arguments mobilisés apparaissent alors parfois démesurés par rapport à chaque cas et à chaque pas pris isolément. Mais dans une perspective plus globale et plus dynamique, l'évolution apparaît clairement vers un monde où tout se vend et tout s'achète. La GPA constitue à cet égard un pas de géant, puisqu'elle requiert d'admettre que l'on peut commander un enfant comme on commande un produit et que l'on peut louer son ventre comme on loue une machine. Plusieurs décisions de la Cour européenne des droits de l'homme (émanation du Conseil de l'Europe qui comprend aujourd'hui 47 membres, dont par exemple la Russie ou la Turquie) sont révélatrices de cette idéologie marchande dans laquelle le consentement est le principal critère de légitimité des actions, et le contrat la norme de prédilection. Cette juridiction promeut ainsi un «droit à l'autonomie personnelle» qu'elle déduit du droit au respect de sa vie privée, interprété non pas dans le sens français du terme (protection de l'intimité de la personne), mais dans le sens du right of privacy américain (droit de la personne de faire des choix individuels). Cette liberté de choisir a alors en réalité souvent pour conséquence de pouvoir mettre autrui à sa disposition. Car sous l'influence du besoin - notamment en période de fort chômage - on trouvera toujours des gens qui consentent à tout. Là encore, on le voit de façon éclatante avec la GPA: la liberté qu'on revendique pour les mères porteuses consiste à ce que ces dernières puissent légalement accepter de se mettre volontairement au service d'autrui et consentir à renoncer à leurs droits et libertés fondamentales, et même à leur enfant.

    Une question qui dépasse étrangement le clivage entre la droite et la gauche...

    -C'est très juste. La droite apparaît comme libérale dans le domaine économique et interventionniste dans le domaine sociétal, tandis que la gauche plaide pour un interventionnisme dans le domaine économique tout en revendiquant un libéralisme sur le plan sociétal. Le paradigme et le credo du libéralisme sont pourtant les mêmes dans les deux domaines: que l'Etat et le droit doivent s'abstenir d'interférer dans le libre jeu du marché et dans les choix individuels, car chacun est le mieux placé pour définir ses propres préférences. Les effets du libéralisme sont également les mêmes dans les deux domaines: une marchandisation généralisée et une mise à disposition des plus faibles.
    Le débat devrait ainsi effectivement en toute logique brouiller le traditionnel clivage entre la droite et la gauche. Mais seuls quelques politiques osent l'assumer. C'est ainsi que, s'agissant du récent projet sur le mariage, 
    Chantal Jouanno a déclaré: «Je voterai favorablement ce texte, pour respecter mes valeurs de droite où le libéralisme ne s'arrête pas aux portes des questions sociétales», tandis que Jean-Pierre Chevènement a expliqué son opposition au même texte par le fait qu'«il faut maintenir des repères fondamentaux face à la déferlante de l'hyper-individualisme libéral». Les choix de société qui s'offrent à nous sont ainsi affinés.

    La gestation pour autrui - Fictions et réalité, de Muriel Fabre-Magnan, paru chez Fayard. 124 p., 8 €

    Source : Le Figaro

    http://www.printempsfrancais.fr