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France et politique française - Page 1849

  • I-Média n°265 : Eric Zemmour, le retour qui affole les médias !

    I-Média n°265 : Eric Zemmour, le retour qui affole les médias !

    Analyse de Jean-Yves Le Gallou qui nous apprend que LCI et BFM TV auraient également proposé une participation à Eric Zemmour :

    https://www.lesalonbeige.fr/i-media-n265-eric-zemmour-le-retour-qui-affole-les-medias/

     

  • Immigration : la lucidité… en attendant les actes

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    Par Natacha Polony

    Il y a parfois de très mauvaises raisons d’énoncer des vérités. Doit-on pour autant s’interdire d’affirmer qu’elles sont des vérités ? Certainement pas. De même que « l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu », l’instrumentalisation politicienne d’un débat permet au tacticien de rencontrer subrepticement les aspirations des citoyens. A ceci près que cette instrumentalisation forcément grossière souille la matière à laquelle elle s’attaque, pour la plus grande joie de ceux qui ne voulaient surtout pas de ce débat.

    Ainsi, Emmanuel Macron a parlé d’immigration. Et il l’a fait en des termes que nul ne devrait lui reprocher. Oui, « il faut regarder ce sujet en face », et, en e et, « les bourgeois ne croisent pas l’immigration, ce sont les territoires les plus pauvres qui en sont le réceptacle ». Marianne, depuis sa création, en 1997, se bat pour qu’il soit possible d’adopter une position lucide sur le sujet sans être immédiatement accusé de « faire le jeu » du Rassemblement national. Réflexe pavlovien qui n’a pas manqué, une fois de plus. Immédiatement, le discours d’Emmanuel Macron a suscité les réactions habituelles : nez bouchés, airs outragés. Un problème ? Il n’y a pas de problème. Des fraudes à l’aide médicale de l’Etat ? Où donc ? Les habituels factcheckeurs se sont empressés de démonter l’exemple stupide cité par Stanislas Guerini et quelques autres sur les « prothèses mammaires », mais pas un n’a repris l’enquête du Figaro, en 2013, sur ces patients géorgiens et tchétchènes atteints de tuberculose résistante et débarquant avec une précision confondante à la Pitié-Salpêtrière...

    L’opposition facile entre de supposés « humanistes » (ce superbe mot devenu le plus creux de la langue française), surtout occupés à se donner bonne conscience, et des « populistes » trop heureux qu’on leur fasse cadeau du peuple et de ses préoccupations cache mal les réalités. La première est que cette question migratoire traverse tous les pays européens, et pas seulement parce que des partis peu recommandables manipuleraient des citoyens enclins à la xénophobie. Du Danemark à l’Italie en passant par l’Allemagne ou l’Espagne se pose la question d’une culture européenne et de sa perpétuation. Deuxième point, non moins essentiel : un système généreux et universel ne peut être maintenu que si l’on contrôle de façon stricte tous les abus. Et, dans cette optique, les dispositions voulues par Emmanuel Macron n’ont rien de scandaleux. Ceux qui mêlent volontairement les termes « réfugié » et « migrant », pour effacer toute frontière entre le droit d’asile, imprescriptible, et les migrations économiques, sont les fossoyeurs de l’idée même d’asile politique. « C’est un fantasme, personne n’est pour l’abolition des frontières », entend-on claironner. Mais transformer en « réfugiés » tous ceux qui rêvent légitimement d’une vie meilleure revient à cela. Et c’est le troisième point : l’immense hypocrisie de tous les débats autour de l’immigration vient du fait qu’ils occultent un élément fondamental, à savoir que l’immense majorité des êtres humains qui risquent la torture ou la mort en Libye ou en Méditerranée auraient préféré vivre correctement parmi les leurs. Le droit de vivre et travailler au pays, slogan de la gauche des années 70, doit s’appliquer aux habitants de l’Afrique autant qu’aux paysans du Larzac. Et cela passe par une redéfinition complète du commerce mondial qui empêcherait la destruction des cultures vivrières au profit d’une agriculture intensive contrôlée par les lobbies semenciers, ou l’appropriation des terres par des multinationales européennes ou américaines – et désormais chinoises – avec la bénédiction de dictateurs locaux. Comme souvent, les impératifs humanitaires et écologiques ne peuvent faire abstraction de la question du modèle économique.

    Enfin, les députés LREM qui ont joué les grandes âmes ont eu raison sur un point. Ils ont publié une tribune rappelant au président la question principale, celle de l’intégration, qui, visiblement, n’entre que très peu dans le logiciel macronien. A ceci près que l’intégration ne saurait être uniquement économique. Elle passe par la certitude, pour celui qui accueille comme pour celui qui est accueilli, qu’embrasser un nouveau pays revient à embrasser son mode de vie, ses valeurs, sa mémoire. L’individualisme contemporain, assis sur le règne du droit et du marché, est en train de fracturer les sociétés européennes et de faire de l’immigration un problème puisqu’elle devient facteur de désagrégation culturelle. Emmanuel Macron a, certes, cité le concept d’insécurité culturelle dans son discours, mais à aucun moment il n’a donné l’impression d’y apporter un début de réponse.

    Le modèle européen, centré sur la dignité humaine et la liberté individuelle, est fragilisé par des bouleversements dont les flux migratoires ne sont qu’une dimension parmi d’autres. Affronter cette réalité est très bien. Le faire sans arrière-pensée électorale, à un autre moment qu’en pleine contestation sociale, est encore mieux.

    Source : Marianne 27/09/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/26/immigration-la-lucidite-en-attendant-les-actes-6178453.html

  • Jacques Chirac est mort. Certes. Et après ? Ou, plus précisément, et avant ?

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    Au risque de passer pour le cousin mal dégrossi habitant la campagne profonde, débarquant avec ses croquenots crottés dans un salon XVIIIe avec parquet en marqueterie, tapisseries chamarrées et lustres en cristal, faisons choir, sans tarder, ce monument d’intense tartufferie qui consiste à dire tout le bien, avéré ou reconstruit, que l’on pense d’une personne, une fois celle-ci montée dans le train roulant à toute vitesse vers saint Pierre.

    À peine quelques heures que l’ancien président de la République a tiré sa révérence que pleuvent, déjà, grenades laudatives et gravas apologétiques, les uns et les autres, à droite, au centre et à gauche, dans un rare et artificiel moment d’union nationale, s’efforçant, avec plus ou moins de talent et d’imagination, de tresser les lauriers hagiographiques du « grand homme ».

    La vie est une succession de bilans. La mort, un inventaire. Celui de Jacques Chirac, énarque passé rapidement à la vie politique, au point d’en faire une profession à temps plein pendant quarante ans, présente un lourd passif.

    Passons sur son engagement de jeunesse aux côtés du Parti communiste « français » – les guillemets s’imposent d’autant plus qu’en ce temps-là, le parti des « 75.000 fusillés » avait les yeux de Chimène pour Moscou. Notons, toutefois que, s’il est des erreurs qui peuvent être fécondes, Chirac persista avec constance, toute sa vie, dans son tropisme gauchisant.

    Mais que doit-on retenir du personnage depuis le fameux « appel de Cochin » du 6 décembre 1978, lorsque ce dernier, alors déjà maire de Paris et président du jeune RPR, fustigeait le « parti de l’étranger » en visant l’UDF giscardienne taxée de vouloir vassaliser la France à l’Europe ? Rien ! Ce fut une imposture médiatique de taille que d’attribuer à celui-ci une posture idéologique qui devait bien plus à Marie-France Garaud et à Pierre Juillet, ses proches conseillers d’alors, lesquels regretteront amèrement d’avoir choisi ce cheval boiteux pour défendre le projet d’une France au sein d’une confédération européenne de nations indépendantes.

    Politicien roué comme savaient en fabriquer les deux Républiques devancières dont il sut prolonger, sous la Ve gaullienne, les plus détestables pratiques, disposé à tous les renoncements comme à toutes les trahisons, cet « immobile à grand pas », selon l’éloquente expression d’Éric Zemmour, n’aura jamais aussi bien appliqué ce précepte attribué au bon docteur Queuille (ancien ministre, élu de Corrèze) en vertu duquel « il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ».

    Ses deux mandats de chef de l’État furent catastrophiques : démantèlement accéléré des services publics sur ordre de Bruxelles, aggravation du chômage, de la dette publique, de l’immigration de masse (souvenons-nous des illégales occupations d’églises et autres lieux), embrasement des banlieues, asservissement à l’Union européenne (désavoué par 55 % des Français en 2005), déséquilibre institutionnel avec l’instauration du quinquennat (issu d’un référendum aussi inutile que fortement abstentionniste).

    En outre, en dépit de ses affinités pro-arabes, il sut remarquablement s’attirer certaines grâces en jetant l’opprobre sur la France, l’accusant d’avoir collaboré avec l’occupant dans la déportation des Juifs de France. Ce faisant, l’homme de l’ironique « fracture sociale » raviva les plaies douloureuses du « temps où les Français ne s’aimaient pas » et, par cette repentance à laquelle aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu succomber, introduisit le ferment de la haine de soi dans un pays déjà en proie au doute identitaire.

    Ne parlons même pas de sa lâcheté tactique qui le conduira, au lendemain du 21 avril 2002, à triompher à la Pyrrhus en confisquant le débat d’entre-deux-tours et en divisant un peu plus la société française.

    Requiescat in pace.

    Aristide Leucate

    https://www.bvoltaire.fr/jacques-chirac-est-mort-certes-et-apres-ou-plus-precisement-et-avant/

  • Fusion des régions : au lieu d’alléger les dépenses, elle a fait augmenter le budget de plusieurs dizaines de millions d’€

    Encore un exemple de réforme à la petite semaine de la part du gouvernement Hollande. Les promesses d’économies se transforment en gouffre financier sans apporter quoi que ce soit de supplémentaire aux Français, sinon d’accentuer la centralisation du pouvoir politique…

    Trouvé sur L’Opinion : « Selon le rapport annuel sur les finances locales de la Cour des comptes, la fusion des régions devenue effective début 2016 « a occasionné dans un premier temps des surcoûts importants, notamment en matière de rémunération des personnels et d’indemnités des élus.  » Le congrès de l’association Régions de France se tiendra les 30 septembre et 1er octobre, à Bordeaux.

    Encore une réforme décidée sur un coin de table, sans évaluation en amont ni suivi en aval, qui aura coûté cher alors qu’elle devait apporter économies, simplification et efficacité. Bref, un cas typique de mauvaise politique publique. Les régions sont bien passées de 22 à 12 en métropole (la Corse a un statut particulier), le 1er janvier 2016, malgré un temps de préparation très court. Mais trois ans plus tard, « les gains d’efficience visés (…) restent aujourd’hui limités », euphémise ce mardi la Cour des comptes, dans
    son rapport annuel sur les finances locales.

    A l’époque, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme territoriale, André Vallini, avait brandi l’ambition de réaliser 10 milliards d’euros d’économies à moyen terme. Un chiffrage « au doigt mouillé », reconnaît-il aujourd’hui, soufflé par son directeur de cabinet lors d’une interview. Le haut fonctionnaire avait simplement estimé les économies entre 5 % et 10 %, sur 250 milliards d’euros de dépenses. On en est loin.

    « Bien que la mise en place des “nouvelles régions” se soit déroulée sans incident majeur, les chambres régionales des comptes n’ont constaté que peu de gains d’efficience à l’heure actuelle », déplore la Cour. Hormis quelques économies non chiffrées sur les contrats d’assurance, les dépenses d’énergie, les frais postaux et les télécommunications, l’immobilier ou encore les systèmes d’information, « dans la majorité des cas, les gains d’efficience sont restés limités, faute de réorganisations structurelles importantes ».

    http://www.contre-info.com/fusion-des-regions-au-lieu-dalleger-les-depenses-elle-a-fait-augmenter-le-budget-de-plusieurs-dizaines-de-millions-de#more-59421

  • Mélenchon, l’insoumis face aux forces de l’ordre – Journal du jeudi 26 septembre 2019

    Mélenchon, l’insoumis face aux forces de l’ordre

    Après Mélenchon face aux juges, Mélenchon face aux policiers. Alors que l’Insoumis en chef a considéré les forces de l’ordre comme des barbares, une manifestation a été organisée devant le siège de LFI. Une nouvelle gesticulation pour exister dans les médias à 6 mois des municipales.

    Fusion des régions : le grand gâchis

    3 ans après la fusion des régions, la Cour des Comptes tire à boulets rouges sur la réforme voulue par François Hollande. Alors que le président socialiste promettait des économies,

    Youtube : un média du système comme les autres ?

    Propriété du géant Google depuis 2006, Youtube est devenu le leader incontournable des plateformes vidéos en ligne. Quelles lois régissent ce géant du numérique ? La réponse dans cette édition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/melenchon-linsoumis-forces-de-lordre-journal-du-jeudi-26-septembre-2019

  • Joachim Véliocas : « L’Institut musulman de Lyon a été inauguré par Christophe Castaner et Gérard Collomb : c’est inquiétant ! »

    Joachim Véliocas décrypte les financements et l’idéologie wahhabite de certains intervenants de l’Institut français des civilisations musulmanes inauguré à Lyon par MM. Castaner et Collomb.

    Christophe Castaner a inauguré il y a six jours l’Institut français des civilisations musulmanes, un lieu censé pratiquer un islam ouvert. Qu’avez-vous relevé dans cette visite ?

    Plusieurs choses sont quand même assez curieuses.
    L’Institut français des civilisations musulmanes était un projet en gestation depuis déjà quelques années. Il n’est pas nouveau, il avait déjà commencé son fonctionnement en 2013. Des Frères musulmans avaient d’ailleurs été invités à prendre la parole dans des séminaires.
    Christophe Casterner était pour l’événement aux côtés de Gérard Collomb. La ville ainsi que la métropole de Lyon ont en effet financé l’Institut à hauteur d’un million d’euros chacune. La région Rhône Alpes s’était retirée in extremis après une campagne sur internet contre son financement.
    Son président est Kamel Kabtane, par ailleurs le recteur de la grande mosquée de Lyon. Notons que cette mosquée a été financée en partie par l’Arabie saoudite. De même, ce pays a donné beaucoup pour cet Institut. D’ailleurs, le secrétaire général de la ligue islamique mondiale, Mohammed Al-Issa était présent. Je rappelle que la ligue dépend directement de l’Arabie saoudite et que sa la fonction est de propager le wahhabisme dans le monde. 19 milliards de dollars ont déjà été dépensés pour cela en 30 ans.
    Le président est élu avec un imam suisse, Youssef Ibram. Lui défend mordicus la charia pratiquée en Arabie saoudite qu’il considère être la plus proche du Coran.
    Je crois qu’il est assez inquiétant que Christophe Castaner soit venu à l’inauguration de ce centre, surtout quand on voit les conférenciers invités depuis plusieurs années par cet institut. En juin 2013, Omar Abdel Cassi en était. Il s’agit d’un Frère musulman égyptien qui a déclaré que les attentats du Bataclan étaient une scène de théâtre, une mise en scène. C’est donc un complotiste, pour qui les femmes non voilées méritent le châtiment de la tombe. Cet institut a invité beaucoup de Frères musulmans comme Tarek Oubrou par exemple. Voilà le genre de personnages invités par cet Institut au nom pompeux.
    Quand on gratte un peu l’univers intellectuel de cet Institut qui est intimement lié à la grande mosquée de Lyon, c’est un peu inquiétant. C’est d’ailleurs le cas également pour la grande mosquée de Lyon. Si on se souvient de l’affaire de Abdelkader Bouziane, un imam salafiste de Lyon. Il avait été expulsé de France par Nicolas Sarkozy, car il défendait la lapidation des femmes. Il venait prêcher sur invitation officielle à la grande mosquée de Lyon.

    Al-Issa a été ministre et a publié une thèse évocatrice en 84 intitulée l’importance du djihad dans la diffusion de l’appel à l’islam. Il a également été très impliqué dans la condamnation de l’écrivain Rais Badawi dont on demande encore la libération aujourd’hui. Castaner pouvait-il ignorer les positions de cet homme ?

    Mohammed Al-Issa a été ministre de la Justice en Arabie Saoudite. C’est sa conférence parisienne avec Khaled Bencheikh avec la Fondation des œuvres de l’islam de France qui a créé davantage de réactions.
    Qu’un un ministre de l’Intérieur se déplace pour aller couper le ruban d’un Institut avec ce personnage controversé dont la thèse explique que les apostats qui ne se repentent pas doivent être exécutés est assez curieux et inquiétant. Cet homme défend la mise à mort des ex-musulmans qui ont abjuré l’islam. Il parle aussi clairement du djihad comme d’une notion défensive et offensive pour diffuser l’islam. C’est bien la thèse du wahhabisme officiel dont le fondateur a lui-même propagé l’islam par le glaive à travers toute la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie saoudite a dit qu’il fallait détruire toutes les églises de la péninsule, car Mohammed sur son lit de mort l’avait demandé.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes devant la justice : déjà 3 000 condamnations

    Gilets jaunes.jpgAvec les nombreuses interpellations réalisées lors des manifestations des Gilets jaunes au cours de l'hiver et jusqu'au printemps, la justice a dû se prononcer sur des milliers de comparutions immédiates. En ont résulté 3 000 condamnations.

    Selon les informations du site Bastamag !, pas moins de 3 000 condamnations ont été prononcées par la justice française en lien avec les opérations de maintien de l'ordre dans le cadre de la crise sociale des Gilets jaunes.
    Le site militant, marqué à gauche, précise qu'un tiers de ces condamnations ont été assorties de prison ferme pour les prévenus.
    S'appuyant sur les informations du site Streetpress, Bastamag ajoute que 440 mandats de dépôts avaient également été prononcés au mois de juillet 2019, c'est-à-dire que, consécutivement à leurs comparutions (généralement immédiates), les prévenus partaient directement en détention, sans aménagement de peine.
    Le site Bastamag ! s'est livré à un véritable travail de fourmi et a recensé un échantillon de 3000 condamnations à de la prison ferme ou en sursis. Parmi elles, les journalistes ont constaté une majorité de condamnations en lien avec des violences commises contre les forces de l'ordre et des dégradations.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com
  • Cette mécanique infernale qui mène les agriculteurs au suicide

    Tabou de la profession, le suicide des agriculteurs est pourtant un véritable fléau. Chaque jour, un agriculteur décide de mettre fin à sa vie.

    Au départ, il n’y a qu’une passion, qu’un héritage familial à chérir. Et puis, malgré les 70 heures de travail hebdomadaires, l’impression de devenir plus comptable qu’agriculteur. De prendre le temps de compter chaque centime qui vous échappe, de parler plus aux banquiers qu’à sa propre famille. Un quotidien qui use, et qui tue. Selon la sécurité sociale agricole (MSA), un paysan se suicide tous les jours. Une réalité taboue longtemps cachée. Aujourd’hui, les langues se délient. Le sujet est même à l’affiche d’un film, « Au nom de la terre », en salle ce mercredi. Deux veuves et un agriculteur ont accepté de nous raconter leur histoire.

    Lire la suite sur Le Parisien

    https://www.tvlibertes.com/actus/cette-mecanique-infernale-qui-mene-les-agriculteurs-au-suicide

  • Emmanuelle Ménard sur l’immigration : «La politique d’asile aujourd’hui est détournée de sa finalité»

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    Alors qu’Emmanuel Macron s’est emparé de la question migratoire en cette rentrée politique, Emmanuelle Ménard, députée non inscrite de l’Hérault, s’exprime sur ce «sujet qui préoccupe les Français».

    https://fr.novopress.info/215607/emmanuelle-menard-sur-limmigration-la-politique-dasile-aujourdhui-est-detournee-de-sa-finalite/

  • LR ne devient pas de plus en plus conservateur, il devient de plus en plus “progressiste”

    LR ne devient pas de plus en plus conservateur, il devient de plus en plus “progressiste”

    Vous ne verrez plus jamais ce genre de photo. C’est fini. Passez votre chemin ! Il est de plus en plus difficile de trouver un élu ou responsable LR qui ira manifester le 6 octobre. La peur et la soumission de ce parti politique à la pensée “progressiste” de gauche est triste et lamentable. François-Xavier Bellamy est courageux et bien seul sur ce radeau :

    Bruno Retailleau, qui lorgne sur les présidentielles de 2022, n’ira pas :

    Bruno Retailleau apprécie depuis longtemps François-Xavier Bellamy. Il partage nombre de ses positions, l’a beaucoup soutenu lors des élections européennes de mai, où le philosophe était tête de liste. Mais le président du groupe LR au Sénat a une vraie divergence avec le député européen : lui ne participera pas à la manifestation du 6 octobre, organisée à Paris, contre la PMA.

    « J’apporte mon soutien à tous ceux qui manifesteront le 6 octobre contre la PMA sans père. Dans ce débat essentiel, chacun doit pouvoir s’exprimer et défendre sa conception de la filiation. Aucune opinion ne peut être assignée à résidence. Je prendrai toute ma part dans le débat parlementaire au Sénat pour défendre le droit de chaque enfant d’avoir un père et une mère. Néanmoins, j’ai choisi de ne pas participer à cette manifestation pour ne pas politiser outre mesure un sujet qui dépasse largement les clivages partisans », déclare Bruno Retailleau à l’Opinion.

    Christian Jacob, probable futur président de LR, n’ira pas et a demandé aux députés de ne pas y aller :

    Alors que le président des LR à l’Assemblée nationale avait déclaré que la place des députés de son groupe n’était pas dans la rue, mais dans l’hémicycle, le député Guillaume Larrivé vient d’annoncer qu’il irait pour sa part manifester (…) Décidément, l’heure n’est pas à l’unisson chez les Républicains. Alors qu’approche le 6 octobre, date à laquelle est prévue une grande manifestation de contestation au projet de loi sur la bioéthique, Guillaume Larrivé est sorti de l’ambiguïté. Lui qui déclarait à Valeurs actuelles il y a quelques semaines encore qu’il serait « là où il est le plus utile » (sous-entendu, à l’Assemblée ?), a fait son coming-out ce mardi sur Twitter. « Je ne peux approuver, en conscience, le basculement insidieux vers le transhumanisme. Je voterai donc, comme député, contre le projet de loi de bioéthique. Et je serai parmi les Français, dimanche 6 octobre à Paris, qui exprimeront leur attachement à la dignité de la personne humaine. »

    Le président LR de la commission des Affaires sociales du Sénat, Alain Milon, amendera le projet de loi bioéthique pour y introduire la gestation pour autrui (GPA) :

    “(…) Le président de la commission des Affaires sociales du Sénat, Alain Milon, est très favorable à l’extension de la PMA aux couples de femmes. Il va même plus loin que les macronistes. A 71 ans, ce médecin de profession défend l’idée d’une GPA très encadrée. Lors de l’arrivée du projet de loi bioéthique au Palais du Luxembourg prévue début 2020, le sénateur LR du Vaucluse va porter un amendement pour légaliser la gestation pour autrui à partir du moment où elle se ferait sur la base de don et non de revenus. « Ce qui paraissait impensable avant-hier, inacceptable hier, sera inéluctable demain », argue-t-il.

    Eric Ciotti, qui ne rate pas une occasion pour critiquer la proximité avec LREM de Christian Estrosi (favorable à la PMA)  n’ira pas manifester non plus comme le précise Libération :

    “Contrairement à ce que nous écrivions, Eric Ciotti a précisé début septembre qu’il ne manifestera pas”

    Enfin, nombre d’élus LR, qui s’étaient refaits une santé dans les Manifs pour tous en 2013, n’iront pas non plus :

    Le député Jérôme Nury, élu pour la première fois à l’Assemblée nationale en 2017, avait défilé dans la rue en 2012 en tant que conseiller général de l’Orne. Pas question d’y retourner cette fois-ci, même s’il est contre la PMA pour toutes. « La situation a changé. En tant que parlementaire, j’ai d’autres moyens d’expression que de descendre dans la rue », argue-t-il. « Quand on est député, c’est au sein de l’Assemblée nationale que le débat s’établit », renchérit sa collègue Véronique Louwagie, qui hésite encore entre voter contre et s’abstenir (…)

    Philippe Gosselin, député LR de la Manche, était lui en pointe de la mobilisation en 2013. Mais il ne « pense pas » aller à la manifestation du 6 octobre, car il « privilegie le débat parlementaire ». « Un changement n’est pas à exclure, on verra la suite », nuance-t-il, prudent.

    Damien Abad, le vice-président du parti, n’a lui pas manifesté en 2013. S’il a voté contre le mariage pour tous, il assure avoir hésité jusqu’au bout avec l’abstention. « La rue est un lieu de confrontation. Et sur ce sujet, on n’attend pas de confrontation, mais des débats », assène-t-il. Sur ces questions « sensibles » de la PMA et de la bioéthique, il dit attendre – comme beaucoup – l’avancée des discussions pour prendre position.

    Même l’actuel président des députés Les Républicains, Christian Jacob, qui était en première ligne des cortèges en 2013, ne participera pas a priori à la mobilisation du 6 octobre. Il a prévu d’aller dans l’Ain, à la rencontre de militants du parti. « Il sera chez moi, donc je ne vois pas comment il pourrait être dans la manifestation à Paris », sourit Damien Abad, le député du coin.

    Son collègue Pierre-Henri Dumont a lui aussi une excuse pratique toute trouvée pour la date du 6 octobre. « J’ai de grosses activités en circonscription car j’organise une cérémonie de remise de médailles, donc ce sera compliqué de me libérer », assure-t-il. Mais le député assure qu’il votera contre le texte et il n’exclut pas de participer à d’autres cortèges par la suite.

    En 2013, le président de l’UMP lui-même, Jean-François Copé, avait mobilisé ses troupes pour descendre dans la rue. Une participation qu’il dit aujourd’hui totalement regretter. « Ça a pris un tour malsain, avec des extrémistes qui sont venus se mêler aux manifestants. Depuis, je me suis juré de ne plus participer à aucune manifestation », nous assène le maire de Meaux, qui a quitté l’Assemblée nationale en 2017.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-ne-devient-pas-de-plus-en-plus-conservateur-il-devient-de-plus-en-plus-progressiste/