
C'est l'honneur de Boulevard Voltaire, par la voix d'Iris Bridier, d'avoir dénoncé la chape de silence médiatique et politique qui s'est abattue sur l'horrible meurtre d'Enzo, cet adolescent de 15 ans tué à l'arme blanche dans un petit village de l'Eure, il y a une semaine. Le contraste avec l'émotion bruyante pour Nahel, le deux poids, deux mesures rendent ce silence des autorités encore plus douloureux pour la famille et encore plus suspect pour le simple citoyen soucieux de cohérence, de sécurité et de justice. Iris Bridier avait déjà fait le tour des rares personnalités ayant apporté leur soutien à la famile d'Enzo : Marine Le Pen, maître Goldnadel, Samuel Lafont, de Reconquête!, Pierre Gentillet. À notre connaissance, ni Emmanuel Macron, ni Élisabeth Borne, pourtant députée du Calvados voisin, ni aucun ministre n'ont réagi. Ils pourraient rétorquer qu'ils ont déjà fort à faire avec ce qu'il est désormais convenu d'appeler la crise de la police. Ils auraient tort car la tragédie d'Enzo, après celles de Lola et de centaines d'autres victimes innocentes, est une nouvelle preuve de leur faillite.