par Pauline Mille
Les religionnaires du réchauffement du climat par l’homme sont les premiers à dire, quand l’Amérique du Nord gèle, qu’il ne faut pas confondre météo et climat. Mais dès que le soleil paraît, ils s’en rendent coupables. Et sous prétexte qu’il a fait un peu chaud sur la côte d’Azur et en Corse, nos médias crient à la canicule exceptionnelle. Mais deux événements ont mis à mal ce pharaonique travail de propagande : la reprise virale du tweet d’un architecte italien signalant un record de chaleur à Rome en 1841 (qui contredit évidemment les jérémiades sur le faux record actuel), et une bévue de Mathilde Panot. L’élue de la France insoumise a en effet assuré à la télévision que le 7 juillet avait été la journée la plus chaude «depuis cent mille ans». Aussitôt la presse a fait donner ce qu’on nomme ses «fact-checkers», ses vérificateurs de faits. La lecture de leur littérature édifiante : sous prétexte de rectifier la vérité, elle renforce le mensonge.