Vingt-huit minutes. Le discours prononcé par le chef de l’Etat était long. Inversement proportionnel à la densité de son contenu. Dans les dix premières minutes, il a fallu se concentrer pour réussir à tirer la moindre information du laïus. Fidèle à lui-même, Emmanuel Macron a, avec une aisance parfaite, débité du vide. Le temps des discours énergiques du début du quinquennat, comme celui qu’il avait prononcé pour Arnaud Beltrame, semble dater d’une éternité. Ces discours étaient à l’époque écrits par Sylvain Fort, un auteur publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux bien connues de nos lecteurs, et gage d’une certaine qualité de style.
magouille et compagnie - Page 996
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Un discours d’un vide sidéral – Un mois ferme !
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L'enfumage continue : le confinement de Macron ? Cache sexe de son incapacité, de son incompétence, de sa nullité ! ...
Et c'est reparti !!!!!!
Trop long, comme d'habitude (plus de 25 minutes); "emmerdant", comme aurait dit Pompidou, Président de la République; ridicule, en passant plusieurs minutes sur le vaccin contre le COVID 19 dont tout le monde sait pertinemment qu'il ne sera pas disponible avant 1an et demi/2 ans; prêcheur ennuyeux dont le sermon serait à donner pour modèle aux séminaristes comme LE type et le style de sermon à éviter ABSOLUMENT...
On a compris : ce "semble président" veut à tout prix éviter que l'on pose la seule question qu'il faut poser : comment se fait-il que nous en soyons là aujourd'hui alors qu'Agnès Buzyn, dans un entretien accordé au journal Le Monde du 20 Décembre dernier (c'est-à-dire il y a presque 4 mois) révélait qu'elle était au courant de ce qui allait se passer ?
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Macron doit partir !
Macron doit partir parce qu’il est inapte à la fonction de chef d’État. Sa prestation du 13 avril en est l’ultime preuve.
Que nous dit-il ?
« Les masques sont commandés » : fort bien, mais quand arrivent-ils ? Alors que les masques sont le préalable au « déconfinement », obligatoires en Asie et disponibles chez beaucoup de nos voisins, nul ne sait quand ils seront en libre accès en France, malgré l’effort – en dépit des obstacles mis par les administrations – des entreprises et des collectivités territoriales.
Macron nous dit : « Il y aura des tests pour ceux qui présentent des symptômes », alors que ce sont les possibles cas asymptomatiques qu’il faut détecter, notamment pour pouvoir déconfiner, reprendre l’activité économique et rouvrir les écoles. Nos voisins y parviennent, pourquoi pas la France ?
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“Amateurisme”, “improvisation” : l’opposition ouvre le feu après l’allocution de Macron
Pour la quatrième fois depuis le début de la crise du coronavirus, le président de la République a pris la parole devant les Français. Le chef de l’État n’a toujours pas convaincu les responsables politiques de l’opposition.
Lundi 13 avril au soir, Emmanuel Macron a prononcé une allocution télévisée, la quatrième depuis le début de la crise du coronavirus, pour faire le point sur l’épidémie. Il y a notamment annoncé une potentielle fin du confinement prévue pour le 11 mai et une réouverture progressive des crèches, écoles, collèges et lycées. Le chef de l’État s’est également plié à une ébauche de mea-culpa sur la façon dont la France gère la crise, et a reconnu qu’elle n’y était « à l’évidence pas assez préparée ». Insuffisant pour les responsables politiques de l’opposition, qui ont tous fait savoir leur mécontentement.
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Macron, le Président paniquard, doit prendre des leçons de Démocratie
Bernard Plouvier
Notre Grand Gourou nous a plongés dans une crise économique majeure pour une pandémie indéniable, mais peu meurtrière. Ce 14 avril en milieu de journée, la France compte 15 000 morts sur 138 000 malades authentifiés – et l’on peut multiplier par 100 ou 1 000 le nombre de porteurs sains.
La mortalité, qui est de type « sélection naturelle », n’atteint nullement celle d’une pandémie grippale. Il est évident que la mort prématurée de vieillards ou de malades est toujours un drame familial, mais elle ne touche pas l’économie nationale puisqu’elle respecte les jeunes à l’immunité non défaillante. C’est une mortalité opposée à celle des guerres, pour prendre un contre-exemple simple.
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Et maintenant la délation…
Selon Le Monde, la mairie du 20e arrondissement a envoyé ce courriel aux habitants:
La préfecture de police nous informe recevoir de nombreux appels concernant le non-respect des mesures de confinement prévues par le gouvernement. […] Cela sature le système d’urgence. Aussi, il est demandé de ne pas appeler le 17 pour signaler ces manquements aux règles de confinement.
Quand la délation sature les moyens de communication des forces de l’ordre, c’est très bon signe pour l’esprit civique. Ce doit être ça le magnifique civisme dont se félicitait le président hier!
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Et maintenant la délation…
Selon Le Monde, la mairie du 20e arrondissement a envoyé ce courriel aux habitants:
La préfecture de police nous informe recevoir de nombreux appels concernant le non-respect des mesures de confinement prévues par le gouvernement. […] Cela sature le système d’urgence. Aussi, il est demandé de ne pas appeler le 17 pour signaler ces manquements aux règles de confinement.
Quand la délation sature les moyens de communication des forces de l’ordre, c’est très bon signe pour l’esprit civique. Ce doit être ça le magnifique civisme dont se félicitait le président hier!
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L’indécence du MEDEF, remise en cause du temps de travail et des congés payés !
Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, estime dans une interview publiée samedi dans Le Figaro qu’il faudra à l’issue de la crise, engendrée par l’épidémie de coronavirus, se poser la question « du temps de travail, des jours fériés et des congés payés » pour accompagner la reprise économique.
« L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020 », déclare le président de la première organisation patronale française.
« C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise », ajoute-t-il.
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Et en même temps
Le RN pointe les incohérences du long discours d’Emmanuel Macron d’hier soir :
[…] Des incohérences manifestes subsistent : il appartiendra par exemple au ministre de l’Education Nationale d’expliquer la logique de supprimer l’examen du bac et dans le même temps de rouvrir les lycées. De la même manière, le RN reste très réservé sur la réouverture des écoles un mois et demi avant les vacances alors que la fermeture administrative des restaurants et cinémas est maintenue.
Sur le plan du déconfinement, de nombreuses interrogations et lacunes demeurent :
M. Macron nous annonce un déconfinement pour le 11 mai sans toutefois justifier de cette date ni lever un certain nombre d’interrogations logistiques s’agissant de la disponibilité réelle des masques et des tests. Le RN demande que la Direction Générale de la Santé communique chaque soir, non sur les commandes, mais sur les stocks effectivement disponibles des masques et des tests. Il demande que les pharmaciens soient immédiatement en droit de commercialiser pour le grand public les masques qu’ils se seraient eux-mêmes procurés auprès de leurs propres fournisseurs. -
La préférence étrangère
On savait déjà que “certains quartiers” avaient une vision du confinement assez différente du reste de la France – et il semble que certains préfets au moins demandent de ne pas contrôler dans ces quartiers. Nous apprenons par cette émission que, au moins dans certains départements, les clandestins obtiennent des masques – que les médecins n’arrivent pas toujours à obtenir à l’hôpital. Curieuses priorités !