
Quatre enseignements de l’élection municipale du 28 juin laissent penser que « la crise » que nous traversons ira s’amplifiant.
1/ même si, en soi, un taux d’abstention ne met pas en question la légitimité des élus, en revanche le constant accroissement du dit taux illustre un processus de dégradation de l’engagement civique. Avec une abstention estimée à 59,5 % le 28 juin L’abstention est ainsi estimée 59,5 % supérieure même à celui d’élections européennes pourtant peu mobilisatrices. Psychologiquement les comparatifs sont plus révélateurs des comportements et du « mouvement » social que les chiffres absolus.
Si tant est qu’un taux d’abstention traduise la force du lien entre le citoyen et les institutions, celui du second tout des municipales montre que jamais ce lien n’a été aussi faible
1er enseignement : Plus que jamais le taux d’abstention révèle la coupure « Société civile »/Partis politiques ou si on préfère pays légal/pays réel.
2/ Au soir du 28 juin LREM reste le parti disposant d’une majorité à l’Assemblée Nationale et au Parlement. Même si cette majorité s’effrite et nonobstant son insuccès lors du scrutin municipal LREM reste le parti qui gouverne alors même qu’il vient de faire la preuve de son manque d’enracinement dans le pays. C’est un parti ectoplasmique qui gouverne la France
Et c’est un parti non moins ectoplasmique qui est le vainqueur de ce 2ème tour. EELV en effet reflète une société permissive, acquises aux réformes inspirée par Terra Nova et d’autres « réseaux sociétaux », en connexion aléatoires avec les groupes « racisés ». Ce qui s’est passé à Colombes est un fait majeur : les « quartiers » ont déferlés sur le centre-ville dès l’annonce de la victoire des Verts.