Depuis quelques jours, des centaines de policiers sont en arrêt maladie ou font le « service minimum » après qu’un membre de la Brigade anti-criminalité ait été placé en détention provisoire suite à des violences aggravées commises à l’encontre d’un jeune homme d’origine maghrébine le 1er juillet dernier, en marge des émeutes survenues à Marseille. Le service public normalement rendu par la police n’est donc plus entièrement assuré, ce qui n’est pas sans conséquence pour les usagers et contribuables qui n’en peuvent mais…
Un malaise de fond
Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’un malaise de la police qui ne date pas d’hier et qui s’aggrave même d’année en année du fait de l’impéritie des gouvernements de droite ou de gauche successifs.