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France et politique française - Page 1864

  • Massacre d’Olivier Quenault : immigration massive et laxisme judiciaire, par Franck Deletraz

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    Olivier Quenault avait 47 ans et menait une existence des plus paisibles. Cuisinier de profession et amateur de fléchettes à ses heures, cet homme très apprécié de son entourage n’avait jamais fait parler de lui ni au commissariat ni au palais de justice. Jusqu’à ce que, dans la nuit du 9 au 10 septembre dernier, son chemin croise celui de « jeunes » d’origine ivoirienne, qui l’ont battu à mort sans mobile apparent et ont abandonné son corps après l’avoir affreusement mutilé dans le jardin de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. Un crime d’une barbarie effroyable, dont les grands médias nationaux se sont évidemment bien gardés de parler. Parce qu’il est emblématique à plus d’un titre de l’ensauvagement croissant de notre pays sous les effets conjugués de l’immigration massive et du laxisme judiciaire.

    Le corps sans vie d’Olivier avait été découvert par un employé municipal au matin du 10 septembre. Il gisait dans son sang, entièrement nu, couvert d’hématomes, et portait d’affreuses mutilations, notamment au visage. Selon l’autopsie, Olivier est mort de « très nombreux coups consécutifs », ayant causé de multiples fractures au niveau du visage et du corps. Bref, la victime avait été littéralement massacrée. Avant d’être mutilée, comme lors d’un meurtre tribal…

    Dès le lendemain, les policiers du SRPJ de Rouen interpellaient un mineur âgé de 17 ans, mis en examen et écroué depuis pour « homicide volontaire aggravé ». Puis deux autres mineurs le week-end dernier : l’un âgé de 15 ans et le second de 17 ans. Trois jeunes d’origine ivoirienne, tous bien connus de la police et de la justice, notamment pour des faits de violences. Des informations que les grands médias, soucieux de cacher à nos compatriotes le lien flagrant existant entre immigration et criminalité, ont presque tous passées sous silence.

    Mais il y a pire : outre le fait que l’un des suspects faisait l’objet d’un placement en foyer et n’avait donc rien à faire en liberté ce soir-là, il est apparu au cours de l’enquête que les trois individus avaient déjà été interpellés en flagrant délit par les policiers de la BAC dans la nuit du 21 au 22 juin dernier, alors qu’ils étaient en train de passer à tabac un couple de Rouennais. Une agression au cours de laquelle l’homme avait eu le nez fracturé, et sa compagne avait été blessée à la main. Malgré tout, et notamment le fait, selon la police, que d’autres violences commises cette même nuit avec un mode opératoire similaire « pourraient aussi être imputées à ces trois jeunes gens », le parquet avait alors ordonné… un classement sans suite de l’affaire et la remise en liberté des trois suspects ! Une décision totalement irresponsable et criminelle qui a bien du mal à passer du côté du commissariat, où certains policiers, sous couvert de l’anonymat, pointent du doigt l’incroyable laxisme de la justice qui a ici encore, comme dans tant d’autres affaires, coûté la vie à un innocent.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 17 septembre 2019

    https://fr.novopress.info/215511/massacre-dolivier-quenault-immigration-massive-et-laxisme-judiciaire-par-franck-deletraz/

  • Quand Macron, le mondialiste, se grime en contrôleur de l'immigration.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Devant les parlementaires de sa majorité réunis pour l'occasion lundi soir, Emmanuel Macron a fait part de son intention de s'emparer des sujets régaliens, et en premier lieu, de celui de l'immigration, formulant au passage l'aveu que, contrairement à ce qu'affirment en boucles médias et sondeurs, la pression migratoire est bien pour les Français une préoccupation majeure.
    Terrorisé à l'idée d'une possible tempête sociale qui verrait s'opérer la jonction des revendications catégorielles, l'opposition syndicale au projet de réforme des retraites et l'expression de la colère populaire telle qu'elle s'est exprimée dans le mouvement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron tente ainsi de renouer avec les Français en se plaçant en réceptacle de leurs angoisses légitimes.
    "Quand la chose n'y est pas" écrivait Montherlant dans La reine morte, "il faut y mettre le mot"... Comme Sarkozy autrefois, avec son ministère de l'identité nationale et son discours de Grenoble, Macron, dont le mépris pour le peuple français est infini, parlera donc dans les mois qui viennent de droit d'asile (+ 21,8 % de demandes l'année dernière et une hausse nouvelle au premier semestre 2019 qui place la France désormais au même niveau de dossiers présentés que l'Allemagne), de quotas (cette illusion, ce subterfuge), de réforme de l'Aide médicale d'Etat dont bénéficient les clandestins et qui coûte près d'un milliard chaque année au contribuable ("réformer l'AME pour mieux la contrôler" a dit Macron devant ses ministres et ses élus, autrement dit, la conserver), et de répartition des migrants au niveau européen ("opération portes ouvertes" mais en camouflage communautaire...).
    Seuls les gogos se laisseront bien sûr prendre à cette supercherie à trois bandes et trois objectifs : égarer les Français, séduire les électeurs de droite et les candidats LR macroncompatibles, faire baisser (un peu, mais pas trop), le Rassemblement national. Macron, choisi, sélectionné et poussé par le Système en 2017  pour pérenniser et relancer un régime asphyxié reste ce qu'il est: l'homme du mondialisme absolu, de la finance planétariste et de la globalisation.
    Ce mondialisme absolu, cette finance planétariste et cette globalisation qui exigent, par idéologie autant que par cupidité, le développement constant du phénomène migratoire et son déferlement sur l'Europe.
    Macron n'échappera pas à ses marionnettistes.
  • Récession, budget, BCE : changer de logiciel !

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    Tous les experts financiers et économiques s’en inquiètent et affirment en chœur que la période des taux négatifs ne peut durer, ils en dénoncent les effets pervers : le coût – 7 milliards par an pour les banques – n’est pas négligeable, les États empruntant à des taux négatifs ne sont pas enclins à faire des réformes de structure, l’assurance-vie des épargnants est en difficulté, la spéculation immobilière s’accélère.

    De plus, dans le même temps, la croissance économique stagne et il existe des craintes de récession, surtout en Allemagne, dont l’économie fondée sur les exportations est menacée en raison des tensions sino-américaines.

    Face à cette situation, le gouverneur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, décide de reprendre une politique de rachat d’actifs pour stimuler l’économie : il vient d’annoncer la reprise de l’assouplissement quantitatif que la BCE avait arrêtée, fin 2018, après avoir injecté 2.600 milliards d’euros dans l’économie sans vraiment réussir à relancer la croissance.

    Ce sont surtout les banques et, indirectement, la dette des États qui en ont profité !

    Cette fois, Mario Draghi annonce qu’il va injecter à nouveau 20 milliards par mois et « aussi longtemps que nécessaire », ajoute-t-il.

    Mais il ajoute surtout que, pour relancer l’économie, c’est aux États d’agir par la relance budgétaire. Il vise plus particulièrement l’Allemagne, qui a de très importantes marges de surplus budgétaires, ce qui est une faute par rapport au traité de Maastricht, mais Berlin ne veut rien entendre et campe sur son magot…

    Quant à la France, elle est en déficit, elle n’a aucune marge budgétaire. Ainsi, lorsque le ministre de la Santé promet 750 millions d’euros aux urgences hospitalières sur trois ans, ce n’est pas 750 millions de crédits nouveaux mais des réaffectations dans le budget de la santé. Sans commentaire !

    C’est à ce stade que l’on doit sortir des carcans idéologiques pour changer de logiciel budgétaire et financier.

    Il convient de rappeler que l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne – repris du traité de Maastricht – interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États d’accorder des découverts aux institutions de l’Union et aux États membres.

    Le système des avances bien connu sous la IVe République et au début de la Ve est révolu ; depuis lors, les États sont soumis au diktat des marchés, ils sont ramenés à des emprunteurs privés et ordinaires.

    Cette règle a été dictée par l’Allemagne, qui vit dans la phobie de l’inflation, car il est vrai que les avances ont suscité de l’inflation mais, en revanche, elles ont permis de relancer l’économie réelle et d’assurer le redressement.

    Rappelons que les avances, jeu d’écritures à la Banque centrale, ne sont jamais remboursées, c’est de la création monétaire, crime de lèse-majesté budgétaire pour certains, nécessité pour les autres !

    Cette règle n’est plus pertinente aujourd’hui, elle doit être dénoncée, même si les Allemands ne veulent pas l’entendre, car contraire au traité et surtout à leur idéologie financière.

    Relevons au passage que l’assouplissement quantitatif est aussi contraire à la lettre, sinon à l’esprit, du traité et, cependant, Mario Draghi l’a fait. La réalité est que l’on ne gouverne pas l’économie avec des traités rigides, il y faut du pragmatisme loin des idéologies.

    En l’occurrence, il faut rétablir les avances à taux zéro des banques centrales aux États pour l’investissement : la France a un besoin important d’investissements dans les infrastructures, la recherche, les équipements militaires, l’intelligence artificielle, l’université…

    C’est en rétablissant ce lien direct que l’économie réelle repartira car l’assouplissement quantitatif profite aux banques et à la dette des États mais les banques hésitent à prêter aux entreprises car elles sont par nature très prudentes. Malgré une légère reprise, les investissements stagnent.

    En revanche, grâce aux avances de la Banque centrale au Trésor, l’État lancera des plans de relance industrielle, à charge pour lui de rétablir un ministre de l’Industrie et de la Prévision, qui fait cruellement défaut aujourd’hui !

    C’est le seul moyen pour relancer la croissance sans accroître la dette de l’État !

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/recession-budget-bce-changer-de-logiciel/

  • Populisme : C’est une vague ? Non, Sire, c’est un raz-de-marée !, par Jean-David Cattin

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    Ceux qui ont trop pris l’habitude du pouvoir sont convaincus que le populisme n’est qu’une parenthèse. Ils pensent qu’il suffit de serrer les dents le temps d’un ou deux mandats et que les choses retourneront à la normale dans les quelques pays qui ont cédé. Il faut supporter Salvini, Trump ou Orbán le temps que leurs électeurs se lassent d’eux. Leurs provocations et leurs excès finiront bien par lasser, n’est-ce pas ? Et si c’était plutôt l’inverse ? Et si la France était le prochain pays à tomber ?

    Casser les règles pour rétablir des règles

    Selon un récent sondage qui vient après beaucoup d’autres de la même teneur, 60 % des Français perçoivent les migrants comme une menace et ils sont même 77 % à penser que « l’arrivée d’un leader fort, capable de casser les règles » serait une « solution pour améliorer la situation du pays ». Il y a aujourd’hui en France une soif de démocratie, de respect de la volonté populaire qui est largement bafouée notamment sur la question de l’immigration.

    Le populisme s’enracine au pouvoir

    On entendait déjà en juillet 2015, un mois après son entrée en campagne électorale, que Donald Trump était un épiphénomène. Après quatre ans de pilonnage intensif de tout ce que l’Amérique (et le monde) compte de politiquement correct, il est maintenant en course pour un second mandat avec l’espoir de l’emporter. Lors des élections législatives hongroises de 2018, Viktor Orbán a battu son score de 2014, maintenant les socialistes la tête sous l’eau depuis plus d’une décennie. Matteo Salvini, malgré le retournement d’alliance du Mouvement 5 étoiles, est au plus haut dans les sondages. Nul doute que l’arrivée au pouvoir d’un très gauchisant Parti démocrate détesté et l’ouverture en cours des frontières italiennes à l’immigration illégale propulseront il Capitano vers des sommets de popularité.

    L’idéologie dominante en insécurité et un gouvernement fébrile

    En réalité, ce sont les tenants de l’idéologie dominante qui sont en train de perdre toute crédibilité par leurs réactions antidémocratiques. Mathieu Bock-Côté a eu une très bonne formule : « Il suffit à la gauche de se voir contestée pour se sentir assiégée. » Parallèlement, il y a un véritable durcissement du régime envers ceux qui le contestent. La censure dont les identitaires sont la cible sur les réseaux sociaux a été revendiquée fièrement par un membre du gouvernement. Puis on est passé à autre chose quand Valeurs Actuelles s’est vu censurer pour avoir simplement relayé un article à propos de Génération Identitaire. 1984 n’est pas loin. D’autant que dans le même temps, la justice n’hésite pas à condamner lourdement des cadres identitaires.

    Tout cela témoigne d’une nervosité manifeste. À raison car les bases idéologiques sur lesquelles reposent le régime actuel se lézardent. Les peuples d’Europe en ont assez de souffrir, la France ne fait pas exception.

    Jean-David Cattin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/215498/populisme-cest-une-vague-non-sire-cest-un-raz-de-maree-par-jean-david-cattin-les-identitaires/

  • Sommes-nous les alliés des Saoudiens ?

    6a00d8341c715453ef0240a484e9a4200c-320wi.jpgOn a pu constater, une fois encore ce 16 septembre, l'impact de l'approvisionnement en pétrole sur les anticipations des marchés financiers, sur les perspectives économiques, et bientôt sur la vie de tous les jours. En une seule journée l'or noir monte de 12 %, et même 19 % pour le baril de Brent de la mer du Nord.

    Le coût de l'essence à la pompe est certes tributaire, en France, au 2/3 environ, de la taxation étatique mais, comme le souligne le président de l’Union française des industries pétrolières "5 centimes, à supposer que ça reste à ce niveau, c’est tout à fait considérable. C’est peut-être ce qu’il y a de plus inquiétant pour les Français". Premières victimes : les classes moyennes, les ruraux, tous ceux que la carence des transports publics du monopole étatique contraint à utiliser l'automobile, etc.

    Or, l'attaque contre des installations saoudiennes, à vrai dire elle-même sans précédent, quoique de provenance partiellement non-élucidée, est assez clairement liée cependant à la guerre du Yémen. Ce conflit a ébranlé la situation en 3 jours depuis le 14 septembre

    Cette guerre du Yémen est en partie le reflet de l'atroce conflit millénaire interislamique, opposant de façon inexpiable sunnites et chiites. Elle représente aussi la première aventure militaire saoudienne depuis un siècle. Il est sans doute temps que les Occidentaux, c'est-à-dire les Européens comme les Américains, les Israéliens comme les Japonais, voire les Indiens, en prennent sérieusement la mesure et s'interrogent autant sur les acteurs et leurs motivations réelles que sur les stratégies de nos dirigeants.

    Face à cette montée des périls au Proche Orient, devons-nous nous comporter, en effet, en alliés de l'Arabie saoudite ?

    Ainsi, ce même 16 septembre, Zineb El Rhazoui, qu'on ne devrait plus avoir besoin de présenter, dénonçait, au nom des valeurs que nous entendons constamment invoquées par nos États, la venue en France du secrétaire général de la Ligue islamique mondiale Mohammed Abdelkarim Al-Issa.

    Celui-ci a été ministre saoudien de la Justice de 2009 à 2015, il est donc par définition impliqué dans les mesures répressives islamistes qui disqualifient ce pays.

    Les défenseurs des Droits de l'Homme, Zineb El Rhazoui en tête, demandent la libération de Raïf Badawi, écrivain saoudien créateur en 2008 du site Free Saudi Liberals sur lequel il militait pour les libertés en Arabie saoudite. Depuis juin 2012, accusé d'apostasie et d'insulte à l'islam, il est emprisonné à la prison centrale de Dahaban. Il a été condamné à 1 000 coups de fouet et 10 années de prison. Son avocat Waleed Abu al-Khair est lui aussi emprisonné. L'application de la sentence de flagellation a débuté le 9 janvier 2015. Elle a vainement suscité les protestations de plusieurs gouvernements puis de l'ONU.

    La Ligue islamique mondiale a été fondée en 1962 à La Mecque par le prince Fayçal d'Arabie saoudite avec le concours de représentants de 22 pays.

    En 2016, Mohammad Abdelkarim Al-Issa, qui est âgé aujourd'hui de 54 ans a succédé à Abdallah Ben Abdel Mohsen At-Turki, personnage sans doute plus "religieux" atteint par la limite d'âge. Comme nouveau Secrétaire Général de la Ligue Islamique, il l'a sérieusement prise en main.

    En 2017, le Pape a cru bon de le recevoir, et de lui permettre de diffuser en cette occasion ses paroles mensongères et sirupeuses selon lesquelles, "la sensibilisation et la dissémination du vrai message de l’islam dans le monde, qui est un message de paix, d’amour et de respect, et notamment le respect, par les musulmans, des lois et des institutions des pays et territoires où ils vivent". Respect des lois de notre pays que nous pouvons mesurer chaque jour…

    En 2018, c'est le quotidien Le Monde[1], qui lui donne complaisamment l'occasion de débiter ses sornettes et d'appeler à "lutter contre les mouvances qui ont instrumentalisé l’islam et aussi contre l’islamophobie, [tiens tiens] qui, osait-il soutenir, a beaucoup servi à des mouvements terroristes".

    Nous ne devons pas nous laisser prendre à cette rhétorique.

    En 1828, Chateaubriand, soutenant la cause des Grecs en lutte contre l'oppression ottomane pouvait dire, de la Turquie d'alors : "Un peuple dont l’ordre social est fondé sur l’esclavage et la polygamie est un peuple qu’il faut renvoyer aux steppes des Mongols, ( ...) En principe de grande civilisation, l’espèce humaine ne peut que gagner à la destruction de l’Empire ottoman."

    Ce questionnement me semble très actuel, nonobstant le peu de sympathie que nous inspire, par ailleurs, depuis 40 ans, le régime des mollahs en Iran.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Édition du 4 mai 2018

    Découvrir les livres sur l'islam du P. Lammens

    https://www.insolent.fr/2019/09/sommes-nous-les-allies-des-saoudiens-.html

  • Quand des parlementaires votent des lois illégitimes, celles-ci restent illégitimes

    Quand des parlementaires votent des lois illégitimes, celles-ci restent illégitimes

    Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional du Parti chrétien-démocrate (PCD) d’Île-de-France, écrit dans Valeurs Actuelles :

    […] Protéger la nature est vital. La cohérence devrait conduire à protéger d’abord et avant tout le droit naturel et la vie humaine. Or, les partisans de ce projet de loi, se prétendant parfois écologistes, se rendent en réalité responsables de très nombreuses transgressions. Ils acceptent la manipulation du vivant qui existe avec la PMA pour les couples infertiles (en éliminant les embryons surnuméraires) et la sélection eugénique (en éliminant ceux porteurs de handicap). Ils soutiennent la théorie du genre et toutes ses dérives. Ils acceptent l’idée de pouvoir avoir deux pères ou deux mères, ce qui est naturellement impossible. Cette écologie-là est une imposture.

    Du côté du Gouvernement, le mépris et le mensonge règnent en maître. Lors des Etat Généraux de la Bioéthique, une large majorité des personnes s’est exprimée contre l’extension de la PMA (+80 %) et contre l’extension de la recherche sur les embryons (88 %). Comment la majorité présidentielle imagine-t-elle piétiner une telle consultation populaire ? […]

    Aimer et protéger la nature, c’est respecter la vie et le droit naturel. Comme véritables défenseurs de la nature, nous voulons respecter la vie humaine qui démarre dès la rencontre des gamètes. Nous voulons protéger l’altérité et la complémentarité, socle de la famille naturelle. Il est urgent d’interdire l’utilisation d’un embryon comme simple matériau de laboratoire, ou encore empêcher la création de chimères qui mixe cellules humaines et animales. Si la science nous permet de progresser et de faire reculer les maladies, l’Homme doit assurer que son application reste conforme à la nature qui est universelle. Il doit mettre en place tous les garde-fous indispensables.  Ce qui était mal et immoral hier, ne peut devenir bien et acceptable aujourd’hui. La vérité est permanente, la nature de l’Homme n’est pas fluctuante.

    Nos responsables politiques devraient s’affranchir de la dictature des lobbies destructeurs. Quand des parlementaires votent des lois illégitimes, celles-ci restent illégitimes. A titre d’exemple, la loi Taubira, qui nous entraîne vers la PMA sans père, puis inéluctablement vers les mères porteuses (GPA) et la marchandisation du corps humain, est intrinsèquement néfaste. Elle doit être courageusement combattue et abrogée. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/quand-des-parlementaires-votent-des-lois-illegitimes-celles-ci-restent-illegitimes/

  • Le faux virage migratoire d’Emmanuel Macron – Journal du mardi 17 septembre 2019

     

    Le faux virage migratoire d’Emmanuel Macron

    De la com’, encore de la com’ et toujours de la com’. Lundi, devant un auditoire acquis à sa cause, Emmanuel Macron a affirmé vouloir faire de l’immigration une des priorités de l’acte II de son quinquennat. Une offensive de façade avec en arrière plan les prochaines échéances électorales.

    Les Jeunes du Rassemblement National mobilisés

    Génération Nation repart sur les chapeaux de roue. Alors que Marine Le Pen faisait sa rentrée politique à Fréjus, les jeunes du mouvement se réunissaient également pour préparer les prochaines échéances.

    Législatives israélienne : une élection dans un Proche-Orient en pleine ébullition

    Jour d’élection en Israël… alors que le Proche-Orient connaît une période particulièrement agitée, l’Etat hébreux doit se doter d’une nouvelle majorité et surtout d’une nouvelle coalition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/le-faux-virage-migratoire-demmanuel-macron-journal-du-mardi-17-septembre-2019

  • Censures en série sur les réseaux sociaux

    Pendant une dizaine d’années, les réseaux sociaux ont joué le rôle de contre-poids aux médias de grand chemin et nombre de médias alternatifs se sont développés. Les médias dominants ont réagi en développant leurs versions digitales et en développant une campagne « anti fakenews », véritable rideau de fumée pour camoufler leurs insuffisances et surtout avant-garde des nouvelles censures. Tous les réseaux sociaux sont maintenant affectés et ce n’est qu’un début.

    Facebook en tête

    Quel responsable de site internet n’a pas reçu un jour un charmant message libellé comme suit : « Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr et accueillant (sic) ». Standards de la communauté, quid ? Réponse, le bon vouloir d’un des trente mille (vous avez bien lu 30000) modérateurs de Facebook ou celui de son superviseur ou du chef du superviseur ou du chef du chef en l’espèce pour la France l’ex Sarko boy Laurent Solly, ex directeur général de TF1, ancien directeur adjoint de la campagne de Sarkozy en 2007, immortel pour sa déclaration (rappelée par Le Point) « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » (Les Médias en servitude, Polemia ed). Le camarade Solly et ses employés ont le coup de ciseau facile comme quelques exemples tout frais de l’été 2019 le démontrent.

    Votre Observatoire a été victime du zèle des employés de Laurent Solly. Résumons : nous publions le 6 juillet 2019 une tribune libre de lecteur sur Alain Duhamel ; le 22 juillet, Facebook supprime tous les partages vers l’article et les rétablit 8 jours plus tard, le tout sans explications. Entretemps le site subit une attaque qui le paralyse pendant 17 heures, sans plus de dommages. Un blogueur d’Agoravox qui avait relayé l’affaire le 1er août est à son tour victime de la censure de Facebook le 24 août et il lui est impossible de partager son article sur le réseau social. Simple avertissement ?

    Mais nous ne sommes pas les seuls. Le quotidien Présent a été exposé par deux fois, directement et à travers un de ses collaborateurs. Les militants de Génération identitaire (voir notre revue de presse sur le sujet ici) ont été condamnés à de lourdes peines de prison suite à leur action intitulée « Defend Europe » dans les Alpes en mai 2018. Sans compter la privation de leurs droits civiques et même familiaux pour cinq ans. Ils iront en appel. Le 17 juillet Présent fait sa Une sur le sujet en manifestant son indignation pour une action menée sans violences ni déprédations. Que pensez-vous qu’il arriva ? Deux jours plus tard le réseau social supprime les liens vers l’article. Sans être certain qu’il y ait une relation entre les faits, deux semaines plus tard le compte Facebook de David Miège un des dessinateurs de Présent est carrément supprimé. Les demandes d’explication sont suivies d’une réponse administrative et la plainte classée sans suite. Une catastrophe pour un artiste qui perd un accès numérique à des centaines de ces dessins. Il a recréé un compte mais le mal est fait. De manière plus récréative Facebook a censuré la couverture du numéro de septembre du mensuel Causeur d’Élisabeth Lévy. La couverture représentait une évolution amusante de l’homme de Néanderthal à l’homo festivus sur sa trottinette, en passant par un homo sapiens in naturalibus, donc tout nu. L’employé de Laurent Solly a été choqué par une représentation « de parties nues »…

    La gauche radicale n’est pas épargnée. Un article très documenté de Médiapart fin août 2019 signale que de nombreux sites d’extrême gauche (Lille insurgée, Bretagne noire, Cerveaux non disponibles, etc) sont victimes des changements d’algorithme et perdent de très nombreux lecteurs. Tout se passe comme si le nouveau pouvoir macronien et ses amis californiens avaient décidé de couper toute diffusion de pensée non conforme pouvant s’exercer à leurs dépens.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Faux numéros de Sécu : une fraude évaluée entre 117 et 139 millions d’euros

    […] La fraude associée à des « faux numéros de sécurité sociale » attribués à des personnes nées à l’étranger représenterait entre 117 et 138,6 millions d’euros, selon une estimation publiée par la commission des Affaires sociales du Sénat, loin des « milliards » qui ont pu être lancés dans le débat public. La fraude à l’immatriculation repose sur une usurpation d’identité et la présentation de faux documents.

    Le rapporteur général de la commission des Affaires sociales, Jean-Marie Vanlerenberghe (centriste), qui a publié en juin un rapport sur le sujet, « a obtenu de nouvelles données permettant de mieux en mesurer l’ampleur », a indiqué la commission lundi dans un communiqué. De nouveaux travaux ont ainsi été réalisés conjointement par la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) et le service administratif national d’immatriculation des assurés (Sandia), en charge de l’immatriculation des personnes nées hors de France. […]

    Sud Ouest

    https://www.fdesouche.com/1262291-faux-numeros-de-secu-une-fraude-evaluee-entre-117-et-139-millions-deuros

     

  • Nos enfants ne savent plus écrire : il paraît que ça leur fait mal aux doigts !

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    D’accord, c’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, mais bon, ça n’est pas non plus la Préhistoire. Quoique…

    Il y a très très longtemps, donc, lorsque j’étais au CP, nous avions des cahiers dont les pages étaient tracées de deux lignes. Juste pour nous apprendre à écrire. Avec un porte-plume, qui plus est, qu’on trempait dans un encrier de porcelaine blanche. Et gare aux ratures quand ça accrochait : Madame Besnard (c’était ma maîtresse) déchirait la page. Et maman aussi, si jamais, le soir à la maison, on faisait « des cochonneries » sur le cahier. Et zou ! refais-moi ça proprement !

    Ce préambule pour vous expliquer la surprise du matin : « Mais pourquoi nos enfants écrivent-ils si mal ? », interroge Le Parisien. Une question qui vient après d’autres qui me taraudent tout autant, ceci expliquant en partie cela :

    1) Pourquoi les enfants se tiennent-ils si mal ?

    2) Pourquoi n’y a-t-il personne pour rectifier positions et postures qui, fatalement, vont entraîner des problèmes de scoliose, lordose et autres fantaisies d’un squelette avachi ?

    J’en reviens à Madame Besnard et ses collègues de l’époque : toutes passaient dans les rangs, donnant un petit coup de la main sur le dos ou l’épaule : « Tiens-toi droit ! », « redresse-toi ! », « ne te couche pas sur ton pupitre ! » Vous me direz que, dans un temps où l’on n’ose plus demander aux gamins de quitter la casquette et la capuche quand ils sont en classe, il paraît difficile de vouloir les redresser…

    « Il n’y a pas que les fautes d’orthographe qui s’invitent de plus en plus dans les classeurs. Il y a aussi des pattes de mouche, des mots gribouillés, des majuscules “à l’ancienne” massacrées, des minuscules illisibles, des carreaux dépassés, des lignes droites non respectées », nous dit le quotidien. Et pas seulement chez les plus petits, bien sûr, car si « les jeunes n’ont jamais autant fabriqué de mots » sur leurs smartphones (et quels mots !), « jamais aussi, ils n’ont écrit aussi mal quand il s’agit de coucher des paragraphes sur du papier ».

    La faute à qui ? À l’air du temps, c’est évident, et, pour commencer, la faute à l’école qui ne juge plus utile (possible ?) d’enseigner la graphie aux enfants. Et puis ils souffrent, ces pauvres chéris : « C’est une catastrophe, on ne peut pas leur faire écrire plus de trois ou quatre lignes. C’est pénible pour leurs doigts, car le geste ne fait plus partie de la routine », se désespère le proviseur-adjoint dans un lycée de Seine-Saint-Denis.

    « Dans les années 1960, un instituteur de CP y consacrait dix heures hebdomadaires. Aujourd’hui, si on arrive à deux heures, c’est la fête ! », ajoute une dame qui a exercé ce beau métier pendant vingt ans avant de se reconvertir dans une nouvelle profession appelée à un bel avenir : graphopédagogue.

    C’est formidable, non ? En effet, comme la méthode globale et les inepties y afférentes ont entraîné l’explosion des orthophonistes pour tenter de réparer les dégâts, l’abandon de l’apprentissage de l’écriture voit maintenant fleurir les graphopédagogues. Coût de la « rééducation » : de 45 à 60 euros la séance d’une heure.

    Et les professeurs des écoles, qu’en disent-ils ? Ils se plaignent. Des enfants, bien sûr, mais aussi du fait qu’ils « ont été de moins en moins initiés à l’enseignement des “gestes” ». Ainsi, un instit’ de Toulouse qui déplore : « On ne m’a jamais appris à tracer les lettres. On est jeté dans la fosse aux lions, pour ça comme pour tout le reste d’ailleurs ! » Pauvre petit bonhomme qui ne sait pas tenir un crayon. Besoin d’un soutien psy, peut-être ?

    Comme me le faisait remarquer, ce matin, un ami : après la mise en place de cours obligatoires au respect de l’environnement, il semble qu’il soit maintenant indispensable d’initier les profs à l’écriture, alors « à quand les cours de maîtrise de la marche à pied, du lever de fourchette et du déroulé de PQ ? »

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/nos-enfants-ne-savent-plus-ecrire-il-parait-que-ca-leur-fait-mal-aux-doigts/