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France et politique française - Page 1394

  • La guerre des Le Pen n’aura pas lieu !

    C’est le scénario rêvé des médias français depuis quelques jours. Une opposition, voire une guerre ouverte entre Marion Maréchal et Marine Le Pen. L’ancienne députée du Vaucluse qui a quitté la vie politique pour fonder l’Issep revient dans le paysage médiatique. Il n’en fallait pas plus pour nos confrères. Se délectant d’avance, ils mettent en scène la nièce pour attaquer la tante. Marion s’exprime ? Elle « parasite la rentrée de Marine ». Marion a quitté le RN ? Elle ne « soutiendra pas Marine Le Pen ».

    Une débauche de moyens et de fantasmes qui est en réalité très réjouissant pour le camp national. D’une part parce que c’est notre camp qui créée l’actualité politique aujourd’hui tant l’offre à gauche est inexistante, d’autre part parce que le camp médiatique identifie le RN et la « Marionsphère » comme les seuls opposants crédibles à la fois politiquement et intellectuellement au camp Macron. Dans les coulisses du Nouvel Obs, de France Inter et du Monde, on en est à appeler de ses vœux une telle confrontation simplement pour avoir (enfin) quelque chose d’intéressant à raconter. Et surtout, on est prêt à tout pour aller chercher noise au RN.

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  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 4/4

    Nationaliser le secteur bancaire, sans indemnisation

    Les solutions sont malheureusement théoriques. Sur le plan technique, il serait parfaitement possible de contraindre les banques à faire passer par pertes et profits une série d'éléments de leurs bilans qui correspondent à autant de créances douteuses ou illégitimes. On pourrait aussi imposer une nouvelle discipline bancaire, qui interdirait aux banques d'affaires de se fondre avec des banques de dépôt. À l'époque du New Deal, Roosevelt avait déjà fait adopter le Glass-Steagall, qui imposait au secteur bancaire de se scinder entre banques d'affaires et d'investissement d'un côté, banques d'épargne et de dépôt de l'autre. On pourrait envisager une politique fiscale permettant de mieux contrôler les mouvements de capitaux à court terme, obliger la BCE à financer le rachat par les États d'une partie de leur dette, voire dédoubler le système des taux d'intérêts, de façon à bien distinguer le taux d'intérêt « productif » et le taux d'intérêt « spéculatif ». La loi de 1973 interdisant à la Banque de France d'acheter des Bons du Trésor devrait évidemment être abolie. Une mesure plus radicale serait la nationalisation pure et simple, sans indemnisation, du secteur bancaire et d'autres secteurs-clés de l'économie. Frédéric Lordon, qui a pris position pour la nationalisation du système bancaire et la « communalisation » du crédit, en fait autant de préalables à la mutation ultérieure du crédit en un véritable système socialisé. Mais ce n'est pas demain la veille que l'on verra cela, aucun État n'ayant la moindre intention d'entrer en guerre ouverte contre la finance, même (et surtout) lorsqu'elle l'a saigné à blanc.

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  • Le virus a bon dos

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    Les informations se suivent et ne se ressemblent pas. La rentrée de septembre est marquée par la peur d’une reprise de la pandémie et d’une seconde phase « exponentielle ». D’autres sources d’informations montrent le contraire, comme cet article de Capital. Depuis mars dernier, le monde a changé en mal. Il a basculé dans tout autre chose. Nous vivons dans le monde d’après et il n’est pas beau à voir. L’arrêt des grands voyages planétaires est emblématique de l’anéantissement de la liberté et de l’enfermement des consciences. Le chômage, le désœuvrement et la pauvreté ravagent nos sociétés mais la dissimulation et le truquage des réalités sont désormais banalisés, comme dans n’importe quel système totalitaire. La violence omniprésente est le signe de la désintégration du tissus social, dans un monde où il est interdit de voir le visage d’autrui et de serrer les mains. La montée des idéologies de la table rase extrémiste en politique n’est que le reflet de la barbarie croissante de la société. 

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  • Les seniors vont-ils encore être tondus ?

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    Pas sûr que l’opinion publique l’accepte.

    Le Figaro, dans son édition du 15 septembre, rend compte du rapport rendu par l’inspecteur des finances Laurent Vachey, qui avait été chargé par le gouvernement de réfléchir sur le financement de la dépendance, problème récurrent qui traîne depuis vingt ans et que les pouvoirs successifs évitent de résoudre, vu qu’ils n’ont le choix qu’entre de mauvaises solutions et qu’ils veulent éviter de heurter les Français.

    Le rapport de M. Vachey est tout bonnement explosif ! Il s’agit de récolter un milliard d’euros en 2021 et de 4 à 5 milliards en 2024. On réaffectera, dans un premier, temps les sommes déjà collectées dans ce domaine. M. Vachey propose, ensuite, de créer une deuxième journée de solidarité, à l’instar de celle mise en place par M. Raffarin, qui avait retiré le lundi de la Pentecôte de la liste des jours fériés. Cette mesure est ambiguë, car il s’agit en réalité d’un prélèvement sur les entreprises. À ces dernières de répercuter ou non cette nouvelle taxe sur leurs salariés : elles peuvent leur faire cadeau de cette obligation (ce qui handicape leur compétitivité), soit les obliger à travailler gratuitement sept heures, voire supprimer un jour de RTT. L’alternative à cette mesure proposée par M. Vachey serait d’aligner la CSG des retraités sur celle des salariés et donc de rogner une nouvelle fois les pensions. Les seniors seraient une nouvelle fois tondus, ce qui serait politiquement insoutenable. L’une ou l’autre de ces mesures devrait rapporter 780 millions d’euros.

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  • Le « progrès » sociétal, c’est le nihilisme en marche !

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    Dans le brouillard médiatique entretenu par la « terreur » du covid, la scène internationale braque ses projecteurs une fois de plus sur le proche-Orient si compliqué, au point que le président  a du mal à se faire entendre au Liban. Mais, pour compenser, selon son habitude, il écrase de son mépris les « Amish » et leurs lampes à huile face au progrès de la 5G. C’est cette notion de progrès qui est au coeur des contradictions suicidaires de notre pays. Il y a les partisans du « progrès » irréversible et généralisé, scientifique, technique, moral et sociétal. M. Macron en fait partie, avec une mince couche d’écologie électoraliste et démagogique, le tout enveloppé dans l’idée que les mesures opposées au réchauffement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles et à l’appauvrissement de la biodiversité contribueront à l’innovation et à un retour de la croissance.

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  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 3/4

    L'opinion publique en est consciente. D'ores et déjà, « les indices de confiance des ménages sont inférieurs à la moyenne historique dans tous les grands pays occidentaux sans exception » (4). Un sondage Ifop rendu public en juin 2011 par des économistes réunis sous la bannière du « Manifeste pour un débat sur le libre-échange » a révélé qu'une vaste majorité de Français sont désormais favorables au protectionnisme et parfaitement conscient des « méfaits de la mondialisation ». Plus de 70 % d'entre eux estiment que l'ouverture des frontières n'a eu que des conséquences négatives sur l'emploi (84 %), le niveau des salaires (78 %) et les déficits publics (73 %), 65 % se déclarent ouvertement favorables à une hausse des taxes douanières et ce, quelle que soit leur couleur politique (69 % à gauche, 72 % à droite, 69 % au Front national, 75 % à l'UMP !). L'affaire grecque est évidemment exemplaire de ce qui attend les Européens.

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  • “Plutôt Charlie ou Kouachi ?” : Plenel, Mélenchon et Ramadan épinglés en une de Charlie Hebdo

    La Une du prochain numéro de Charlie Hebdo moque avec malice l’ambiguïté de Jean-Luc Mélenchon, d’Edwy Plenel et de Tariq Ramadan vis-à-vis de l’islamisme radical.

    Ce mercredi 16 septembre sort le nouveau numéro du magazine Charlie Hebdo. L’occasion pour le journal satirique d’annoncer la couleur dès aujourd’hui en révélant mardi 15 septembre sa nouvelle une. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les dessinateurs ne déméritent pas contre l’islamisme radical et les figures médiatiques qui encouragent sa propagation, à l’instar du leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, du co-fondateur de Mediapart Edwy Plenel et de la star déchue des plateaux télés prosélytes, Tariq Ramadan. On découvre leurs caricatures alignées, toujours en lien avec l’actualité.

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  • Sur Valeurs Actuelles, une écolo démonte “les idées à la con” des khmers verts.

    Chroniqueuse dans les Grandes Gueules et ancienne candidate écolo sur les listes de Cédric Villani, Isabelle Saporta a littéralement démonté “les idées à la con” des nouveaux maires écologistes, après plusieurs déclarations polémiques sur le Tour de France et les arbres de Noël.


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/09/17/sur-valeurs-actuelles-une-ecolo-demonte-les-idees-a-la-con-d-6263960.html

  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 2/4

    Les États-Unis : « parasites de l'économie mondiale »

    Première puissance économique mondiale, les États-Unis sont frappés de plein fouet. Durant toute la dernière décennie, ils n'avaient pu servir de moteur à la consommation mondiale qu'en dépensant beaucoup plus que leur revenu national ne les y autorisait, ce qui fut l'une des causes des déficits qu'ils enregistrèrent dans leur balance de paiements courants. Ils ont, autrement dit, consommé beaucoup plus qu'ils ne produisaient (la part de la consommation dans leur PIB, beaucoup plus élevée que dans la plupart des pays européens, se situe autour de 70 %). Résultats des déficits historiques et un endettement colossal. À l'heure actuelle, toute dépense publique faite aux États-Unis est financée à hauteur de 42 % par l’emprunt ! Le 16 mai 2011, la dette américaine a crevé le plafond des 14294 milliards de dollars, ce qui a placé les États-Unis au bord du défaut de paiement. L'accord politique intervenu in extremis le 1er août entre les républicains et les démocrates a permis de relever ce plafond, mais l'échéance est seulement repoussée. L'accord ne porte d'ailleurs que sur la dette de l'État fédéral et sur la capacité du Trésor à rembourser les emprunteurs en faisant fonctionner la planche à billets, alors que les finances locales sont également menacées. Le président Obama a dû s'engager à un plan de réduction drastique de la dépense publique, ce qui devrait se traduire par des coupes opérées, non dans le budget militaire avec des soldats engagés sur trois fronts (Irak, Afghanistan et Libye), il est plus gigantesque que jamais -, mais dans les services publics et les programmes sociaux. Ces décisions n'ont pas empêché les agences de notation d'abaisser, pour la première fois de l'histoire, la « note » des États-Unis, ce qui provoqué un nouveau mini-krach boursier.

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  • Grève à la SNCF : le summum de l’indécence !

    On se pince pour y croire : à l’appel de la CGT Cheminots, rejointe par SUD Rail, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse, la SNCF sera en grève, de ce mercredi 16 septembre à 20 h jusqu’au vendredi 18 septembre à 7 h 55.

    C’est une grève dont on dit qu’elle sera fort peu suivie, et c’est tant mieux, mais qu’importe, au fond, car le seul fait qu’on appelle à la faire est, dans les temps que nous vivons, le summum de l’indécence.

    C’est, encore une fois, le moustachu Martinez, cette figure caricaturale qui ne représente plus rien ni personne de sensé, qui appelle au sabordage. Comme une grinçante boîte à musique, il rejoue son air en mouvement perpétuel : « Après la rencontre avec le Premier ministre, toujours rien de concret pour l’emploi et les salaires. Il faut passer des paroles aux actes », a-t-il tonitrué en sortant de Matignon, vendredi dernier. Qu’importent la crise sanitaire, le climat délétère, l’économie à la ramasse, le disque Martinez est rayé. Sa chanson tourne en boucle, réclamant « hausse des salaires, abandon définitif des réformes de retraites et de l’assurance chômage, réduction du temps de travail sans perte de salaire », à quoi il faudra ajouter, demain, sans doute, la contestation des futurs horaires d’hiver, comme c’est le cas quasiment chaque automne.

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