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France et politique française - Page 1882

  • Vous reprendrez bien un peu de « féminisme islamiste » sur France Inter ?

    À force de vivre en commun, dans un entre-soi, avec qui a traîné ses guêtres sur les bancs de sciences po Paris ou d’universités devenues des repaires de militantes « intersectionnelles » et post-coloniales, le monde des médias est envahi par les théories qui s’y développent. Un exemple récent avec France Inter.

    Sociologue et féministe islamiste

    Le dimanche 11 août 2019, Lauren Bastide interrogeait Hanane Karimi « sociologue et féministe islamiste », enseignante à l’université de Strasbourg, post-doctorante à celle de Créteil et chercheuse associée au Laboratoire Sage Sociétés, Acteurs et Gouvernement à l’université de Strasbourg. C’est la présentation proposée par la radio de service public. Militante universitaire dont les combats sont centrés sur les luttes intersectionnelles en faveur, en particulier, des femmes « racisées » et « victimes » de la situation « post-coloniale » la radio ouvre sa porte aux questions post-coloniales, liées à celles de genre, problématiques qui ont peu à voir avec la science mais beaucoup avec un projet politique déconstructeur.

    Rond de serviette à France Inter

    En réalité Hanane Karimi a son rond de serviette sur France Inter où elle était déjà invitée pour la journée du 8 mars 2019. Plus tu porteras le voile ma soeur, plus tu seras une femme libérée ? On dirait. C’est une vraie habituée de la radio de service public : en 2017, elle défendait la nécessité d’un féminisme islamiste antiraciste ; en 2016, elle affirmait que porter le voile n’avait rien d’un prosélytisme religieux ni d’une marque d’un quelconque patriarcat musulman… Elle était alors présentée comme « porte parole du collectif Les femmes dans la mosquée ». Elle a maintenant pris du galon universitaire, c’est bien le problème avec le néo colonialisme franchouillard, cela continue de former des élites et de leur confier des postes peu accessibles aux Français de souche. C’est bien d’une militante dont il s’agit : l’auditeur attend donc un discours un peu critique (au sens de l’esprit critique), ou alors un discours avec un peu de contradiction.

    Le retour des Femmes savantes

    Une émission de 56 minutes, dans le cadre des « savantes ». Présentation de France Inter : « Le travail de Hanane Karimi porte sur les mobilisations politiques des femmes musulmanes, il est venu éclairer d’une lumière salutaire tout un pan de l’action politique qui, en France, vise, sans relâche, à la stigmatiser et à l’exclure de l’espace public ».

    Difficile de voir dans les mots de l’émission, accessible sur le site de la radio, autre chose qu’un discours purement militant : France Inter considère donc que les femmes musulmanes sont stigmatisées en France ? Pourquoi ? Du fait de la loi sur le voile ? De la question du Burkini ? Et la loi… La radio publique est-elle fâchée avec la loi ? Il est du reste intéressant de noter que ce sont prioritairement les salariés du Système, ici une journaliste de France Inter et une universitaire d’origine étrangère, autrement dit les ultras bénéficiaires de ce Système, qui le considèrent comme oppressif. L’OJIM serait curieux de connaître le niveau de vie et les émoluments de tout ce beau monde féminin bobo-opprimé…

    Mais poursuivons :

    « Hanane Karimi est une féministe, une militante… »

    Au moins, les choses sont claires : enseignement et recherche universitaires sont, en France, espace de militantisme politique.

    Poursuivons encore :

    « Sa thèse, soutenue en septembre 2018 était intitulée « assignation à l’altérité radicale et chemins d’émancipation: étude de l’agence de femmes musulmanes françaises ». En gros, vis-à-vis des femmes musulmanes, la France c’est l’Afrique du sud d’avant Mandela.

    Les propos tenus lors de cette émission ont dû surprendre nombre de vacanciers, hors boboïsme et radicalisme du 93 militants, si par hasard ils écoutaient cela dans leur voiture. La complaisance militante de Lauren Bastide ne tient pas seulement au fait d’inviter une femme prétendant que la situation d’oppression subie par les femmes musulmanes provient de ce que la France leur fait subir, mais aussi de sa façon de défendre la minorité de femmes islamistes qui tentent de conquérir l’espace public, et donc politique, par exemple à Grenoble. Pour la journaliste de France Inter, « c’est une action flamboyante, courageuse, visible ». Comme le « combat » originel qui a mené Karimi a devenir une militante ressemblant à s’y méprendre à celles du Parti des Indigènes de la République : « À l’époque de la circulaire Bayrou qui ouvre le grand cycle de harcèlement contre les femmes musulmanes (les rues, n’est-ce pas, sont pleines de femmes harcelées pour raison vestimentaire) qui ne s’arrêtera pas et est encore en train de se poursuivre aujourd’hui », elle aurait été obligée d’arrêter ses études de BTS car il était interdit de porter le voile au lycée. Patatras ! Etre obligée de… respecter la loi et les traditions culturelles de son pays d’accueil, c’est donc cela qu’une universitaire et qu’une journaliste considèrent comme un racisme etc. Bien sûr, une solution serait pour madame Karimi de retourner vivre sa féminité libérée dans le pays d’origine de sa famille, cela demanderait sans doute deux ou trois petits sacrifices, dont celui d’être universitaire et reconnue comme femme et intellectuelle, mais ce ne semble pas être à l’ordre du jour tant il y aurait à faire pour sauver les femmes musulmanes de France de l’oppression, laquelle ne s’exerce pas dans l’intimité du foyer familial visiblement.

    Quand l’expression « mettons les voiles » change de sens

    À quand, la libération des femmes par la burka intégrale ? C’est que Hanane Karimi le dit en direct : le voile est une lutte politique émancipatrice de classe, de race et de genre. Mazette ! Il y aurait donc des classes sociales, cela peut se discuter calmement, des genres, si on les distingue, discuter est encore possible, mais des races ? Il n’y a plus de lois en France contre les personnes qui pratiquent la propagande racialiste ? Celle-ci commençant, aux dernières nouvelles légales, par le fait de distinguer les humains en races (« La race est un critère de différenciation sociale » en France, dit-elle, ce en quoi elle n’a pas tort vu à quel point, si elle appartient à une « race », comme elle le dit, cette appartenance paraît en effet éminemment profitable.) Pourtant, ils sont légions ceux qui ont eu à subir les foudres de la justice pour ce genre de raisons. Mais pas à « gauche » il est vrai.

    Ce n’était ni une discussion, ni un débat : il n’y avait pas de contradiction. Un simple discours militant. Au nom de la tolérance, de l’humanisme, de l’universalisme, des valeurs dont la France se targue d’être la gardienne en somme, c’est une conception totalitaire et dogmatique du monde qui avance, foulard sur la tête ou sur les yeux, à grandes enjambées dans les médias, les universités et la rue, cette dernière qui pullule de femmes « libérées » par le voile islamique. Bientôt un statut des non musulmans en France ? A moins que la question des différences d’identité ne conduise à une solution plus logique, et porteuse d’avenir pour qui n’est pas musulman : la reconnaissance que le séparatisme et le différencialisme sont plus logiques que le multiculturalisme, du moins s’ils sont cantonnés dans des aires civilisationnelles elles-mêmes logiques. Ce qui ne pose pas la question de la légitimité du « combat féministe islamiste en France » mais plus simplement celle de la raison de la présence de femmes musulmanes identitaires en France. Vous avez dit colonialisme ?

     OJIM

  • Priorité au Grand Négoce : de Roosevelt à Trump

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    Bernard Plouvier

    Vers 1980-90 a débuté la nouvelle ère – qui n’est plus l’ère chrétienne et n’est fort heureusement pas (du moins jusqu’à présent) l’ère de la régression mahométane.

    Nous sommes entrés dans l’ère du gouvernement planétaire (presque) unique et de l’économie globale. Et c’est là que tous les « complotistes » se trompent : l’on n’assiste pas au triomphe des Financiers, mais à celui des Négociants internationaux.

    Le grand projet rooseveltien était d’américaniser la production agricole et industrielle et de faire de la planète un grand marché – l’URSS étant exclue, qui devait servir de repoussoir, de contre-exemple, au moins pour les premiers temps de l’ère du One World – One Government. Qu’il ait ou non développé le projet d’une fusion des races et des peuples en une « moyenne humaine », on ne le saura jamais, car Roosevelt ne s’est guère exprimé sur ce point.

    Les « complotistes » ont, là aussi, complètement erré. FDR n’était pas au service « des trusts » (et pas plus celui des Rockefeller que d’autres) ; il n’était pas au service « des Juifs ». FDR s’est servi de tous ceux et de toutes celles qui pouvaient faire démarrer puis avancer son projet, qui, pour d’évidentes raisons historiques, n’a pu commencer que 40 années après sa mort, une fois disparue l’hydre communiste qui avait dominé bien plus d’États qu’il ne l’avait prévu dans son plan machiavélique.

    Il fallait, dans la pensée du nouveau Prométhée, appauvrir et apeurer l’Europe occidentale pour la délester de ses colonies, de ses capacités productives et commerciales. « Staline »-Dougashvili et son Armée Rouge étaient des moyens idéaux pour remplir ce rôle d’épouvantail et de leurre.

    En 1980 sq. après l’implosion des ridicules économies marxistes, les USA se retrouvent en position dominante, ayant vassalisé l’Occident, les pays d’islam et l’Asie non maoïste. Les gouvernants chinois viennent chambouler la donne par leur suprême intelligence : ils multiplient l’efficacité de l’économie occidentale par la discipline d’un régime dictatorial et poursuivent la politique d’imitation des produits issus du génie européen et nord-américain, ainsi que l’irrespect des conventions internationales sur les brevets de fabrication.

    Qu’elle soit l’effet d’un capitalisme ultra-libéral ou d’un capitalisme hautement surveillé par l’État, l’économie actuelle n’est pas dominée par les financiers, mais par l’entente des grandes entreprises de négoce et des décideurs politiques.

    De ce fait, les banques centrales ont reçu l’ordre d’anéantir (ou presque) l’intérêt de l’argent – c’est le reniement de 3 à 4 milliers d’années d’agiotage -, au profit de la consommation massive, générant de superbénéfices inégalement répartis entre producteurs - à qui on ne laisse que la petite part des profits – et négociants, gros et petits – qui sont les grands gagnants.

    Donald Trump poursuit la grande politique rêvée par FDR. Il le fait avec le punch et l’absence d’hypocrisie qui le caractérisent : en parfait Yankee, il dicte sa loi, parce qu’il dispose de la plus grande armée, du plus gros complexe militaro-industriel et des entreprises multinationales les plus puissantes et les plus innovantes.

    La minorité agissante de l’humanité actuelle est placée devant une alternative fort simple.

    Ou bien, l’on accepte un monde dominé par l’American way of life, ce qui implique à terme l’éclosion d’une humanité métissée, d’un Homo Consumans standard.

    Ou bien, l’on organise, continent par continent, des empires ou des fédérations populistes.

    Pour l’heure, les nations d’Amérique latine tentent des expériences non coordonnées. En l’Europe, l’Axe Berlin – Moscou pourrait servir de point de départ à un Empire fédératif, à l’unique condition que l’Allemagne réexpédie dans leurs pays d’origine les millions d’Extra-Européens qui sont venus la squatter. Ce sera la condition sine qua non pour inclure dans cet Empire les peuples d’Europe occidentale et scandinave.

    L’Europe aux Européens est un slogan tellement évident et naturel que les princes du négoce en font un corpus delicti : énoncer cette banalité mène droit en correctionnelle et, bientôt, non plus au lynchage médiatique, mais à l’égorgement rituel. 

    Le monde dominé par le négoce ne peut être que cosmopolite. Un monde populiste ne peut se faire qu’en fédérant des nations homogènes.    

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/28/priorite-au-grand-negoce%C2%A0-de-roosevelt-a-trump-6172443.html

  • Pour ne pas oublier l'histoire des "petites patries" au lycée.

    La rentrée qui se profile oblige à la préparation des nouveaux cours des nouveaux programmes de lycée, en histoire comme en géographie. Si l’on prend la période étudiée désormais en classe de Première, elle couvre le gros siècle qui va de 1789 à 1923, et ce n’est pas forcément une mauvaise idée au regard de ce dont il est porteur et, en partie, accoucheur : après tout, ne sommes-nous pas les héritiers, parfois infidèles et critiques, de cette période et de ses confrontations, idéologiques comme spirituelles, mais aussi économiques et sociales, voire environnementales ?

    La lecture des programmes officiels et celle, conjointe, des manuels scolaires, est aussi fort révélatrice de l’idéologie dominante et des préoccupations de la République éducatrice, qui ne laisserait à personne d’autre le soin de choisir les intitulés de ces programmes destinés à s’appliquer, en bonne République « une et indivisible », à tous les coins du territoire métropolitain comme de l’Outre-Mer. Du coup, c’est une histoire qui oublie, « opportunément » et dans la droite ligne de la « jacobinisation » de la nation, les « petites patries », au risque d’échouer à l’enracinement des élèves (en particulier ceux venus d’ailleurs ou d’autres traditions d’origine étrangère) dans une France concrète et vivante. De plus, cette histoire nationale « globale » apparaît parfois peu accordée aux lieux particuliers où elle est enseignée, de la Bretagne à l’Alsace, de la Provence à l’Artois. Un collègue la définissait comme une « histoire parisienne » et, comme d’autres (et comme moi-même), s’en inquiétait, comme d’une source supplémentaire de déracinement et d’inculture.

    Faut-il, pour autant, renoncer à cette formulation programmatique de l’histoire française ? Pas exactement, mais il n’est pas forcément inutile de l’irriguer, non seulement d’exemples, mais aussi de puissantes évocations locales, par exemple en combinaison ou en comparaison de l’histoire de la nation « centrale », et selon l’endroit où l’on enseigne et étudie : ainsi, en Bretagne, n’est-il pas inutile de rappeler ce que la province a espéré et perdu durant la Révolution française, et quelles furent ses réactions, parfois déçues ou insurrectionnelles, devant le triomphe de la Révolution et de sa fille préférée, la République. Mais, à bien lire les différents manuels disponibles (pas loin d’une dizaine…), rien du tout : pas un mot sur la Bretagne si ce n’est, au détour d’une carte, l’évocation schématisée d’une « révolte » dont, le plus souvent, on ne saura pas plus. Ainsi, la chouannerie, qui a laissé durant plus d’un siècle, un souvenir tenace aux Bretons, a disparu, et le terme même n’évoquera rien aux descendants de ceux qui l’ont incarnée, comme en une sorte d’amnésie organisée que, au regard des intentions des programmes, je ne m’interdis pas de nommer un « mémoricide paisible » et tout à fait officiel… Idem pour la « Vendée » qui, si elle apparaît bien sur les cartes des lieux de tension durant la Révolution et la Première République, n’est ni définie ni expliquée !

    Bien sûr, le cas de la Révolution française semble le plus significatif, d’autant plus que l’esprit du programme est de valoriser la conception de la Nation telle qu’elle a été idéologiquement fondée par les révolutionnaires jacobins, et comme si l’Ancien Régime n’avait pas, par lui-même, développé une conception que l’on peut dire moins jacobine et moins centraliste, beaucoup plus plurielle et « fédérative », comme Maurras l’évoquera au début du XXe siècle. Mais les autres chapitres répercutent cette même absence des particularités enracinées, avec souvent les cartes comme seule illustration de la « nuance des choses », ce qui apparaît bien insuffisant. Ainsi, pour l’étude de la France rurale et de l’industrialisation du pays, ou pour celle de la question de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et alors que la question linguistique n’est abordée que fort marginalement dans le meilleur des cas (et quand elle est abordée…), et dans le cadre de « l’enracinement de la République », les langues régionales de France étant alors présentées comme un reste du monde ancien destiné à disparaître, à l’égal du « trône et de l’autel ».

    Bien sûr, les professeurs d’histoire pourront, d’eux-mêmes, corriger cette « amnésie », mais le feront-ils tous, pressés par la nécessité d’aller vite (épreuves de Bac dès la classe de Première obligent, sous forme d’un contrôle continu) et de ne pas trop complexifier l’histoire de la période ? De plus, nombre d’entre eux ne connaissent pas l’histoire même du territoire sur lequel ils enseignent, ce qui constituent un obstacle important, mais pas rédhibitoire. Sans doute faudrait-il prévoir, en une heure hebdomadaire dédiée (faute de mieux), un enseignement des grands traits de l’histoire locale, communale et provinciale, ne serait-ce que pour donner quelques repères concrets aux jeunes qui y vivent et, parfois, à des parents qui ne connaissent pas non plus cette histoire. Mais, le mieux ne serait-il pas d’inciter les enseignants à intégrer, au sein de leurs cours généraux, des éléments de l’histoire (y compris populaire) locale, pour montrer aussi toute l’importance de l’histoire nationale sur la construction des héritages locaux (et inversement, aussi) et, parfois, la grande difficulté d’une synthèse harmonieuse entre les décisions de l’Etat central et les aspirations provinciales ou communales ? Ce ne sont là que quelques propositions, mais elles peuvent permettre un meilleur enracinement des jeunes générations sans, pour autant, les « figer » en un seul lieu car l’histoire (locale ou nationale, ou européenne et mondiale) ne doit pas être un simple « formatage » sans conscience, mais bien plutôt un appel à la curiosité comme un outil de la « fidélité créatrice », celle qui permet de voir plus loin et plus haut sans risquer le vertige de la démesure

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1572:pour-ne-pas-oublier-lhistoire-locale-au-lycee&catid=53:2019&Itemid=64

  • Je suis marin et je l’affirme : les migrants ne sont pas des naufragés !

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    Je suis marin et donc très sensible au devoir d’assistance à des personnes ou à des bâtiments en difficulté appelant à l’aide. Les bâtiments les plus proches doivent se dérouter pour porter assistance et les moyens de sauvetage sont automatiquement mis en œuvre, quelquefois au péril de la vie des sauveteurs.

    Ce n’est absolument pas le cas de « migrants » qui se mettent volontairement en danger en appareillant sur des embarcations de fortune incapables de les conduire à bon port.

    Il n’y a pas, dans ce cas, droit à assistance tant que les personnes ne sont pas en danger, c’est-à-dire tant que les migrants ne sont pas devenus des naufragés dont la vie est immédiatement menacée.

    Tout bateau est, dans ce cas, tenu de porter assistance aux naufragés dont ils sont proches.

    Je voudrais, à ce sujet, faire une remarque que je n’ai lue nulle part : la route maritime allant de Suez à Gibraltar est très fréquentée par tous les bateaux se rendant en Europe occidentale ou en venant, en particulier par la Manche et la mer du Nord. Ce trafic dessert de très grands ports – Le Havre, Anvers, Amsterdam, Hambourg -, sans parler des ports méditerranéens – Gênes, Marseille, Barcelone. Chaque jour, des dizaines de cargos et de navires à passagers passent au nord de la Libye et au sud de la Sicile. Or, jamais, au grand jamais, on n’a appris qu’un de ces bateaux s’était dérouté ou avait récupéré des naufragés. Ceci signifie que, pour les capitaines de ces bateaux, les migrants qui s’exposent volontairement ne sont pas des naufragés.

    Les bateaux des ONG qui vont à la recherche de migrants au large de la Libye et de la Tunisie ne sont pas là pour sauver des naufragés mais pour transférer des migrants en Europe. Dans ces conditions, les États riverains n’ont aucune obligation d’accueillir ces migrants. Les ONG exercent un chantage qui a pour effet d’augmenter le flux des migrants dont le but unique est de débarquer en Europe. Quand on sauve un ou des naufragés, on les débarque dans le port le plus proche, qui peut être en Tunisie, en Algérie, voire en Égypte, d’où ils sont reconduits vers leur pays d’origine.

    C’est ce qui se passe pour les migrants tentant la traversée de la Manche : ils sont ramenés en France.

    Dans le cas actuel, les migrants, une fois débarqués en Europe, deviennent des demandeurs d’asile quel que soit leur pays d’origine et acquièrent des droits à des aides, et si leur statut de demandeur d’asile ne leur est pas reconnu, ils disparaissent dans la nature et deviennent des clandestins souvent inexpulsables.

    Si on veut tarir ce flux, il faut que tous les pays d’Europe aient la même politique de fermeté et refusent à céder au chantage des ONG, dont il serait intéressant de savoir qui les finance.

    François Jourdier

    https://www.bvoltaire.fr/je-suis-marin-et-je-laffirme-les-migrants-ne-sont-pas-des-naufrages/

  • Pas de "violences irréparables" contre les "gilets jaunes": les propos de Macron sont "terribles" et "dangereux" selon la LDH

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    Arié Alimi, avocat membre du bureau national de la Ligue des droits de l'homme et conseil de plusieurs "gilets jaunes", réagit aux propos d'Emmanuel Macron, qui a assuré lundi que les forces de l'ordre n'avaient pas commis de "violences irréparables" lors de ce mouvement social.

    "Je trouve ces mots terribles et profondément dangereux", réagit sur franceinfo lundi 26 août Arié Alimi, avocat membre du bureau national de la Ligue des droits de l'homme et conseil de plusieurs "gilets jaunes"
    "Je m'interroge de savoir ce que vous penseriez d'un homme qui fait primer l'ordre public sur le droit à la vie", poursuit-il, évoquant les cas de Zineb Redouane, une femme atteinte au visage par une grenade lacrymogène à la fenêtre de son appartement lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Marseille en décembre 2018, et de Steve Maia Caniço, jeune homme mort en tombant dans la Loire pendant la fête de la musique à Nantes alors qu'une intervention policière a eu lieu ce soir-là. 
    Arié Alimi a également pointé du doigt "un homme qui fait primer l'ordre public sur la liberté d'expression et d'opinion".
    [...]
    En savoir plus sur francetvinfo.fr
  • Gilets jaunes : les engagés de la première heure toujours mobilisés

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    La rédaction de France 2 est allée, en cette fin du mois d’août, à la rencontre des “gilets jaunes” engagés depuis le début du mouvement.

    Ils restent mobilisés, malgré les mesures du gouvernement.

    https://fr.novopress.info/215262/gilets-jaunes-les-engages-de-la-premiere-heure-toujours-mobilises/

  • Affaire Epstein : le scandale qui court au delà de la mort – Journal du mercredi 28 août 2019

     

    Affaire Epstein : le scandale qui court au delà de la mort

    Trois semaines après la mort suspecte du milliardaire Jeffrey Epstein en prison, de nombreuses victimes américaines ne comptent pas en rester là. Tandis que de nombreuses questions demeurent sans réponse, une enquête qui pourrait éclabousser de nombreuses personnalités est également en cours en France.

    Education Nationale : le ministre Blanquer fait sa rentrée

    Mal aimé des professeurs et des oppositions, le ministre de l’éducation nationale fait sa rentrée après la chaotique session du bac 2019. Jean-Michel Blanquer a profité de l’occasion pour annoncer quelques mesures controversées notamment concernant les violences scolaires.

    Syrie : Libération de Mhardeh, la guerre se poursuit dans le silence

    La ville de Mhardeh en Syrie libérée des bombardements terroristes. Une information passée presque inaperçue alors que des cellules islamistes sont toujours actives en Irak et en Syrie.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/affaire-epstein-le-scandale-qui-court-au-dela-de-la-mort-journal-du-mercredi-28-aout-2019

  • Bolsonaro : en termes diplomatiques, c’est un camouflet. En termes populaires, un bras d’honneur…

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    En termes diplomatiques, cela s’appelle un camouflet. Dans le bon peuple, on parlera de bras d’honneur. Pour résumer d’une image triviale, le président Bolsonaro a envoyé le G7 se faire foutre.

    C’était pourtant gentil, cette initiative des grands moralisateurs faite aux petits inconséquents : une enveloppe de vingt millions de dollars pour aider à éteindre les feux qui ravagent l’Amazonie. Les Brésiliens n’en veulent pas. Pas comme ça. Pas avec ce ton condescendant, et on peut les comprendre. Nous continuons, en effet, et particulièrement nous, Français, de poser sur les autres ce regard lourd de jugements moralisateurs, persuadés que nous sommes d’être encore et toujours les Lumières éclairant le monde.

    L’Occident est vieux et le reste du monde crie revanche. Nos nations, gavées, n’ont que des leçons à donner. À tort ou à raison, là n’est même pas le problème. Reste que ces leçons sont devenues insupportables et – nouveauté – le monde ne les supporte plus.

    Philippe Bilger déplorait récemment sur ce site l’impossibilité de débattre quand l’injure a désormais remplacé toute pensée. Aux injonctions succèdent les sommations et les menaces, gloubi-boulga quotidien des réseaux sociaux. Ce mal, profond, a maintenant gangrené la « diplomatie », art autrefois extrêmement subtil fait d’autant de codes que de retenue. Ces temps-là ne sont plus. La diplomatie était moribonde, les tweets impulsifs de Donald Trump l’ont achevée.

    À la proposition des éminences du G7, Jair Bolsonaro et son équipe ont répondu vertement. Grossièrement, même, et l’on ne voit pas ce que le physique de Brigitte Macron venait faire dans l’histoire. Moins impulsive et plus cinglante, la déclaration d’Onyx Lorenzoni, chef de cabinet de Bolsonaro, fait mouche : « Nous remercions [le G7 pour son offre d’aide, NDLR], mais ces moyens seront peut-être plus pertinents pour la reforestation de l’Europe », dit-il, ajoutant cette pique : « Macron n’arrive même pas à éviter un incendie prévisible dans une église qui fait partie du patrimoine mondial de l’humanité, et il veut nous donner des leçons pour notre pays ? » En conclusion : « Le Brésil est une nation démocratique, libre et n’a jamais eu de comportements colonialistes et impérialistes, comme c’est peut-être l’objectif du Français Macron. D’ailleurs, avec un fort taux interne de rejet. » Attrape ça au passage…

    Comme Trump (et comme tous les « populistes » de la planète), Bolsonaro est, pour la classe politique et médiatique dominante, un commode repoussoir. Fustiger la personne évite de s’interroger sur les raisons qui l’ont amené au pouvoir et l’on n’est pas bien sûr, au fond, que la question des incendies qui ravagent l’Amazonie soit le nœud central de cette guerre fort peu diplomatique…

    Les incendies, parlons-en, car il y en a dont on ne parle pas, ou peu, ou plus du tout.

    Jusqu’au début de ce mois d’août, c’est la Sibérie de l’affreux Poutine qui tenait le devant de la scène : en un mois, la superficie de la Belgique partie en fumée, plus de 12 millions d’hectares depuis le début de l’année. La taïga est desséchée, la chaleur intense et le permafrost, en se réchauffant, dégage des tonnes de méthane… Dans ces pays du Nord qu’on aurait crus épargnés, on trouve aussi la Colombie-Britannique, province de l’ouest du Canada. Sur les fameuses cartes de la NASA, il apparaît aussi que l’Afrique brûle plus que l’Amazonie : République démocratique du Congo, Gabon, Cameroun, Centrafrique… Mais il n’y a pas, là, de Poutine ou de Bolsonaro à incriminer, alors on oublie.

    Ça brûle fort dans le cercle arctique, ça brûle fort en Amazonie, ça brûle fort en Afrique, après l’Australie, après la côte ouest des États-Unis… tout cela dégageant des mégatonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Bref, nous sentons le roussi !

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/bolsonaro-en-termes-diplomatiques-cest-un-camouflet-en-termes-populaires-un-bras-dhonneur/

  • Guerre ethnique et raciale dans les quartiers, Grenoble n’est qu’un début !

    Que se passe-t-il à Grenoble ? Il semblerait que des « jeunes gens » se seraient chahutés entre eux, auraient échangé des noms d’oiseaux, et auraient exprimé une certaine colère, comme on dit prudemment dans les médias.Ce n’est tout à fait vrai en fait, si j’en juge par la sortie osée du journaliste Denis MASLIAH du Dauphiné ! 
    Je le félicite car c’est très rare de lire, sous une plume libérée, une réalité qui s’efforce de dénoncer ouvertement ce que moult journalistes de France, tétanisés qu’ils sont, refusent de dévoiler !
    Dans la nuit de dimanche à lundi, ce sont des rixes opposant de jeunes gens issus de cette communauté (noirs) à des jeunes d’origine maghrébine qui ont éclaté à La Villeneuve. 
    Allons donc, ce ne sont pas des blonds aux yeux bleus qui se chamaillent quelque peu pour une jolie du village ? 
    Ce ne sont pas des franchouillards pour un verre de bière ? 
    Pas même des jeunes Blancs qui contesteraient leur blanchitude et feraient un procès à leurs parents ? Serait-ce des allumés du bulbe, des cloches des bois, des tarés de la picole ?


    Allons donc, ce sont des Arabes de nos belles cités de France, tous issus du Maghreb, cette belle région aux couleurs du Sahara, où règnent le couscous et l’islam qui ont tapé à coup de barres de fer, de pierres et que sais-je encore, sur de paisibles Noirs issus de cette belle Afrique si joyeuse, si ludique, si chaude, si musicale !
    Curieux tout de même, cette violence africaine dans nos rues, dans nos villes ! 
    On arrive même à se demander ce que serait la France sans ces descendants ou ces originaires d’Afrique du Nord ou subsaharienne !
    Pourtant, les « humanistes », « les gauchistes », les « écologistes » leurs disent tous les jours : « ne vous battez pas entre vous, ne montrez pas votre violence, vos animosités réciproques, votre détestation, car vous allez faire le jeu du Rassemblement National ! »
    En effet, pour les gauchistes et autres Républicains, on peut se taper dessus, mais en toute discrétion surtout, loin des regards, loin du public, loin des journalistes même si on sait que la plupart ne diront rien, pour ne pas faire le jeu du Rassemblement National !
    Nous avons donc, en France, des gangs, des bandes ethniques qui se confrontent, se battent, se défoncent la tronche au nom de leurs origines, de leurs couleurs et qui sait, de leurs religions ou croyances ! 
    Ne sommes-nous pas là devant une action de racistes pur jus ?
    Imazighen@_Imazighen_

    " Mort aux arabes "
    " Tuons les arabes "
    "Maintenant c'est la guerre "
    Nous ne pouvons plus fermer les yeux face à cette énième provocation soutenu par la @LDNAOFFICIEL
    Explication de cette organisation fasciste sous couvert d'antiracisme en dessous, à derouler ⬇️

    Vidéo intégrée
     
    Où sont les associations droit-de-l’hommistes ? 
    La Licra, le Mrap, la LDH, le Cran, la LDNA, et autres associatifs défoncés aux droits, mais pas aux devoirs, et surtout pas à celui de l’allégeance aux lois de ce pays.
    Selon un habitant contacté par le Dauphiné Libéré, « la police a mis plus de 45 minutes à intervenir pour disperser les deux bandes. 
    Il y avait environ cinquante personnes qui s’affrontaient.
    Pourquoi le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) et ceux de la ligue de défense des Noirs africains (LDNA) ne dénoncent-ils pas les Arabes des cités qui leur ont tapé dessus parce que noirs ?
    C’est quoi ces cris d’orfraies contre le soi-disant racisme blanc, et ce silence de plomb quand ce sont des Maghrébins qui leurs mettent une branlée et crament leurs magasins ? 
    Voici la définition du cri d’orfraie qui explique bien des choses : Hurler, pousser des cris stridents (souvent sans réelle justification, avec une certaine disproportion entre l’acte et la réaction). 
    Protester violemment.
    Vous avez de fait la réponse dans la question ! 
    Parce qu’ils ne sont pas considérés comme des Blancs, des Européens. 
    Ce ne sont pas des toubabs, des Céfrancs, des faces de craie sur lesquels on peut taper comme on veut parce que la police regarde ailleurs, et que la justice s’en fout !
    Ce qui se passe à Grenoble, ce sont les prémices de ce qui va se passer dans d’autres villes, dans d’autres cités parce que les Européens, les Blancs qui ont un peu de moyens se tirent en vitesse et laissent, face à face, les « apaches » du cru ! 
    N’y voyez pas de racisme, c’est tout simplement qu’il fait meilleur vivre hors de leur portée ! 
    Il faudra bien qu’un jour nos dirigeants politiques, nos juges, nos responsables de la police prennent conscience que cela finira par inonder leurs beaux quartiers, impliquera leurs enfants, et générera une violence qui fatalement, va dégénérer en batailles de rues interethniques, puis en guerre de quartiers, pour finir en guerre civile ! 
    Le mélange pègre, religion, racisme est explosif et les explosions futures s’entendront jusqu’à l’Élysée !
    Gérard Brazon
  • Boris Johnson à Macron : “Si vous organisez un référendum, il faut suivre les instructions des électeurs”

    Boris Johnson à Macron : “Si vous organisez un référendum, il faut suivre les instructions des électeurs”

    Boris Johnson a effectué un rappel sur le respect de la démocratie et la confiance en politique en faisant une allusion au déni de démocratie qui a eu lieu en France en 2008 après le référendum de 2005 :

    Fabienne Vaulot@FabienneVaulot

    .@BorisJohnson : « Comme vous l'avez dit Emmanuel, il est essentiel d'avoir de la confiance en politique. Si vous organisez un référendum, il faut suivre les instructions des votants. C'est pourquoi nous devons sortir de l'UE le 31 octobre, avec ou sans accord. »

    Vidéo intégrée

    En mars 2019, Emmanuel Macron avait insulté le peuple britannique en remettant en cause le résultat du référendum sur le Brexit :

    Si la situation est aussi confuse, c’est parce que “le peuple britannique s’est exprimé en n’ayant pas tout en tête” lors du référendum de 2016, a estimé Emmanuel Macron, s’en prenant violemment aux Brexiters:

    “Le peuple britannique a fait un choix souverain dans le cadre d’un référendum sur la base d’une quantité de mensonges. Ceux qui avaient prôné ce schéma ont disparu de la scène politique et ont laissé à d’autres le soin de le mettre en oeuvre”, a dénoncé le locataire de l’Élysée.

    https://www.lesalonbeige.fr/boris-johnson-rappelle-a-macron-le-deni-de-democratie-en-france-suite-au-referendum-de-2005/