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France et politique française - Page 1416

  • Municipales : Quatre enseignements, par Michel Corcelles.

    Quatre enseignements de l’élection municipale du 28 juin laissent penser que « la crise » que nous traversons ira s’amplifiant.

    1/ même si, en soi, un taux d’abstention ne met pas en question la légitimité des élus, en revanche le constant accroissement du dit taux illustre un processus de dégradation de l’engagement civique. Avec une abstention estimée à 59,5 % le 28 juin L’abstention est ainsi estimée 59,5 % supérieure même à celui d’élections européennes pourtant peu mobilisatrices. Psychologiquement les comparatifs sont plus révélateurs des comportements et du « mouvement » social que les chiffres absolus.

    Si tant est qu’un taux d’abstention traduise la force du lien entre le citoyen et les institutions, celui du second tout des municipales montre que jamais ce lien n’a été aussi faible

    1er enseignement  : Plus que jamais le taux d’abstention révèle la coupure «  Société civile  »/Partis politiques ou si on préfère pays légal/pays réel.

    2/ Au soir du 28 juin LREM reste le parti disposant d’une majorité à l’Assemblée Nationale et au Parlement. Même si cette majorité s’effrite et nonobstant son insuccès lors du scrutin municipal LREM reste le parti qui gouverne alors même qu’il vient de faire la preuve de son manque d’enracinement dans le pays. C’est un parti ectoplasmique qui gouverne la France

    Et c’est un parti non moins ectoplasmique qui est le vainqueur de ce 2ème tour. EELV en effet reflète une société permissive, acquises aux réformes inspirée par Terra Nova et d’autres «  réseaux sociétaux  », en connexion aléatoires avec les groupes «  racisés  ». Ce qui s’est passé à Colombes est un fait majeur  : les «  quartiers  » ont déferlés sur le centre-ville dès l’annonce de la victoire des Verts.

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  • Un nouveau campement de migrants à Paris pour exiger une meilleure prise en charge

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    Environ 70 migrants campent, désormais, dans un square, près de la place de la République à Paris, pour exiger de l’État une meilleure prise en charge.

    C’est un coup de force de la part de plusieurs dizaines de migrants qui se sont installés près de la place de la République. À l’initiative de plusieurs associations humanitaires comme Médecins sans frontières, Utopia56 et COMEDE, ces « mineurs non accompagnés » ont été installés dans des tentes, lundi 29 juin.

    Un recours fait par les associations

    Une action qui a pour but de demander à l’État une meilleure prise en charge des migrants. Selon eux, « environ 300 » mineurs isolés vivent à Paris et dans sa banlieue, dans des hôtels ou à la rue. « Aujourd’hui, rien n’est adapté pour héberger et accueillir dignement ces jeunes en attendant leur jugement », reconnaît Florent Boyer, coordinateur d’Utopia56 à Paris.

    Un jugement qui doit intervenir entre six mois et un an et demi, depuis qu’un recours a été fait par ces militants pour que ces mineurs soient reconnus comme « des enfants en danger ».

    https://www.bvoltaire.fr/un-nouveau-campement-de-migrants-a-paris-pour-exiger-une-meilleure-prise-en-charge/

  • La convention citoyenne et ses 146 bêtises

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    Par Benoît Busonier

    Il convient de rappeler ce qu’est la Convention citoyenne pour le climat. Cette instance est sortie du néant, qu’elle n’aurait pas dû quitter, en octobre 2019, par la volonté d’Emmanuel Macron. Le principe est le suivant : après le « grand débat national » qui a suivi la crise des Gilets jaunes et le recueil de leurs cahiers de doléances, le président a cru discerner que la demande populaire la plus urgente était celle d’une assemblée citoyenne... au sujet du changement climatique. C’est ainsi qu’a été noyée dans la communication la revendication originelle, celle d’une fiscalité moins écrasante pour ceux qui travaillent et dont les services publics se dégradent ou disparaissent.

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  • Heureux comme un clandestin en France

    Les Français ont des dirigeants formidables. Alors que la France est confrontée à une crise sociale, économique et identitaire d’une rare ampleur, nos gouvernants font tout pour que notre pays devienne le réceptacle de la misère du monde. Ces propos sont-ils exagérés ? Nous vous livrons quelques faits bruts afin de vous forger votre opinion, en préambule à l’analyse critique de la partie du rapport de la Cour des comptes consacrée à l’immigration illégale, rendu public le 5 mai.

    Il fut un temps où le fait de pénétrer massivement et clandestinement dans un pays était appelé une invasion. Au vu des flux massifs de clandestins qui arrivent en France, nos dirigeants ont dû oublier que nos anciens se sont battus pour défendre l’intégrité et la culture de notre pays. Les nombreux signes de bienvenue qu’ils lancent à l’adresse des clandestins en témoignent.
    Des clandestins de plus en plus nombreux à entrer en France

    Pour mesurer l’ampleur de l’immigration clandestine, Le Figaro révélait dans un article paru en mars 2018 l’explosion du nombre de clandestins recensés arrivant chaque année en France, qui est passé de 26 000 en 2014 à 79 500 en 2017 selon le Pôle national d’analyse migratoire rattaché au ministère de l’Intérieur (1). Depuis 2018, l’administration ne divulgue plus ces statistiques annuelles. Voudrait-on cacher la température du patient en cassant le thermomètre ?

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  • Quelles unions ? Quelles droites ?

    6a00d8341c715453ef0263e953c007200b-320wiL'étiquette de droite n'est revendiquée à nouveau en France que depuis une date assez récente, alors même que presque la moitié de l'électorat s'y réfère. Le mot aura été péjoratif pendant des décennies. Et, de toutes manières, il recouvre une grande variété d'idées. Or, pour la plupart, leurs défenseurs respectifs ont toujours exprimé des réticences face à la nécessaire coalition de toutes les forces qui s'opposent à la gauche.

    La vie était définie par Charcot comme l'ensemble des forces qui s'opposent à la mort : contre la gauche, les droites devraient le comprendre.

    Dans ma présentation des textes de Chateaubriand rassemblés sous le titre "Le Moment conservateur", je crois avoir démontré que depuis la rupture, en 1824, entre l'auteur des Mémoires d'Outre Tombe et le grand politique reconstructeur méconnu qu'était Villèle, – lequel parvint à gouverner la France de 1821 à 1828 – deux familles très différentes de droitiers se sont toujours opposées. Elles ne se sont pratiquement jamais réconciliées, la droite littéraire ne trouvant jamais d'entente avec la droite gestionnaire.

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  • La fermeture de Fessenheim va-t-elle mettre la France "à la merci d'une vague de froid" cet hiver ?

    La fin de la centrale alsacienne avait été prévue de longue date, bien avant la pandémie de Covid-19 qui a compliqué le calendrier des chantiers de maintenance des réacteurs d'EDF et fait maintenant craindre un hiver sous tension pour la sécurité de l'approvisionnement du pays. Le syndicat CFE dénonce une "absurdité industrielle et climatique".

    Après 43 ans de service, la centrale nucléaire de Fessenheim va définitivement cesser de fonctionner mardi avec la mise à l'arrêt dans la nuit de lundi à mardi 30 juin du réacteur n°2, avant d'être démantelée.

    Son arrêt définitif va priver la France d'une capacité de 900 MW, après une puissance équivalente déjà perdue en février avec la fermeture du premier réacteur. Au risque de passer un hiver compliqué en terme d'approvisionnement électrique ?

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  • Une réunion de la droite est aujourd’hui beaucoup plus facile à réaliser que le maintien par Emmanuel Macron de son « en même temps »

    Intéressante analyse lue sur Atlantico :

    L’opinion est actuellement segmentée en trois blocs de dimension à peu près équivalente:

    une gauche revigorée, « plurielle » disent certains, où l’on trouve gauchistes, socialistes et Verts. On ne saurait trop insister sur les affinités, sinon la parenté idéologique de ces courants (en particulier sur la question multiculturelle), d’une part; mais sur les écarts sociaux d’autre part. Ce bloc comprend potentiellement un courant égalitaire et souverainiste, l’aile gauche des Gilets Jaunes, pourrait-on dire. Sur le papier, Jean-Luc Mélenchon a beaucoup d’atouts pour réunir cette gauche-là; mais il lui faudrait sortir un peu plus des métropoles que ce qu’il fait actuellement et fréquenter un peu plus la France périphérique. Peut-être refera-t-il un score de 20%. Mais pour être sûr de se retrouver au second tour de la présidentielle, il faudrait être au-dessus de 25%.

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  • Vague verte aux municipales : la charge d’Éric Zemmour contre les “bobos”

    Source : Valeursactuelles

    Au lendemain de plusieurs grandes victoires vertes dans les métropoles, l’éditorialiste s’est inquiété de la politique menée par les écologistes et a fustigé leur électorat : les “bobos”. 

    Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Grenoble… La « vague verte » annoncée a bien frappé la France lors des élections municipales. En s’imposant dans de nombreuses grandes et moyennes villes, les écologistes font émerger une nouvelle force qui compte dans le paysage politique. Dans Face à l’info, lundi 29 juin, Éric Zemmour s’est inquiété de la politique menée par cette nouvelle gauche, basée, selon lui, sur l’immigration, le féminisme et le laxisme. L’éditorialiste ne s’est également pas fait prier pour conspuer l’électorat écologiste qu’il nomme les « bobos »

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  • Perpignan : ville RN

    Quand le RN a un très bon candidat, un candidat qui s’investit pour sa ville, sans compter son temps, qui occupe le terrain, qui est capable de faire travailler militants et sympathisants en équipe, sans sectarisme, et quand ce candidat tient un discours clairement de droite, il gagne. Telle est la leçon de la brillantissime élection de Louis Aliot à Perpignan.

    Aliot affrontait un maire sortant LR. Toutes les autres listes s’étaient désistées pour ce dernier. Sur le papier, le front républicain était parfait, et cela aurait dû se traduire par une défaite du député RN des Pyrénées-Orientales. Au premier tour, Aliot avait recueilli 35,7 % des voix : cela représentait certes le double des voix de son rival, Jean-Marc Pujol (18,4 %). Mais le candidat RN devait gagner encore plus de 15 % des voix, alors qu’il ne disposait d’aucune réserve. La marche était théoriquement infranchissable.

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  • L'ordre Macron-Castaner : deux poids deux mesures ? Bien pire

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    Xavier Raufer dans Atlantico

    Récemment, alors que d'impératives mesures sanitaires prohibent en France les attroupements de plus de dix individus, des "indignés" des banlieues et jeunes bourgeois gauchistes investissent par milliers Paris et autres métropoles françaises, volant notamment au secours d'un clan criminalisé - sur lequel on revient plus bas. 

    Alors que le ministre de l'Intérieur avait interdit toutes ces démonstrations pour "motif sanitaire" ; alors que préfet de police de Paris est réputé brutal, qu'advint-il lors de ces flagrants et massifs outrage à l'ordre public, un peu partout en France ? Rien. 

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