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magouille et compagnie - Page 998

  • Me Frédéric Pichon : « Limitation de circulation après le 11 mai : il y a risque de dérive grave d’une restriction de nos libertés individuelles ! »

    Frédéric Pichon

    Parmi les mesures annoncées par Édouard Philippe pour l’organisation de l’après- confinement, on apprend que les déplacements après le 11 mai seront strictement limités au-delà des 100 km autour du domicile. Dérogation possible seulement pour « motif familial impérieux ou professionnel ».

    Découvrez la réaction de Maître Frédéric Pichon.

    Suite aux annonces d’Édouard Philippe, beaucoup de questions se posent. On ne peut pas répondre à toutes les questions. Néanmoins, on peut répondre à la question concernant le déplacement limité à 100 km du domicile en raison d’un motif familial impérieux. Cette notion est-elle défendable juridiquement ?

    D’une manière générale, les annonces du gouvernement sont assez floues. On est dans une usine à gaz. J’entends bien que nous sommes dans une situation complexe. Les difficultés vont être l’interprétation de ces notions de motif familial impérieux. On a été dans la subjectivité avec les attestations de déplacement suggérées par le gouvernement. On a vu des forces de l’ordre interpeller des citoyens qui allaient faire des courses et fouiller les caddies pour voir quelle était la nature des courses qui pouvaient relever de motif alimentaire. On a vu des gens se faire sanctionner parce qu’ils avaient acheté du coca et du shampooing. On est dans une appréciation parfaitement subjective. On peut imaginer que pour les gardes d’enfants de parents séparés, le motif familial impérieux est un motif valable. Aller visiter des personnes malades ou fragiles de notre famille c’est aussi, à mon sens, un motif familial impérieux.

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  • En France, vous pouvez avorter mais pas assister à la messe

    En France, vous pouvez avorter mais pas assister à la messe

    Communiqué de Laissez-les-vivre SOS-Futures-Mères :

    « Nous sommes en guerre. »

    Contre le virus bien sûr, mais aussi et peut-être surtout contre le système…

    Nous sommes en guerre contre le virus. Cela, tout le monde le sait. En guerre contre le virus, qui ne pourrait pas à ce jour en être au courant ? Les longues listes de nombre de morts, de nombre de patients en réanimation, de nombre de personnes guéries, sont froidement égrainées tous les soirs par le sinistre directeur de la Santé Jérôme Salomon : telles que l’étaient les listes des noms de soldats morts pour la patrie par les maires des villages au lendemain de la Première Guerre mondiale, mais, à l’époque, c’était avec respect et reconnaissance.

    Il est nécessaire de respecter les fameux gestes barrière : cela semble relever du civisme élémentaire, même si, de ci de là, s’élèvent des voix qui affirment qu’il ne s’agirait là que d’une expérience d’ingénierie sociale qui aurait pour but de tester la capacité de résilience de toute une population. De toute façon, il semble qu’un minimum de charité chrétienne soit en jeu : éviter de contaminer les plus fragiles et les plus âgés. L’exceptionnelle et inoubliable figure du Docteur Dor, fauché en pleine santé par la maladie, en fournit un exemple émouvant.

    Mais pour quelles raisons sommes-nous tant en guerre contre le système ? 

    Tout d’abord, il nous cache qu’il agit en faveur de la culture de mort.

    Le scandaleux allongement du délai pendant lequel l’avortement chimique est permis en fournit un exemple éclatant : ledit délai est passé de six à neuf semaines, presque en catimini, et ce, par la circulaire du 21 mars, allongeant de trois semaines le délai de l’avortement chimique pendant le temps du confinement. 

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  • La chasse aux sorcières du gouvernement

    Le gouvernement n’aime pas qu’on lui résiste. Deux jours après le vote sur le plan de déconfinement, la majorité n’a pas perdu de temps pour cibler les réfractaires. Martine Wonner, seule députée LREM à avoir voté contre la stratégie de déconfinement du gouvernement, est “convoquée” par le groupe majoritaire pour s’expliquer. L’élue du Bas-Rhin, appartenant à l’aile gauche de la majorité, participera au prochain bureau du groupe en visioconférence mercredi prochain à 14h. Médecin de profession et favorable au recours à la chloroquine face au coronavirus, Martine Wonner avait regretté l’absence d’une quelconque stratégie thérapeutique, en annonçant son vote mardi. Une décision individuelle qui ne semble pas plaire au parti de Jupiter. Interrogé sur d’éventuelles sanctions en cas de votes dissidents, le président du groupe, Gilles Le Gendre, avait répondu “nous verrons” mardi avant la présentation du plan et le scrutin. C’est désormais tout vu…

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  • Dernière trouvaille de Cohn-Bendit : les migrants combattent le virus

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    Comme un coucou régulier,  surgit de temps à autre de la pendule dans laquelle il s’est confiné à double tour. Sa dernière apparition furtive s’est produite lors de l’émission « C politique » de France 5 où un journaliste esseulé attendait avec impatience le cri mélodieux de l’ex-soixante-huitard reconverti en horloge parlante du macronisme. Les mécanismes résistent malgré les coups de boutoir opérés par la perspective d’un « monde d’après » un tantinet moins mondialiste que celui d’avant.

    Effaré par ce cataclysme qui menace, le militant des causes impopulaires propose de sauver les meubles pendant qu’il en est encore temps. Entre autres urgences, la pandémie peut servir de prétexte idéal à régulariser les sans-papiers à tour de bras. Un tremblement de terre également, un incendie, un calme plat, une jaunisse… Les exemples d’occasion de régularisations massives ne manquent pas, mais on fait avec ce qu’on a sous la main.

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  • L’Etat big brother

    L’Etat big brother

    Un documentaire qui fait froid dans le dos sur les moyens de surveillance (beaucoup des activistes interrogés sont manifestement très à gauche, mais, comme disait la publicité naguère, cela n’arrive pas qu’aux autres!):

  • Aéroport d’Alger : panique des « binationaux » coincés au bled…

    On aura assisté, ces derniers jours, à des scènes qualifiées de « sidérantes » par le quotidien El Watan, à l’aéroport Houari-Boumédiène d’Alger. Au début de la pandémie, on avait vu, à l’aéroport d’Orly et sur le port de Marseille, des centaines d’Algériens et de binationaux franco-algériens, tenter de rejoindre le bled (supposé alors moins touché par le virus).

    Depuis avril, mouvement inverse : des milliers de personnes essaient, dans une cohue et une promiscuité indescriptibles, de rejoindre l’hexagone supposé, malgré des ratés impressionnants, mieux encadré médicalement et sanitairement. On rappellera au passage que l’Algérie ne reconnaît pas la double nationalité : pour Alger, un Algérien, même doté d’un passeport français, reste un Algérien, point barre.

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  • «Macron n’a écouté personne» : la reprise de l’école à partir du 11 mai sera «un bordel sans nom»

    © REUTERS / GONZALO FUENTES

    Proposée par le Premier ministre, la réouverture progressive des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai inquiète syndicats, enseignants et parents d’élèves. Pour l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli, le «manque d’organisation» sera à l’origine de bien des difficultés. Il a confié son analyse au vitriol à Sputnik.

    « Je n’apprécie pas particulièrement Édouard Philippe, mais je pense qu’il est coincé entre un Président Macron qui parle désormais comme un prophète et la réalité du terrain que lui remonte le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer. »

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  • Michel Onfray : "Macron fait n'importe quoi" (Covid-19).

    Sur Sud Radio avec André Bercoff, Michel Onfray : "Macron fait n'importe quoi" (Covid-19).

  • Colombes: Quand une attaque terroriste devient un « accident de la circulation » (OJIM)

    OJIM – Lundi 27 avril, un automobiliste a délibérément percuté deux policiers à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Il a grièvement blessé l’un d’entre eux, plus légèrement l’autre. Il a revendiqué cet acte au nom de l’État islamique. Certains médias ont manié l’art de la circonvolution avec un grand talent — comme souvent — au point de passer à côté de l’essentiel.

    Dans le flot d’informations dans lequel nous baignons, les gros titres des articles nous aident à choisir l’article que nous allons lire complétement. Un accident de la route, malheureusement très banal, retient a priori moins notre attention qu’un attentat à motivation islamiste contre des policiers. Dans la présentation d’une attaque contre deux policiers le 27 avril à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, les titres de certains articles sont de façon assez édifiante dans le registre « accident de la route » et non dans celui du terrorisme.

    « PERCUTÉS PAR UN AUTOMOBILISTE »

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  • Edouard Philippe devrait écouter le Café du Commerce

    Edouard Philippe Ecriture inclusive

    La macronie est chatouilleuse : elle ne goûte guère la contradiction. Emmanuel Macron avait, le 31 mars, qualifié d’ “irresponsables” ceux qui n’étaient pas convaincus par sa “guerre” contre le Covid-19. Le président y avait vu des sortes de traîtres portant atteinte à la nation. Cette fois, c’est son premier ministre qui a montré, lundi, son agacement devant les mêmes esprits chagrin. S’adressant à l’Assemblée nationale, Edouard Philippe a notamment déclaré : “J’ai été frappé par le nombre de commentateurs ayant une vision parfaitement claire de ce qu’il aurait fallu faire à chaque instant. La modernité les a fait souvent passer du Café du Commerce à certains plateaux de télévision. Les courbes d’audience y gagnent ce que la convivialité des bistrots y perd. Mais je ne crois pas que cela grandisse le débat public”. Ces propos de comptoir d’homme vexé seraient anodins s’ils n’avaient été tenus, solennellement, devant la représentation nationale.

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