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Réagissant à notre chronique sur la Dette, un amical correspondant américain me communiquait un article factuel, effectivement consternant, du Washington Post. Il s'agissait des finances délabrées de son pays. Et il le commentait en s'exclamant : "nous sommes foutus !"
Principale puissance militaire et économique mondiale, aujourd'hui encore, l'Amérique apparaît désormais bel et bien surendettée, en tant qu'État fédéral, vis-à-vis du monde extérieur. Pour la première fois depuis 1946 la dette étatique du pays aura surpassé en 2020 le périmètre de son économie.
En février 2019, l’écrivain Renaud Camus avait diffusé un tweet qui fut aussitôt dénoncé comme raciste par les médias, les adeptes de la moraline, et les associations habituelles. Poursuivi pour « injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion », il a été jugé en novembre et vient d’être relaxé ce 10 février.
C’est fait. Le gouvernement vient de lancer la procédure de dissolution de Génération identitaire. La dissolution, c’est la peine de mort pour un mouvement politique. Il y a cinquante ans, ses membres auraient été des héros, disait Zemmour, aujourd’hui ce sont des parias.
Gérald Darmanin est un homme émotif – et pressé. Le 26 janvier, il se disait « scandalisé » par les opérations anti-migrants de Génération identitaire dans les Alpes et les Pyrénées. Le pauvre d’homme ! Tartuffe s’est toujours scandalisé d’un rien, c’est même à cela qu’on reconnaît le personnage de Molière. Très bien ! Mais un ministre de l’Intérieur, voilà qui ne laisse pas se surprendre. On attendrait d’un tel homme, « premier flic de France », qu’il se scandalise plutôt du flot de migrants qui font des selfies en passant nos frontières. Ça n’est apparemment pas le cas : les passeurs de migrants ont droit à tous les égards médiatiques. Les sentinelles symboliques au contraire qui veillent à nos frontières sont le seul danger. Ainsi ce 26 janvier Darmanin annonçait-il manu policiari, fort de ses pouvoirs de censure administrative, qu’il n’hésiterait pas à dissoudre Génération identitaire. Quinze jours plus tard, le 12 février, ses services, inhabituellement diligents et efficaces, lançaient la procédure de dissolution du mouvement.
Depuis plusieurs mois, les affaires de pédocriminalité s’enchaînent. La dernière en date, l’affaire Olivier Duhamel a secoué le petit monde germanopratin dont une partie connaissait les agissements de l’ancien patron du Siècle… Mais ces affaires ne sont-elles pas l’arbre qui cache la forêt ?
Depuis 7 ans, Maxime Montaut, président de Wanted Pédo, lutte avec son association pour aider les victimes des pédocriminels. Il revient sur l’inaction des autorités françaises pour combattre les contenus pédophiles sur le web et explique les nombreuses difficultés rencontrées par les victimes qui osent parler.
Que l’État ait un sérieux problème avec l’existence d’un islamisme qui menace la paix publique et provoque la dissidence communautariste, qui pourrait le contester ? Le président de la République avait prononcé, en octobre dernier, un discours aux Mureaux, qui avait suscité un accord assez général, au moins sur les principes et les grandes lignes d’un programme pour lutter contre ce fléau.
De la création de « zones sans contrôles d’identité » proposée par Claire Hédon, le Défenseur des droits, à l’invitation par Emmanuel Macron d’Omar Sy au « Beauvau de la sécurité », il est permis de se demander où va s’arrêter cette campagne de provocations tous azimuts à l’égard des forces de l’ordre.
Il est vrai que c’est le chef de l’État lui-même qui a ouvert le bal, avec ses propos diffamatoires à l’égard des policiers et des gendarmes – une première sous la Ve République -, dénonçant, sur le média en ligne Brut, début décembre 2020, le supposé racisme régnant au sein de ces deux institutions.
Voilà un an que le monde vit sous les menaces du Covid-19. Entre les masques, les confinements, le couvre-feu, les vaccins et les variants, le tout sous le régime d’un état d’urgence sanitaire, les Français vivent au rythme des décisions politiques qui s’enchaînent, sans faire la preuve de leur efficacité, loin s’en faut. Mais l’heure de la transparence n’est pas pour tout de suite. En témoigne l’évaporation soudaine de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire.
A l’heure où le gouvernement français semble tout miser sur une stratégie vaccinale mal gérée, les pistes de traitements ont longtemps été mises de côté, à l’instar des potentielles séquelles chez les malades du Covid-19.
Député non inscrit, élu en 2017 avec l’étiquette de la majorité, Joachim Son-Forget est également médecin radiologue spécialiste de l’imagerie cérébrale. Il revient sur la gestion de la crise par l’exécutif et Emmanuel Macron. Sans langue de bois, ni manichéisme, il évoque l’opacité qui règne dans certaines instances de décisions et soulève de nombreuses questions sur la maladie elle-même. Une émission à regarder sans réflexes pavloviens, ni aprioris.
C’est une véritable dérive autoritaire dans laquelle vient de se lancer Gérald Darmanin en initiant une procédure de dissolution de génération identitaire. Il joue très gros dans cette opération contre la liberté d’expression et contre la démocratie. Veut-il faire oublier qu’il a qualifiée Marine Le Pen de « molle » par rapport à lui et à sa petite loi contre l’islamisme?
Où sont les journalistes et politiciens si prompts à dénoncer Poutine ? Génération identitaire a été relaxé des deux principales poursuites en justice qu’ils avaient subies (mosquée de Poitiers et Defend Europ). La procédure de dissolution, comme le procès de Marine Le Pen et de Gilbert Collard, sera une formidable tribune pour la défense de la liberté d’expression mais aussi pour dénoncer la dérive totalitaire du pouvoir macronien. Honneur à Gilles-William Goldanel qui a accepté de les défendre :