L’annonce de la création d’une commission d’enquête sénatoriale sur la gestion de la crise du covid 19 a suscité le trouble en haut lieu. Or, avant toute autre chose, face au bilan d’une tragédie les Français ont le droit de savoir de manière factuelle ce qui s’est passé, d’établir les responsabilités et d’en tirer les conséquences en termes de sanctions politiques. C’est là un principe démocratique absolu dont il est inconcevable de les priver.
Art. 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Cela concerne toute personne en charge d’une responsabilité publique, aussi bien le chef de l’Etat, le Premier ministre, les ministres et les fonctionnaires.
France et politique française - Page 1670
-
Salutaire commission d’enquête sénatoriale, par Maxime Tandonnet
-
L’actionnariat salarié pour en sortir

Mantra ? Incantation ? Vœu pieux ? Martingale ? Serpent de mer ? Panacée ? Nous pouvons bien sûr l’imaginer. Le chef d’entreprise et chroniqueur Xavier Fontanet signe une tribune publiée par Le Figaro où il propose l’actionnariat salarié comme une des pistes de sortie de crise à long terme.
Sur l’impératif de mettre en place une espèce de flexi-sécurité qui soit une remise en cause d’un droit du travail trop tatillon est une évidence. Même sans la crise que nous traversons, la compétitivité internationale en berne et en déclin que nous affichons est suffisante pour convaincre que ces rigidités d’un autre âge créent un carcan dont il faut s’affranchir.
Sur l’effort nécessaire de formation et d’adaptation constant de la main-d’œuvre, rien à redire, c’est une évidence.
Sur la menace effective que ferait peser tout alourdissement d’une fiscalité déjà confiscatoire, là encore, cela va sans dire, et encore mieux en le disant.
-
Macron dément la pénurie de masques et parle d’une «doctrine restrictive» assumée par l’exécutif

Ne pas distribuer massivement des masques aurait été une stratégie assumée par l’exécutif pour éviter «la rupture», a expliqué Emmanuel Macron lundi soir dans un documentaire diffusé sur BFM TV.
Y a-t-il eu une pénurie de masques pendant la crise? Si certains au sein du gouvernement ont semblé l’admettre du bout des lèvres ces dernières semaines, Emmanuel Macron a remis une pièce dans la machine. Dans un documentaire diffusé sur BFM TV lundi soir, le chef de l’État a assuré que le France n’a «jamais été en rupture» de masques. «Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, il y a eu des tensions. C’est ça qu’il faudra regarder, pour le corriger, pour le prévenir», a indiqué le chef de l’État.
-
Zoom – Alexis Poulin : De la colère sociale au contrôle de masse
Frappée de plein fouet par l’épidémie de Covid-19, la France accuse le coup. Cette crise sanitaire qui engendre une crise économique va laisser des traces. Alors que la contestation sociale grondait depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron (hôpitaux, cheminots et bien sûr Gilets Jaunes), la menace du retour de la colère pétrifie le pouvoir. Pour l’exécutif, la réponse repose sur la restriction des libertés et un élargissement de la surveillance de masse. Alexis Poulin, journaliste, éditorialiste et Co-fondateur du Monde Moderne revient sur ce vent « orwellien » qui souffle sur la France.
https://www.tvlibertes.com/zoom-alexis-poulin-de-la-colere-sociale-au-controle-de-masse
-
Michel Onfray annonce sa nouvelle revue Front Populaire.
Avec ses amis, Michel Onfray a décidé de créer une revue pour penser les jours "d’après". Son nom: FRONT POPULAIRE. Les auteurs: d’anciens élus, des gilets-jaunes, des enseignants, des juristes, des journalistes, des démographes…
-
Bienvenue dans le monde d’après… Voltaire a dû se retourner dans sa tombe !
« Non, Raphaël, tu ne dois pas prendre la main d’Emma ! C’est impossible et dangereux », affirma l’institutrice. « Mais c’est mon amie, maîtresse », lui répondit le gamin, en souriant tristement. « À la récréation, tu devras rester à l’intérieur de ton carré. ». Emma sera tout près de toi, mais dans l’autre carré », ajouta la maîtresse.
« Est-ce que j’ai tous les papiers pour sortir ? » s’interrogeait André. Attestation de mon employeur, attestation de déplacement de plus de 100 km chez un proche vulnérable, justificatif de domicile, pièce d’identité en cours de validité, billet de train TER avec le code-barres de la réservation. « P…., j’allais sortir sans mon masque », s’écria-t-il intérieurement.
-
Des macronistes créent un neuvième groupe à l’Assemblée, LREM perd la majorité absolue

Ce nouveau groupe, porté par Matthieu Orphelin, écologiste proche de Nicolas Hulot, se veut «indépendant», «ni dans la majorité, ni dans l’opposition».
C’était dans les tuyaux depuis quelques semaines. C’est désormais officiel. Un neuvième groupe parlementaire, composé de 17 députés, dont des élus LREM, a été «déposé officiellement» mardi à l’Assemblée, a fait savoir à l’AFP des membres fondateurs. Conséquence directe : le groupe de La République en marche perd de justesse sa majorité absolue à l’Assemblée nationale. À l’avenir, le mouvement présidentiel devra donc s’entendre avec son allié du MoDem (46 députés) pour assurer l’adoption des textes.
-
La nationalité : concept ethnique, moral ou juridique ?
-
Brune Poirson : on dit merci à Mohamed

« Ils s’appellent Kavak, Dabo, Mohamed, ou encore Youssef et durant tout le confinement ils ont continué à travailler pour collecter et trier nos déchets. Si nos poubelles n’ont pas débordé, c’est grâce à eux. Mon premier déplacement était pour leur dire : MERCI », tel est le tweet récemment posté par Brune Poirson.
Secrétaire d’État à la Transition « escrologique » et à l’Empreinte carbone au fond du slip, pourquoi la « green touch » franco-américaine du gouvernement n’a-t-elle pas profité de son déplacement privé dans le Vaucluse – en plein confinement – pour y remercier les éboueurs locaux ? Peut-être parce que c’est à Maurice et Robert, voire à Kevin et Dylan, qu’elle aurait dû y fait part de sa gratitude, ce qui eût été nettement moins « allophile-friendly ».
-
La France et l’Allemagne proposent un plan de relance européen de 500 milliards d’euros

Après des semaines de discussions entre leurs équipes et de nombreuses visioconférences, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont présenté, lors d’une conférence de presse commune lundi 18 mai dans l’après-midi, l’accord auquel ils sont parvenus sur un plan de relance européen. Celui-ci prévoit que la Commission s’endette à hauteur de 500 milliards d’euros et transfère cet argent aux Etats, régions et secteurs qui ont été le plus abîmés par la pandémie due au coronavirus.

