La presse française serait menacée par la concentration de ses titres entre les mains de quelques grands patrons. C'est vrai. Mais pas pour les raisons le plus souvent évoquées. Les capitalistes qui les contrôlent sont eux-mêmes dépendants de leur principal client ou allié. Son nom : l'Etat !
Revenons le cas de Serge Dassault, député, avionneur et patron de presse. Qu'il soit l'ami de Sarkozy, chacun le sait Mais est-ce bien le vrai problème ? Les syndicats pointent du doigt son interventionnisme. Les professionnels de la pétition poussent des hauts cris quand le milliardaire s'invite dans les colonnes de son journal pour donner son avis. Ce qui, soit dit en passant vu le prix d'entrée (1,2 milliard d'euros) dans le capital de la Socpresse (société éditrice du Figaro), lui donne le droit de pondre son article !
Non, le plus grave dans l'affaire, et que les syndicalistes omettent de dire, ce n'est pas tant que Serge Dassault, sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes, déclare, un peu naïvement d'ailleurs, lors du rachat de la Socpresse, qu'il veut « posséder un journal ou un hebdomadaire pour exprimer son opinion » ou même que « les journaux doivent diffuser des idées saines car la France est en train de crever à cause des idées de gauche » (tout en laissant pléthore de journalistes de gauche officier au Figaro...). Le plus grave est que le groupe aéronautique de Serge Dassault dépend en grande partie des commandes de l'Etat depuis une trentaine d'années. Pour faire simple : que l'Etat cesse de lui acheter ses Rafale, et il ferme boutique. Et il n'est pas le seul à être ainsi lié aux structures étatiques.
Nul besoin d'être initié aux arcanes des médias et de la politique pour faire ce constat troublant : la grande majorité des médias français sont contrôlée par des industriels dont le chiffre d'affaires dépend en grande partie du bon vouloir de l'Etat ou des collectivités territoriales. En première ligne : les groupes Bouygues, Dassault, Lagardère, Bolloré, etc. Une situation dont les conséquences rédactionnelles sont loin d'être anodines.
Bruits de bottes dans les salles de rédaction
En règle générale et contrairement aux fantasmes de complots imaginés par l'extrême gauche, ces industriels se désintéressent à peu près totalement du contenu politique, culturel et social (sauf Serge Dassault, patron à l'ancienne) produit par leurs médias. Ils le délèguent à des personnalités du grand consensus mou, type Laurent Joffrin (Libération), Nicolas Beytout (Le Figaro), Etienne Mougeotte (Le Figaro Magazine, ex-TF1). Sur les grandes questions vitales - géopolitique, économie, histoire, natalité, immigration -, les médias français pratiquent un journalisme social-démocrate aux antipodes de leur collègues européens ou anglo-saxons. Raison pour laquelle la presse française est aussi l'une des plus soporifiques du monde.
En revanche, les mêmes industriels utilisent leur joujou médiatique quand il s'agit de le mettre au service de leur stratégie d'influence politico-industrielle. LCI par exemple est ainsi prié de ratisser les seconds couteaux et les notables de la politique oubliés par TF1 et que le constructeur Bouygues ne voudrait pas s'aliéner.
Aux Etats-Unis en revanche, les groupes industriels ont l'interdiction d'entrer dans le capital des sociétés de médias. Ceux-ci ne sont pas considérés comme une variable d'ajustement politique, mais leur ligne éditoriale dépend de l'adhésion du public qui les regarde ou les lit. Si les propriétaires s'impliquent beaucoup plus dans la définition politique et éditoriale de leur journaux, la presse d'opinion est paradoxalement plus florissante aux Etats-Unis qu'en France ! Et entre CNN et Fox News, les alternatives éditoriales sont plus tranchées. Dernière conséquence et non des moindres : les acteurs du marché médiatique luttent à armes égales et peuvent surtout constituer de véritables mastodontes médiatiques à même de s'imposer à l'international. Et de diffuser leur vision du monde.
Rien de tel en France, où les groupes de presse, notoirement sous-capitalisés, sont maintenus dans un face à face mortel avec des groupes qui dépendent en très grande partie de l'Etat. Le groupe Mediaset de Silvio Berlusconi, tellement diabolisé en France, est mieux accueilli dans les capitales européennes que les groupes français qui font figure d'épouvantail ! Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que nos voisins, qui connaissent la réalité structurelle de la presse Française, ne sont pas pressés de voir des groupes liés à l'Etat français s'implanter chez eux.
Exemple avec le groupe Bolloré (20 % d'Havas entre autres). Que serait-il sans la présence de l'armée française en Afrique, où il possède d'importants intérêts au Cameroun, en Côte d'Ivoire et dans la quasi-totalité des ports africains ? On peut à cet égard légitimement s'interroger sur le rôle de Michel Roussin, ministre de la Coopération sous le gouvernement Balladur, aujourd'hui vice-président du groupe Bolloré pour l'Afrique et... animateur de l'émission Paroles d'Afrique, sur Direct 8, chaîne du groupe Bolloré. il en va de même avec les intérêts de la maison Bouygues (TF1, LCI, Eurosport, etc.), actionnaire du constructeur Alstom et prochainement d'Areva, leader mondial de l'énergie nucléaire, ou encore de Lagardère (EADS), propriétaire du Groupe Hachette Filipacchi Médias (Paris-Match, Elle, Le journal du Dimanche, Europe 1, etc.).
Pour sauver les médias français, il faut couper le cordon ombilical. Avec l'Etat.
Lucien Valdès le Choc du Mois Octobre 2007
magouille et compagnie - Page 2392
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Un mariage incestueux : Les noces de la presse et du capitalisme d'Etat
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L’éveil d’une Grande Armée – par Dominique Venner
PARIS (via le site officiel de Dominique Venner) - Le 24 mars 2013, en interdisant les Champs Élysées à l’immense manifestation des familles françaises contre le mariage gay, le pouvoir a commis une erreur. Les centaines de milliers de manifestants (1 million 400 000 selon les organisateurs) confinés sur l’avenue de la Grande Armée ont vu dans ce nom un symbole : ils se sont sentis comme la « grande armée » des familles françaises qui se lève contre la « loi Taubira » destructrice de notre civilisation !
On peut détruire une civilisation en un instant, d’un trait de plume. Les Français savent cela pour l’avoir éprouvé plusieurs fois dans leur histoire depuis 1789. Ils savent aussi par expérience qu’il faut plusieurs siècles pour rebâtir une civilisation.
Mme Taubira (élue indépendantiste de la Gouadeloupe) est contestée au sein de son propre cabinet ministériel, comme l’avait été Mme Rachida Dati, autre gadget exotique du président précédant. C’est un signe des temps de décadence que de nommer à un ministère aussi symbolique que celui de la Justice des personnes si peu concernées par l’identité française et européenne, que leur intention affichée est de la bouleverser.
Après la manifestation du 13 janvier (1 million de participants « blancs de blanc », dont beaucoup de femmes et d’enfants), la manifestation du 24 mars a réuni plus de participants encore et toujours aussi blancs. Elle a même débordé largement sur l’avenue Foch et occupé finalement une partie des Champs-Elysées en fin de soirée, au cours d’un « sit-in » à la barbe des CRS impuissants.
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans cette mobilisation sa réalité : une calme révolte de masse contre la destruction de la famille, pilier ultime de notre civilisation européenne. Tout enfant a le droit de savoir d’où il vient, quel est son père et quelle est sa mère. Il n’est pas inutile de rappeler que, très symboliquement, voici 33 siècles, la guerre de Troie avait été provoquée pour faire respecter l’union du roi achéen Ménélas et de son épouse Hélène, enlevée par un prince troyen. Tous les rois de la fédération achéenne avaient fait serment de protéger le mariage d’Hélène et de Mélénas. Aussi s’unirent-ils pour ramener Hélène à son foyer. Et leur guerre eut pour conclusion la destruction de Troie. Elle fut aussi le prétexte de l’Iliade, poème fondateur de notre civilisation.
La première grande manifestation du 13 janvier s’était déroulée dans une atmosphère plutôt ludique. Les privilégiés qui nous gouvernent ont traité par le mépris l’appel qui leur était ainsi adressé par cette imposante manifestation contre la loi Taubira. Et pourtant, aucun parti politique dans la France d’aujourd’hui n’aurait pu réunir un million de manifestants dans Paris. Il y avait là matière à réflexion.
C’est pourquoi la seconde manifestation du 24 mars, regroupant une nouvelle fois des familles entières, de jeunes mères et leurs enfants, a été plus tendue que la première. Les aveugles repus qui nous gouvernent, prendront sans doute exemples sur leurs devanciers soviétiques pour traiter avec le même mépris cette indignation populaire qu’ils ne contrôlent pas.
Ils commettront là une nouvelle faute. Quand l’indignation mobilise de telles masses, des familles entières, des femmes et de jeunes mères en charge d’enfants, c’est le signe que se trouve transgressée au-delà du supportable une part sacrée de la nation. Il est dangereux de provoquer la révolte des mères !
Dominique Venner http://fr.novopress.info
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Manif du 24 mars : mandales pour tous !
Le dialogue avec les opposants au mariage gay, les CRS s’en chargent
Dimanche 24 mars, 14h45, métro Sablons. On est accueilli dès la sortie par les cris de ralliement de trois membres du service d’ordre de la manifestation qui s’égosillent afin de faire emprunter aux voyageurs et manifestants la sortie « Jardin d’acclimatation ».
Le ton est donné et l’atmosphère bien différente de celle du 13 janvier dernier. Si les petits drapeaux et les T-shirts colorés sont toujours là, les chars et les ballons roses se font plus discrets et la techno laisse place à une Marseillaise furibarde qui ne se prolonge cependant pas jusqu’au couplet fatal – « Qu’un sang impur abreuve nos sillons… » – mais le cœur y est. L’ambiance de kermesse festive n’est plus de mise, c’est la colère qui s’exprime cette fois plus franchement.
Cette colère n’est toujours pas tournée contre les homosexuels, quoi qu’en pense Jean-Pierre Michel (PS), rapporteur du projet de loi Taubira au Sénat, qui a refusé d’auditionner le collectif « Manif pour tous » et accuse ses responsables d’être dans le « déni d’homophobie ». Non. La colère qui se manifeste plus visiblement ici vise justement les Jean-Pierre Michel, leur morgue et leur crispation idéologique. Elle vise une classe politique et médiatique psychorigide qui depuis quelques mois s’évertue à faire passer bourrage de crâne et lobbying pour un « débat démocratique ». Les gens qui défilent ce 24 mars semblent afficher plus durement la lassitude de se voir constamment méprisés, insultés, traités à la moindre occasion d’homophobes et de haineux rétrogrades par une intelligentsia bien plus représentative de la ploutocratie festive que de la moindre intelligence. Et surtout, bien plus qu’il y a deux mois, la colère des manifestants vise François Hollande, pour des motifs qu’on imagine plus nombreux que la simple opposition au mariage gay. [...]
Laurent Cantamessi - La suite sur Causeur
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Mis en cause par Manuel Valls, le Bloc identitaire répond au ministre de l’Intérieur
Ambiance électrique à l'Assemblée nationale... par LeLab_E1PARIS (NOVOpress) – Interrogé ce mardi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Manuel Valls a maladroitement et honteusement justifié les violences policières. Mais surtout pour dédouaner les forces de l’ordre, il a incriminé notamment le Bloc identitaire qui aurait été soi-disant un agent provocateur.
Le Bloc identitaire a répondu à Manuel Valls par le biais d’un communiqué, où il est d’abord indiqué : « Cette accusation ne repose sur rien car elle est n’est en rien la réalité. »
En effet, « aucun militant identitaire comme aucun des 1,4 million de manifestants de dimanche n’a brûlé une voiture, cassé une vitrine, pillé un magasin. Il n’y a pas eu de “débordements”. A la suite de la manifestation, des dizaines de milliers de personnes ont souhaité rejoindre, à titre individuel, entre amis ou en famille, la plus grande avenue de Paris où se trouvaient déjà des milliers de touristes. »
De plus, on peut sans peine affirmer, à la suite du Bloc identitaire, que « le gouvernement socialiste voulait des incidents. Il a délibérément parqué une foule considérable sur une avenue trop étroite. » Cependant, « cette foule s’est conduite avec une correction exemplaire et, en cela, elle a été parfaitement française. Nous parlons naturellement d’une France traditionnelle que M. Valls ne peut comprendre puisqu’il la méprise. »
Enfin, selon le Bloc Identitaire, « il importe de dire ceci : le mouvement du 24 mars n’appartient à personne. Il appartient à tous les Français dans la rue ce dimanche. Comme des centaines d’autres associations, partis, groupes, le mouvement identitaire était présent ce jour là. Il a tenu sa place comme eux et, dans ce combat fondamental, il y a de la place pour tous. »
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Les divers usages du « mariage pour tous » : eugénisme, marchandisation des corps et « sionisme rose » (pinkwashing)
Écrit par Lucien
Comme chacun le sait, le « mariage pour tous » n’est pas une demande des homosexuels. De fait, les homosexuels n’ont aucune envie de contractualiser leur sexualité. La population homo et bisexuelle en France était évaluée par une enquête de l’Ifop pour le magazine « Têtu » en 2011 à 3,2 millions d’individus ; ce qui constitue donc un potentiel de 1,6 million de couples homos ou bisexuels, et donc autant de Pacs conclus (Pacte civil de solidarité, créé en 1999). Or, le chiffre officiel des Pacs signés par des gens de même sexe pour l’année 2010 était de : 9143… L’institution du mariage étant encore plus contraignante juridiquement et symboliquement que celle du Pacs, elle obtiendra fatalement des résultats encore plus faibles auprès des homosexuels (1).
Donc d’où vient cette loi ? Elle émane de l’univers du lobbying, qui est un milieu sociologique à lui tout seul et à part entière. Fortement interconnectés, s’observant mutuellement, possédant une culture commune et des feuilles de route qui se recoupent, les lobbies ont plus de choses à partager entre eux, quelle que soit la nature de leurs revendications, qu’avec les groupes qu’ils sont censés représenter mais qu’ils instrumentalisent en réalité. De fait, le « mariage pour tous » répond à divers agendas qui ne sont pas tous homosexuels, comme nous le verrons plus loin. Le mouvement LGBT, pour « Lesbien, Gay, Bi et Trans », lui-même une minorité, est donc infiltré par des minorités actives encore plus minoritaires et travaillant pour leur propre compte.
Pour user d’un terme d’ingénierie sociale, le phishing est synonyme d’infiltration : on fait passer quelque chose sous couvert d’autre chose, ou quelqu’un sous couvert d’une autre identité. Ce qui est mis en avant est donc un moyen, pas une fin. C’est le rôle de l’accroche (« hook ») dans la conception d’une opération psychologique (psyop). C’est aussi le principe du « cheval de Troie », bien connu en virologie informatique. Obéissant aux mêmes principes, le « mariage pour tous », et plus largement la propagande LGBT, en tant que moyens au service de finalités autres que celles prétendues, sont donc des outils d’ingénierie sociale négative. Sous le couvert d’un simulacre de cause morale généreuse présentée comme appât et accroche, en l’occurrence l’« égalité des droits », alors qu’historiquement et anthropologiquement le mariage est un devoir, il s’agit d’introduire de force des changements destructeurs dans les sociétés humaines en attaquant leurs principes fondateurs : les différences homme/femme et parent/enfant, soit le complexe d’Œdipe, ainsi que la gratuité et le mécanisme de don/contre-don à l’origine de la filiation et de la socialisation. Au moyen d’un hameçonnage, ou « phishing », progressiste et égalitariste, on banalise d’une part le « Chacun fait ce qui lui plaît » individualiste et libéral-libertaire, et d’autre part, les techniques de procréation artificielle tarifées ; le tout visant à provoquer des changements dans la condition humaine, changements toxiques et pathogènes qui attaquent le cœur même du processus de l’hominisation.
Ces changements destructeurs qui impacteront également la communauté LGBT se répartissent en objectifs à long, moyen et court termes et débordent largement le cadre LGBT, dont la plupart des membres et sympathisants ne comprennent absolument pas ce qui se passe, ni les implications, ni les enjeux réels.
À long terme, le « mariage pour tous » appartient à un agenda eugéniste et transhumaniste cherchant à génocider l’espèce humaine et à la remplacer par une nouvelle espèce issue des laboratoires. On se reportera à Aldous Huxley et à son « Meilleur des mondes » pour s’en faire un tableau complet. Ce programme puise ses origines dans l’illuminisme anglo-saxon et son projet de création du « Nouvel Homme », illustré au 20ème siècle par le nazisme et le communisme, et aujourd’hui par l’Occident postmoderne. Idéologie du progrès, technologisme, scientisme et futurisme sont les traits typiques de l’anti-civilisation.
À moyen terme, le « mariage pour tous » s’inscrit dans une vaste entreprise capitaliste de marchandisation du corps humain, et en particulier du corps de l’enfant et de la femme, comme l’a rappelé Pierre Bergé, financier du lobby gay, avec ses paroles sur la location du ventre des femmes : « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA , la GPA ou l’adoption, souligne Pierre Bergé, président du Sidaction et fondateur de Têtu. Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant. » (« Le Figaro », 16/12/12). Conséquences de cette marchandisation : la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), le clonage reproductif, l’ectogenèse et les utérus artificiels qui permettront un jour de se passer totalement des femmes, ce qui sera le parachèvement d’un monde entièrement « gay », purgé de toute présence physique féminine, où la reproduction deviendra l’objet d’un commerce et remise dans des mains d’hommes du début à la fin. Le « mariage gay » et ses conséquences sont ainsi l’expression la plus parfaite du capitalisme, de la domination masculine et du biopouvoir, comme le dénonceraient les intellectuels phares de la Gauche , notamment Pierre Bourdieu et Michel Foucault, s’ils étaient encore en vie.
Quant aux objectifs à court terme, ils sont d’ordre géopolitique. Le mouvement LGBT est lui-même infiltré par des lobbyistes et influenceurs qui pratiquent ce que l’on appelle du « pinkwashing ». De quoi s’agit-il ? D’une tactique de guerre culturelle dont Alain Soral résumait un jour l’esprit dans la formule suivante : « Nous allons attaquer l’Iran pour préserver le mode de vie des homosexuels ». Le pinkwashing, traductible par « sionisme rose », est décrit pour la première fois de manière critique par l’universitaire Sarah Schulman dans le New York Times comme une stratégie de séduction élaborée en toute conscience par l’entité sioniste dans le cadre d’un plan de communication mondial intitulé « The Israel Project », dépendant du think-tank israélien du même nom. Des militants palestiniens de la cause LGBT étaient invités à Paris en 2012 pour une conférence et présentaient les choses ainsi : « Selon The New York Times, dès 2005, et ce avec l’aide de directeurs marketing américains, le gouvernement israélien a déployé une vaste campagne, "Brand Israel", en direction principalement des hommes entre 18 et 34 ans : cette campagne a été mise en œuvre en vue d’offrir à cet État colonial un visage attractif et moderne. En 2009, The Israel Project a publié un dictionnaire des "mots qui marchent" pour défendre la politique d’Israël en mettant l’accent sur le fait que la "démocratie" israélienne respecte "les droits des femmes". Ce plan marketing s’est progressivement dirigé à l’attention de la "communauté LGBT". Dès lors, en 2010, ce sont 90 millions de dollars qui ont été investis par l’office de tourisme de Tel Aviv pour se donner des allures de destination de vacances sur mesure pour les gays du monde entier. Ce type de financement fleurit, souvent à la faveur d’un arsenal culturel, pour donner un visage gay-friendly à Israël. » (2)
La dimension de guerre cognitive, proprement linguistique et sémiotique, de ce programme est contenue dans le volet « Global Language Dictionary », qui se présente comme un support à la fabrique d’argumentaires et se pose la question du meilleur langage à adopter pour vendre la politique israélienne : « The Israel Project commissioned a study by Frank Luntz who ran polls and focus groups to determine the best language to use to promote Israeli settlements to the American public. The study was marked, "Not for distribution or publication" and was leaked to Newsweek online. It recommends being positive, framing the issue as being about peace not settlements. The document also lists arguments that don't work, in particular noting that religious, ownership and "scapegoat" arguments failed to sway listeners, that Arab housing is being demolished in East Jerusalem because it fails to meet the building code, the worst claim by this group in the guide is "Israel is so rich and so strong that they fail to see why it is necessary for armored tanks to shoot at unarmed kids" para (3) page 90. This study states that "public opinion is hostile to the settlements – even among supporters of Israel " so instead of dwelling on settlements one should always talk positively and focus on past peace achievement. » (3)
On le voit par ces exemples, les vraies motivations du « mariage pour tous » sont bien loin des prétextes officiels alloués dans la propagande médiatique. Il paraît donc indispensable de toujours rappeler que ce projet de loi n’a aucun soutien populaire, que ses origines sont purement oligarchiques, que sa dynamique profonde est anti-démocratique, expression de minorités actives et de groupes de pressions et d’influence qui représentent moins de 1% de la population. Si ce projet de loi est finalement voté, en dépit du refus populaire manifesté par la mobilisation historique de la « Manif pour tous » du 13 janvier dernier et du probable succès du 24 mars prochain ainsi que des 700.000 signatures envoyées dans le cadre de la pétition au CESE, il ne restera qu’à l’abolir un jour, quand le Peuple aura repris le pouvoir. Aucune décision humaine n’est irréversible, et toute « loi positive » peut être annulée.
(1) « Une enquête exclusive répond à la question : qui sont les homos français ? », Paul Parant, TÊTU, 24/06/2011 :
« Évolution du nombre de mariages et de pacs conclus jusqu’en 2012 », Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) :
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02327
(2) « Pinkwashing and Israel ’s use of gays », Sarah Schulman, New York Times, 23/11/2011 :
« Combattre le pinkwashing – Au cœur du mouvement queer arabe », Contretemps, 14/03/2012 :
http://revolutionarabe.over-blog.com/5-categorie-11824722.html
« Le pinkwashing ou le "sionisme rose" »
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-pinkwashing-ou-le-sionisme-rose-16653.html
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-pinkwashing-ou-le-sionisme-rose-16663.html
(3) The Israel Project :
http://en.wikipedia.org/wiki/Israel_Project
http://www.theisraelproject.org/site/c.ewJXKcOUJlIaG/b.7711637/k.BEA8/Home.htm
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Nice : le tribunal administratif condamne la mairie pour le bail de la mosquée !
Le Tribunal administratif a condamné hier la mairie de Nice pour le bail de la mosquée rue de Suisse. Le bail en question était établi entre la ville de Nice, dont le maire est Christian Estrosi, et l’association islamique de la mosquée, située rue de Suisse. Suivant les recommandations du rapporteur public, le juge a finalement condamné la municipalité. La décision établissant le bail a donc été annulée, le Tribunal estimant même qu’elle était « entachée d’une illégalité d’une particulière gravité » : la mairie avait en effet sous-évalué le coût du loyer des locaux, accordant en plus une remise de 50% sur ce loyer déjà diminué.
Christian Estrosi avait ainsi apporté son soutien à la nouvelle grande mosquée de Nice-est, ainsi qu’à des extensions pour les mosquées de l’Ariane et des Moulins, alors que la ville comptait pourtant déjà 18 lieux de culte islamiques !
Preuve, s’il en fallait, que les politiques, fussent-ils estampillés à droite, développent délibérément l’islamisation sur le territoire français ! Car comment expliquer autrement un tel zèle auprès des associations islamiques ?
Il reste que le problème se situe encore en amont : tant que l’immigration de masse continuera de déferler en France, l’équilibre culturel du pays sera évidemment affecté. Et ce n’est pas l’immigration suédoise qui pose un problème culturel en France !
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Manif pour tous: Montebourg lamentable et méprisant
Pour Arnaud Montebourg, les échauffourées qui ont émaillé hier la manifestation contre le « mariage pour tous » n'ont pas grand-chose de surprenant. Invité de BFMTV, il a estimé que les heurts entre manifestants et force de l'ordre au niveau de l'Arc de Triomphe n'étaient le fait que de « trois ou quatre gars ». « Trois ou quatre »… Ce ministre vit-il sur la même planète que nous ?...« Vous savez, à chaque manifestation, c'est comme ça ! Il y a toujours trois ou quatre gars qui font des bêtises », a-t-il rétorqué au journaliste qui lui demandait s'il ne minimisait pas ces incidents. Il a par ailleurs totalement nié et ignoré que des enfants aient pu être touchés par des gaz lacrymogènes : « Je ne crois pas que ce soit des enfants qui aient forcé les barrages de la police », a ainsi ironisé hypocritement le ministre. Les photos prises des événements montrent pourtant le contraire. Mais comme elles ne correspondent pas à ce qu’en pensent Montebourg et ses congénères, c’est forcément faux.
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François Hollande, jusqu'ici tout va bien... jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien...jusqu'a la chute finale
Ex: http://malvox.over-blog.com/
Pour paraphraser la bande annonce du célèbre film la haine(LIEN), ou il est dit qu'un homme se jette d'un immeuble de 50 étage en se répétant pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'au moment ou il s'écrase par terre, l'important n'est pas la chute mais l'atterrissage.
Et bien, il va falloir que les socialistes et particulièrement François hollande et son acolyte Hayrault (portant bien mal un tel nom) préparent leur atterrissage forcé en pleine réalité.
Réalité sociale et réalité face au désastre que les bisounours de gauche on créer en 40 de pouvoir.
Pouvoir qu'ils ont eu en 81 et qu'ils n'ont jamais réellement lâché. L'important pour comprendre un pays comme la France est de savoir que ceux qui dirigent le pays sont en coulisse et non les pantins affable "vu a la télé".
Leur idéologie libéral libertaire, néo-soixanthuitarde teinté d'obsessions immigrationnistes et d'obsession sexuel tel la pédophilie et l'unisexualité (dixit j.Attali récemment) (LIEN), mêlé de fariboles sociétale qui éclatent au grand jour en ce moment, va bien finir par achever ce grand pays qu'a été la France (la grande nation comme on l'appelait autrefois dans toute l'Europe) .
Déjà, le président par hasard, aussi nommé tout mou premier a (peut être) comprit que pour retarder la chute finale il fallait habiller sa présidence d' un camouflage sociétal du plus bel effet.
Avec l'aide des journaleux habituel (a 90% de gauche je vous rappel) chose fut faite, et brillamment réussi.
On ne parle plus des lors dans les gazettes bien pensantes que de mariage gay (je ne suis pas contre, mais je m'en fous) et maintenant de GPA.
Les journalopes traitant de fasciste tous ceux qui osent ne pas penser comme les demi dieux de la modernitude que sont les paroissiens de gauche.
Hérétiques on vous dit!!! sortez les bûchers.
Après La guerre au Mali, la théorie folle-dingue du genre, le cirque du mariage gay, voila la GPA puis la PMA, et plus tard ils trouveront encore un rideau de fumée, la pédophilie peut être, puisqu'il existe un lobby pedo au PS et que ça les obsèdent, mais plus vraisemblablement le vote des immigrés.
Vote des immigrés qui leur permettra d'être élus quasiment indéfiniment (c'est le but ).
Tout cet étalage de bondieuserie de gauche pour faire oublier l'incompétence grave ainsi que les renoncements et échecs du gouvernement Hollande/Hayrault.
entre autre (et d'autres sont a venir, n'en doutons pas) :
- l'abandon de la séparation de l'activité finance et banque de détail qui a ravi le secteur bancaire
- le tour de cochon d'Arcelor Mittal
- l'arrêt du cumul des mandats, si lucratifs pour nos députés et sénateurs
- la délinquance qui ravage le pays (dont tous les chiffres officiels sont manipulés), impossible a juguler par des mesures bisounoursiennes et sciemment niée.
- les entreprises qui ferment pour plaire aux actionnaires et qui partent après avoir empochées les subventions (non remboursables)
- la France-Afrique (ou a fric) qui ne prendra jamais fin, il faut être naïf pour croire que la guerre au mali est faite par pur humanisme, alors que la pays regorge d'uranium, d'or de diamants, de terres rare, dans des sites non exploités.
- La modulation de l'impôt sur les sociétés en fonction de la taille des entreprises, abandonnée comme un chien sur une aire d'autoroute en juillet.
- le doublement du plafond du livret A, qui ne sera finalement relevé que de 56%, avec une diminution du taux de 2,25 a 1,75!!
- une hémorragie d'entreprises qui ferment et font faillite.
- l' incapacité chronique de la gauche a juguler les dépenses pharaoniques de l'état et des collectivités.
- l'incapacité a lutter contre le chômage, qui officieusement doit bien atteindre 5ou 6 millions de citoyens et non 3.
etc...etc la liste peut devenir aussi longue qu'une section d'autoroute.
La chute est longue, l'agonie du gouvernement peut se prolonger au delà du raisonnable, une euthanasie du gouvernement Hollande devra être pratiquée. Qui osera la faire, le peuple? Non, le peuple français en votant pour tout-mou-premier a montré qu'il était un indéfectible rêveur, stupide naïf et romantique.
Le peuple français s'écrasera au sol comme un étron fumant, main dans la main avec la gauche.
Ou alors peut être que grâce un coup du destin, dont seul un dieu grec a le secret, ou dans un triste éclair de lucidité, François Hollande démissionnera, le poids des échecs faisant ployer ses frêles épaules de calinours.
On peut rêver, on est français.
venez admirer la chute d'icare-hollande, l'homme qui voulut atteindre le soleil
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Après la prise de la Bastille, la prise de l’Elysée
Voici quelques images et des réactions sur les débordements de la manifestation contre le mariage pour tous porté par le gouvernement, alors que le projet de loi arrive au Sénat le 4 avril. Plusieurs interpellations ont eut lieu.
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Le Printemps français : Communiqué du 25 mars
Hier, dimanche 24 mars, 1,4 millions de manifestants pacifiques se sont rassemblés à Paris pour réclamer le retrait du projet Taubira. Ces citoyens sont ceux qui se sont mobilisés le 17 novembre et le 8 décembre 2012 dans toutes les régions de France, qui étaient 1,2 millions le 13 janvier à Paris, qui ont organisés plus de 200 manifestations dans toutes les grandes villes le 2 février.Depuis le début, ces manifestants ont été victimes du mépris du gouvernement malgré leur nombre. Des chiffres de participation dérisoires et mensongers ont été volontairement diffusés malgré l’évidence des photos des cortèges. Une pétition de 700.000 signatures a été rejetée. La liberté de manifester pacifiquement sur les Champs Elysées a été arbitrairement refusée.
Hier, une étape de plus a été franchie avec d’innombrables violences policières. Le gouvernement a tenté, sans succès, d’empêcher les manifestants de se rendre sur les Champs Elysées. Des femmes, des enfants, des personnes âgées ont été délibérément aspergées de gaz lacrymogène. Des véhicules de CRS ont foncé dans la foule et une mère de famille qui tentait de protéger son enfant a été renversée. Elle a été évacuée en ambulance, de même qu’un garçon de 14 ans, gazé à deux reprises. La Présidente du PCD Christine Boutin a été également gazée et a dû recevoir des soins sur place.
Mais, hier, un formidable mouvement d’opposition au projet Taubira s’est fait entendre. Les citoyens excédés se sont fait respecter. Leur détermination a forcé les barrages de police et le mur de silence des médias. Hier, les manifestants ont commencé de faire payer au gouvernement Hollande le prix de sa politique anti-démocratique, et ce prix ne va plus cesser de croître Il deviendra bientôt pour lui insupportable.
Hier s’est levé sur Paris le Printemps Français. Quand le printemps arrive, l’hiver recule toujours ! Nous allons faire reculer ce gouvernement glacial et pétrifié.
On ne lâche rien !