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France et politique française - Page 1569

  • Interruption médicale de grossesse pour détresse psychosociale : la voie vers l'infanticide ?

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    Un communiqué du MNR

    Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, lors de l'examen du projet de loi bioéthique en deuxième lecture, l'Assemblée Nationale désertée (101 députés présents sur 577) a adopté un amendement porté par les socialistes, permettant l'IMG (interruption médicale de grossesse) pour « détresse psychosociale ».

    Comme l'IMG est permise au-delà des douze semaines de l'IVG, cela revient à permettre un avortement jusqu'à la veille de l’accouchement.

    Ainsi, sous la pression des mouvements ultra-féministes, continue la folle dérive concernant la législation sur l'avortement. On peut d'ailleurs se demander comment ceux qui ont voté ce texte peuvent le concilier avec l'interdiction de la peine de mort...

    Il reste à espérer que les sénateurs rejetteront cet amendement lors du nouvel examen prévu.

    Avec tous les vrais défenseurs de la vie, affirmons notre opposition à cette course folle vers la destruction de toutes les barrières morales protégeant le début de la vie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/08/20/interruption-medicale-de-grossesse-pour-detresse-psychosocia-6258530.html

  • La droite, son histoire et son imaginaire

    Jérôme Besnard est aujourd'hui l'un des meilleurs connaisseurs de ce que l'on appelle la droite, de son histoire, des événements qui l'ont façonnée et de ses réseaux. Il nous offre une évocation bien troussée de ses deux siècles d'existence pour mieux réfléchir à son avenir. On ne s'ennuie pas !

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn

    Vous venez de publier ce livre que l'on attendait depuis longtemps sur la droite, une droite dont vous affirmez dès votre titre, qu'elle est « imaginaire ». Qu'entendez-vous par cet adjectif ?

    Je voudrais souligner qu'historiquement la droite n'est pas parvenue en France à une véritable maturité, comme on peut le constater en Grande Bretagne par exemple. En 1818, Chateaubriand créa le journal Le Conservateur qui parut jusqu'en 1820, avec tout un aréopage de talents, de Villèle à Joseph Fiévée et de Lamennais à Bonald. Las… L'aventure fut de courte durée. François Fillon de son côté, deux siècles plus tard, dans les circonstances que l’on connaît, a échoué à constituer un véritable Parti conservateur, quel que soit le nom qu'il aurait revêtu. Je crois que François Huguenin, écrivant Le conservatisme impossible (La Table ronde, 2006), avait vu cette immaturité, avait sérié cette difficulté de la droite à s'identifier elle-même. On est entré en turbulence en 1789 et à la différence des Anglais, on n'a pas digéré notre Révolution. Cela se manifeste à travers des mythes fondateurs viciés. L'invocation rituelle que l'on fait aux « valeurs de la République » est toujours imprécise. Quant à « l'Être suprême », c'est un être suprême zombie. Même les droits de l'homme sont difficiles à manier. Marcel Gauchet l'a bien vu dans son récent Robespierre, il est impossible de fonder une démocratie sur les droits de l'homme. L'universalisme, c'est bien mais ce n'est pas suffisant, comme le montrent les difficultés que nous avons aujourd'hui à décider d'une politique migratoire. Les Anglais l'ont bien vu, qui parlent plutôt des droits de la personne que de droits de l'homme. Dans la tradition anglaise de l’Habeas corpus (1215), ils entendent construire « un mur de libertés » autour de la personne. Nous, on essaie toujours d'imposer une transcendance, une idée transcendante de l'homme. On va à l'échec. C'est un peu la quête en politique d'une transcendance impossible.

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  • Moins il y a de morts, plus il y a de précautions… et d’atteinte à nos libertés

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    Chacun désire naturellement persister dans son être et n’envisage sa disparition ou même son effacement progressif par l’âge et les handicaps qu’avec dépit. Le plus souvent, nous souhaitons au moins le meilleur avenir pour nos proches et nos enfants. C’est pourquoi le principe de précaution agit avec tant de force, puisqu’il consiste à affirmer qu’il faut, face à un danger, prendre le maximum de mesures pour prévenir celui-ci, et donc sauver des vies, chacun recevant le message en pensant à la sienne.

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  • De Knokke-Heist et Blankenberge à Saint-Malo, bas les masques !

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    La chronique de Philippe Randa

    En cet été 2020, il semble moins risqué de sortir les fesses à l’air que le nez à découvert : la police, à qui on ne la fait pas en matière de respect de la loi – enfin, en dehors des zones de non-droit, cela va se soi désormais – se montre ainsi digne du maréchal des logis-chef Cruchot de Saint-Tropez, leur célèbre prédécesseur passé à la postérité du 7e Art.

    Mais leur tâche est parfois rude et peut-être tout autant incomprise. Ainsi, en Belgique, il a fallu en arriver à interdire les stations balnéaires flamandes de Knokke-Heist et de Blankenberge aux « touristes d’une journée », soit des « jeunes » qui ne respectaient qu’assez modérément les mesures contre la pandémie de Covid-19… Une vidéo prise par un vacancier audacieux est toutefois assez explicite sur ces « jeunes », intimant aux forces de l’ordre d’aller rendre hommage à leur mère, plutôt que de perturber leur interprétation, assez personnelle certes, du « vivre ensemble » outre-Quiévrain.

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  • Les menaces de Darmanin font rire les sauvages

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    Ce gouvernement se moque de nous et, cette fois, sur une grande échelle. Vous et moi, si nous nous promenons sur les Champs-Élysées sans avoir notre muselière, nous sommes à peu près certains de recevoir une contravention de 135 euros. Et si le ministre de l’Intérieur envoie 130 CRS à Marseille, ce n’est pas pour endiguer ce que le Président appelle les incivilités mais bien pour veiller à ce que le port du masque soit respecté à la lettre. Alors certains médecins disent qu’il s’agit là d’une décision politique et non médicale lorsqu’elle s’applique en plein air !

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  • La déraison écologique

    La raison écologique est la meilleure avons-nous. Il ne faut pas oublie, pour autant, le développement d’une idéologie écolo, enseignant méthodiquement ce mépris de l’humain, qui pourrait être le drapeau de la nouvelle globalisation.

    Gardiens de la Création, nous le sommes, mais l'homme est aussi à son sommet, dépassant le monde matériel qui l'entoure, parce qu'il est corps et âme et que sa destinée est ailleurs. La terre lui est donnée afin qu'il en dispose : non pour en abuser ni la détruire, mais pour en faire le meilleur usage. Qui saurait prétendre l'inverse ? Mais que de sacrifices absurdes ne lui demande-t-on pas au nom de l'environnement là est la notion religieuse qui prédomine aujourd'hui dans l'idéologie verte, qui n'a de cesse de montrer que l'homme est aujourd'hui le plus grand ennemi de la nature. Médias, programmes scolaires, réglementations à l'infini répètent les poncifs de l'écologie : réchauffement (à cause du C02, dont les dégâts seraient imputables à l'homme), surconsommation, épuisement des ressources, surpopulation, déchets polluants, injustice environnementale dont les pays riches, occidentaux et principalement chrétiens portent la responsabilité à l'égard des pauvres qui seront les premières victimes des dérèglements climatiques… tous ces mots nous sont familiers.

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  • Ce que nous apprennent les données de mortalité

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    Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !

    Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection


    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/08/19/ce-que-nous-apprennent-les-donnees-de-mortalite-6258395.html

  • Principe de précaution et servitude volontaire.

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    Le pouvoir actuel n’est pas libéral, mais « progressiste » ce qui est le contraire. Le libéralisme repose sur l’idée que la personne douée de raison peut au profit de la collectivité jouir d’une autonomie dont elle fera le meilleur usage non seulement dans son activité économique mais aussi dans l’ensemble de la vie sociale, avec bien sûr une juste répression des cas où son comportement nuirait à la collectivité. Cette conception conduit à concevoir la société comme un vaste espace de liberté avec en son centre un noyau capable d’exercer les sanctions qui s’imposent à ceux qui contreviennent à des lois les moins nombreuses et les plus claires possibles. Le progressisme repose au contraire sur l’extension indéfinie du noyau central sous la forme d’un Etat tentaculaire multipliant les règlements et les interventions mais en clamant que c’est pour l’augmentation du bien-être et des menus plaisirs de chacun, et la sauvegarde de la santé et de la sécurité de tous. Ce système a été annoncé notamment par deux auteurs français épris de vraie liberté : La Boétie qui dénonce le caractère volontaire de la servitude chez les peuples qui acceptent de perdre leurs libertés et par Tocqueville annonçant une nouvelle forme de despotisme qui ne ruine la liberté que pour prétendre apporter le bonheur. Il est fascinant de constater à quel point la situation actuelle accrédite leurs craintes.

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  • Les positions les plus contestées de Maurras ne doivent plus faire écran à ses découvertes majeures

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    Voici la seconde des cinq rubriques extraites de l’éditorial du n° 58 de la Nouvelle Revue Universelle, fondée par Jacques Bainville en 1920

    Par Christian Franchet d’Esperey

    2 – Les positions les plus contestées de Maurras ne doivent plus faire écran à ses découvertes majeures

    Alors que le XIXe siècle – si « stupide » à tant d’égards ! – venait de s’achever sur de furieuses déchirures entre internationalisme exalté et nationalitarismes exacerbés, tous porteurs des barbaries tragiques qui exploseront au siècle suivant, Maurras, en quelques ouvrages majeurs – L’Avenir de l’intelligence, Enquête sur la monarchie, Kiel et Tanger… – a redonné définitivement à l’idée de nation sa dimension de mesure, par opposition à la démesure des empires – et son caractère protecteur : c’est là sa fonction la plus humaine, et la plus naturellement chrétienne, que plus tard, en 1937, il évoquera dès la première page de son grand texte sur la « politique naturelle ». Nous tenons à le souligner ici : il faut avoir lu, relu et médité ces textes, il y va de notre avenir.

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  • Est-il opportun de s’accrocher à un homme aussi décrié ?

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    Par Christian Franchet d’Esperey

    Voici le premier papier d’une série de cinq rubriques extraites de l’éditorial du n° 58 de la Nouvelle Revue Universelle, fondée par Jacques Bainville en 1920.

    Cela fait près de soixante-dix ans que Maurras a disparu. En janvier 1945, la justice française, à laquelle il n’a jamais tenté de se soustraire – à aucun prix il n’aurait émigré, l’idée de l’exil l’horrifiait : plutôt mourir sur place ! –, l’a condamné, puis a rejeté tous ses recours. Son image reste lourdement entachée par cette condamnation pénale, parfaitement injuste et injustifiable sur le fond, mais prononcée dans des circonstances ambiguës qui permettent encore de la prétendre « explicable ».

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