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France et politique française - Page 1573

  • Le monde d’après : en pire ?

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    En charge du Quai d’Orsay,  n’est certes pas le plus mauvais ministre du troupeau gouvernemental. Ce n’est pas Hubert Védrine ; mais pas Bernard Kouchner non plus. Dans un entretien accordé au Monde du lundi 20 avril, il dessine ce que pourraient être les contours du monde de demain. Avec ce qu’il faut d’angélisme et de langue de bois, mais non sans quelque bon sens et cette interrogation : « Ma crainte, c’est que le monde d’après ressemble au monde d’avant, mais en pire. »

    Ainsi : « Il me semble que nous assistions à une amplification des fractures qui minent l’ordre international depuis des années. » Fort bien, mais cet « ordre international » n’ayant « d’ordre » que le nom n’est-il pas, de fait, « fracturé » depuis la chute de l’URSS, en 1991 ? Année à l’occasion de laquelle les USA ont cru pouvoir incarner un leadership mondial, à la faveur de cette « fin de l’Histoire » annoncée par l’essayiste américain Francis Fukuyama.

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  • Nouvelle nuit de tensions en banlieue parisienne. Une école endommagée par un incendie

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    De nouvelles tensions ont été observées dans la nuit de mardi à mercredi en banlieue paris, pour la quatrième nuit consécutive. Une école a notamment été endommagée par un incendie à Gennevilliers. L’accident d’un motard samedi soir à Villeneuve-la-Garenne, impliquant un véhicule de police, a provoqué de nouvelles violences ces dernières nuits. Des incidents ont éclaté dans plusieurs quartiers des Hauts-de-Seine. Cependant, pour cette quatrième nuit de tensions, les incidents ont été globalement de plus faible intensité par rapport aux nuits précédentes, a assuré la préfecture.

    Les faits les plus graves ont eu lieu à Gennevilliers, où l’école primaire Paul-Langevin a été touchée par un départ de feu rapidement maîtrisé. « Le bureau de la directrice a été détruit et deux salles ont été endommagées », a indiqué la préfecture des Hauts-de-Seine. L’incendie, dont les circonstances restent encore floues, a eu lieu « en dehors de la zone des violences urbaines », a-t-elle précisé.

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  • Rokhaya Diallo : « Le coronavirus révèle un autre virus : le privilège blanc »

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    Pendant la crise, le business victimaire de Rokhaya Diallo reste ouvert ! Rokhaya Diallo a encore frappé. Dans une tribune destinée à TRT World, média d’État turc pro-Erdogan, elle déclare solennellement : « Le coronavirus révèle un autre virus : le privilège blanc. »

    Avant d’aller plus loin et d’analyser ce qui fonde cette déclaration tonitruante, rappelons quelques hauts faits antiracistes de Dame Diallo.

    Racistes un jour, racistes toujours

    Personnalité médiatique proche du Parti des Indigènes de la République d’Houria Bouteldja, Rokhaya Diallo lutte contre le racisme. De quelle manière ? En justifiant les réunions ou festivals non mixtes, c’est-à-dire sans Blancs : « Les réunions afroféministes non mixtes n’ont en aucun cas vocation à proposer un projet de société ségrégationniste définitif puisqu’elles s’inscrivent dans la temporalité d’un événement ponctuel. Elles offrent à leurs participantes une échappatoire, une zone de respiration dans une société oppressive », écrit-elle sur le site Slate.fr le 2 juin 2017. Bon. Et lorsque certains lui font remarquer que sa conception de l’antiracisme ressemble furieusement à celle du racisme, Madame Diallo retourne l’argument en citant une spécialiste de la mouvance décoloniale et anti-raciste à la mode des indigénistes, Françoise Vergès : « Ce n’est pas la non-mixité qui dérange, c’est qu’elle soit pratiquée par des femmes noires. » Racistes un jour, racistes toujours, tels sont les Blancs de ce pays qui pratique un « racisme d’État », selon elle.

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  • Le gouvernement entaché par un document ?

    Depuis plusieurs jours, un document circule sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une note publiée par la Coreb, la Coordination opérationnelle risque épidémique et biologique. Créée en 2003, la Coreb est directement rattachée au ministère de la Santé et l’une de ses missions principales consiste à produire et envoyer des recommandations pour les soignants de première ligne en cas d’épidémie. Le document en question, toujours disponible sur le site du ministère, donne aux soignants les mesures à appliquer en cas de contact avec un patient atteint du Covid-19 notamment le port de masques et de gants. Mais au-delà de ces préconisations, c’est avant tout la date de publication de ce document qui interpelle… le 22 janvier. En effet, aucun cas de coronavirus n’avait été détecté en France au moment de la rédaction de cette note et la veille, le ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn, avait estimé que le risque d’introduction du Covid-19 en France était faible. Les premiers cas sur le territoire français ont été diagnostiqués le 24 janvier, soit trois jours plus tard. Ainsi, la Coreb alertait bien et se préparait à l’arrivée de l’épidémie.

    Si l’objectif du document était de préparer le personnel soignant à l’arrivée du virus, force est de constater que l’ampleur de la crise a mal été anticipée par les autorités.

    Depuis, la pénurie de gels hydroalcooliques et de masques dans les hôpitaux a été avérée et pointée du doigt sans que le gouvernement ne puisse répondre à la demande du personnel soignant en première ligne.

    Thibault Bastide 

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-gouvernement-entache-par-un-document-thibault-bastide

  • Pour un État national fédératif.

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    L'avis de Jean-François Touzé

    Plombée par plus de deux siècles de jacobinisme absolu à peine tempéré depuis 1981 par une décentralisation timide, incertaine et incohérente, la France, contrairement à l'Allemagne fédérale aux responsabilités partagées, peine à faire face à l'épidémie de coronavirus. Les conséquences sanitaires de cette impuissance sont ravageuses. Les conséquences économiques et sociales seront dramatiques.

    Le centralisme administratif et bureaucratique de notre pays, aggravé par la multiplication des lieux de décisions entre État, régions, départements, intercommunalités, municipalités paralysent les initiatives, retardent les mises en oeuvre et tétanisent les volontés.

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  • Et si on sortait des théories du complot ?

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    Si M. Macron a fixé au lundi 11 mai la fin probable du confinement, c’est par… référence à une fête juive, celle du Lag Baomer ! Quant au virus Covid-19, il a été inventé pour permettre la création d’un gouvernement mondial dont la capitale sera Jérusalem ! Et pour liquider les classes moyennes… Voilà ce que l’on peut parfois découvrir sur Internet.

    À la base des théories complotistes, il est rare qu’il n’y ait pas des fragments de vérité. Il est exact que des dirigeants convaincus des bienfaits du mondialisme souhaitent un gouvernement mondial et une police mondiale. C’est d’autant moins complotiste qu’ils l’ont écrit, et que des ébauches de réalisation existent. Qu’est-ce que l’OMS et le FMI et la Banque mondiale, sinon des ébauches de cela ? Et il est effectivement probable que les classes moyennes vont payer l’addition du confinement, plus que les très pauvres, uniquement en situation d’assistance, et beaucoup plus que les très riches.

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  • Coronavirus : pourquoi cinq fois moins de morts en Allemagne qu’en France ? Quelques éléments de réponse

    L’étude statistique du nombre de morts en rapport de population laisse apparaître un différentiel conséquent entre la France et l’Allemagne : au 20 avril 2020, 55 morts pour un million d’habitants en Allemagne contre 302 en France, soit près de 5,5 fois plus en France. Comment expliquer un tel écart ? Une différence de moyens ? D’organisation ? De démographie ? De traitement ? Quelques éléments de réponse.

    Lire la suite sur Autriche-Matin

    https://www.tvlibertes.com/actus/coronavirus-pourquoi-cinq-fois-moins-de-morts-en-allemagne-quen-france-quelques-elements-de-reponse

  • Un carcan français

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    Par Vincent Trémolet de Villers

    C’est un mal diffus, fuyant, insaisissable. Il peut par sa seule présence décourager les conquérants, ensabler les bâtisseurs. Il frappe les plus beaux esprits comme les intelligences médiocres et peut tout dérégler au nom des règles. Un virus? Non, un tour d’esprit qui fait confondre directve et direction, commission et décision, procédure et discernement. Celui qui en est frappé se réfugiera dans le maquis du règlement. Avec lui, le verbe se fait norme et la vie mouvante, imprévisible, doit entrer de gré ou de force dans l’immense étagère de l’administration des choses. Dans les instants paisibles où «la plupart des choses du monde se font par elles-mêmes» (Montaigne), il règne en maître rassurant, mais «quand les blés sont sous la grêle», que le moment exige agilité et rapidité, il dévoile sa pesanteur, son incurie. On peut l’appeler esprit de système, poison administratif, fanatisme bureaucratique, perfectionnisme excessif... Qu’importe!

    C’est lui qui, depuis le début de la crise sanitaire qui nous frappe, ralentit, désordonne, décourage. C’est lui qui grippe la gigantesque machinerie de l’État. C’est lui qui explique qu’avec 56% de dépenses publiques, une pression fiscale écrasante, des mères de famille en soient réduites à coudre des surblouses pour un hôpital qui en manque, que des élus locaux devancent les autorités dans la commande de masques, que des cliniques privées parfaitement équipées soient d’abord restées vides, quand l’hôpital public était submergé. C’est lui qui paralyse, de certification en validation, la chaîne de commandement. Reconnaissons-le, celui qui s’affranchit, de la base au sommet, de ce carcan de précautions prend des risques. Ses audaces peuvent être punies par la funeste combinaison : campagne médiatique - procédure judiciaire.

    La partie est extraordinairement difficile : bien présomptueux qui accable ceux qui nous gouvernent. Mais serait-ce trop demander à cet État qui peine à réunir des masques et des tests qu’il cesse d’être à ce point sourcilleux dans les détails, satisfait dans l’expression ? Puisque aujourd’hui tout l’entrave, qu’il laisse faire ces Français innombrables qui conservent dans l’adversité, et les soignants en sont la plus belle preuve, leur ingéniosité et leur courage.

    Source : Le Figaro 21/04/2020

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/04/21/un-carcan-francais-6231914.html

  • Le Charles De Gaulle drame emblématique

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    L'expression de scandale d'État me paraît tant soit peu galvaudée. Elle s'applique dans les cas, hélas trop courants dans notre prétendue démocratie, d'un discours officiel trop mensonger. Cela vise en général les protecteurs institutionnels des responsables de telle ou telle carence publique. Pas besoin de vous faire de dessins, je pense, pour savoir qui était ministre de la Santé en 2013 ou en janvier 2020, ou pour dresser le portrait de son directeur général nommé en 2018 : vous pouvez le découvrir, tous les soirs avant le journal de 20 heures. Ces gens parlent d'ailleurs, eux-mêmes sans masques, et s'ils s'apprêtent à vous en imposer le port, on ignore encore si, ou comment, ils en fourniront.

    Depuis quelques jours, en revanche, les gros moyens de la désinformation ont évoqué les ennuis de santé qui ont ramené à Brest le plus emblématique porte-étendard de ce qui fut la Marine Royale. Brièvement jusqu'ici. Car on a vite glissé. En ce temps de pandémie, le nombre des morts Afro-américains dans l'État de New York chipe la vedette aux petits malheurs de nos Cols Bleus.

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  • Macron et la guerre économique qui s’annonce – Olivier Pichon

    Le ridicule de Macron va-t’en guerre contre le virus, ne visait qu’à s’assurer un consensus d’artifice, pour mieux justifier le confinement (soit un contrôle des populations) et sans doute calmer les ardeurs gilet-jaunistes en passe de se réveiller. Après tout, la guerre a cette utilité de permettre la censure et de tenter médiocrement l’union nationale, voire l’union sacrée. Mais la comparaison s’arrête là, rien à voir avec nos guerres mondiales et le nombre des morts journaliers de la grande guerre par exemple, la comparaison est indécente pour les poilus, leur moyenne d’âge était de 25 ans, ceux d’aujourd’hui, en moins grand nombre, sont à trois fois cet âge. Par ailleurs si guerre il y a, celle-ci n’est pas sanitaire mais dans le refus de la contrainte sanitaire dans les territoires perdus de la république, plutôt une guérilla urbaine.

    Mais, la guerre économique, la vraie, commence avec les conséquences de la crise sanitaire et celle-là sera dure, impitoyable.

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