Depuis un an et demi, l’épidémie de Covid-19 est le prétexte à l’instauration de mesures liberticides. Au nom d’un droit biaisé à la santé, le système juridique français s’est enrichi, de manière soi-disant temporaire, de mesures de contrainte à l’égard de la population. L’état d’urgence sanitaire, créé pour répondre efficacement et ponctuellement à une épidémie inconnue, s’ancre dans la durée, au point que les Français s’en accommodent.
Déjà prolongé à trois reprises par le Parlement, cet état de crise, censé être par essence provisoire, risque fort de ne jamais disparaître. De ce fait, les mesures restrictives, justifiées par leur nécessité pour lutter contre la propagation du virus et leur limitation dans le temps, seront pérennisées.
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