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France et politique française - Page 1878

  • Les principes économiques de Marion Maréchal

    Les principes économiques de Marion Maréchal

    En juin, le Medef renonçait à inviter Marion Maréchal à son université d’été. Dans une tribune, elle explique ce qu’elle y aurait défendu :

    […] Certains ont néanmoins tenté de justifier mon invitation par mon étiquette « libérale ». Un qualificatif tantôt infamant, tantôt valorisant selon le commentateur. La difficulté du dialogue dans cette démocratie tient pour partie au fait que ce type de mot valise ne recouvre pas nécessairement la même réalité, ni le même sens dans la bouche de ceux qui l’utilisent.

    Ce terme « libéral», selon qu’il renvoie à une doctrine économique ou à une philosophie politique, recoupe des notions variées voire contradictoires selon les époques.  Je n’ai pas l’espace ici de revenir sur ses différentes acceptions dans l’histoire des idées politiques ou de la pensée économique. Je m’en tiendrai donc à ce qui ne fait pas débat : son étymologie. Libéralisme découle du mot liberté.

    De fait, s’il est bien une question fondamentale pour moi en économie, c’est celle de la liberté. L’une des premières choses que fit le général de Gaulle en arrivant au pouvoir en 1958 fut de s’atteler au redressement économique et financier de la France. En l’occurrence, il ne se soumettait pas à je ne sais quel diktat capitaliste, il n’était pas non plus obsédé par une vision comptable du remboursement de la dette : il agissait en patriote soucieux de l’indépendance française. Le Général avait simplement compris qu’un budget public sain est la condition de la liberté politique. Car quiconque dépense plus qu’il ne produit de richesse est condamné à emprunter à d’autres. Nous payons aujourd’hui nos fonctionnaires et notre politique sociale avec de l’argent à crédit dont les intérêts constituent le deuxième poste de dépense de l’Etat. Et notre dette est contractée majoritairement auprès de non-résidents. La menace permanente d’une « perte de confiance des marchés financiers » et d’une augmentation même dérisoire de notre taux d’emprunt tétanise nos gouvernants. Cette épée de Damoclès les conduit à sacraliser les marchés financiers en condamnant notre pays à l’application docile de recommandations émanant d’instances lointaines et idéologues: BCE, FMI, commissaires européens. Si notre dette n’était pas aussi importante, ou du moins si elle ne servait pas principalement à financer nos dépenses de fonctionnement, nous n’aurions de compte à rendre à personne mais surtout la voix française pèserait bien davantage dans les rapports de force internationaux, notamment au sein de l’Union Européenne. La puissance a changé de visage : autrefois déterminée principalement par la géographie, la démographie, la capacité militaire, elle est aujourd’hui largement tributaire des flux, autrement dit de l’économie et de l’influence.

    Emmanuel Macron a échoué à imposer la voix de la France dans le concert européen car nos partenaires ne souffrent pas de recevoir des leçons d’un pays «  en faillite », en particulier dans un système politiquement européen précisément construit sur l’économie. Si l’enjeu de la liberté est d’abord politique, cet enjeu est aussi celui de la liberté personnelle dans un pays champion du monde de la pression fiscale, dont les prélèvement totalisent plus  de 45% du PIB français. Il n’est pas illégitime de se poser la question du respect de la liberté individuelle quand la puissance publique capte près de la moitié de l’argent que vous gagnez. Dans ce sujet économique, se pose immanquablement la question de la place de l’État, de son périmètre, de ses missions et de ses moyens.

    Le capitalisme ne peut pas fonctionner grâce aux seules forces du marché. L’Etat est nécessaire pour protéger les marchés, punir les tricheurs, éviter les ingérences extérieures, protéger les secteurs stratégiques, garantir des investissements de long terme qui n’attirent pas les capitaux privés, créer des infrastructures, soutenir les plus fragiles mais aussi et surtout pour assurer les fonctions régaliennes en particulier la sécurité, la défense et la justice qui ne peuvent fonctionner équitablement dans le cadre d’un marché concurrentiel. 

    Force est de constater que malgré un niveau record de dépense publique et donc de prélèvements, l’Etat peine à assurer convenablement ses missions fondamentales. Rien de surprenant pour un État de plus en plus tentaculaire qui tend à s’ingérer dans tous les niveaux de notre existence, bien loin parfois du rôle qui lui est initialement dévolu.

    Nos concitoyens ont le sentiment légitime de payer toujours plus, que l’effort pèse toujours davantage sur les mêmes, pour des services publics de moins en moins efficaces et de plus en plus éloignés. Et de fait, ils n’ont pas tort. Le gouvernement a pour interlocuteur économique privilégié de grandes entreprises internationalisées qui ont les moyens de se soustraire au carcan financier, juridique, social imposé par l’Etat ; pour autant les choix politiques s’imposeront aux TPE, PME et ETI pourtant premières créatrices d’emplois.

    Le chef d’entreprise, l’artisan, le commerçant, les ménages usent leurs forces à financer le puits sans fond d’un chômage structurel, d’une immigration délirante et extrêmement coûteuse qui vient profiter des largesses de notre système social, ou de privilèges bien installés dont l’existence ne se justifie plus : songeons au financement public  des syndicats, à des systèmes comme celui des intermittents du spectacle, aux gabegies dans la formation professionnelle, à l’empilement des strates administratives etc… Tant de dépenses qui, non seulement ne sont pas réduites, et sont même encouragées par des taux d’intérêts extrêmement faibles, une facilité en trompe l’œil, garantie par notre appartenance à la monnaie unique.

    Les gouvernements successifs ont cru trouver la solution dans une ouverture de plus en plus large des marchés à l’international sans jamais s’attaquer aux réformes structurelles qui permettraient de baisser les impôts au bénéfice de l’économie réelle et d’investir dans les infrastructures et les secteurs d’avenir. Une double erreur qui, conjuguée aux méfaits d’un euro fort, entretient un taux de chômage avoisinant les 10% et asphyxie les entreprises qui ne parviennent plus à assurer leur trésorerie.

    Je suis convaincue qu’il existe une troisième voie entre un socialisme étatique qui n’a aucun scrupule à capter un maximum de ressources produites par le privé pour les redistribuer selon son idéologie, et un néolibéralisme qui croit par principe que la privatisation d’un service public le rendra nécessairement plus efficace, ou qui dénie à l’Etat tout rôle économique. Je préfère un État attelé à garantir, y compris au niveau européen, notre souveraineté numérique et la protection de nos données face aux GAFA plutôt qu’un État nounou qui dorlote le profiteur et décourage l’entrepreneur.

    A vrai dire, les défis que l’Etat doit relever sont énormes si l’on souhaite réduire significativement le poids des impôts et des taxes sur les Français et augmenter ainsi leur pouvoir d’achat. Il faut être prêt à faire des choix, à évaluer les politiques publiques et, au besoin, à les réorienter fondamentalement . Rien ne changerait si l’Etat continuait à créer des effets d’aubaine par des politiques de subvention qui deviennent des rentes. Ou s’il s’empressait de réglementer toutes les nouvelles initiatives.

    Nous pouvons trouver un exemple significatif de ces effets d’aubaine dans un domaine pourtant essentiel : l’écologie, avec le soutien artificiel à certaines énergies renouvelables… L’Etat peut poser des cadres, en concertation avec le reste de la communauté internationale ; mais rien ne remplacera l’entrepreneur qui, sur le terrain, innove dans l’économie verte ; ou le collectif d’individus qui créent un écosystème régénératif, selon une logique de circuits courts et de marché de proximité. L’Etat a le devoir de faciliter ses initiatives par une fiscalité incitative ou un accompagnement, pas de s’y substituer. Je ne crois pas non plus aux vertus de la fiscalité punitive, ni que l’Etat soit nécessairement plus efficace que le citoyen.

    Il y a de nombreux secteurs où l’Etat pourrait laisser davantage de place au privé comme l’éducation ou la culture.  Il y en a d’autres où il pourrait changer radicalement sa politique de redistribution : si l’on veut lutter contre la « France du vide », il faut remailler le territoire, encourager la déconcentration des grandes villes au profit de villes moyennes où le prix des logements soit abordable, où les trajets vers le lieu de travail soient réduits. Autrement dit plutôt que la France des 21 métropoles, il nous faut viser la France des 100 villes. Il est urgent d’investir dans l’avenir des « villes intermédiaires », ces villes qui bénéficient encore d’un capital attractif pour les ménages et les entreprises mais se dévitalisent petit à petit, aspirées par les grandes métropoles. Reims, Le Mans, Perpignan, Colmar  ne sont pas condamnées à rejoindre la « France périphérique » si l’Etat y conduit une véritable stratégie culturelle, éducative, économique. Il y a des secteurs enfin, où l’Etat peut faire le choix de réduire son champ, comme en politique sociale, où il serait souhaitable de mettre en place une priorité nationale permettant aux nationaux de bénéficier prioritairement, voire exclusivement selon les cas, des aides sociales. 

    Notre pays ne peut malheureusement pas se contenter de vivre sur ses acquis en regardant désabusé la disparition progressive de la classe moyenne et la relégation croissante des classes populaires. L’avenir appartient aux nations indépendantes qui déploient une véritable stratégie industrielle, qui refusent la colonisation économique de puissances étrangères dans des secteurs stratégiques comme l’industrie de défense ou l’agriculture, qui défendent leur souveraineté notamment numérique, qui favorisent les produits fabriqués sur leur territoire, qui protègent leurs ressources par une écologie concrète et non idéologue, qui orientent l’investissement vers l’innovation et l’éducation.

    L’économie n’est ni une science, ni une religion. Elle n’est pas une fin en soi mais un outil, elle ne régit pas la société mais doit se mettre au service de son harmonie. Pour cela, je crois qu’il n’y a pas de meilleur objectif que la poursuite de la liberté politique ni de meilleur moyen que la liberté offerte à chaque entreprise de s’épanouir et à chaque citoyen de vivre décemment de son travail.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-principes-economiques-de-marion-marechal/

  • L’État freine volontairement la construction de maisons individuelles

     
    Julien Denormandie, le ministre du Logement, vient de le reconnaître : l’État freine la construction de maisons individuelles au profit d’une hypothétique rénovation des centres-villes.
    Pour arriver à ce résultat, le gouvernement a diminué le prêt à taux zéro et l’a même supprimé dans des zones dites détendues, c’est-à-dire celles où l’offre est considérée comme suffisante (en gros, toutes celles où on bâtissait jusque-là des maisons individuelles). 
    Le marché a aussitôt réagi et la mise en chantier des logements individuels a baissé de 10 % tandis qu’en parallèle, celle des logements collectifs ne progressait pas.
    Les promoteurs immobiliers, en effet, sont soumis à de multiples contraintes qui retardent, voire font annuler les permis de construire. 
    On ignore quand la construction d’immeubles redémarrera, si même elle va redémarrer un jour, vu les obstacles rencontrés. 
    Emmanuel Macron, dans sa campagne électorale, avait promis un choc de construction. 
    Cette promesse de Gascon, comme tant d’autres, est tombée à l’eau et ne sera sans doute pas tenue pendant le quinquennat. 
    Or, le bâtiment est une composante essentielle de la croissance. 
    Quand il se porte mal, comme maintenant, le PIB ne croît plus, la récession est proche. 
    La crise de 2008 aux États-Unis est due, en grande partie, à la chute de la construction de maisons individuelles consécutive à l’effondrement des subprimes.
    La politique de M. Denormandie choque, tant elle est empreinte d’un fort mépris social : les ménages des classes moyennes inférieures (celles qui forment les gros bataillons des gilets jaunes) payent, en effet, les pots cassés : pour eux, le prêt à taux zéro était essentiel. 
    Les classes moyennes supérieures ou les classes aisées étaient exclues du dispositif et finançaient sans aide la construction de leur villa. 
    Rien ne changera pour elles. 
    Le pouvoir retire donc aux « pauvres » le droit de vivre dans un environnement verdoyant. 
    Pour lui, ils doivent s’entasser dans des immeubles situés dans les centres-villes. 
    Certes, le mitage de bonnes terres agricoles au profit d’un habitat individuel est un problème qu’il faut traiter. 
    On ne peut pas laisser les banlieues s’étendre à l’infini tandis que les centres des villes deviendraient déserts. 
    Mais la politique de Julien Denormandie aurait dû être plus équilibrée, la suppression et la diminution du prêt à taux zéro moins brutale. 
    On pouvait à la fois vouloir redynamiser les centres-villes, interdire aux lotissements de pousser d’une manière trop anarchique et continuer à financer le logement individuel des classes moyennes inférieures.
    Dans le domaine du logement, le gouvernement mène une politique incohérente et injuste : incapable de faire de vraies économies en diminuant le nombre de fonctionnaires dans les nombreux services où il y en a trop, il a sabré sans réfléchir dans une dépense sociale au détriment de ceux qui se sont révoltés pendant l’épisode des gilets jaunes. 
    Christian de Moliner

  • Face aux juges, mieux vaut être une racaille islamisée qu’un Identitaire français

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    Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
    En France, comme en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Suède, il ne fait pas bon être un patriote amoureux de son pays, soucieux de protéger sa culture et son identité.
    La sévérité du jugement condamnant trois membres de Génération identitaire, pour avoir voulu barrer la route aux migrants venus d’Italie, en bloquant le col de l’Échelle dans les Hautes-Alpes, est une ignominie aux relents de justice politique.
    Six mois de prison ferme, cinq ans de privation des droits civiques et 75 000 euros d’amende pour l’association, pour avoir voulu protéger leur pays de l’invasion de clandestins, c’est du jamais vu. Un total renversement des valeurs.
    Y a-t-il eu des menaces, des violences ou des insultes racistes ? Non, puisque le procureur avait dans un premier temps classé l’affaire.
    Mais Génération identitaire étant dans le collimateur du pouvoir et des ayatollahs de la bien-pensance, il eût été surprenant que l’enquête soit définitivement enterrée.
    C’est ainsi que le parquet de Gap a épluché le Code pénal et sorti de la naphtaline l’article 433-13, qui punit d’un an de prison l’« exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
    Les trois prévenus ont donc été jugés coupables d’avoir entretenu une « confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». Ce que conteste leur avocat, Me Lambert, puisque le sigle « Defend Europe » apparaissait partout et qu’aucune confusion avec la police ou la gendarmerie n’était possible. Il n’y a jamais eu usurpation de fonction. D’ailleurs, les prévenus font appel.
    Mais si ce jugement très sévère scandalise la sphère patriote et identitaire, il irrite fortement les associations pro-migrants, qui estiment que les juges n’ont pas suffisamment sanctionné la mise en danger d’autrui et l’incitation à la haine raciale ! LIRE
    Éternel refrain. Le patriotisme, c’est devenu une incitation à la haine raciale !  Et c’est précisément ce qui est gravissime pour l’avenir des générations futures.
    Car au pays de la liberté et des droits de l’homme, il n’est plus possible de s’opposer à la pensée unique, plus possible de défendre ses racines et son identité, plus possible de protéger son patrimoine culturel hérité de ses ancêtres, sans être cloué au pilori par les Fouquier-Tinville du politiquement correct, qui bêlent au racisme, à la xénophobie et à l’islamophobie.
    Tous les peuples du monde ont le droit de protéger leur identité, sauf les Occidentaux,  éternels  détenteurs du monopole du Mal.
    Trois jeunes patriotes ont été condamnés à de la prison ferme, alors que des racailles multirécidivistes, arrêtées maintes fois, subissent un simple rappel à la loi avant d’être remises en liberté.
    Et que dire des cinq années de perte des droits civiques, alors que les centaines de jihadistes français, qui ont combattu nos soldats et trahi la France, n’ont même pas été déchus de leur nationalité !
    Rappelons que les citoyens sont victimes de 1 000 agressions gratuites par jour, qui se traduisent régulièrement par des morts et des blessés graves.
    Les jeunes patriotes ont-ils blessé ou tué quelqu’un ? Non.
    Est-il interdit d’avoir peur de cet islam conquérant qui veut s’imposer dans notre quotidien ? Devons-nous oublier que nos racines sont judéo-chrétiennes et que la France a 15 siècles de chrétienté derrière elle, depuis le baptême de Clovis ?
    Les Français, bouleversés et profondément émus devant l’incendie de Notre-Dame, ont montré combien ils étaient attachés à leur histoire et à  leur patrimoine culturel.
    Faut-il oublier les paroles de Gérard Collomb, seul homme politique en exercice ayant eu le courage de dire la vérité aux Français, en évoquant une sérieuse menace de guerre civile dans un proche avenir ?
    Tous les sondages montrent que les Français ne veulent plus d’immigration et jugent que l’islam est un obstacle à l’intégration. Ce qui en fait obligatoirement des racistes et des islamophobes, comme chacun sait.
    Mais peut-on encore être patriote en France sans être traité de xénophobe ? Peut-on être souverainiste sans être taxé de racisme ? Peut-on défendre l’État-nation sans être accusé de prêcher la haine des autres ?
    Non, à en juger par la sévérité de la justice envers ceux qui s’opposent à l’immigration de masse et à l’islamisation du pays.
    Ce jugement, loin de défendre les valeurs républicaines, ne fait qu’aggraver la fracture identitaire de plus en plus béante. On ne répondra pas au cri d’alarme de Collomb en niant le choc des cultures et la menace de désintégration de la nation.

    Voici ce que disait Gérard Collomb en quittant ses fonctions. Certains feraient bien de s’en imprégner, au lieu de bêler au racisme à tout propos.

    « Aujourd’hui, les quartiers sont soumis à la loi du plus fort, qui n’est plus la nôtre. »

    « Nous vivons côte à côte, je crains que demain nous ne vivions face à face. »

    Et dans un article paru dans Valeurs Actuelles, il ajoutait :

    « Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble… je crains la sécession. »

    VA : Quelle est la part de responsabilité de l’immigration ?

    GC : Énorme…

    VA : Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    GC : Oui, absolument. Des communautés s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent.

    « Je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après… »

    Voilà ce que disait il y a un an l’homme le mieux renseigné de France. Un discours de bon sens et un cri d’alarme avant la désintégration de la nation.

    C’est ce discours de vérité que les juges enterrent en condamnant ceux qui s’opposent pacifiquement à l’invasion migratoire qui va détruire le pays.

    Peut-on être fier d’une justice qui condamne de jeunes  patriotes qui refusent de subir l’effacement culturel de leur pays ? À chacun d’en juger…

  • Entre émoi et critique de l'immigration : les politiques réagissent à l’attaque de Villeurbanne

    Entre émoi et critique de l'immigration : les politiques réagissent à l’attaque de Villeurbanne
    © PHILIPPE DESMAZES Source: AFP
    Des policiers se déploient devant une pharmacie à Villeurbanne, où s'est produite une attaque au couteau qui a coûté la vie à une personne et blessé neuf autres, le 31 août 2019.
    Plusieurs personnalités politiques ont rapidement réagi à l’attaque au couteau commise par un ressortissant afghan ce 31 août à Villeurbanne.
    Certains ont pointé du doigt les effets néfastes d’une immigration qu’ils jugent non contrôlée.                                 
    L’attaque au couteau qui s’est produite ce 31 août à Villeurbanne a suscité un vif émoi au sein de la classe politique. 
    Commise par un individu se réclamant de nationalité afghane, elle a fait, à l'heure où nous écrivons ces lignes, au moins un mort (un jeune homme de 19 ans) et neuf blessés dont trois graves.
    Les autorités ont dans un premier temps fait état d'un second suspect en fuite, mais le parquet et une source policière ont ensuite démenti la participation d'un second auteur.
    A gauche de l’échiquier politique, la sénatrice écologiste du Val de Marne, Esther Benbassa, a exprimé ses condoléances «à la famille et aux proches» de la victime de cette attaque et un «prompt et complet rétablissement aux blessés».

  • Les Républicains : des élus Maréchal-compatibles veulent se structurer

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    La rencontre avait beaucoup fait parler d’elle. Le 25 juin dernier, une quinzaine d’élus LR avaient dîné avec Marion Maréchal au Bouclier de Bacchus, un restaurant du IXe arrondissement de Paris. Trois noms de convives avaient alors fuité : Sébastien Pilard, ancien dirigeant de Sens commun, émanation de la Manif pour tous au sein de LR, et vice-président de la région Pays de la Loire; le député de l’Ain Xavier Breton et le sénateur du Val-d’Oise Sébastien Meurant. Une polémique s’en était suivie. Le président du Sénat Gérard Larcher avait notamment estimé que les intéressés s’étaient « mis eux-mêmes en dehors des valeurs » de leur formation politique. Mais aucune exclusion n’avait été envisagée.

    Selon nos informations, les trois élus LR de la « bande de Bacchus », comme ils s’étaient alors surnommés, réfléchissent à structurer un courant conservateur au sein des Républicains. Une illustration supplémentaire de la fragmentation de LR en une multitude de courants et de micro-partis.

    https://www.fdesouche.com/1253883-les-republicains-des-elus-marechal-compatibles-veulent-se-structurer

  • Le Populisme contre le Cosmopolitisme

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    Le populisme menacerait la démocratie.C’est au nom de cette affirmation injustifiée que le Système, par la voix des contestataires de la politique menée par Salvini, vient de déclarer persona non grata, le représentant le plus en vue des souverainistes italiens, opposés à l’Europe de Bruxelles.
    Certes, ce divorce prévisible entre la droite populiste de Salvini, dite « extrême » et la gauche populaire, est une excellente affaire pour Macron, Merkel et Junker.
    Le Système financier et mondialiste aurait-il gagné pour autant ?
    Pas encore et probablement jamais, mais avec le Brexit en Angleterre qui est violemment attaqué il passe sérieusement à l’offensive. Mais c’est un revers providentiel pour nos ennemis.
    Comme en France avec le « plafond de verre », chaque fois opposé au RN, la Léga de Salvini risque d’être bloqué par le « cordon sanitaire » de ses adversaires qui feront tout pour le discréditer et éviter de nouvelles élections. Ainsi les immigrationistes se sentent le vent en poupe et la justice italienne complice, a laissé débarquer un bateau d’une ONG avec sa cargaison d’indésirables.
    Comme chez nous, le peuple italien a oublié que l’autodétermination, dans le cadre de la démocratie, lui donnait la priorité des droits et se tait devant ce qu’on lui fait passer pour une fatalité irrémédiable. Le Procureur d’Agrigente (Sicile) a laissé débarquer sur l’ile des illégaux, sans s’occuper de l’avis des habitants.
    Ces illicites hautement toxiques (pardon ces réfugiés), peuvent remercier Allah, qui leur permettra, au nom de notre généreux regroupement familial, puisque, ils arriveront très vite en France, de faire venir toute leur famille avec l’obligation de faire beaucoup d’enfants, selon les bonnes habitudes africaines. Et comme il ne manque pas d’associations de bénévoles au grand coeur dans notre pays, il ne fait aucun doute, que les aides ne manqueront pas. Tels ces habitants, d’une localité du nom de Vézelay, qui lancent un appel pour que chaque village de France et de l’UE accueille des « migrants »; par la voix d’une certaine Monique Bel. Une rombière, ancienne fonctionnaire, accompagnée d’un comité de retraités, qui au lieu de cultiver leur jardin, de jouer aux boules ou aux cartes n’ont rien trouvé de mieux que de se faire les alliés de ces ONG esclavagistes et des maffias de passeurs.
    L’essentiel c’est de se donner bonne conscience, en dorlotant ces « chances pour la France », tout en favorisant la démographie française qui est parait-il insuffisante. 
    Mais en réalité des paumés, plus repliés sur le contenu de leur compte en banque et leur petit confort douillés que sur le devenir de leur pays.
    Pensez donc… Refuser l’accueil des « migrants », serait faire le jeu du RN. 
    Fiers d’avoir voté Macron, le sauveur et d’éviter le fascisme et la ruine morale de la France, et surtout la guerre, comme en Yougoslavie.
    Ne vous faites pas d’illusions, pépés et mémés, déjà gâteux en perception politique, qui ne voulez rien voir ni entendre, si la guerre avec votre chère diversité arrive bientôt, se sera en partie de votre faute et vos petits enfants chéris en prendront plein la figure et vous maudiront pour votre conduite. Comme pour votre total manque de réalisme; sinistres crétins que vous êtes !
    En attendant ces traitres, par fausse ou vraie compassion, ne voient aucun inconvénient à vider les poches de leurs compatriotes. Pour les allocations des demandeurs d’asiles, ADA, c’est un coût de 42 millions d’euros, pour un total annuel (concernant cette immigration de malheur), c’est le chiffre de plus de 100 milliards annuel.
    Qui paye le voyage de ces clandestins, dont des centaines de mineurs isolés ? Des passages à 2000 à 5000 euros.
    Des arrivées incessantes qui s’ajoutent au fur et à mesure et qui ne repartent plus, même déboutés du droit d’asile. 
    On en arrive à de chiffres qui donnent raison à Renaud Camus, l’auteur du Grand Remplacement. Des sommes dingues pour cette fumisterie organisée qu’on appelle « immigration » et qui manquent dramatiquement à la Sécurité Sociale, qui rembourse de moins en moins les frais médicaux, alors que les « migrants » reçoivent des soins entièrement gratuits.
    Cette situation pourra-t-elle durer encore longtemps?
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/le-populisme-contre-le-cosmopolitisme.html#more

  • La Belle Époque des accusations délirantes est revenue

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    Bernard Plouvier

    Tout le monde s’en souvient – ou le devrait : au temps du bon Joseph du Kremlin, le 2Tsar Rouge, lorsque le Big Boss avait un mouvement d’humeur, lorsqu’il voulait se débarrasser de rivaux ou simplement épurer les hauts cadres du PC de l’URSS, le Procureur-général de l’URSS accusait les dignitaires devenus indésirables de trahison au profit de « l’impérialisme étranger » ou des « gouvernements fascistes ».

    C’est ainsi que des Juifs furent exécutés comme espions au service du IIIeReich tandis que d’autres l’étaient au titre de « vipères lubriques du capitalisme ». En ces temps-là, sous la botte de Soso Dougashvili-« Staline », on savait rigoler !

    C’était de l’humour noir, voire carbonisé, en plus d’être souvent d’une rare grossièreté. Mais une quantité invraisemblable de pitres, dans les PC étrangers, chez les compagnons de route (les « idiots utiles ») ou dans les associations Antifa (telle la Ligue des Droits de l’Homme, où l’on jugea corrects les Procès de Moscou « puisque les accusés avouaient leurs crimes » !), poursuivirent jusqu’en 1956 (année de la publication du Rapport Khrouchtchev) l’adoration du demi-dieu et la calomnie des victimes de ces assassinats judiciaires.

    En nos jours de « conscience éclairée », dans le monde merveilleux du XXIesiècle de l’ère chrétienne – ou du Iersiècle de la nouvelle ère globalo-mondialiste, au gré du lecteur -, voulez-vous stigmatiser un malfaisant qui ne pense pas comme vous, il suffit de trouver la bonne formule et ça marche tout aussi bien que sous le délicieux Joseph… à ceci près qu’on tue moins (sauf du côté des égorgeurs djihadistes) : après tout, même un ennemi est un consommateur et l’essence même de notre Nouvelle Société Qui Gagne est résumée par l’équation Vente = Profit.

    N’êtes-vous point d’accord avec tels ou tels chiffres fantastiques (jamais assez élevés pour certains génocides et toujours trop pour d’autres), êtes-vous effrayé par l’afflux énorme d’immigrés-envahisseurs de l’Europe occidentale & scandinave, refusez-vous de croire que ces arrivants exotiques soient tous des Mozart ou des Mère Theresa, de futurs Prix Nobel ou de dévoués sauveteurs… attendez-vous à une dénonciation pour « incitation à la haine raciale », « à la xénophobie », « au racisme » ou – péril suprême – au crime inexpiable d’antijudaïsme, stupidement dénommé « antisémitisme ».

    Émettre des doutes sur une historiographie faite de contes bleus et d’accusations tenant davantage du folklore et de la propagande que des faits tels qu’on peut les appréhender grâce à des archives non caviardées est une activité aussi pleine de risques que de s’opposer autrefois aux ukases d’un « Lénine » ou d’un « Staline », ou aux lubies du pédophile le plus meurtrier de l’histoire humaine : « Mao tu sais tout ».

    Il est évident que nier des crimes de masse, au prétexte que les lamentations et les réclamations des survivants et des ayants-droit des victimes sont épicées de très curieux « témoignages », est du pur délire. Mais tout ceci n’est qu’affaire d’esthète : nul n’est obligé de s’intéresser à l’histoire ni d’être chatouillé par le désir éthique d’approcher l’insaisissable « Vérité historique ». Dame Vérité ne peut être connue que par une essence surnaturelle, ce qui est de l’ordre de la métaphysique, donc des nuées impénétrables à la raison humaine.

    En revanche, l’honneur d’un homme lui commande de penser au-delà du simple horizon de sa vie, gaie ou misérable – cela importe peu. Nous autres, Européens de souche, avons un devoir impératif : celui de laisser à nos descendants le continent que nos pères nous ont transmis, avec ses tares et ses noblesses, son histoire événementielle, scientifique et technique, son fabuleux héritage culturel.

    Si, pour remplir ce devoir d’honneur, il faut affronter le lynchage médiatique ou une « justice » aussi sectaire que le furent l’Inquisition ou les procédures des barbares dictatures communistes, c’est toujours moins chèrement payé que d’éprouver la honte de n’avoir rien fait, de n’avoir rien dit, quand se préparait la Grande Substitution de populations dominantes en Europe.

    La lucidité n’est pas, ne sera jamais une « incitation à la haine raciale ». C’est une manifestation de pur bon sens et un devoir envers nos descendants. « L’Europe aux Européens » est un slogan aussi légitime que d’autres, bien mieux admis : « L’Amérique aux Américains » ou « L’Afrique aux Africains ».

    En 1785, Sébastien-Roch Nicolas, un bâtard de chanoine qui s’était fait connaître sous le pseudonyme littéraire de « Chamfort », avait écrit : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ». Quatre ans plus tard, débutait la grande chienlit qui dégénéra en tueries innommables et en guerres quasi-ininterrompues de 1792 à 1815.

    Les Européens ont le choix : exiger et obtenir dans chaque pays un referendum sur l’immigration extra-européenne ou bien courir le risque d’une guerre des races et des religions. C’est lors d’une guerre, civile ou internationale, que l’on perçoit le véritable déchaînement de la haine et ce n’est guère à l’honneur de la bête humaine. En médecine, l’on dit avec raison que, lorsque cela est possible, « prévenir vaut mieux que guérir ».   

  • Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? Par Laurent Dauré

    L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du « Nicolas Berggruen Institute for Governance [Institut pour la gouvernance] ».

    Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. » Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe « est présidé par Mario Monti » et qu’il « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. » On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

    Un milliardaire « philanthrope » de plus

    Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine Forbes évalue la fortune personnelle du golden boy à 1,81 milliard de dollars. Mais, à 55 ans, cet ancien jet-setter est quelque peu blasé, il a l’argent triste et veut désormais être reconnu en tant qu’intellectuel.

    Nicolas Berggruen est actionnaire et membre du conseil d’administration du Monde.

    Nicolas Berggruen aspire même à une vie d’ascète : « Je ne suis pas si attaché aux biens matériels […]. Je possède très peu de choses. […] quelques papiers, deux ou trois livres et quelques chemises, vestes et pulls », déclare-t-il en 2012 au Daily Mirror. La preuve de son détachement des biens de ce monde : il a longtemps vécu « sans domicile fixe », c’est-à-dire dans des hôtels cinq étoiles, ce qui fascinent les médias. Le Figaro est tombé sous le charme de ce bourlingueur de luxe qui « sillonne le monde dans son jet privé Gulfstream IV. Ce nomade richissime peut ainsi résider dans 14 villes différentes en un mois. » Sans doute en phosphorant durant les vols sur les moyens de réduire l’empreinte carbone des gueux.

    Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien El País). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen « siège au conseil d’administration du Monde ». On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage.

    L’amicale de la « mondialisation heureuse »

    Quand L’Obs – alors encore Le Nouvel Observateur – publie un portrait du « loup de Wall Street repenti en berger philanthrope », qui est sollicité pour faire l’éloge du « milliardaire qui voulait sauver le monde » ?… L’indispensable Alain Minc bien sûr ! Le chantre de la « mondialisation heureuse » semble parler de lui-même lorsqu’il plaide en faveur de Nicolas Berggruen : « Un businessman arpentant le domaine des concepts ne fait-il pas œuvre plus utile qu’un intellectuel se lançant dans les affaires ? » Pur hasard : Alain Minc est lui aussi membre du Conseil pour l’avenir de l’Europe, ainsi que du 21st Century Council (Conseil du XXIe siècle), un autre groupe de réflexion issu de l’Institut Berggruen, dont la description et la composition valent le détour.

    « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général » – Jacques Attali, à propos de Nicolas Berggruen

    Ancien président du conseil de surveillance du Monde, il se trouve qu’Alain Minc a représenté Prisa et… Nicolas Berggruen lorsque le groupe espagnol voulait racheter le quotidien vespéral en 2010, une offre concurrente de celle portée par le trio finalement victorieux Bergé-Niel-Pigasse (cf. le livre Un si petit Monde d’Odile Benyahia-Kouider, Fayard, 2011). Un banquier de chez Rothschild épaulait alors secrètement M. Minc dans cette opération tout en prétendant par ailleurs travailler gratis pour la Société des rédacteurs du Monde. C’était Emmanuel Macron. Le futur président était même allé jusqu’à se cacher au dernier étage d’un immeuble pour éviter – en vain – que son double jeu ne soit découvert.

    Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par L’Obs serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche : « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme ». Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. » Même si elle a touché 300 000 euros d’émoluments, Sylvie Goulard devrait être décorée pour avoir servi un si précieux personnage.

    Le financier qui voulait être philosophe

    Fort de quelques cours particuliers de philosophie (on imagine le salaire des deux professeurs…), Nicolas Berggruen a écrit avec le journaliste Nathan Gardels un livre intitulé Gouverner au XXIe siècle : La voie du milieu entre l’Est et l’Ouest (Fayard, 2013). Cet ouvrage en appelle à une « gouvernance intelligente » faisant la synthèse entre la « démocratie libérale occidentale » et le « modèle chinois ». Ce must-read des élites transnationales comporte une préface de Jacques Attali et un avant-propos d’Alain Minc. Dans lesquels, on le soupçonne, les Dupond et Dupont du mondialisme néolibéral doivent insister sur les « réformes indispensables ». « Je dirais même plus, les indispensables réformes… »

    « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins » – Nicolas Berggruen

    Le dessein intellectuel et politique de Nicolas Berggruen est assez facile à cerner à travers la fadeur cyber-patronale de ses propos : il s’agit de ripoliner l’incontournable capitalisme à coups de nouvelles technologies, de « gouvernance » et de « démocratie participative ». Dès lors on comprend son attachement à l’intégration européenne à la sauce digitale. Une visite du compte Twitter de ce ravi de la crèche mondiale donne un aperçu de sa « pensée profonde ». Il écrit par exemple le 24 mai 2017 : « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins. » Précisons qu’il ne s’agit pas d’une citation de 1984. Un article du site Les Influences fournit d’autres éléments d’appréciation éclairants sur le personnage : « Nicolas Berggruen, le supercapitaliste des idées ».

    À noter que notre financier-philosophe, via son Institut, a fondé avec le Huffington Post un nouveau média en 2014 : le WorldPost, une publication dédiée aux « enjeux mondiaux ». Il y (co)signe lui-même des articles, comme celui-ci ; le titre laisse deviner un point de vue résolument iconoclaste : « Le “président start-up” de la France est exactement ce dont l’Europe a besoin pour redémarrer ».

    Macron pour les Nuls

    Comme on peut aisément s’en douter, ce membre éminent de l’oligarchie est un détracteur féroce du nouveau président français. Ses tweets en attestent : « Macron écrit l’histoire pour la France et l’Europe – un leadership nouveau, post-parti » (7 mai) ; « La France célèbre ses francs-tireurs : le Roi-Soleil, Napoléon et maintenant, Macron » (12 juin) ; « Le gouvernement d’Emmanuel Macron offre une aube nouvelle à la France, à l’Europe et à la civilisation occidentale » (19 juin). Il ne manque qu’une sobre allusion à Jupiter. Dommage que Sylvie Goulard ne soit plus de cette aventure héroïque. Peut-être va-t-elle se consacrer à la 4e édition de son bien nommé classiqueL’Europe pour les Nuls.

    « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé » – Nicolas Berggruen, à propos de George Soros

    Qui sont les modèles de Nicolas Berggruen ? Sans surprise, les milliardaires mécènes William Gates (Bill pour les intimes) et Warren Buffet. Mais aussi George Soros, à propos duquel il déclare en 2010 : « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé. » Toutefois, comme M. Berggruen se réclame de la « post-idéologie » – une fumisterie capitaliste –, il nuance quelques années plus tard : « J’ai un grand respect pour lui, pour ce qu’il a fait. Mais l’Institut [Berggruen] n’a pas de parti pris idéologique [sic]. Nous ne sommes pas là pour dire à des pays arabes par exemple : la démocratie libérale à l’occidentale est le meilleur système. Il faut tout changer et être comme nous. »

    Nicolas Berggruen fait penser au personnage de Paul Arnheim dans le génial roman L’Homme sans qualités (1930-1932) de Robert Musil. Comme l’industriel Arnheim, le financier Berggruen cherche à concilier l’esprit et les affaires. C’est très perceptible dans cet article – coécrit avec Nathan Gardels – publié dans le Washington Post (13 avril 2017). Le titre semble parodique mais il n’en est rien : « Comment les prochaines élections en France et en Allemagne peuvent sauver l’Occident ».

    Remercions Sylvie Goulard d’avoir permis d’attirer l’attention sur son mécène. Dans le bestiaire du capitalisme mondialisé et « innovant », il aurait été regrettable de passer à côté du spécimen Nicolas Berggruen.

    Laurent Dauré

    Source : Ruptures, Laurent Dauré, 28-06-2017

    https://www.les-crises.fr/qui-est-nicolas-berggruen-le-milliardaire-philanthrope-qui-a-finance-sylvie-goulard-par-laurent-daure/

  • 72% des Français estiment que la qualité de l’enseignement s’est dégradée au cours de la dernière décennie

    A la veille de la rentrée des classes qui aura lieu le lundi 2 septembre, un sondage réalisé par l’institut BVA révèle que pour 72% des Français, la qualité de l’enseignement s’est dégradée au cours des 10 dernières années. 51% des sondés estiment même que la qualité de l’enseignement aujourd’hui n’est pas satisfaisante dans l’Hexagone.

    En dépit de l’opinion des Français au sujet de la qualité de l’enseignement, 65% d’entre eux ont une image positive des professeurs. Un résultat stable par rapport à 2017 et légèrement plus élevé chez les parents d’élèves (70%).

    Le Maine Libre

    https://www.tvlibertes.com/actus/72-des-francais-estiment-que-la-qualite-de-lenseignement-sest-degradee-au-cours-de-la-derniere-decennie