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France et politique française - Page 1418

  • Plaidoyer pour une Monarchie royale. Partie 1 : Quand la légalité de la République ne suffit plus.

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    Les nouvelles économiques ne sont pas bonnes, et le chômage menace nombre de nos concitoyens quand, dans le même temps, le numérique et la robotisation accélérée sont présentés comme les cadres, quasiment obligatoires, du monde de demain, d’un proche lendemain qui semble s’annoncer et se déployer déjà en ce cruel aujourd’hui. Sans doute le principal choc social aura-t-il lieu à la rentrée de septembre prochain, quand plus de 700.000 jeunes arriveront sur le marché du travail et quand, dans le même temps, les entreprises et activités liées au tourisme, à la restauration et aux loisirs, feront leurs comptes qui pourraient, pour beaucoup, ne pas être bons. Mais c’est maintenant qu’il faut agir et prévenir, et c’est l’État qui devrait être le grand ordonnateur de la nécessaire réaction économique et sociale au choc, en se faisant le plus politique possible, non de manière étatiste, mais comme un stimulateur, un investisseur et un protecteur. En somme, « être l’État » et appliquer la maxime traditionnelle du « Gouverner c’est prévoir » qui n’est vraiment possible que quand l’État est conscient de sa force et décidé à l’utiliser face aux appétits des charognards économiques et aux événements, même contraires.

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  • Jordan Bardella : “EELV est un parti d’extrême-gauche, laxiste, communautariste, qui défend une écologie punitive et toujours plus de taxes !”

    Jordan Bardella : “EELV est un parti d’extrême-gauche, laxiste, communautariste, qui défend une écologie punitive et toujours plus de taxes !”

    Très bonne analyse ce matin de Jordan Bardella sur EELV et le vote “écologiste” :

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  • Municipales 2020 ou le puzzle macronien.

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    Dire que les élections municipales de 2020 sonnent le glas de la démocratie peut paraître peu démocratique. Pour qu’il y ait une démocratie, il faut qu’il y ait un démos, un peuple avec une volonté générale qui l’anime et qui se traduit par les mouvements d’amplitude différente et d’orientations opposées qui marquent les scrutins. Certes les élections municipales sont des élections locales, mais on sait très bien que, de plus en plus, les électeurs sont déterminés par des considérations nationales qui justifient de grands basculements à leur occasion, et cela en proportion de la taille de la ville. Les vagues nationales sont imperceptibles dans les petites communes et peuvent être des raz-de-marée dans les très grandes. C’est ainsi que les Républicains avaient conquis un certain nombre de villes sur la gauche en 2014 en raison du rejet de Hollande. Le Rassemblement National avait aussi réussi à s’implanter dans quelques communes. Toutefois, les luttes internes de la « droite » et l’implosion socialiste avaient provoqué un éloignement de la politique chez beaucoup de Français : l’abstention avait atteint 36,5% en 2014, contre 33,5% en 2008. En 1983, elle n’était que de 21,6%. Ce scrutin de proximité connaissait habituellement des records de participation. L’effritement de celle-ci est un signe du délitement de la nation française, de notre démos en voie d’archipelisation. 2020 a accéléré le processus dans le contexte du COVID-19 et de la crainte d’être infecté. 56 % des électeurs au premier tour, 60% au second ont déserté les bureaux de vote. A Moissac, ville du Tarn-et-Garonne de 13 000 habitants où le RN l’emporte, 42,21 % d’abstentions, 55,10% à Paris Ve, 67,48 % à Saint-Denis, et 77,25 % à Roubaix. L’enjeu politique d’une part, la composition sociologique de la commune, d’autre part, avec ses tranches d’âge, sa proportion d’immigrés peu intégrés, expliquent ces différences qui dessinent une France éclatée. Dans l’ensemble, beaucoup de maires ont été reconduits après une campagne altérée par le confinement et dans l’indifférence d’un grand nombre d’administrés. Quelques pertes ici compensées par quelques victoires là, Metz à droite, et Nancy à gauche : rien d’inhabituel. En revanche, les événements les plus significatifs se situent dans les plus grandes villes avec le grossissement médiatique que cela entraîne alors que le petit nombre de votants, et la déformation du corps électoral que cela induit, devraient relativiser cette impression.

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  • Michel Onfray : «On est dans une situation, effectivement, de guerre civile».

    Invité de Stéphanie De Muru le 25 juin, le philosophe et essayiste Michel Onfray s’est exprimé sur la sortie du premier numéro de sa revue, Front populaire.


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/06/27/michel-onfray-on-est-dans-une-situation-effectivement-de-gue-6248318.html

  • Procès Fillon : la Justice est un instrument politique comme les autres.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Lourdes condamnations pour François Fillon et son épouse. L'appel étant suspensif, l'ancien Premier ministre échappe pour le moment à une incarcération.
    François Fillon, politicien professionnel pendant plus de quarante ans, homme du Système formé dans le sérail, a usé des mêmes méthodes et des mêmes facilités que l'ensemble de la classe politique républicaine avec un sentiment d'impunité sans limites ni fin. La sanction est judiciaire. Elle se veut morale. Elle est politique.
    Impossible, en effet, de nier le caractère éminemment stratégique de cette affaire marquée par des règlements de compte internes à la droite, par une accélération spectaculaire des procédures, par une instrumentalisation de la Justice au profit d'intérêts électoraux présidentiels et par une nouvelle montée en puissance des juges rouges qui participent d'une volonté globale et concertée visant à rien de moins qu'à la prise de contrôle de tous les pouvoirs par la gauche la plus radicale.
  • Goussainville : un fiché S élu maire ?

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    Abdelaziz Hamida a été élu maire de la commune de Goussainville (Val-d’Oise), dimanche 28 juin. Problème : la tête de liste « citoyenne » serait fichée S pour islamisme, selon un article de L’Express du 25 septembre 2019.

    Quelles sont les intentions d’Abdelaziz Hamida ? « Être le maire de tous les Goussainvillois », répond-il, au soir de son élection, dimanche 28 juin. Mais son profil inquiète depuis que des accusations prétendent que cet ancien adhérent Les Républicains serait… fiché S pour « islamisme radical ».

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  • Ne pas se tromper sur les résultats

    6a00d8341c715453ef0263ec24ed66200c-320wiIl est certes toujours délicat de prétendre agréger, comme s'il s'agissait d'un seul phénomène, les résultats d'un scrutin aussi diversifié que celui des élections municipales, dans moins de 5 000 communes métropolitaines sur 35 000.

    Si l'on devait s'en tenir à une seule synthèse nationale, on doit noter que la droite remporte 65 % des villes de plus de 9 000 habitants et devrait probablement déferler lors des sénatoriales du 27 septembre. Les équipes municipales de gauche qui se sont adjointes les khmers verts de EELV, et les communistes, dans quelques grandes villes sont montées en épingle mais elles ne représentent absolument pas le pays réel.

    En revanche, et de manière assez scandaleuse, cette illusion d'optique risque d'être instrumentalisée comme s'il s'agissait d'une volonté populaire alors que les préoccupations concrètes prioritaires des Français placent l'environnement bien après la sécurité sous toutes ses formes.

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  • Marseille : on a vu des minibus qui embarquaient des gens des cités pour les débarquer devant le bureau de vote en leur distribuant des bulletins

    Marseille : on a vu des minibus qui embarquaient des gens des cités pour les débarquer devant le bureau de vote en leur distribuant des bulletins

    Antoine Baudino est assistant parlementaire de Stéphane Ravier, le sénateur RN qui a totalisé 33,48% des suffrages au premier tour dans le VIIe secteur de Marseille (13e et 14e arrondissements), dénonce dans L’Incorrect des entorses massives au code électoral de la part de la candidate LR Martine Vassal :

    À Marseille, il faudrait des observateurs de l’ONU. On fait la morale au monde entier, on envoie des observateurs en Centrafrique mais on est incapable de faire respecter la loi chez nous. En effet, la candidate LR a fait une campagne honteuse et a utilisé tous les moyens pour parvenir à ses fins. D’après Le Monde, elle aurait embauché 500 personnes pendant six mois pour coller des affiches. Mais, parmi eux, on trouve des petits dealers des quartiers nord dont certains ont cogné nos propres colleurs d’affiches dont deux avaient plus de 70 ans. Nous avons les preuves en vidéos de ces violences.

    De même, elle se permet d’utiliser les équipements publics (gymnase, boulodrome) pour mener des meetings électoraux, ce qui est formellement interdit par le code électoral. Nous avons d’ailleurs fait un signalement au procureur.

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  • La polygamie, une « expérience formidable » ? C’est ce qu’affirme l’égérie féministe Assa Traoré

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    Ce pays est décidément en marche. Son gouvernement, ses manifestants – pas un mois sans que ne s’ébranle un cortège de mécontents sur le pavé – et, surtout, sa morale. Qui avance si vite que l’on peine à suivre.

    Prenez la polygamie. Eh bien, on peut désormais dire haut et fort, dans  Match, que c’est une « expérience formidable ». C’est, en tout cas, ce qu’affirme  (numéro du 11 juin dernier), forte de l’exemple de son père, « leader charismatique » arrivé du Mali à 17 ans pour y travailler au service de la propreté de la ville de Paris, qui s’est marié quatre fois, donnant le jour à 17 enfants : après avoir divorcé de deux Françaises, épousées, celles-ci, successivement, il a fait ménage à trois avec les deux dernières, d’origine malienne, Hatouma et Oumou, respectivement mères d’Assa et Amada : « Les deux compagnes cohabitent, les dix enfants qui naissent ne font aucune différence entre elles, ce sont [leurs] deux mères ». Ces dernières elles-mêmes « n’ont jamais fait de distinction entre tous ces petits »… c’est donc un tableau idyllique que dépeint la jeune femme, rapporté par deux journalistes dans les colonnes du magazine sans l’ombre d’une distance critique.

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  • La victoire de l’abstention

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    Le billet de Patrick Parment

    Ce deuxième tour des élections municipales s’est déroulé dans des conditions très particulières. Entre le premier et le deuxième tour, le Covid-19 a confiné la France, perturbant le déroulement normal d’un scrutin municipal où le taux d’abstention était déjà de 54,5%. Au second tour il a frisé le taux record de 60%. Tout ceci mérite quelques réflexions au-delà de la victoire de ces fous furieux d’écolos dans quelques grandes villes, et pas des moindres (Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, etc).

    Ce n’est pas un hasard si lors du premier tour  près de 90% des maires ont été élus ou réélus dans les villes et villages de moins de 9000 habitants. Sur les 36 529 communes que compte notre pays, 54% d’entre elles ont moins de 500 habitants (7% de la population française). Pour le second tour, ce sont donc 4 220 communes qui sont concernées dont l’immense majorité des grandes métropoles. Avec un taux d’abstention qui frise les 60% on est en droit de se poser la question de la légitimité démocratique de ces maires.

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