Au mois de décembre, on sort de sa boîte le confit de canard. Au mois de mai, on déverrouille le couvercle du confit de Français. Enfin, on l’entrouvre. Pas plus de 100 km, essentiellement pour aller au boulot. Mais n’est-ce pas là la vraie liberté, mes chéris ? Arbeit macht frei, comme disaient d’autres grands confineurs historiques de Français.
Youpi ! Le formidable progrès, et c’est à peu près le seul, est que nous n’aurons plus à produire, dans notre département ou dans un rayon de 100 km « à vol d’oiseau », notre auto-autorisation de sortie, document de confinement confinant surtout à l’absurde, fruit des amours monstrueuses du « trouple » Courteline, Ionesco et Devos.