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Dans son dernier rapport sur «l’entrée, le séjour et l’accueil des personnes étrangères» en France, la Cour des comptes chiffre le coût de l’immigration à 6,6 milliards d’euros en 2019. On y apprend également que l’octroi des premiers titres de séjour a augmenté de 38% depuis les années Sarkozy. 276.576 titres de séjours ont été délivrés en 2019.
Autre enseignement de ce rapport, la Cour des comptes vient de montrer que les deux procédures (onéreuses) d’expulsions de personnes en situation irrégulière, départs aidés ou forcés, ont un résultat médiocre. Il n’y a que 15 % de reconduites à la frontière. La cour a repris les chiffres de 2018 et obtient le ratio de 15 % (30 276 départs pour 132 978 mesures prononcées). Et la Haute autorité de résumer la situation : « Ces chiffres ancrent l’idée d’une politique de départ peu efficace. »
Le projet de loi approuvé au dernier Conseil des ministres proroge l’état d’urgence sanitaire instauré par la loi du 23 mars 2020, pour une durée de deux mois, soit jusqu’au 24 juillet. Cela commence à faire beaucoup et l’on se souvient que l’état d’urgence contre le terrorisme, très récent, avait été appliqué pendant deux ans à partir de novembre 2015. Le recours de plus en plus fréquent à cet état d’exception qui limite les droits et les libertés crée une morne habitude dans la population qui n’est évidemment pas compatible avec l’esprit collectif qui rend vivante une démocratie.
Dans la partie feutrée qui l'oppose désormais, y compris en vue de l'horizon 2022, au président de la République, Édouard Philippe espérait un encouragement de la Chambre haute.
Ce 4 avril en effet, le Sénat devait examiner le plan de déconfinement, voté en première lecture à l'Assemblée nationale le 28 avril, grâce aux soutiens du Modem et des macroniens, au total 368 voix contre 100 et 103 abstentions.
On sait que le bicamérisme théorique de nos institutions ne fonctionne en fait qu'à sens unique. Le dernier mot appartient au Palais-Bourbon. Les sénateurs ne peuvent qu'amender, infléchir, conseiller, amadouer le gouvernement et son armada de technocrates. Leur avis, généralement mieux documenté que celui des députés, ne reste pas lettre morte. Mais faire chuter un ministère n'entre même pas dans le champ du possible.
Aurore Bergé, députée LREM, vient de déclarer sur Twitter : « Nous proposerons une adaptation de la législation pour effectivement protéger les maires pénalement mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement. » Une façon de préparer le « monde d’après » ? Réaction du député Sébastien Chenu.
Visiblement, la majorité et le gouvernement préparent le monde du déconfinement. Ils vont a priori légiférer le fait d’exonérer pénalement toutes personnes dépositaires de l’autorité publique. Ils parlent des maires en premier lieu, mais surtout des ministres. On pense à tous les responsables de cette gestion de crise, notamment à Agnès Buzyn, Bruno Salomon et Olivier Veran. Que cela révèle-t-il ?
Ceux qui croient que le monde d’après avec les mêmes responsables politiques de la Macronie sera différent du monde d’avant se trompent. En réalité, les mêmes individus auront les mêmes faiblesses et auront la volonté d’échapper à leurs responsabilités. Non seulement ils sont incapables, mais ils sont lâches. Ils nous le démontrent avec cette proposition. Il convient de faire la part des choses.
En apprenant, le 3 mai, que le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, était arrivé en France pour se soigner, nous avons été plusieurs à nous interroger sur ce voyage.
En temps normal, ce déplacement serait tout à fait compris et incrémenté dans la longue liste des bons procédés de la Françafrique, mais là, on reste perplexe. En allant consulter les comptes réseaux sociaux du gouvernement ivoirien, on y apprend que leur Premier ministre est en France pour effectuer des examens médicaux hors cadre d’évacuation sanitaire. Rappelons que, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les frontières de la Côte d’Ivoire sont fermées à tout trafic de personnes (terrestre, maritime ou aérien) depuis le 22 mars 2020. Ne sont autorisés que les trafics de marchandises sous réserve de contrôles sanitaires. Par ailleurs, pour les mêmes raisons liées au Covid-19, les frontières de l’Union européenne et celles de l’espace Schengen sont fermées depuis le 17 mars au trafic de personnes, à l’exception des citoyens européens et leurs proches.
Depuis plusieurs semaines, sur une grande partie de la planète, les usines sont restées portes closes, les voitures n’ont pas quitté les garages, le ciel s’est quasiment vidé de ses avions et la pollution de l’air a chuté, tout comme le bruit des villes. Des canards ont réinvesti des rues de Paris, quand celles de San Francisco voyaient réapparaître quelques coyotes. Qui n’a pas entendu un proche se réjouir de cette « pause » ? D’un retour à la nature qui serait, somme toute, une contrepartie bienvenue à la crise générée par la pandémie de coronavirus. « La pause actuelle donne l’impression d’une rupture dans un cycle et l’occasion de mettre à plat ce qui est utile dans la société et ce qui ne l’est pas », confirme Vincent Bontems, philosophe et chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Pour le chercheur, ces questionnements sont les « symptômes d’une crise culturelle », notamment autour d’une notion qu’il a beaucoup étudiée : le progrès.
Apparu au sein du gauchisme idéologique d'après mai 1968, le féminisme contemporain n'est plus une idéologie de la défense et de la promotion des femmes dans la société, mais constitue une arme idéologique de destruction massive des valeurs traditionnelles de la société européenne, qui exerce son pouvoir de nuisance au travers d'un véritable terrorisme intellectuel et judiciaire.
Le mouvement féministe des années 1950-75, celui de la génération née avant la Seconde Guerre mondiale, se préoccupait d'abord de l'amélioration des conditions sociales de la population, et en particulier de la promotion des femmes dans la société. Mais après Mai 1968, le féminisme de la deuxième vague, a muté sur le plan idéologique, il a changé d'objectif : pour le féminisme contemporain, l'Ennemi absolu, ce n'est plus le patron capitaliste rapace ou la société de consommation qui véhicule des stéréotypes machistes, mais c'est clairement l'homme blanc, le mâle blanc hétérosexuel, le super-prédateur viril et solaire qui a construit une civilisation supérieure de par son génie, sa force, sa volonté de puissance.
Malgré le titre (la Chine...), on a surtout parlé d'Europe ce Mardi soir...
1. Zemmour a raison de dire qu'il croira dans "cette" Europe quand l'Allemagne achètera des avions français, alors qu'elle vient d'annoncer qu'elle achèterait des avions "étatsuniens"; il a raison aussi, sur ce sujet, de moquer l'incohérence des allemands qui n'ont pas de mots assez durs contre le nucléaire français...
2. Puisqu'on parle de la puissance chinoise, Zemmour a encore raison quand il déclare que Bruxelles ne comprend rien à la Puissance, et que cette Europe technocratique se fonde sur une idéologie de sortie de l'Histoire; elle croit naïvement aux Droits, aux Marchés, à la Concurrence alors que Zemmour - et nous aussi - ne croient qu'aux Nations (Chine, Etats-Unis, France etc).
Eric Zemmour : "L'arrogance chinoise a réveillé tout le monde"
"A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle"...
3. Et puisque l'on parle de Nations, allions nous avec la Russie, notre alliée naturelle pour équilibrer les deux super puissances que sont la Chine et les Etats-Unis, en attendant celle qui monte : l'Inde... Selon la prédiction de De Gaulle, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre et avec elle nous n'avons en réalité aucun contentieux majeur mais bien des affinités spirituelles et géopolitiques fondamentales...
4. Dernier point, et là Zemmour se trompe complètement lorsqu'il manifeste sa napoléonite : il dit "avec Napoléon, les anglais ont eu un adversaire à leur hauteur". Ne serait-ce pas plutôt avec Louis XVI ? Rappelons à notre cher Eric Zemmour - qui a pourtant lu Jacques Bainville- que Louis XVI est le seul Roi de France a avoir vaincu les anglais et sur terre et sur mer. Il a fait traverser l'Atlantique à l'armée française, au nez et à la barbe des anglais, que cette armée est allée vaincre aux Amériques avant de retraverser l'Atlantique pour rentrer victorieuse au pays. Une vingtaine d'années après, la funeste Révolution étant passée par là, Napoléon a été incapable de franchir les trente malheureux kilomètres qui séparent Calais de Douvres ! Il est bizarre qu'un esprit aussi brillant qu'Eric Zemmour commette une bourde pareille...