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France et politique française - Page 1864

  • «Gilets jaunes» : 288 enquêtes de l’IGPN pour présomption de «violences policières»

    Dans un entretien accordé à Libération, la directrice de l’Inspection Générale de la Police Nationale Brigitte Jullien affirme que la «police des polices» a ouvert 288 enquêtes pour présomption de «violences policières» depuis le début de la mobilisation des «gilets jaunes», qui date du 17 novembre 2018.

    «142 (d’entre elles) ont déjà été retournés au parquet. A cela, il faut ajouter environ 150 enquêtes administratives qui vont ou ont été ouvertes», a déclaré la directrice de l’IGPN, Brigitte Jullien.

    «Une des questions désormais est d’ailleurs de savoir si c’est à l’IGPN de traiter tous les dossiers judiciaires, en se substituant à l’échelon local», a-t-elle ajouté. «Certes, nous sommes un service spécialisé, mais sur des dossiers de contestation de l’usage de la force, avec des blessures légères, ne pourrait-on pas imaginer confier l’enquête à des brigades de PJ classiques ?»

    La cheffe de l’IGPN en a également profité pour récuser l’expression de «violences policières», qui n’est pas adaptée aux enquêtes en cours, selon elle. «Quand on entend, par exemple dans les médias, qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour présomption de ‘violences policières’», on s’émeut forcément parce que ce n’est pas exact juridiquement», a-t-elle déclaré. «En réalité, les enquêtes sont ouvertes en raison d’une présomption d’usage illégitime de la force, parce que des tiers, et ils en ont parfaitement le droit, ont porté plainte pour dénoncer ce qu’ils ont estimé être une disproportion». […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1246083-gilets-jaunes-288-enquetes-de-ligpn-pour-presomption-de-violences-policieres

  • Macron et la constitution

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    Article paru dans Le Bien Commun

    La visite du président à Colombey pour célébrer les 60 ans de la Vème République, quelques jours seulement après l’épisode du « selfie au doigt d’honneur » à Saint-Martin, résume à elle seule le paradoxe Macron : soucieux un jour d’incarner une verticalité conforme à l’esprit monarchique des institutions, capable un autre jour d’abaisser et même d’humilier la fonction présidentielle dans des accès de vulgarité qui ne sont pas sans rappeler certaines outrances d’estrade de sa campagne.

    Finalement, après avoir fait quelque peu illusion au début de son quinquennat, Macron semble prolonger la série noire des derniers présidents, désacralisant chacun à sa manière, — l’activisme et une vulgarité savamment entretenue pour Sarkozy, la « normalité » revendiquée et la médiocrité effective pour Hollande —, la figure du chef de l’État. Mais faut-il s’arrêter là comme la plupart des commentateurs politiques, enfermés dans une échelle de temps qui les empêche de voir au-delà de deux ou trois mandats présidentiels ? Ce serait manquer à notre vocation qui est de pratiquer l’empirisme organisateur sur le temps long.

    La suite

    https://www.actionfrancaise.net/2019/08/02/macron-et-la-constitution/

  • Notre sursaut, ce sera quand les assassins d’enfants seront lynchés par le troupeau…

    Fait divers sur un alpage suisse le 26.07.19
    Un promeneur et son chien s’approchent d’un troupeau de vaches qui s’énervent, chargent, piétinent à mort le chien et envoient le promeneur à l’hôpital…
    « Hou ! les méchantes vaches ! » s’écrient les bien-pensants.
    « Non, dit la psy des animaux : ces vaches se sont senties menacées et ont voulu protéger leurs veaux, quoi de plus normal ? D’ailleurs elles peuvent confondre les chiens  avec des loups… »
    J’ajoute sur FB « Bravo les vaches ! »
    Olala !!! autre levée de boucliers de la part des mêmes bien-pensants… Alors je surenchéris « Souhaitons que quand elles seront attaquées par des loups elles sachent les piétiner tout aussi bien »… Olalalalalala… souhaiter que des vaches piétinent des loups… Walt Disney doit se retourner dans sa tombe !
    Pas de doute : je suis loupophobe… Oui.
    L’histoire de petit garçon massacré, que nous dit-elle ?
    Ben, que la mère n’a pas été capable de protéger son veau… 
    Malgré tout ce qui s’est passé et se passe quotidiennement, inconsciente de la réalité, elle est allée dans un espace à risque sans prendre les précautions élémentaires, c’est-à-dire rester loin du bord du quai, tenir l’enfant fermement par la main et observer constamment les personnes autour et surtout derrière soi…
    Mais oui ! on en est là : comme les bodyguard dans les films, comme quand on entre quelque part on repère les sorties de secours.
    Et que dire du troupeau ?
    Ont-ils attrapé l’agresseur, l’ont-ils lynché, jeté à son tour sous un train ?
    Ils ne sont pas encore allés si loin mais, quand même, ils l’ont poursuivi et il a été arrêté !
    C’est un début.
    Les rassemblements fleurs, bougies,  peluches,  poèmes… persistent, il n’y a pas encore d’ « expéditions punitives », ça viendra.
    Les témoins ont des cauchemars pendant lesquels ils continuent à entendre les hurlements des victimes…
    Le nombre de témoins et de victimes croit, les cauchemars aussi et fatalement des plombs vont finir par péter.
    L’assassin s’en est pris à une autre femme mais celle-ci s’est débattue… ça aussi c’est un bon début.
    L’idéologie suicidaire qui voudrait nous empêcher de nous défendre en nous confisquant nos armes s’étend aussi aux vaches auxquelles on coupe les cornes !
    Comment cela se serait-il passé en Israël ?
    L’assassin n’aurait pas fait deux pas, qu’il aurait été plaqué au sol car la survie est un combat de chaque instant.
    Tout le monde fait son service militaire et chacun est garant de la survie des autres.
    Enfin, « une certaine presse » conseille aux parents d’inscrire leurs enfants aux « sports de défense ».
    Sommes-nous foutus ? Non, non.
    Souvenez-vous du dicton italien :  « Ne réveillez pas le chien qui dort » car n’importe quel Yorkshire peut se réveiller en pitbull et il y a en chacun de nous un pitbull qui sommeille. 
    Un chat ne sort ses griffes que quand il se sent menacé…
    Nous n’en sommes encore qu’au « ça n’arrive qu’aux autres »
    Patrick Jardin militerait-il s’il n’était pas révolté par l’assassinat de sa fille ?
    Comment en sommes-nous arrivés là ?
    Simple : si le bouvier n’est pas là pour défendre son troupeau, le troupeau se défend lui-même.
    Si l’Etat ne défend pas son peuple, le peuple finit par se défendre soi-même.
    Alors, un jour ou l’autre comme l’a prédit le président Hollande  et le ministre Collomb et le je ne sais quoi Buisson : la cocotte explose et nous nous réveillons dans la guerre civile promise.
    Les Européens ont su s’imposer dans le monde entier et aujourd’hui ils ne savent même pas protéger leurs gosses sur les quais des gares…
    Qui va venir nous aider ?
    Non, pas les Américains car ils sont eux-mêmes enlisés jusqu’au cou dans leurs emmerdes…
    Les Russes ? non, eux non plus…
    Qui alors ? Ben, les Chinois, pardi !
    Ils ont investi des milliards dans nos ports, aéroports, meilleures terres arables et vignobles !
    Ils n’en vont en aucun cas permettre le saccage ni la faillite !
    D’ailleurs, ils haïssent autant les « muzz » que les « black »…
    Leurs réseaux sont implantés dans toute l’Europe et des membres de leurs communautés sont eux aussi victimes des mêmes assassins.
    En Chine ils en sont aux « camps de rééducation », à la « sinisation » et au « contrôle des religions ». Vite fait, bien fait…
    Anne Lauwaert

  • HALTE A LA DICTATURE DES « CLIMATO CATASTROPHISTES » !

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    Jean-Claude Rolinat

    Greta Thunberg, - le petit « singe savant » venu du froid, était à Paris il y a quelques jours, pour pérorer devant un parterre d’environ 165 députés, tous ébahis d’entendre et d’écouter le messie du catastrophisme climatique… (A 16 ans, sa place serait d’être au lycée, et non pas sur les chemins de l’Ecole buissonnière !).

    Non seulement, il y avait 165 parlementaires français qui avaient jugé que leur emploi du temps leur permettait d’écouter la jeune donzelle, mais cette dernière avait déjà été  reçue par le Pape, -  l’homme en soutane blanche qui baise et lave les pieds de musulmans en signe d’humilité, lesquels doivent bien rire ! -, et par le frétillant président de notre belle République française, Emmanuel Macron. Après les humiliations subies par la France à l’occasion de la victoire de l’Algérie dans la Coupe d’Afrique des nations, était-il judicieux qu’une gamine vienne tancer nos « illustres » représentants dans les locaux de l’Assemblée nationale ? N’avaient-ils pas mieux à faire ces élus, par exemple,  de tenter d’expliquer aux éleveurs de bovins leur adhésion au  traité euro-canadien, dit « CETA » ? Quelle sinistre plaisanterie. Mais, avant d’aller plus loin sur le fond, interrogeons-nous sur la forme : qui finance les voyages de cette jeune fille, qui tire les ficelles de cette marionnette dont le visage et le regard, parfois étrangement immobiles, me font penser à quelque poupée maléfique de l’industrie hollywoodienne ? Oui, qui ? Il y a des gens qui ont intérêt à manipuler les foules avec de faux prophètes, « un prophète du vide » comme l’écrivait PRESENT dans son édition du mercredi 24 juillet. Un prophète qui me rappelle les lectures de ma jeunesse, l’album « L’étoile mystérieuse » notamment, dans lequel Hergé fait croiser la route de TINTIN avec celle d’un prophète de malheur, Philippulus, qui prédit au milieu d’un public terrifié, à grands coups de gong, la fin du monde ! Eh bien, nous en sommes presque là. Le réchauffement climatique va faire monter les eaux d’un mètre avant la fin du siècle, les ours blancs disparaitront inexorablement avec la fonte des glaces, etc. Voici le genre de sornettes qui nous sont prodiguées par tous ces catastrophistes patentés, les fanatiques du GIEC en tête. (Il est vrai qu’il faut les comprendre, ils défendent leur beefsteak !).

    Non, l’eau des océans ne montera pas d’un mètre, et l’essentiel de l’archipel des Maldives, par exemple, survivra. Je ne suis pas un  scientifique, j’étais même plutôt mauvais élève en physique/chimie, préférant l’histoire et la géo, mais la hausse moyenne du niveau des océans mesurée par des centaines d’appareils, des « marégraphes », est de un millimètre par an, UN millimètre, ce qui fera, en gros, 8 à 10 cm en 2100. Quant aux plantigrades, les « nounours » blancs, une spécialiste incontournable de l’Université de la province canadienne de Colombie britannique, Susan Crockford, dénonce les calculs faits à partir de modèles informatiques non vérifiés, disant que 67% des ours blancs disparaitraient à l’horizon 2050. C’est-à-dire que sur 24 500 de ces bébêtes, seules 8 000 à 8 100 resteraient en ce monde. Or, les effectifs d’ours blancs, malgré, effectivement le déclin spectaculaire de la banquise, surtout dans l’Arctique, ont augmenté d’environ 16% depuis 2007. Le paradoxe, c’est que les ours prospèrent, dit la dame, dans des régions où la perte de glace marine a été la plus forte, mer de Barents ou mer des Tchouktches, du côté des Russes. Et leurs effectifs diminuent en Alaska. Pourquoi ? C’est que les glaces printanières, dans cette dernière région, sont épaisses et compactes et qu’elles chassent les femelles phoques qui ne peuvent mettre bas, privant ainsi les ours de leur nourriture favorite. Il y a là un paradoxe certain, car ces animaux continuent de prospérer. Mais, apparemment, ce sont des ours… russes, dans des zones de glaces friables, celles que préfèreraient les dames phoques….

    Le CO2, l’ennemi public numéro 1 !

    Il est vrai que l’on ne peut nier, toutefois, l’intérêt qu’il y a de coopérer avec tous les États pour réduire les gaz à effet de serre, même si la COP-21 était un grand cirque pour mettre en valeur les socialistes français. Ces fameux gaz, - décidément ! -, parlons-en. Il est exact qu’ils ont battu des records, et que ça va continuer, même si on embête « Monsieur Toutlemonde » avec des règles de plus en plus coercitives. Mais n’oublions pas non plus, - c’est très pervers, cette affaire du climat -, que le CO2 est nécessaire à l’agriculture, car l’accumulation de ce gaz dans l’atmosphère favorise la photosynthèse. Et comme la planète augmente le nombre de ses bouches à nourrir, principalement en Afrique, mais pas que, il y a une nécessité urgente à produire plus et mieux.

    Nous venons de vivre une séquence de canicule éprouvante. Et cette épreuve semble renforcer, bien sûr, les prédictions des « oiseau de malheur », nous culpabilisant pour notre mode de vie, et enfonçant le clou  du slogan incontestable désormais, répété comme une litanie, « qu’il faut sauver la planète ». Mais est-ce uniquement en raison des échappements des gaz d’automobiles ou des réacteurs d’avions ?

    A-t-on jamais pensé aux éruptions solaires ? Je ne suis pas non plus astronome, alors je vais simplement en venir à des choses simples, à des constats basiques, mais de bon sens : si, d’abord, on consommait plus « local », on économiserait du carburant sur la navigation de ces énormes porte-containers qui acheminent toute la bimbeloterie asiatique. Et ce n’est pas en punissant les voyageurs aériens avec une nouvelle taxe,- veut-on « tuer » Air France ? -, que l’on empêchera des pays peu vertueux comme l’Inde, la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne, de polluer à tour de bras ! La Pologne est aussi concernée, comme sa voisine occidentale, avec leur production très polluante de charbon. D’ailleurs, c’est là que l’on voit les limites du raisonnement des écologistes, ces marxistes repeints en « vert » : comment peut-on vouloir supprimer une source d’énergie « clean », le nucléaire, même s’il faut s’entourer de toutes les garanties de sûreté et de sécurité de façon à ne jamais revoir de tragiques épisodes comme Tchernobyl ou Fukushima, pour la remplacer par des armées d’éoliennes qui balafrent nos paysages, sorte d’épouvantails géants de l’inutile, qui brassent de l’air et du… fric, et sont si peu productives d’électricité ? Le panneau solaire ou l’usine marémotrice ainsi que la bonne vieille « houille blanche » me paraissent de meilleures pistes, d’autant que beaucoup de pays du tiers-monde, notamment au Sahel, ont d’énormes surfaces ensoleillées disponibles. Mais il y règne l’insécurité, et çà, c’est une autre problématique qui n’entre pas, aujourd’hui, dans le cadre de ce papier

    Alors, est-il juste d’être « climatosceptique » ?

    On ne peut nier  un certain réchauffement, pour ne pas dire un réchauffement certain. Mais il y a des cycles. Là, dans ces dernières années, nous sommes dans une phase d’accélération des températures. Mais, dans l’histoire de notre bonne vieille planète bleue, il y a eu aussi, en alternance, des périodes glaciaires… Les Asiatiques qui peuplèrent l’Amérique, ne traversèrent-ils pas le détroit de Behring à « pied sec », tout au moins sans aller dans l’eau ? Et puis, pourquoi le Groenland, qui fut investi par les Vikings d’Erik le Rouge, fut-il appelé « Groenland » qui signifie, si je ne m’abuse "terre verte" ?

    L’homme s’adaptera. Canadiens, Scandinaves ou Russes s’amusent bien, lorsqu’ils voient la France paralysée par quelques millimètres de neige recouvrant ses routes l’hiver ! L’urbanisme, discipline exigeante, doit faire évoluer nos villes, les habiller peut-être, de bien plus de vert, en un mot « végétaliser » les immeubles. Les Nations dites unies devraient prendre à bras le corps le problème de la démographie dans les pays pauvres, et investir massivement dans des programmes d’éducation des jeunes filles. Mais Il est vrai que l’Islam est un frein puissant à toute modernité. Le besoin de terres, notamment en Afrique, rétrécit le territoire des animaux sauvages. Moins de fauves, égale moins de touristes, donc moins de rentrées de devises. Le problème est simple à comprendre. Pourtant, un certain nombre de pays ont commencé leur transition démographique. Et que les donneurs de leçons donnent l’exemple. Si la Chine ou l’Inde, pour ne citer que ces deux pays, ne font pas des efforts pour régler les questions d’environnement, la simple gestion des ordures ménagères, - mais Marseille ou Naples entre autres sont aussi concernées -, ainsi que  des déchets en général, à quoi serviront nos voitures électriques et autres trottinettes pour « bobos » parisiens ? 

    Les jeunots allemands et les  ados d’autres nationalités, peuvent bien se réunir et manifester à Dortmund en faveur du climat, contre le réchauffement. On peut aussi bien demander l’extinction de la paupérisation après 22 heures ! La décision n’est pas entre leurs mains, elle appartint à notre bonne vieille planète où l’homme n’influence que de façon marginale, pour l’instant, et c’est heureux, son évolution. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas être vertueux, et rechercher l’équilibre entre développement économique et respect de l’environnement.

    Malheureusement, les « Verts » ont pris la question climatique en otage : ce ne sont pas des écologistes, ce sont des marxistes teigneux et sectaires. Il faudra bien que les VRAIS défenseurs de dame nature finissent par le comprendre et ne leur accordent plus leurs suffrages. Alors, à ce moment-là, nous pourrons parleur objectivement, sans tabous, « défense de l’environnement », avec des gens honnêtes.

  • Violences et loi Avia : aucun rapport ?

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    Depuis novembre et les samedis des gilets jaunes, les députés LREM ou leurs permanences étaient déjà la cible d’attaques répétées. Avec le récent vote du CETA et l’entrée en scène des jeunes agriculteurs, ces fâcheux événements se multiplient et se renforcent, au grand dam d’une classe politique unanime pour s’en indigner. On se souvient, toutefois, qu’elle est moins offusquée quand c’est le RN qui est visé ; de même quand ce sont, par exemple, des infirmières, des pompiers, des Asiatiques… qui sont molestés.

    D’aucuns croiront que, cette fois, c’est parce que c’est leur propre « communauté » qui est visée que les politiques se mobilisent. Que nenni, à en croire la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM : c’est simplement contre un « climat malsain et nauséabond » qu’elle nous met en garde.

    Au fait, ces députés qui, la démocratie en bandoulière, trépignent aujourd’hui contre ces procédés « antidémocratiques », ne sont-ce pas les mêmes qui ont voté dans l’enthousiasme la loi Avia, qui vise à bâillonner toute critique, voire galéjade, sur ce qui ne serait pas mâle blanc cisgenre hétérosexuel, censure dont Emmanuelle Duverger a déjà eu un avant-goût (négation de la liberté d’expression d’ailleurs particulièrement hypocrite, puisque ce sont les hébergeurs sur Internet qu’elle charge du sale boulot) ?

    Or, il y a deux façons d’empêcher les gens de s’exprimer.

    Évidemment, la censure, telle que nous la voyons se mettre place.

    Mais aussi celle, plus subtile, de l’Éducation nationale, qui semble s’efforcer de limiter le vocabulaire des élèves à quelques centaines de mots. On sait que la pauvreté langagière génère la violence, car lorsqu’au volant on est traité de « c…ard », on n’a pas la ressource de répondre « mes hommages à mademoiselle votre mère ». C’est pour cela que certains se sentent mieux avec une batte de baseball.

    Alors, ces élus qui déplorent le « climat malsain et nauséabond » qui se développe, et les violences qui l’accompagnent, feraient mieux de se demander si empêcher les gens de dire ce qu’ils voient est le meilleur moyen d’empêcher que ne s’aggrave ce climat…

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/violences-et-loi-avia-aucun-rapport/

  • Rapport de l'IGPN sur la mort de Steve : «On a l'impression d'être dans une dictature»

    policiers.pngEntretien du 31/7/2019 avec Hervé Souprayen, Gilet jaune. Il revient sur le rapport de l'IGPN, la «police des polices», concernant la mort de Steve Maia Caniço, dont le corps a été retrouvé le 29 juillet. 
    Le document n'établit pas de lien entre l'intervention de la police et la disparition du jeune homme à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin.
    Au-delà de ce drame, notre invité fustige les «dérives» de la police et le «manque d'impunité» des forces de l'ordre depuis plusieurs mois.

     

  • Municipales à Paris : Cédric Villani inquiète LREM

    Par Nathalie Schuck
    Sèchement écarté par LREM en juillet, le mathématicien prépare activement une candidature alternative à Paris. A la grande inquiétude de l’Elysée.
    Il n’arrêtera, officiellement, sa décision qu’« entre le 26 août et le 8 septembre ». 
    Voilà pour les éléments de langage de son entourage. 
    Car, en coulisses, il ne se passe pas un jour sans que Cédric Villani rencontre ou appelle des alliés potentiels, consulte, préparant activement le lancement de sa fusée pour les municipales parisiennes.
    « A l’évidence, il réfléchit à être candidat », euphémise l’un des prétendants au titre, avec qui il négocie. 
    « Il est déterminé, pas du tout hésitant, c’est sûr à 200 % ! » certifie, plus cash, un interlocuteur régulier du mathématicien, pour qui que la seule question serait de savoir s’il se lance avant ou après l’université d’été de LREM des 7 et 8 septembre à Bordeaux (Gironde). 
    Un supplice chinois pour les macronistes, en forme de savoureuse vengeance.
    C’est peu dire que le médaillé Fields a mal vécu d’être brutalement écarté, le 10 juillet, par La République en marche au profit de Benjamin Griveaux . 
    Il s’est senti humilié, pris pour l’idiot utile d’un processus dont il pense depuis que les dés étaient dès le départ pipés. 
    « Il s’est senti manipulé », souffle l’un de ses amis. 
    Au sein même de la macronie, nombreux sont ceux qui fulminent contre la « bêtise » de LREM, qui a laissé l’unanimité des treize membres de la commission d’investiture choisir l’ex-porte-parole du gouvernement. 
    « Les c… ! Ils n’ont aucune expérience politique. Villani est vexé comme un pou », s’indigne un fidèle du président.
    Vers une candidature alternative ?
    Le député de l’Essonne n’a guère apprécié non plus les railleries de Griveaux, lui promettant de se faire « désosser ». 
    « Je ne pensais pas qu’ils oseraient bidonner leur processus de désignation à ce point ! Il y a un côté doigt d’honneur pour Villani », balance Gaspard Gantzer , candidat déclaré et ancien patron de la com’ de Hollande à l’Elysée.
    Villani se laisse les vacances, qu’il passera dans le Jura et dans les Pouilles au sud de l’Italie, pour dessiner les contours d’une candidature alternative , sans l’imprimatur de LREM. 
    Ses fidèles comparent volontiers sa démarche à celle d’Emmanuel Macron qui, quand il était ministre, avait vu ses velléités de candidature à l’Elysée susciter des sourires au mieux polis.
    Un été studieux, donc, où il échange constamment avec Mounir Mahjoubi (LREM), Pierre-Yves Bournazel (Agir) ou Gantzer. 
    « Il faut inventer quelque chose, casser les codes, à nous de construire une équipe ! » plaide ce dernier. 
    « On travaille à la construction d’un éventuel plan B », confirme un autre des conjurés. 
    « L’enjeu, c’est les Verts. Il discute avec eux », achève un proche. 
    Les écolos, après leur score canon de presque 20 % aux européennes dans la capitale, détiennent une des clés de l’élection parisienne.

    L’Elysée «en mode panique»

    Ces préparatifs inquiètent au plus haut point l’Elysée, pour qui une candidature dissidente serait une catastrophe. 
    « Ils sont en mode panique. Ils commencent à se dire que Villani va vraiment y aller. Ils lui mettent la pression. Paris, c’est la seule ville où le résultat sera lisible, alors s’ils perdent… » glisse un fin connaisseur du dossier. 
    « Ils sortent les rames ! » se gausse un « villaniste ».
    Selon nos informations, les téléphones ont chauffé en début de semaine entre l’équipe du député de l’Essonne et l’Elysée, soucieux de sonder ses intentions. 
    Certains, à LREM, évoquent d’alléchantes propositions s’il lâchait : un ministère comme l’Enseignement supérieur et la Recherche ; ou la tête de liste LREM pour les régionales en Ile-de-France. 
    Achetable, Villani ? Que nenni, jurent ses amis. 
    « Lorsqu’il a été menacé d’exclusion du parti ( NDLR : par Alain Richard, patron de la CNI ), ça l’a plutôt déterminé à ne pas soutenir Griveaux. 
    C’est quelqu’un de très indépendant », dit l’un.
    Et Macron, dans tout cela ? 
    D’aucuns relèvent que le chef de l’Etat ne s’est pas, à ce stade, affiché avec Griveaux. 
    « Le président est darwinien , philosophe un très proche, peu séduit par le candidat investi. Il se dit qu’il verra à l’automne… »
  • En France, les procureurs savent protéger la vie et le domicile privés… des procureurs

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    Après-midi d’été tranquille. Je passe la tondeuse dans mon jardin quand soudain retentit l’alarme anti-intrusion de mes voisins partis en vacances. Je cours dans la rue et je surprends deux individus – deux racailles bien connues ayant pignon sur rue – enjamber la clôture pour quitter la propriété. L’un d’eux a même le temps et le culot de me lancer : « On voulait juste profiter de la piscine. » J’appelle immédiatement la police, qui intervient très rapidement. Je préviens nos voisins. Nous faisons le tour de la propriété et constatons qu’il n’y a pas eu effraction. La police m’explique que, sans effraction, on ne pourra rien contre eux. Alors que le déclenchement de l’alarme montre qu’ils se sont approchés d’une ouverture et que c’était visiblement autre chose que la piscine qui les intéressait.

    Je reprends ma tondeuse en me disant que la loi est parfois étrange. J’en viens donc à me dire qu’on peut, en France, pénétrer impunément dans le jardin d’autrui. Respect de la propriété privée ? De la vie privée ? Violation de domicile ? J’ai dû rêver trop fort et m’inventer des grands principes délirants.

    Désabusé, je me dis pour me consoler qu’on devrait ainsi enjamber les clôtures de juristes, de juges, de parlementaires, tous ces gens chargés de faire et de faire appliquer la loi. Peut-être que ces intrusions légales les pousseraient à modifier la loi. Peut-être, aussi, que ce ne serait pas inutile pour lutter contre les cambriolages, qui explosent en ce moment.

    Je souris déjà en imaginant les déclarations de Christophe Castaner quand je tombe sur l’information suivante : dans le Doubs, un gilet jaune a été condamné à huit mois de prison pour avoir divulgué vendredi sur Facebook l’adresse privée d’un procureur. Jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Vesoul, cet homme de 32 ans a reconnu avoir fait une bêtise : « J’ai fait cela dans un but de contestation, je n’ai pas réfléchi. Je regrette. Je n’avais pas conscience des conséquences. »

    Mais ces regrets sincères n’ont pas ému le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, volant au secours du procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux. Et M. Dupic s’est indigné en ces termes :

    « On ne s’en prend pas à la vie privée d’un procureur. »

    Avant de requérir neuf mois de prison, dont six avec sursis, assortis de l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté. Le gilet jaune a été condamné à huit mois de prison, dont cinq avec sursis. Décidément, en France, on ne plaisante pas avec le respect de la vie et du domicile privés… des procureurs.

    Quand les historiens se pencheront sur le mouvement des gilets jaunes, le chapitre sur la Justice et les procureurs sera particulièrement fourni, vous entraînant dans un incroyable tour de France de Nice à La Roche-sur-Yon, de Vesoul à Besançon jusqu’à Paris.

    Mais, au fait, si on enjambe la clôture et on profite tranquillement du jardin d’un procureur – sans effraction -, on risque quoi, Monsieur le procureur ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/en-france-les-procureurs-savent-proteger-la-vie-et-le-domicile-prives-des-procureurs/

  • Méditerranée : 40 migrants de l’Alan Kurdi débarquent à Malte, la France propose d’en accueillir

    Les migrants ne resteront pas à Malte et seront accueillis dans plusieurs pays européens en vertu d’un accord de répartition.

    La France aurait proposé d’accueillir certains d’entre eux. Les 40 migrants à bord du navire humanitaire allemand Alan Kurdi sont arrivés ce dimanche dans la matinée à Malte à la suite d’un accord de répartition, a annoncé le gouvernement maltais. Les autorités avaient déclaré tard samedi soir avoir donné leur accord au débarquement des migrants après des discussions menées notamment entre le gouvernement allemand et la Commission européenne sur une répartition des migrants « entre un certain nombre de pays européens ».

    Aucun des 40 migrants ne restera à Malte et comme dans les cas précédents, le navire Alan Kurdi n’a pas été autorisé à entrer dans les eaux territoriales maltaises mais ce sont les gardes-côtes maltais qui ont pris en charge les migrants dans les eaux internationales avant de les amener à La Valette. […]

    L’Open Arms cherche toujours un port

    Un autre navire humanitaire, Open Arms, est lui encore à la recherche d’un port pour débarquer 121 migrants secourus lors de deux opérations distinctes. L’ONG espagnole Proactiva Open Arms avait secouru jeudi au large de la Libye un premier groupe de 55 personnes puis vendredi un second groupe de 69 autres personnes. […]

    lexpress.fr

    http://www.fdesouche.com/1245887-mediterranee-40-migrants-de-lalan-kurdi-debarquent-a-malte-la-france-propose-den-accueillir

  • L’urgence démocratique

    L’urgence démocratique

    « L’urgence démocratique », récemment publié par Philippe Arnon, est un livre surprenant. La crise des gilets jaunes a rendu brûlante cette question de la participation du peuple à son propre gouvernement. Et l’on ne peut que souscrire aux vigoureuses critiques de l’auteur contre le « système » si manifestement oligarchique.

    En revanche, bien des idées choquent ou surprennent. J’en prendrai trois exemples. Tout d’abord, le lecteur est frappé par le manichéisme de la démonstration : l’ensemble des idées et des pratiques religieuses, politiques ou économiques relèveraient soit de la démocratie (considérée comme le bien), soit de la « bestialocratie » (considérée comme le mal). Il est pourtant clair que, dans notre pauvre humanité pécheresse, le bien et le mal sont profondément mêlés et le manichéisme, comme toute simplification abusive de la réalité, risque fort d’apporter davantage de maux que d’en soulager.

    Par ailleurs, le capitalisme est considéré sans nuance par l’auteur comme relevant de la « bestialocratie ». Pourtant, en soi, le capitalisme n’est ni bon, ni mauvais – exactement comme le travail, dont il résulte (le capital n’étant jamais que du travail accumulé pour accroître l’efficacité du travail ultérieur). Toute la question est de savoir en quelles mains il se trouve, s’il est concentré entre quelques-unes ou, au contraire, largement diffusé – comme nous, catholiques sociaux, le réclamons depuis au moins la fin du XIXe siècle. Le marxisme-léninisme lui-même n’était pas anti-capitaliste, mais concentrait le capital dans les mains de l’Etat, c’est-à-dire concrètement dans les mains des quelques privilégiés du régime.

    Enfin, historiquement, l’éloge des anarchistes espagnols – dont on connaît les terrifiantes exactions durant la guerre d’Espagne – m’a semblé un tantinet exagéré. Que la pensée politique et économique anarchiste soit stimulante, j’en conviens volontiers. Qu’en particulier, la dénonciation de la ploutocratie et de l’injustice sociale soit pleinement justifiée, cela me semble évident. Mais d’une part, on voit mal comment la coopérative pourrait devenir l’unique mode de gestion économique (les hommes étant ce qu’ils sont, il est fort probable que, longtemps encore, l’espoir de gains soit l’un des ressorts principaux de l’action économique) ; et d’autre part, les anarchistes n’ont pas été les seuls – ni même les meilleurs – utilisateurs de ce type original d’entreprise. Les catholiques sociaux, au XIXe siècle, avaient beaucoup travaillé ces questions. Et les monastères médiévaux n’ont-ils pas été, dans l’histoire de l’Europe, les plus grands exemples de coopératives avant l’heure ?

    Bref, j’aurais plusieurs objections à présenter à l’auteur. Mais, comme la crise des gilets jaunes elle-même, cet ouvrage me semble intéressant à bien des titres.

    Le premier, c’est que nous pressentons tous que le cycle ouvert par la révolution libérale de 1789 touche à sa fin. Le peuple, atomisé par l’individualisme, l’explosion de la cellule familiale et la ruine des corporations (sans parler de la destruction plus récente de la nation, dernier corps social naturel qui demeurait debout au milieu des ruines), commence à comprendre que cette « dissociété », comme disait le grand philosophe belge Marcel De Corte, l’écrase et l’humilie. Alors que les constituants de 1789 refusaient avec hauteur toute prétention démocratique, le peuple exige de plus en plus – et avec raison – d’être associé aux décisions qui le concernent. Peut-être peut-on espérer que les mensonges de la propagande disparaissent enfin et que l’on « découvre » que le peuple participait plus aux décisions le concernant en 1750 qu’aujourd’hui ! La revendication de démocratie de l’auteur, comme celle des gilets jaunes, me semble relever de l’attente d’une véritable subsidiarité : prendre les décisions au plus près de ceux qu’elles concernent, à la fois par souci d’efficacité et par souci de légitimité de la décision.

    Il me semble également important, pour la réflexion politique, de prendre en compte le caractère « bestial » de l’être humain – ce que nous, catholiques, appelons le péché originel. Là encore, les révolutionnaires ont prétendu bâtir une société fondée sur un type d’homme vierge de tout défaut (l’homme du prétendu « état de nature »). Nous avons payé cher, avec tous les totalitarismes, cette utopie délirante. Ce que l’auteur appelle « bestialocratie » existe bel et bien et tout ce que nous pouvons faire pour domestiquer les mauvais penchants de l’être humain est utile pour la société et pour la civilisation.

    Lire ce livre, comme discuter avec des gilets jaunes, ne peut que convaincre de l’actualité de la doctrine sociale et politique de l’Eglise, fondée sur une anthropologie réaliste !

    Guillaume de Thieulloy

    Livre à commander ici.

    https://www.lesalonbeige.fr/lurgence-democratique/