
C’était si bien, dans les années 1980, quand la gauche et ses associations s'exprimaient seules et presque sans contradictions dans tous les médias de France et de Navarre. Personne n’entendait les quelques courageux fanzines parfaitement marginaux sur le plan quantitatif (Minute, Présent...) qui osaient contredire l’avalanche des bons sentiments, appels aux mobilisations de tous poils, larmes de crocodile engagées et appels à vomir sur les Français attachés à leur pays : des beaufs, bêtes, racistes bien sûr, ringards, auxquels on ne donnait la parole que pour rire de leur débilité. Rien ne dure, ici-bas. Les temps sont difficiles pour les nostalgiques de l’unique doxa imposée à tous et pour les laveurs de cerveaux professionnels.