France et politique française - Page 1621
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Robert Dubois et Jean Messiha en conférence/débat à Bergerac (07/03/2020)
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Municipales : quelques constats...
Ne nous étendons pas sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections municipales. Contentons-nous ce soir de quelques constats.
Tout d'abord, et c'est une bonne chose, la plupart des maires sortants nationaux et nationalistes sont réélus ou en positions favorables pour l'être. Cela est dû à la conduite rigoureuse de leurs communes et à l'application, dans la mesure du possible, des principes politiques et sociaux qui nous sont chers.
Ce qui est plus décevant en revanche, ce sont les résultats plutôt moyens et parfois décevants obtenus par les autres candidats du RN. Ceux-ci, malgré leurs qualités personnelles, leurs campagnes courageuses et une situation politique plus que favorable, sont presque partout en recule. Ils payent ainsi l'hasardeuse gestion, tant financière que militante, de leur parti qui a perdu, en une décennie, sa crédibilité d'autant.
Mais ces échecs auront peut-être l'avantage de mettre en lumière pour beaucoup la nécessité d'une remise en question du fonctionnement actuel de notre famille politique. L'avenir le dira...
En attendant, réjouissons-nous de voir de nombreux camarades élus dans leurs petites communes sur des listes indépendantes et souvent apolitiques. Rappelons que c'est la stratégie qui avait été encouragée lors de nos journées "Bleu Blanc Rouge" d'octobre dernier. Félicitons nos amis Hugues Bouchu, élu dans son village alsacien, Alexandre Simonnot ré-élu conseiller municipal à Taverny dans le Val d'Oise et Valérie Laupies pour son bon score (35,77%) à Tarascon.
Synthèse nationale
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/03/16/municipales.html
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Coronavirus : le bilan s’alourdit à 127 morts et plus de 5400 cas en France
Santé publique France a alourdi ce dimanche soir un premier bilan donné par le ministère de la Santé, Olivier Véran, en marge de la soirée municipale. Ces chiffres sont les plus importants enregistrés en un jour en France depuis l’apparition du coronavirus. Au total, on compte 5400 citoyens contaminés, 120 morts et 400 personnes dans un état grave et placé en réanimation.
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Coronavirus, islamisme, chômage : l’État s’en lave les mains
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Le Gouvernement français, après des semaines d’inaction coupable, a décidé de prononcer la fermeture de la majorité des lieux accueillant du public. Il y a quelques jours – avant cette décision donc -, Michel Geoffroy rédigeait un texte qui reste aujourd’hui d’actualité.
PolémiaL’épidémie de coronavirus ? Elle est « inexorable », selon Emmanuel Macron[1], « inévitable »,selon la porte-parole du gouvernement[2]. L’immigration ?On ne peut pas l’arrêter, selon la ministre de la Justice. La radicalisation islamiste ? « L’État est impuissant face à la radicalisation de ses agents », titre Le Figaro[3]. Le chômage ? On sait depuis François Mitterrand que l’on a « tout essayé »contre lui sans succès…
Chaque jour ajoute à la triste litanie de l’impuissance publique, du « merdier français », comme l’écrit sans fard I. Rioufol[4].
Depuis 2017, la France se trouve en tête des pays de l’OCDE pour le poids des impôts, mais on se demande quand même à quoi sert tout cet argent. Manifestement pas à affronter les problèmes qui assaillent la France périphérique. -
La démocratie ne peut s’appuyer sur la peur !, par Christian Vanneste.
La démocratie libérale, cet idéal dont la France s’éloigne chaque jour davantage, repose sur des équilibres. Le premier est celui entre la liberté individuelle et la solidarité avec la communauté qui est la base politique de la démocratie, la cité hier, la nation aujourd’hui. Cela suppose d’une part que je sois maître de ma pensée, libre de l’exprimer, suffisamment indépendant de toute puissance pour le faire sans contrainte, et que ces libertés soient garanties par le droit et par l’Etat à travers la Justice. Mais cela implique d’autre part que ma liberté de choix et d’opinion vise toujours le Bien Commun de la Cité dont je suis citoyen.
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Comme à Paris vendredi, les jeunes nationalistes de Lyon ont manifesté devant le consulat de Turquie
Comme vendredi soir à Paris cliquez ici, une action militante de soutien au peuple grec s'est déroulée à Lyon.
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L’efficacité des systèmes hospitaliers nationaux confrontés à une même épidémie
Bernard Plouvier
L’extraordinaire qualité des épidémiologistes de l’hôpital universitaire Johns Hopkins (Baltimore, État du Maryland) permet de suivre quotidiennement le nombre des patients soignés pour coronavirose confirmée, d’étudier la mortalité induite par l’épidémie, comparée au nombre des guérisons déjà constatées.
Dans le feu de l’action, cela permet d’estimer, à première vue, le degré d’efficacité des hôpitaux, puisque les cas répertoriés sont presque tous hospitalisés.
3,5 mois après le début de l’épidémie Covid 2019 ou -19, on en arrive à un peu moins de 146 000 cas prouvés, dont 71 700 malades sont déjà considérés guéris (donc sans séquelle), tandis qu’un peu moins de 5 600 personnes ont succombé (3,8% : le pourcentage de mortalité est stable depuis plus d’une semaine, restant inférieur à 4%).
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Coronavirus, attention danger, mais pas celui que vous croyez…
Le Professeur Gilbert DERAY, exerçant à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, vient de publier sa réflexion au sujet du Coronavirus, que nous relayons ci-dessous, complétée par un bulletin de situation communiqué par le Général Dominique Delawarde au sujet des dernières évolutions numériques des victimes de ce virus.
Gilbert DERAY, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires : HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multirésistantes. Nous les avons gérées dans le calme et très efficacement. Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle. Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre.
Et pourtant, je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique. Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie. C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, où l’épidémie est en train de s’éteindre.
L’avenir proche dira si je me suis trompé.
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«C’est terrible» : le témoignage glaçant de Jean Rottner, président de la région Grand Est et médecin
Le président de la région Grand Est, également médecin urgentiste, est confronté à une saturation des moyens en Alsace, l’un des principaux foyers de contamination.
(…) «Vous savez, insiste celui qui est aussi urgentiste à l’hôpital de Mulhouse, nous sommes dans l’œil du cyclone depuis le 1er mars. C’est là qu’on a vu arriver les choses. En dehors de l’Alsace, je crois que les Français ne mesurent pas encore ce que cette crise sanitaire veut dire. C’est terrible. Des jeunes qu’il faut intuber de toute urgence, des personnes âgées balayées en quelques heures, des équipes médicales qui arrivent à saturation complète après 15 jours de mobilisation, des gens en pleurs, des plans nationaux, la peur pour soi et pour ses proches… Quand on est dedans, les choses sont extrêmement compliquées», raconte le premier adjoint au maire de Mulhouse.
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Vers un krach général ?
Par Frédéric Lordon*
Jusqu’à présent cependant, les crises financières se présentaient comme des événements propres à leur sphère seulement — la sphère des marchés, des banques, etc. Or la situation présente offre ce caractère remarquable, et inédit, que la crise financière y est, non pas « isolée », mais comme la métonymie d’une multitude de crises sectorielles arrivant à synchronisation : les crises du néolibéralisme, en cours de fusion-totalisation ; l’ensemble de la construction au bord du syndrome chinois. L’hôpital, l’école, la recherche : tout comme à propos de la finance, on peut dire que le virus est le choc de trop survenant sur des institutions tellement démolies — par le néolibéralisme — qu’un supplément de tension les menace d’effondrement. S’il y a coronakrach, il ne s’agira pas « simplement » de krach financier : mais de krach général : tout était déjà au bord de craquer, tout va craquer pour de bon.