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magouille et compagnie - Page 2388

  • Comité d'accueil de Madame Bertinotti hier matin à Rennes

    Au Théâtre National de Bretagne (Ouest-France en parle) :1
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    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des réseaux criminels à l’assaut de nos allocs ! Faire des économies ? Chiche !

    Pour conclure (très provisoirement) notre série sur les économies possibles à réaliser en France, « Minute » se penche sur le puits sans fond des arnaques aux aides sociales. Loin de ne concerner que de petits fraudeurs, notre système social est la proie de groupes criminels organisés, originaires de pays du tiers-monde. Avec 20 milliards d’euros de préjudice l’année dernière, voilà un secteur où le gouvernement pourrait facilement trouver les 6 milliards d’euros nécessaires pour boucler son budget…

    L’arnaque a été découverte il y a quinze jours, en Seine-Saint-Denis. C’est l’histoire d’un gérant de société d’ambulances, Saïd Samir, qui employait de faux brancardiers et facturait des courses fictives pour se faire « rembourser » par la Sécurité sociale. Pendant plus de deux ans, l’escroc d’origine marocaine et son frère, à la tête de quatre sociétés différentes, ont piloté un mini-ré seau bien rodé: l’arnaqueur embauchait des brancardiers agréés avant de les licencier au plus vite, tout en conservant leur numéro d’agrément. Il faisait ensuite appel à des immigrés illégaux qui utilisaient lesdits numéros… mais n’effectuaient pas la course [l'arnaque à la Sécurité sociale est de 1,65 million d’euros]. L’Urssaf de son coté estime son préjudice à plus de 500.000 euros. Les services de lutte contre la fraude aux prestations sociales ont évidemment mené une enquête, mais une bonne partie de l’argent détourné dormait déjà à l’abri, dans des banques marocaines.

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    [Campagne audio de la CAF contre la fraude. Là ils sont trois . Il y a Jennifer comme sur l'affiche mais aussi  Sylvain son mari et devinez… ou écoutez... mais bien sûr, c'est Paul.

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    L’arnaque de Saïd Samir n’est hélas qu’un exemple parmi les milliers d’autres voyous qui pillent le système social français. RMI perçus dans plusieurs départements par un seul individu, faux malades, personnes mariées bénéficiant de l’allocation pour personne isolée, certificats médicaux de complaisance, faux chômeurs, titres de séjour bidon ouvrant droit à des aides… Selon un alarmant rapport parlementaire présenté par le député (UMP) des Bouches-du-Rhône Dominique Tian et consacré aux moyens de contrôle des aides sociales, le montant net des fraudes s’élève à 20 milliards d’euros – dont 17 milliards pour les assurances chômage – et représente 10 % du budget de la Sécurité sociale!

    Le plus grave, selon le commissaire Fougeray, ancien patron du groupe d’intervention régionale (GIR) des Yvelines, c’est qu’à côté des nombreux resquilleurs individuels, des réseaux mafieux extrêmement organisés sont désormais en train de mettre à sac le modèle d’Etat-providence des pays développés: « Pour les voyous, le calcul est vite fait. La fraude sociale est plus rentable et moins risquée que le trafic de drogue et les braquages. »

    Ces groupes, originaires du tiers-monde, profitent des failles de la mondialisation pour étendre leurs réseaux en Europe via leurs diasporas. Selon Christian Kalck, chef de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), « il n’est pas rare de trouver à la tête de ces réseaux des individus issus du grand banditisme, voire évoluant dans la mouvance terroriste ».

    De fausses fiches de paie au salaire très généreux

    Loin du petit fraudeur d’occasion, ces criminels développent des méthodes quasi industrielles. L’un des plus grosses prises de la BRDA fut ainsi le démantèlement, il y a quelques années, d’un réseau de fraudes aux indemnités chômage s’appuyant sur plus de… 6000 sociétés fantômes émettant des bulletins de paye fictifs!

    Plus récemment, un escroc « marseillais » avait créé plus de 200 fausses entreprises, puis licencié 2400 employés tout aussi inexistants afin d’empocher leurs indemnités chômage, pour un préjudice (bien réel) de 20 millions d’euros!

     

    Selon le commissaire Fougeray, ces fraudes à l’assurance chômage s’appuient sur des « kits Assedic », grâce auxquels « des personnes se prétendent licenciées par des sociétés pour lesquelles elles n’ont, en fait, pas travaillé et qui souvent n’ont aucune activité ».

    Le point de départ de la fraude est donc la constitution d’une société fictive. Légalement immatriculée, cette société ne sert qu’à générer des opérations frauduleuses, à commencer par la perception des indemnités de chômage, mais sans négliger, évidemment, d’autres infractions: escroqueries au crédit, blanchiment d’argent sale, etc.

    Dominique Tian évoque aussi le cas d’entreprises « ayant une activité commerciale effective mais sans commune mesure avec le nombre de salariés qui prétendent y avoir été employés ». Dans d’autres cas, les kits Assédic sont remis, en guise de rémunération, à des personnes qui ont travaillé dans une entreprise, mais sans avoir été déclarées. D’autres, par le bouche-à-oreille, parviennent à acheter un kit Assedic comportant contrat de travail, bulletins de salaire et lettre de licenciement, qui leur permet alors de bénéficier d’allocations chômage. Les aides correspondant à 70 % du salaire brut durant un an, puis 60 % la deuxième année, les fausses fiches de paie annoncent souvent des salaires généreux, permettant de vivre confortablement aux crochets des contribuables.

    Ainsi, il y a quelques mois, le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné treize escrocs à des peines de six mois à trois ans de prison pour avoir escroqué les Assedic à hauteur de 600000 eu ros! Le réseau avait été démantelé à l’issue d’une enquête lancée après la liquidation judiciaire d’une entreprise dépourvue de documents comptables. L’enquête, me née par la police judiciaire avec le GIR du Val-d’Oise, a permis de mettre la main sur une cinquantaine de faux dossiers déposés par des racailles de Seine- Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise.

     Il arnaque la Sécu pour financer une mosquée

    La création de ce genre de « sociétés-écrans » est désormais pratiquée de façon intensive. Une étude de l’Unédic (organisme chargé de l’assurance chômage) a mis en lumière les dérives de la « multigérance ». Elle évoque par exemple le cas de « 10 personnes assurant (ou ayant assuré) la gérance de 651 sociétés » ou « 20 personnes assurant la gérance de 2112 sociétés »!

    Et la situation n’est pas moins préoccupante avec l’Assurance maladie ou les aides sociales. Le commissaire Fougeray évoque le cas d’un médecin tunisien mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » au préjudice de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les contrôleurs se sont lancés sur la piste du toubib indélicat en constatant un beau jour que là où un médecin procède en moyenne à 40 consultations par jour, ce dernier en faisait… 147, six jours par semaine! Après enquête, « Le Figaro » a révélé que le suspect était « connu de la communauté musulmane pour prescrire des arrêts et traitements de complaisance à des assurés de la France entière, bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) ». Mais il ne s’arrêtait pas là : « En contrepartie, il conservait la carte vitale de ses patients quelques jours et faisait de fausses consultations, la nuit ou les jours fériés ». Avec un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros, il pouvait donc jouer les bienfaiteurs de l’islam, car, dixit « Le Figaro », « une partie des fonds aurait servi à financer une mosquée au Sénégal ».

    Le remboursement des médicaments par la Sécurité sociale est également à l’origine de juteux trafics. Le principe est simple. Des patients se font prescrire des traitements dont ils n’ont pas besoin, puis les expédient à l’étranger, où ils sont ensuite revendus. Le Subutex, substitut de l’héroïne, figure parmi les produits les plus prisés. Consommé à haute dose, ce médicament a en effet les effets d’une drogue, mais coûte beaucoup moins cher. Il fait donc l’objet d’un trafic d’autant plus lucratif que les trafiquants se font « rembourser » par la Sécu la marchandise qu’ils revendent par ailleurs! Ici aussi, les quantités écoulées donnent le vertige et révèlent l’implication de réseaux structurés à l’échelle internationale. Le 15 mars dernier, Déborah Dangla, jeune femme de nationalité française, a été condamnée à 17 ans de prison par la Cour suprême de l’île Maurice: elle transportait plus de 6000 pilules de Subutex dans ses bagages! Plusieurs Français accusés de s’être livrés à un tel trafic sont d’ailleurs détenus à Maurice, où le Subutex fait l’objet d’un vaste trafic. Farah Nachi, originaire de région parisienne, avait ainsi été arrêtée, le 9 décembre 2011 à l’aéroport de Plaisance, avec près de 9600 cachets de Subutex. De manière globale, en 2011, les douanes françaises ont intercepté 65 000 boîtes de médicaments illicites à Roissy.

    Les fraudes au RSA, aux allocations familiales et aux aides en tous genres sont de toute évidence moins risquées… Là encore, l’arnaque à grande échelle repose sur la possibilité de se procurer de faux papiers pour ouvrir un compte et… échapper à d’éventuelles poursuites! On peut se procurer une carte d’identité de mauvaise qualité pour 300 euros dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il faut compter dix fois plus pour un document faisant illusion. En 2010, au moins 25000 escrocs ont usurpé une identité dans le but d’ouvrir frauduleusement un compte bancaire puis toucher des prestations sociales (avec, au passage, quelques juteux crédits à la consommation). Selon Arnaud Naudin, criminologue au département de recherches des menaces criminelles contemporaines (MCC) de Paris, « le taux de fraudes franchit désormais la barre des 6 % concernant les pièces administratives présentées pour obtenir des aides sociales ».

    « Plus nous contrôlons, plus nous trouvons »

    Selon lui, « le sujet est politiquement incorrect car il met en cause des personnes en difficulté financière, des précaires, des immigrés et des chômeurs, note le criminologue. A ce titre, les responsables des caisses d’assurances familiales ne veulent pas voir cet te réalité en face et ont tendance à esquiver quand des élus de la représentation nationale viennent demander un état des lieux. Pourtant, les fraudes s’exercent aujourd’hui à une échelle industrielle. »

    Face à « un système social basé sur la confiance et la solidarité », pour reprendre les mots de Christian Jacquier, président du Reso-Club (cercle de lutte contre la fraude identitaire), le nombre des escroqueries explose. La Cour des comptes estime que la fraude aux prestations sociales, toutes branches confondues, s’accroît chaque année de 2 à 3 milliards d’euros pour le régime général de la Sécurité sociale. Toutefois, le montant exact est par nature impossible à connaître. Voici quelques années, Jean-Pierre Revoil, secrétaire général de l’Unedic, admettait que les fraudes constatées ne représentaient « sans doute que la partie visible de l’iceberg », car, précisait-il, « plus nous contrôlons, plus nous en trouvons ».

    Une loi du 14 mars 2011 renforce le dispositif de lutte contre les fraudes en matière sociale en permettant notamment aux agents assermentés des organismes de sécurité sociale et à ceux des impôts de s’échanger tous renseignements et tous documents utiles pour confondre les contrevenants. Toutefois, de l’avis général, le problème ne pourra être réglé sans un changement dans les mentalités. Pour ce la, il faut persuader les agents de rejeter le schéma victimaire voulant que la fraude serait le fait de malheureux contraints d’enfreindre la loi pour survivre, alors que notre système social est la cible d’un véritable hold-up de la part de bandes criminelles résolues à le piller pour réinvestir leurs gains dans le terrorisme islamiste ou d’autres activités criminelles.

    Simultanément, il faut convaincre le législateur qu’il est désormais vital de verrouiller le système social de manière à contrer les bandes organisées qui s’y servent à pleines mains. Nous n’y sommes pas encore: une proposition de loi relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales a été déposée le 13 mars à l’Assemblée nationale, par le député UMP de Gironde, Yves Foulon. Son projet prévoit « la suppression définitive des allocations sociales pour tout fraudeur récidiviste ». Autrement dit, il s’agit de cogner sur les fraudeurs à la petite semaine, et en aucun cas les escrocs chevronnés, qui changent d’identité comme de chemise. Pour combler le trou de la Sécu, il va falloir trouver autre chose…

    Patrick Cousteau

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 27 mars 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
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  • La dénaturation du mariage a fait passer des non-militants aux actes

    Le Monde consacre un reportage aux électeurs de Sucy-en-Brie. Ils avaient voté Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle de 2012, car ils votent traditionnellement à droite. La victoire de François Hollande les a laissés attentistes. Sauf que, avec le projet de loi Taubira les pousse à l'action. Là, il n'est plus question d'opinion politique, d'option économique, mais de convictions morales.

    Avant cela, François Hollande les laissait plutôt apathiques. Son entêtement à faire passer cette loi inique les a réveillés. En outre, l'UMP ne profite pas de ce regain de militantisme. Ils regrettent les tentatives de récupération de la Manif pour tous par l'UMP. Gérald Darmanin, élu UMP de Tourcoing,  déclare :

    "Il y a un rejet total de la gauche et pas d'adhésion à la droite".

    Un autre élu UMP estime : 

    "Pour les municipales et les régionales, le vrai problème, c'est le Front national." "La base des militants est chauffée à blanc pour des alliances avec le FN et je ne vois pas qui pourra empêcher ça ".

    M. Gosselin voit des militants qui lui demandent chaque jour "d'être plus offensif, de tirer dans le tas".

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le vrai but du mariage homosexuel : imposer la théorie du Genre (Gender)

  • Mariage homo : Un comité d’accueil attendait Najat Vallaud-Belkacem à Rennes

    Mariage homo : Un comité d’accueil attendait Najat Vallaud-Belkacem à Rennes

    RENNES (NOVOpress Breizh) – « On veut du boulot, pas du mariage homo ! », « Hollande, ta loi on n’en veut pas ! » Hier après-midi en gare de Rennes plus de 200 personnes du collectif « La manif pour tous » – parmi lesquelles de nombreux militants identitaires bretons – ont réservé à Najat Vallaud Belkacem un accueil dont elle se souviendra longtemps.

    C’est en effet sous les huées, les sifflets et au milieu d’une grande bousculade que la porte-parole du gouvernement, a pu gagner – au pas de charge et sous forte escorte policière – la voiture qui devait la conduire au Théâtre national de Bretagne, où elle devait prendre la parole, dans le cadre du forum Libération, sur le thème de… la « présidence normale » (!).

    Intervenant, le 15 octobre dernier, au collège André Chêne de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret, la ministre des Droits de la femme s’était fait remarquer en n’hésitant pas à déclarer devant de jeunes élèves de 4ème : « Le mariage pour tous, cela veut dire que pourront se marier des gens qui s’aiment même s’ils sont de même sexe, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ca va permettre plus d’épanouissement, plus de liberté, plus d’égalité dans la société. Il faut comprendre ça comme une avancée. » Ce discours de propagande, tenu devant de jeunes adolescents, avait été filmé par BFMTV. Jugé gênant par la ministre, son service de communication avait, selon cette chaîne, demandé – en vain – la suppression de ce reportage.

    Récemment, la ministre s’est encore illustrée en déclarant, à propos du projet de loi sur le mariage forcé, que « ça ne concerne pas que les sociétés musulmanes, vous voyez. C’est aussi de ce point de vue-là qu’il faut, je pense, arrêter les amalgames ou la stigmatisation : le mariage forcé, ça peut concerner des sociétés catholiques (sic). » Des propos qui avaient sidérés tous ceux qui connaissent la doctrine catholique en matière de mariage, fondée justement sur la liberté du consentement (“Si cette liberté manque, le mariage est invalide”)

    Porte-parole d’un gouvernement dont l’identité de « gauche » ne tient plus que grâce à quelques mesures « sociétales » – mariage gay, salles de shoot etc. – à défaut de pouvoir mettre en place d’authentiques mesures sociales, madame Vallaud Belkacem, qui maîtrise par ailleurs parfaitement la novlangue du Système, semble donc tout à fait à sa place dans cet emploi. Pas certain, toutefois, que ce soit précisément ce qu’attendent aujourd’hui les Français.

    Crédit photo : DR.

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  • [Tribune libre] Mon printemps français se fera sans Frigide Barjot – par Marie Vermande

    [Tribune libre] Mon printemps français se fera sans Frigide Barjot – par Marie Vermande

    PARIS (NOVOpress) – Je n’ai jamais tellement aimé Frigide Barjot. Sa vanité et sa présomption avaient le don de m’exaspérer. Moi et bien d’autres. Mais jusque-là, j’ai tenté de sacrifier mon animosité personnelle sur l’autel sacré de l’union : tous unis contre le projet de loi Taubira, qu’importent les petites divergences d’opinion ou d’entente, l’union fait la force !

    Pourtant, cela devient de plus en plus difficile, car madame Barjot, autoproclamée égérie de « la Manif Pour Tous » (MPT), est allée trop loin.

    Je ne raconterai pas ma rencontre avec la Dame au cours de la Manif, cela n’a pas grand intérêt… En fait, si ! Je crois que je vais tout de même la raconter, car c’est plus fort que moi ! Je me trouvais au niveau de la Porte Maillot, la foule s’y pressait, et c’était déjà une vraie cohue. Lorsque tout à coup, un groupe de jeunes habillés des maillots rouges du service d’ordre de « la Manif Pour Tous » arrivèrent en trombe, poussant tout le monde et criant : « Dégagez le passage, vite ! Dégagez ! » Je vis même des personnes manquer de tomber sur des poussettes et des enfants. Mon cerveau s’agita à toute vitesse, s’imaginant que quelque chose de grave se produisait. Pendant un quart de seconde, apercevant au milieu du service d’ordre en rouge des perruques jaunes et roses fluo, je m’imaginais même qu’il s’agissait d’un groupe de pro-mariage gays qui avaient réussi à s’introduire pour perturber la manif. Pensez-vous ! Il s’agissait tout simplement de notre chère égérie, entourée de ses gardes du corps qui dégageaient tout le monde pour remonter la manif au plus vite, au mépris des familles présentes. Vous imaginez la colère des personnes autour : « Madame la VIP, défenseuse  des familles, n’hésite pas à faire dégager enfants et parents, pour garder ses aises… »

    Je ne m’attarderai pas plus longtemps là-dessus : ceci est un détail. La réalité, c’est que madame Barjot, porte-parole de la MPT se veut révolutionnaire… Mais attention ! En toute légalité ! Il s’agit d’une toute nouvelle forme de révolution du XXIème siècle, issue des dictatures modernes : la révolution sans risque et en toute sécurité. C’est tout juste si l’on ne nous propose pas une assurance-révolution, pour au cas où, vous et vos enfants, vous feriez malencontreusement gazer au détour d’un bain de foule.

    Sauf que la Révolution légale, c’est un peu plus compliqué lorsque l’Etat l’interdit, ou qu’il parque des milliers de personnes dans quelques mètres carrés, qu’il ignore totalement ces personnes, et que, en réponse à ce mépris, le chef révolutionnaire légaliste propose à ses insurgés de rentrer chez eux tranquillement et d’attendre la prochaine fois.

    J’imagine bien ce genre de situation transposée à une autre époque… A la veille du soulèvement de Vendée, les paysans, excédés par les agissements révolutionnaires, se tournent vers leurs seigneurs et leur demandent de devenir chefs de leur armée. Imaginez un peu les paysans si Charrette ou Elbée leur avaient répondu : « Une révolution ? Ah oui ! C’est cool comme idée ! Mais merde alors ! Ce n’est pas légal en fait ! Il y aura peut-être des choses violentes, et moi je suis pour un monde de paix et d’amour. Alors, vous savez ce que vous allez faire ? Vous allez rentrer chez vous, parce que moi j’ai pas envie de passer pour une personne haineuse, violente et extrémiste. Mais faites-moi confiance, je vais aller demander une autorisation aux révolutionnaires, pour manifester en toute légalité, et même demander un vote ! OK ? Allez, bisous et on se tient au jus ! »

    Pourtant, la réalité est encore bien plus grave que cela ; car dans l’histoire de Dame Frigide, ce ne sont pas nous, les péquenauds, les paysans, qui sommes allés la chercher. C’est elle au contraire qui a réussi à nous enthousiasmer, à nous pousser à agir ! Un article du Figaro datant du 8 mars cite ses propres mots : « On ne partira pas tant qu’il ne se passera pas quelque chose. » Des vidéos tournèrent également partout sur le Net, nous encourageant au Camping Pour Tous, et dans lesquelles l’égérie nous commandait : « Vous arriverez aux champs Elysées, et vous n’en repartirez que quand la loi sera retirée ! »

    Et le jour où des jeunes et des familles, des personnes âgées et même des infirmes suivent les commandements de leur chef de file, ce général de la grande armée bleue et rose se désolidarise, elle leur crache à la figure, et les accuse d’extrémisme. « A tous ceux qui sont allés en conscience illégalement sur les Champs-Elysées avec vos enfants braver des forces de police à gazeuses sensibles, je dis, vous n’auriez pas dû, c’est irresponsable et cela abîme notre crédibilité », peut-on lire sur sa page Facebook. Et dans le feu de l’action, elle eut des propos bien plus durs.

    Malgré cela, certains appellent à nouveau à l’union. Certes, l’union fait la force. Mais comment ne pas comprendre la révolte de ceux qui ont eu le sentiment d’être bafoués et rejetés par leur propre camp, ceux qui ont couru se faire gazer sur les Champs-Elysées, et qui sont mis de côté pour ne pas risquer d’abîmer l’image de cette chef d’armée un peu particulière ?

    Marie Vermande,
    rédactrice du webzine féminin Belle et Rebelle

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  • Trafic d'organes : Israël au centre de la toile

    On apprend par une dépêche de l'AFP du 2 décembre que trois médecins ont été arrêtés en Ukraine pour trafic d'organes. L'information n'a été reprise par aucun journal français, et c'est sur le site internet suisse < romandie.com > qu'il a fallu aller la chercher. Dans un entretien au quotidien Gazeta po-Kievski, le ministre-adjoint ukrainien de l'Intérieur a déclaré que trois autres personnes ont été incarcérées. Il s'agit des gens qui « recrutaient les donneurs et les transportaient » vers Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, où « la majeure partie des donneurs ont été opérés ». D'autres interventions chirurgicales ont eu lieu dans une clinique réputée à Kiev. « À ce jour, nous avons découvert 25 personnes qui ont été poussées à donner leurs reins. Nous en cherchons d'autres ». Les trois médecins arrêtés prélevaient les reins de ressortissants d'Ukraine, de Moldavie et d'Ouzbékistan. Quant aux bénéficiaires des greffes, apprend-on, c'était « pour la plupart » des Israéliens qui payaient entre 100 000 et 200 000 dollars.
On se souvient qu'au mois de novembre 2010, un trafic d'organes avait été découvert au Kossovo. Nancy Scheper-Hughes, professeur d'anthropologie médicale à l'Université de Californie à Berkeley et fondatrice d'Organ Watch, une association de surveillance du trafic d'organes, avait parlé de la connexion israélienne, en affirmant clairement à PressTV qu'Israël en était « à la tête ». 
Israël est bien la plaque tournante du trafic international d'organes. En vertu de la loi juive, en effet, les Israéliens estiment qu'ils ne sont pas autorisés à donner leurs organes, et il leur faut ainsi les trouver chez les goys. Israël est ainsi le seul pays dont le corps médical ne condamne pas le commerce illégal d'organes.
    En septembre, on apprenait que le PDG de Netcare, le principal groupe de santé privé en Afrique du Sud, ainsi que cinq chirurgiens, étaient inculpés pour avoir greffé à de riches Israéliens des reins prélevés sur des Brésiliens et des Roumains miséreux. L'hôpital privé Sainte Augustine de Durban, géré par le groupe Netcare, était également poursuivi pour 109 opérations pratiquées entre 2001 et 2003 (source : The Star). Des citoyens israéliens étaient venus en Afrique du Sud pour l'opération. En 2005, la police sud-africaine avait ouvert une enquête contre l'Israélien Ilan Perry, le cerveau du trafic.
    Au mois d'avril 2010, selon le quotidien israélien Haaretz, la police israélienne avait arrêté une demi-douzaine d'hommes soupçonnés d'être impliqués dans un vaste trafic d'organes dans le nord du pays. Parmi les suspects arrêtés se trouvaient notamment un général de brigade, ainsi que deux avocats. L'enquête avait débuté avec une plainte d'une femme de 50 ans originaire de la ville de Nazareth, qui avait répondu à une publicité en langue arabe offrant 100 000 dollars pour le don d'un rein. La vendeuse fut envoyée, par avion, vers un pays d'Europe orientale où se fit le prélèvement, mais la plaignante avait déclaré qu'à son retour en Israël, l'argent promis ne lui avait pas été versé. L'enquête avait permis de mettre au jour un vaste réseau de trafiquants d'organes. « Le réseau opère partout dans le pays et pas seulement au nord ; il recrute ses clients par des annonces dans les journaux et sur internet », précisait un responsable policier. En moyenne, une greffe de rein est facturée 120 000 dollars (90 000 euros) au bénéficiaire. Quant aux donneurs, qui sont des personnes en situation de précarité, ils ne reçoivent jamais plus de 10 000 dollars. Parfois moins, parfois rien du tout. Les donneurs doivent signer un contrat avec les trafiquants, comportant des déclarations mensongères, attestant notamment qu'ils ont un lien familial avec le receveur, ce qui est une exigence de la réglementation des pays (Europe de l'Est, Philippines, Equateur) dans lesquels la transplantation va avoir lieu. Ils sont ensuite renvoyés en Israël sans avoir été munis du moindre dossier médical, ce qui les met en danger en cas de complications post-chirurgicales, qui sont fréquentes.
    Début décembre 2009, on apprenait que de nombreux sites internet ukrainiens accusaient Israël d'avoir fait venir environ 25 000 enfants ukrainiens au cours des deux années passées, afin de prélever leurs organes. Le professeur Vyacheslav Gudin, lors d'une conférence à Kiev, avait fait le récit détaillé de ses recherches infructueuses de 15 enfants adoptés en Israël. Ceux-ci auraient été utilisés par des centres médicaux comme « pièces détachées » (Haaretz).
    Le 24 juillet 2009, une quarantaine d'élus locaux et cinq rabbins étaient arrêtés dans le New Jersey, à côté de New York. Les autorités soupçonnaient les prévenus de corruption, extorsion de fonds, blanchiment d'argent et... trafic d'organes. Plusieurs synagogues avaient été perquisitionnées. Le rabbin Levy Izhak Rosenbaum était accusé d'avoir persuadé des donneurs moldaves de lui vendre pour 10 000 dollars des reins qu'il revendait seize fois plus cher. « Il ciblait des personnes vulnérables » indique Mark McCarron, substitut du procureur fédéral. Rosenbaum arrangeait alors le voyage du donneur pour New York. Nancy Scheper-Hughes, de l'université de Californie, la spécialiste de la question, avait visité des villages moldaves dont, écrit-elle, « 20 % des hommes adultes avaient été recrutés pour être des vendeurs de reins. » Il s'avérait qu'Isaac, Rosenbaum était l'intermédiaire principal d'Ilan Perry ? demeurant en Israël, qui était le cerveau de l'opération.
    Début octobre 2009, on apprenait encore que le réseau du rabbin Rosenbaum opérait aussi au Maroc. Le Pr Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche, avait révélé que le réseau y était spécialisé dans l'enlèvement d'enfants en Algérie. Les opérations s'effectuaient dans des cliniques marocaines se trouvant à Oujda. Le rabbin Rosenbaum s'occupait du financement pour acquérir les équipements nécessaires aux opérations chirurgicales et du transport des organes vers New York et Israël.
    LA FILIÈRE PALESTINIENNE
    Le trafic d'organes avait fait pour la première fois l'objet d'un scandale au cours de l'été 2009, juste après l'affaire du rabbin Rosenbaum. Le scandale avait éclaté suite à un article publié par le premier quotidien suédois, Aftonbladet, révélant que l'armée israélienne avait kidnappé de jeunes Palestiniens et que leurs corps mutilés avaient été retournés quelques jours plus tard. À la fin août 2009, le journaliste suédois Donald Bolström, après une enquête sur le terrain, avait accusé l'armée israélienne de prélever des organes sur les prisonniers palestiniens. Des jeunes hommes palestiniens avaient disparu. Sur internet, les langues se déliaient. Des docteurs israéliens de l'institut médico-légal d'Abou Kabir, étaient accusés d'avoir extrait des organes vitaux (le cœur, les reins, le foie), des corps de jeunes Palestiniens tués par l'armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie. Les corps étaient parfois rendus aux familles, bourrés de coton et couturés de haut en bas, mais le plus souvent gardés dans des tombes numérotées.
    Fin septembre 2009, le député arabe-israélien Mohammad Barakeh avait accusé les Israéliens de vols d'organes et s'était élevé contre la pratique israélienne de garder les dépouilles de Palestiniens tués. « Nous avons le droit de connaître les raisons pour lesquelles Israël confisque les corps des martyrs et quel secret ils cherchent à préserver. »
    L'ancien chef du principal institut médico-légal israélien, le docteur Jehuda Hiss, avait d'ailleurs reconnu que des organes avaient été prélevés sur des corps de Palestiniens, au cours des années 1990 sans l'autorisation des familles des défunts. Jehuda Hiss avait fait ces déclarations dans un entretien accordé en 2000 à Nancy Scheper-Hugues, qui ne les avait rendues publiques que dix ans plus tard, à la faveur des révélations du journal suédois. Des extraits de l'entretien avaient été diffusés à la télévision israélienne. Le docteur Jehuda Hiss y précise que des cornées avaient été prélevées sur des cadavres. « Aucune autorisation n'était demandée à la famille », affirme-t-il. Dans les années 1990, les spécialistes de la morgue Abou Kabir prélevaient la peau, la cornée, les valves cardiaques et les os des cadavres de Palestiniens et d'étrangers, sans l'autorisation de leurs familles. Durant une interview sur la chaîne de TV Al-Jazira, en 2002, l'ancien dirigeant palestinien, Yasser Arafat, avait déjà accusé le régime israélien d'assassiner des nourrissons, des enfants et des jeunes Palestiniens afin de collecter leurs organes vitaux pour des greffes. « Ils assassinent nos enfants et utilisent leurs organes comme pièces de rechange. Pourquoi le monde entier reste-t-il silencieux ? Israël profite de ce silence pour intensifier son oppression et la terreur contre notre peuple », s'indignait Arafat. Au cours de cet entretien, qui eut lieu le 14 janvier 2002, Arafat montrait des photographies de corps mutilés d'enfants.
    LA FILIÈRE ROUMAINE
    En juillet 2009, on apprenait qu'à Bucarest, en Roumanie, trois personnes accusées de trafic d'ovules, cette fois-ci, étaient arrêtées. Les deux responsables de la clinique Sabyc, un père et son fils étaient israéliens. Deux autres Israéliens qui travaillaient dans cette clinique étaient également écroués. La clinique versait aux donatrices des sommes allant de 800 à 1 000 lei (environ 190 à 238 euros), alors que la loi roumaine interdit formellement de rémunérer les dons d'organes ou de cellules. Selon les médias roumains, les bénéficiaires étaient majoritairement des Israéliennes. Elles payaient entre douze et quinze mille euros pour réaliser une fécondation in vitro. Les ovules provenaient de jeunes femmes roumaines en difficulté sociale.
    En janvier 2004, déjà, un officier de l'armée israélienne en retraite nommé Geldaya Tauber Gady avait été arrêté au Brésil pour sa participation à un réseau international de trafic d'organes. Celui-ci avait alors expliqué au tribunal que le gouvernement israélien finançait l'opération.
    Mike Levinski, citoyen israélien, fut le pionnier de la filière moldave. L'hebdomadaire Le Point du 15 février 2002 livrait quelques informations sur ce trafic. On y apprenait que les Moldaves, citoyens d'un petit pays situé entre la Roumanie et l'Ukraine, étaient alors bien misérables, et certains d'entre eux en avaient été réduits à vendre un rein pour pouvoir survivre. Des rabatteurs israéliens prospectaient sur place, offrant aux donneurs 3 000 dollars pour cette « livre de chair ». La commission touchée par les rabatteurs s'élevait à environ 30 000 dollars par rein, tandis que les honoraires du chirurgien allaient de 100 à 200 000 dollars par opération. Donneurs et patients se retrouvaient en Turquie dans la clinique du docteur Sonmez, qui admettait avoir pratiqué plus de 500 greffes au cours des cinq dernières années, sans jamais avoir été inquiété par la justice turque. Le trafic était manifestement extrêmement rentable, à en juger par le nombre de petites annonces d'intermédiaires publiées dans les journaux israéliens.
    Les "donneurs" n'étaient d'ailleurs pas toujours au courant de ce qui allait leur arriver. Après des opérations bénignes, de l'appendicite, ou autre, de jeunes Moldaves, comme Serghei Thimus, se réveillaient avec des cicatrices mal placées, et on leur annonçait qu'il avait fallu leur enlever un rein qui ne fonctionnait pas bien, ou bien, comme ce fut le cas pour Serghei, une radio leur révélait par la suite que leur chirurgien leur avait tout simplement volé un rein.
    En décembre 2001, le journal israélien Haaretz rapportait que l'ambassadeur de Roumanie en Israël avait demandé à être reçu par le Ministre des Affaires sociales pour l'entretenir au sujet de ce qui commençait à faire scandale dans son pays. À cette occasion, apprenait-on, celui-ci lui avait demandé des explications et lui avait remis une liste d'enfants nés en Roumanie qui avaient été amenés en Israël pour être adoptés, et « avec tous leurs organes à l'intérieur de leurs corps. » Il semblait donc que l'adoption d'enfants roumains en Israël n'était peut-être pas seulement qu'une œuvre charitable. L'inversion accusatoire, avec laquelle les lecteurs de nos livres se sont familiarisés, se vérifie ici avec un film comme Dirty Pretty Things, du réalisateur Stephen Frears (GB, 2002) : Okwe est un pauvre noir d'origine nigérienne qui vit à Londres. Il est clandestin, en situation illégale, et sa vie n'est pas facile. Il est conducteur de taxi le jour, et réceptionniste la nuit, dans un palace londonien. Il se passe des choses bizarres dans cet hôtel, et Okwe découvre que le palace qui l'emploie sert de couverture à un trafic d'organes organisé par le responsable d'étage, qui profite des difficultés des immigrés. En échange d'un de leurs reins, des pauvres immigrés du tiers-monde peuvent ainsi obtenir un passeport ou un visa : un rein contre un passeport. L'opération s'effectue dans une des suites de l'hôtel par des médecins peu expérimentés. Persécuté par les services d'immigration (deux Anglais blancs très méchants), Okwe n'ose pas dénoncer ce qu'il vient de découvrir. C'est donc par des voies parallèles qu'il va tenter de démanteler ce trafic, aidé par une femme de ménage turque, une prostituée noire et un Chinois employé dans une morgue. Les pauvres immigrés clandestins sont ici victimes de chantages, de pressions, de viols et de crimes, tandis que les Blancs, une fois encore, jouent le rôle des salauds. Le film est réalisé par Stephen Frears, qui n'est pas un "Blanc", comme vous l'avez compris. Ils projettent sur les autres ce dont ils se sentent coupables. En juin 2008, lors de la parution de notre livre sur la Mafia juive, nous n'avions que peu d'éléments sur le trafic d'organes. Mais en ce qui concerne l'inversion accusatoire, nos lecteurs liront avec profit le Miroir du judaïsme, paru en 2009. Les deux livres de 400 pages sont chacun au prix de 26 € (+2 € de port, en tout. Hervé Lalin, 14 rue Brossolette, 92300 Levallois. Inutile de se déplacer).
    L'EXTREME-DROITE DE LA PEUR
    On voit bien cependant que notre discours ne plaît pas à tout le monde. Un courriel de l'association Renaissance catholique, par exemple, vient de nous signifier que nous ne sommes pas le bienvenu cette année à la « fête du livre ». Jean-Pierre Maugendre préfère sans doute rester avec des gens de bonne compagnie. Cela peut se concevoir, mais enfin, cette droite "respectable", il faut le dire, est tout de même bien décevante ; et ça ne date pas d'hier. Ces gens-là, si l'on regarde bien, ne savent que chialer et se répandre en lamentations. Depuis des lustres, ils plombent l'atmosphère avec leur indignation perpétuelle. La vérité est que s'ils parlent sans cesse de « terrorisme intellectuel », c'est parce qu'ils sont eux-mêmes terrorisés. Ils ont reçu trop de coups, depuis deux cents ans, si bien qu'ils sont maintenant fossilisés dans la jérémiade, incapables de mordre leurs ennemis et de réagir aux outrages qu'on leur fait. Quand par hasard, on identifie un de ces petits salauds qui pisse sur un crucifix et qu'on lui donne la leçon qu'il mérite, c'est nous qui passons pour un extrémiste, un « antisémite obsessionnel », un type infréquentable. « Quand on te crache dessus, dit le proverbe yiddish, il ne faut pas dire qu'il pleut ! » La veulerie et la lâcheté de cette "extrême-droite" de la peur nous inspirent le plus parfait mépris. Mais les lecteurs de RIVAROL connaissent sans doute le mot de Talleyrand : il faut savoir l'économiser, car en la matière, il y a beaucoup de nécessiteux !
    Hervé RYSSEN. Rivarol du 10 décembre 2010

  • C’est une crispation ? Non, Sire, c’est une révolution

    En janvier dernier notre chroniqueur Michel Geoffroy publiait ce texte prémonitoire : « C’est une crispation ? Non sire , c’est une révolution ! ». A relire pour comprendre les bouleversements en cours. Quand la dictature d’infimes minorités sexuelles, communautaires ou financières devient de moins en moins supportable pour le peuple. Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes. Polémia

    Un rejet général du Système

    Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.
    Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74% que l’islam n’est pas compatible avec la société française).

    C’est un message clair qui ne peut qu’ « alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de l’idéologie dominante.
    Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.

    Toujours moins

    Les Européens de la zone euro, et les Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours moins :

    – toujours moins de travail : le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à ceux de 1936 en France ;
    – toujours moins de croissance : car les gouvernements mènent des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et parce l’euro nous handicape ;
    toujours moins de revenus et de retraites : car les gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ;
    – toujours moins de protection sociale pour les autochtones, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ;
    toujours moins de services publics qui marchent, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ;
    toujours moins d’ascenseur social à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;
    toujours moins de liberté : parce que chaque jour, pour les motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté d’expression ;
    toujours moins de sécurité à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ;
    toujours moins de démocratie et de souveraineté, parce que l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer son projet mondialiste, de gré ou de force ;
    toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.

    No future

    Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.

    Les bobos voudraient se persuader qu’il ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand nombre.

    Dans ce contexte, le spectacle d’une oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.

    Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.

    Michel Geoffroy
    25/01/2013  Correspondance Polémia – 26/01/2013

    * Cet article a été initialement publié le 26/01/13, avec pour chapô originel : “Le journal Le Monde, dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations alarmantes de la société française » (Le Monde du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui”. Lequel constituant la seule modification apportée.

  • Manif Pout Tous : la photo qui dérange

    Près d’une semaine après « L’ÉVÉNEMENT », il est grand temps de dire la VERITÉ. Mais elle dérange !

     

    VALLS, AYRAULT ET HOLLANDE ONT MENTI : LES MANIFESTANTS ÉTAIENT 1,8 MILLIONS SELON DES PHOTOS MISES AU SECRET ET CONFISQUÉES PAR LA POLICE.

    Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais, les photos qu’il a prises ont été confisquées car très révélatrices ... Le service de Police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 million de personnes.
    Tout finit par se savoir ! La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au-delà donc du comptage au mètre carré. La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et l’Élysée ont les chiffres sur leur bureau.¢
    AUTRE PREUVE FLAGRANTE
    Autre comparaison qui disqualifie les chiffres annoncés par la préfecture. Après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré.

    VITE ! PARTAGEZ CET ARTICLE MASSIVEMENT. ENVOYEZ-LE PAR MAIL À VOS CONTACTS. Le mariage de quelques-uns est imposé à tous avec la censure de l'État PS

    http://www.francepresseinfos.com/

  • 1.950.000 dimanche dernier à la manif pour tous

    Et oui, ce ne sont pas nos chiffres, mais c’est l’’hélicoptère de la sécurité civile était équipé d’un système de comptage optique fabriqué par THALES. Il a dénombré 1.950.000 personnes !

    Les gens de la DCRI ont ensuite confisqué l’enregistrement de l’hélicoptère à son atterrissage…

    la DCRI a annoncé après calcul , dans le réseau militaire et la présidence de la République 1,7 million de participants.

    Hollande le sait parfaitement, et cela le rend furieux.

    http://fr.altermedia.info/