Sabine de Villeroché sur BVoltaire
C'est une décision de justice qui n'a pas eu tout l'écho qu'elle méritait : le 16 mai dernier, le Conseil d'État a pourtant annulé un décret de dissolution du GALE, le groupe antifasciste de Lyon. Ce décret avait été pris par Gérald Darmanin le 30 mars. Une variante locale de la mouvance antifa a donc été renvoyée à ses activités habituelles en toute impunité, donc, les juges ayant estimé que « si le groupement relaie, parfois avec une complaisance contestable, les violences commises à l'encontre des forces de l'ordre, la revendication par le groupement d'un discours très critique à l'égard de l'institution policière ne saurait caractériser, à elle seule, une provocation à des agissements violents ».