Il s’agit là d’une ancestrale loi d’airain en politique : chaque fois que l’on promeut tel ou tel, on ne fabrique que des ingrats (les promus) ou des aigris (les pas promus). Ainsi, et toujours à propos de promotion, Aurore Bergé, participant de cette seconde catégorie, ne l’a pas été… promue, au secrétariat d’État à la Communication audiovisuelle, sous-maroquin qu’elle guignait pourtant de longue date.
À en croire L’Opinion, Aurore Bergé aurait pu être bloquée par le nouveau ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, l’ayant semble-t-il jugée trop « légère ». Parole d’experte ? Toujours selon les mêmes sources, la députée des Yvelines et porte-parole de LREM, « insupporterait en haut lieu, notamment dans sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».