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France et politique française - Page 1879

  • L'écologie municipale, un premier pas vers une écologie plus générale ?

    Tandis que la sécheresse sévit en France métropolitaine, y compris dans un Ouest d’ordinaire mieux arrosé que le reste du pays, et que les cartes météorologiques sont rougies en fonction des températures caniculaires et des angoisses contemporaines, l’écologie reste négligée et cela malgré les discours officiels et la récupération par quelques parlementaires de la jeune Greta, nouvelle icône d’un système capitaliste qui n’a pas du tout envie, en fait, de faire des efforts, mais juste des investissements « verts » qui lui donnent bonne conscience et bons profits. Dans mes pérégrinations estivales, je constate que l’artificialisation des terres s’accélère après un bref ralentissement au milieu des années 2010, et les campagnes comme les littoraux se couvrent de bitume et de béton sans que les promoteurs et leurs soutiens, voire leurs clients, ne soient vraiment contredits : les 1.600 hectares sauvés (provisoirement ?) à Notre-Dame-des-Landes cachent une situation terrible et un recul (qui paraît inexorable) de la nature ou, du moins, des espaces dits naturels, herbacés ou boisés. Que cela soit le goudronnage de trottoirs à l’entrée des villages ou la coupe d’arbres, voire la déplantation de haies ; la construction de nouveaux lotissements qui se multiplient non loin des grandes villes ou l’installation de zones commerciales qui ruineront les derniers commerces locaux et indépendants de proximité ; le remplacement d’anciens campings populaires par des projets de résidences de luxe, hotellières ou seulement vacancières ; etc., la liste est longue et désespérante, et rien ne semble pouvoir arrêter le rouleau compresseur des destructions et des constructions inconsidérées et, sur le littoral ou en montagne, souvent destinées aux classes les plus aisées de notre société comme on peut le constater sur la Côte d’émeraude ou en Corse…

    C’est une plainte que je pousse régulièrement, au risque de me répéter et d’apparaître comme un vieux radoteur impuissant, mais l’approche des élections municipales pourrait-elle permettre d’être mieux entendu, ou écouté ? Car chaque liste voudra, de façon plus ou moins opportuniste (et plutôt plus que moins, a priori), verdir son programme pour attirer les jeunes électeurs qui semblent désormais plus attentifs aux questions environnementales que leurs aînés (ce qui reste néanmoins à démontrer). L’écologie municipale est-elle une solution crédible et efficace ? Un lecteur de Jacques Ellul, qui croyait plus aux « petites révolutions locales » qu’à la grande promesse de la révolution générale, répondrait par l’affirmative. Après tout, pourquoi pas ? Des projets pour redonner vie à des zones humides, accueillir des ruches ou aménager des ensembles végétaux sur des immeubles ou entre les bâtiments, replanter des arbres ou organiser des jardins potagers bio en milieu urbain ou scolaire (par exemple), etc. : autant de projets et d’initiatives utiles et bienvenus ! Cela peut être aussi des contestations de projets immobiliers inadaptés aux enjeux actuels ou de destructions de milieux arborés ou de rangées de grands arbres, et la prochaine période électorale municipale pourrait redonner vie à nombre d’affirmations et d’oppositions environnementales, comme on le voit se préfigurer dans de nombreuses villes françaises, sous des couleurs qui pourront ne pas être seulement celles des « écologistes officiels », trop souvent plus politiciens que véritablement défenseurs d’une écologie enracinée et concrète.

    Cet écologisme local, qui peut permettre de faire avancer l’écologie municipale en de nombreux endroits, mérite toute notre attention sans pour autant suffire, en lui-même, à notre réflexion et à une action plus globale et, disons-le sans avoir peur du mot, plus politique. Car c’est en étant politique (ce qui ne signifie pas forcément politicienne, loin de là) que l’écologie peut être la plus efficace et convaincante, et c’est en pensant un « écologisme intégral » que l’on pourra pratiquer et réussir l’écologie intégrale elle-même qui n’oublie rien de la nature, y compris humaine, et fonde la politique générale en se fondant en elle, disparaissant tout en irriguant et inspirant celle-ci, comme le thé infuse en se mêlant à l’eau chaude et en lui donnant son goût particulier…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1568:lecologie-municipale-un-premier-pas-vers-une-ecologie-plus-generale-&catid=53:2019&Itemid=64

  • Greta Thunberg : Notre-Dame-de-la-Désolation

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    Richard Dessens EuroLibertés cliquez ici

    Greta Thunberg, jeune suédoise de 16 ans, est une militante pour le climat. Elle a notamment commencé la Skolstrejk för klimatet (« grève de l’école pour le climat ») et donné un discours à la conférence de Katowice de 2018 (COP24) sur les changements climatiques, concluant : « Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient pour le luxe du plus petit nombre. Et si les solutions au sein du système sont impossibles à trouver, nous devrions peut-être changer le système lui-même. »

    Voilà qui est clair sur l’idéologie de l’enfant suédois.

    Critiquée de tous côtés pour l’utilisation affectée de ses prétendues maladies (le syndrome d’Asperger, un trouble obsessionnel compulsif et un mutisme sélectif lui ont été diagnostiqués), son financement douteux, sa manipulation présumée, Greta Thunberg est reçue par le Pape François, proposée pour le Prix Nobel de la Paix, intervient au sommet de Davos, est invitée par Arnold Schwarzenegger, reçoit le prix « prestigieux » d’Ambassadeur de la Conscience par Amnesty International, etc. Pas mal à 16 ans…

    La fulgurance de son irruption encensée et la mise en scène plus qu’ostentatoire de sa démarche par les médias laissent songeur… comme les attaques dont elle est l’objet.

    Vegan, refusant d’utiliser l’avion, dressant un tableau apocalyptique de notre futur déjà présent, Greta Thunberg est invitée à l’Assemblée nationale par 162 députés ce mardi 22 juillet, reçue par son vice-président, et participe à un débat et aux questions au gouvernement.

    Mieux que Jeanne d’Arc, elle n’entend pas la voix de Dieu qui l’appelle, elle est Dieu lui-même. On croit marcher sur la tête. Un mélange d’écologie politique radicale, d’ultragauchisme, de droits-de-l’hommisme extrême, de prophétisme de gourou, d’apocalypse imminente. Icône d’une jeunesse inculte et caution généreuse de politiques manipulateurs à mauvaise conscience.

    L’écologie politique paroxystique sombre dans une pantalonnade dérisoire et inquiétante.

    Et pourtant, comme d’autres depuis peu, Greta Thunberg pose les bonnes questions, mais apporte des réponses ineptes dont on est en droit de se demander à qui elles profitent. La question de la décroissance est bien réelle et même incontournable et elle doit certainement être reconsidérée de manière radicale. Comme celle du système capitalisme financier mondialisé, obstacle fondamental à tout changement radical écologique. Nicolas Hulot les a déjà évoquées. Le grand journaliste objectif Jean-Michel Aphatie aussi, avec gêne. Mais aucun d’eux, y compris l’icône suédoise, ne propose de solutions satisfaisantes, au contraire, se contentant de psalmodier des incantations en appelant un progrès salvateur putatif autant qu’utopique et mortifère en réalité, ou de rêver d’une révolution systémique cosmopolite, genre hippies des années 68 puissance 10, comme Notre-Dame-de-la-Désolation.

    Si notre Planète est en péril, c’est du fait de sa surpopulation humaine, au-delà des cycles naturels, par ailleurs, de réchauffement et de refroidissement alternatifs de la Terre. Or, cette surpopulation, mère de tous nos maux, y compris l’immigration, n’est jamais évoquée ni même envisagée comme la cause des nombreux dérèglements et pollutions catastrophiques, en effet, eux aussi. On lui préfère les bonnes vieilles solutions idéologiques de la gauche –comme de la droite moribonde d’ailleurs– nappées dans l’utopie d’une « race humaine » sacralisée au développement infini, qui détruit faune et flore allègrement avec tous les équilibres naturels, sans que cela fasse sourciller le moins du monde nos ayatollahs de l’écologie politique, Greta en tête aujourd’hui. L’Homme se développe non avec la Nature mais contre la Nature, éclairage que personne ne veut utiliser pour mener une véritable révolution naturaliste.

    Nous voilà donc revenus aux « provos », « plutôt rouges que morts », et autres pacifistes béats des années 60 et 70 avec l’enfant-Dieu Greta Thunberg. Seuls les manipulateurs ont changé en modernisant un peu les thèmes mais avec les mêmes ressorts. On en finit par regretter l’ex-URSS et la Chine de Mao. Au moins, eux, on pouvait les identifier clairement.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Préserver la culture d’une civilisation n’a rien à voir avec le racisme

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    La polémique née d’un tweet de Nadine Morano à l’encontre de Sibeth Ndiaye n’est pas anecdotique. Par plusieurs aspects, elle est au contraire essentielle. D’abord, elle révèle la stratégie du pouvoir actuel, son orientation et son mode d’action privilégié. La porte-parole gouvernementale n’a pas été choisie par hasard : sa nationalité récente, son style vestimentaire, son registre lexical ont été délibérément choisis pour heurter, pour choquer, pour provoquer. Le but est toujours le même : susciter des réactions qui seront ensuite stigmatisées parce qu’elles seront qualifiées de racistes.

    Le simple bon sens de n’importe quel citoyen français lui suggère qu’une personne chargée de synthétiser un Conseil des ministres doit être représentative de celui-ci et, en fait, de la France. Mme Ddiaye ne l’est évidemment pas, et ne cherche pas à l’être. Bien au contraire. La critique de ses tenues est parfaitement légitime. Celle de son expression ne l’est pas moins. Cette Franco-Sénégalaise est issue de l’oligarchie de son pays d’origine. On doit y être davantage habitué au homard qu’au kebab. Le choix du « kebab » pour illustrer la nourriture de base du Français n’est donc pas la signature d’une appartenance communautaire mais une manœuvre pour dresser deux France l’une contre l’autre : celle de l’avenir, jeune, ouverte, issue de plus en plus de l’immigration, et celle du passé, qu’on titille ainsi pour qu’elle réagisse – ce que Nadine Morano n’a pas manqué de faire.

    Le piège a fonctionné : ceux qui n’aiment pas Sibeth Ndiaye ne la supportent pas parce qu’elle est noire. Ils sont racistes et, en fait, se situent dans l’un des deux camps qui doivent résumer toute la politique nationale selon le pouvoir actuel : Macron ou Mme Le Pen. Par son tweet, Nadine Morano est dans le second ! La manière dont Sibeth Ndiaye lui répond est pleine d’enseignements. Cette fois, le langage est soutenu, mais on y perçoit aussitôt les « tics » verbaux des militants antiracistes : la dévaluation de l’adversaire non par des arguments mais par des associations dépréciatives, comme les heures sombres de l’Histoire, les odeurs nauséabondes. Ici, ce sera la fange, la version châtiée de la boue ou de la merde. La porte-parole dit qu’il faut élever le débat. En l’occurrence, elle ne rehausse que son expression mais abaisse, du même coup, le débat en se dévoilant militante de choc, ce qui n’est nullement son rôle.

    Le terme de « fange » jeté à la figure de Nadine Morano est infiniment plus insultant que les propos de cette dernière à l’encontre de Mme Ndiaye. Le tweet de la députée européenne était entièrement justifié : les vêtements excentriques, notamment un pantalon façon « peau de tigre », y sont qualifiés de « tenue de cirque ».

    Car, en second lieu, la polémique a fait apparaître le véritable problème qui est celui de la confusion entretenue avec succès par la gauche idéologique, toujours au pouvoir, au gouvernement comme dans les médias complices, entre race et culture. Il s’agit de faire passer toute défense de l’identité culturelle pour du racisme. Si la hiérarchie des hommes en fonction de leur couleur ou de la forme de leur boîte cranienne, c’est du racisme que rien ne vient justifier, ni scientifiquement, ni moralement, en revanche, l’idée que la culture d’une civilisation, d’une nation doive être préservée n’a rien à voir avec le racisme.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/preserver-la-culture-dune-civilisation-na-rien-a-voir-avec-le-racisme/

  • Réforme des retraites : un nouveau système monopolistique

    Réforme des retraites : un nouveau système monopolistique

    Extrait d’une critique de l’IREF sur le rapport de Jean-Paul Delevoye (celui qui met 700 000 signatures à la poubelle), qui n’applique pas le principe de subsidiarité en venant encore renforcer le rôle de l’Etat omnipotent :

    Le vice le plus fondamental est peut-être surtout dans la centralisation du nouveau système entre les mains de l’Etat. Une caisse unique des retraites universelles sera créée qui regroupera toutes les caisses et qui s’apprête sans doute ainsi à voler les réserves de 150 milliards d’euros des caisses complémentaires et indépendantes. Et l’Etat pilotera le tout. Certes, il est prévu d’associer les assurés et les professionnels au sein du conseil d’administration de cette structure et de lui adjoindre un « conseil citoyen », mais le budget sera préparé par l’Etat et inclus dans les lois de finances ! Et rien n’assure que les retraités seront représentés dans les instances mises en place.

    Cette réforme est une pierre de plus dans la prise en charge « universelle » de la société par l’Etat avec en corollaire l’infantilisation croissante des individus. Il n’y a d’ailleurs aucun exemple étranger (pays riches et démocratiques) de système “universel” comme celui que veut mettre en place M. Macron.

    Il reste une question sans réponse : comment et pourquoi M. Macron et son gouvernement peuvent-ils encore être critiqués pour leur libéralisme alors qu’une grande majorité des réformes engagées, et particulièrement celle des retraites, renforce le collectivisme dont est empreinte la politique de la France depuis des décennies ?

    https://www.lesalonbeige.fr/reforme-des-retraites-un-nouveau-systeme-monopolistique/

  • Du 19 au 25 août : l'Université d'été d'Académia Christiana dans l'Orne

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    Communiqué d'Universita christiana :

    Nous voulons que notre pays renoue avec son âme française, c'est-à-dire avec notre histoire. Autrement dit : vivre de notre identité. Nous croyons que la tradition n’est pas le passé mais ce qui ne meurt jamais. Nous voulons que notre identité perdure. Provinciale, française, européenne et catholique, notre identité est une richesse. Nous ne sommes pas des conservateurs de musée, nous brûlons d’un ardent désir de vivre ici et maintenant de nos traditions millénaires.

    Nous voulons également la justice et militons pour un ordre politique régi par les lois qui transcendent la volonté des hommes. Notre norme, c’est le réel, c’est-à-dire la nature créée par Dieu. Enfin, parce que nous sommes catholiques, nous voulons que l’ordre politique n’ordonne rien qui soit contraire à la foi et n’interdise rien qui soit exigé par elle. Nous ne sommes pas les gardiens aigris d’un nouvel ordre moral, mais simplement les porteurs d’un ordre politique apte à servir le véritable bien commun.

  • Immigration : Salvini s’oppose au couple franco-allemand – Journal du mardi 23 juillet 2019

     

    Immigration : Salvini s’oppose au couple franco-allemand

    Un mois après l’affaire Carola Rackete, les divisions sur le sujet migratoire sont toujours vives. Alors que plusieurs pays européens se sont entendus sur la création d’un mécanisme de solidarité, le ministre de l’intérieur italien s’oppose toujours aux décisions de Paris et Berlin.

    Boris Johnson prend ses quartiers au 10 Downing Street.

    Comme prévu, le partisan d’un Brexit dur succède donc à Theresa May à la tête des conservateurs et au poste de premier ministre britannique… Le début d’un parcours qui promet d’être semé d’embûches.

    Souriez, vous venez de travailler 203 jours pour l’Etat !

    Aujourd’hui 23 juillet c’est le jour de libération fiscale, le jour où vous cessez symboliquement de travailler pour l’Etat et que vous récoltez enfin le fruit de votre labeur. Retour sur une gabegie fiscale française.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-salvini-soppose-au-couple-franco-allemand-journal-du-mardi-23-juillet-2019

  • Manifestation contre l’islamisme : Génération Identitaire fait condamner l’État

    « En novembre 2017, 2 ans après la tuerie du Bataclan, Génération Identitaire avait organisé une grande manifestation à Paris contre l’islamisme. Celle-ci a été interdite à la dernière minute par le préfet de police pour de prétendus risques de troubles à l’ordre public. Face à cette décision purement politique et cette atteinte à la liberté d’expression nous avons attaqué l’arrêté d’interdiction. Aujourd’hui la justice nous donne raison et condamne l’État à nous verser 1500€ de frais de justice. Cela ne couvre pas tous les frais engagés mais démontre bien que cet acharnement judiciaire sert à nous faire taire. Le tribunal a bien souligné que notre rassemblement ne présentait aucun danger et que nous agissions toujours sans violence ni dégradation pour éveiller les consciences. En écho à cette décision nous demandons la relaxe pour le procès de Defend Europe dans les Alpes. Nos militants ne doivent pas être condamnés à de la prison ferme pour avoir mis en évidence une défaillance de l’État ! »

    Youtube


    En parallèle: Romain Espino, porte-parole de Génération Identitaire annonce avoir été « censuré définitivement » du réseau social Facebook

  • La grande question des retraites. Partie 1 : Travail et retraites.

    Il n’est pas possible de penser la question des retraites sans poser celle du travail, de ses finalités, de ses aspects et de ses possibilités. Or, trop souvent, les retraites ne sont évoquées que sous l’angle financier ou social, en oubliant que la retraite en elle-même est d’abord la sortie, plus ou moins ordonnée, du monde du travail et de la condition de travailleur, dernier terme que l’on limite trop aux seules classes populaires productrices dans l’idéologie marxiste en oubliant ces classes moyennes, voire supérieures, qui elles aussi sont engagées dans le processus de production de biens et de services, plus dans le secteur tertiaire et dans celui des échanges que dans les usines ou les champs. En fait, c’est le travail qui doit ou devrait déterminer les retraites (ce qui n’est le cas qu’en partie, paradoxalement), leur financement comme leur gestion sur le long terme, et cela nécessite aussi d’en examiner les conditions, autant d’accès que d’exercice et cela sans en oublier à la fois la nécessité et la motivation dans le champ économique comme social.
    Aujourd’hui, le travail « professionnel » recouvre un temps qui paraît bien moins long qu’il y a une quarantaine d’années, mais il apparaît aussi moins bien distribué, le nombre de chômeurs ou de travailleurs à temps partiel ayant fortement progressé quand, dans le même mouvement, l’accès à l’emploi salarié est devenu plus tardif et, souvent, moins assuré. Cela entraîne donc une fragilisation des modes de financement des retraites, sans oublier que l’espérance de vie s’est aussi élevée et que le nombre de retraités a, lui aussi, augmenté mécaniquement et, disons-le, heureusement ! Désormais, la charge des retraites est devenue « trop » lourde pour un monde de l’emploi qui, en comparaison et en proportion, s’est rétréci de façon fort embarrassante pour leur financement : de quatre cotisants pour un retraité au milieu des années 1940, nous sommes passés à moins de deux, ce qui, évidemment, change la donne initiale de la retraite par répartition. Cela est évidemment lié à la quantité horaire de travail fourni, mais aussi à la situation démographique moins favorable et qui « se retourne » avec l’arrivée des classes d’âge nombreuses à l’âge de la retraite quand la natalité, elle, s’essouffle. Tout cela est connu et évoqué à raison souvent, mais aussi à tort et à travers parfois. L’erreur serait de se contenter de ces données, importantes mais pas toujours suffisantes pour saisir tous les enjeux de la question et tracer des perspectives qui satisfassent autant l’économique que le social.

    Un des premiers leviers dans la résolution de la question des financements est celui de l’emploi : faire baisser le nombre de chômeurs, réellement et non artificiellement par des entourloupes comptables ou des radiations exagérées, est un premier moyen de répondre efficacement à cet enjeu du financement, et c’est là-dessus qu’il faudrait insister. Mais il semble qu’il y ait, qu’on le veuille ou non, un certain renoncement en France sur ce sujet, et cela depuis la fameuse phrase du président Mitterrand qui affirmait que « contre le chômage, on a tout essayé », phrase du fatalisme étatique par excellence et véritable scandale économique autant que social. Or, il reste beaucoup à faire, et le fatalisme est anti-politique quand il faudrait que, justement, le politique (à travers l’Etat souverain) reprenne la main, non par étatisme mais pour garantir son rôle de justice sociale et de protection de ses nationaux et citoyens-contribuables. De nombreuses pistes restent à creuser, en particulier à travers le redéploiement rural et la reconstruction d’un véritable tissu d’activités de productions et de services dans des zones aujourd’hui déclassées par la mondialisation et la métropolisation mais qui constituent ce que l’on pourrait nommer, sur le plan de la conquête démographique, économique et sociale, « le far-west français » (mais sans l’aspect destructeur des origines et des traditions locales que l’original états-unien a pu représenter). Là encore, au lieu de fermer des écoles de campagne (près de 400 cette année encore), il faudrait en ouvrir et en rouvrir, y compris avec un nombre d’élèves inférieur aux obligations administratives, et cela serait le meilleur moyen d'attirer de jeunes familles et de pérenniser leur installation, sachant qu’une école ouverte dans ces conditions particulières, c’est aussi le maintien ou la création de trois emplois en moyenne, pour l’enseignement proprement dit et pour l’entretien de l’établissement, autant ménager que technique et informatique. Ce n’est qu’un exemple de ce qui pourrait être fait, parmi mille d’entre eux et initiatives possibles en ce domaine.Un autre élément du travail à prendre en compte est son « temps long » et sa distribution avant de pouvoir accéder à la retraite professionnelle. Si les générations présentes travaillent moins que les précédentes, c’est aussi parce que leur productivité est plus élevée et qu’elles « rapportent » plus, mais souvent plus par leur consommation elle-même (et par les charges fiscales…) que par leur seule production. Mais la demande des générations actuelles s’est adaptée aux possibilités, jusque là assumées et garanties (mais cela est de moins en moins vrai, semble-t-il), de l’Etat-providence, devenu un « Etat-nounou » qui a fortement déresponsabilisé les populations tout en les aliénant de plus en plus à une société de consommation exigeante et addictive… Cette évolution a constitué un piège qui, désormais, paraît se refermer complètement sur ceux qui ont cru en les promesses d’un « bonheur si je veux », fondé sur l’individualisme et le « consommationnisme », devenu « consommatorisme » : ainsi, les retraités peuvent mal vivre, parfois, leur situation financière qui paraît les déchoir de ce statut confortable de consommateur et d’assuré social (qu’ils restent pourtant et malgré tout) de salarié (ou indépendant) cotisant. D’autre part, le travail n’a pas la même valeur ni le même statut selon les professions et les secteurs d’activité, et les hiérarchies des uns et des autres, sans oublier les fortes disparités dans les conditions mêmes du travail effectué : cela se ressent dans l’espérance de vie elle-même, et encore plus dans celle « sans incapacité », qui correspond à la « bonne santé », qui sont toutes deux très différentes selon que l’on est cadre, professeur ou ouvrier métallurgiste ou du bâtiment, et qui montrent un écart pouvant atteindre treize ans entre un travailleur « manuel » et un travailleur « intellectuel ».Sans doute ne faut-il pas oublier aussi la nature du travail effectué, qui peut être fort différent selon les étapes de la vie des cotisants, et l’évaluer ainsi à l’aune des différents aspects reconnus de pénibilité, ce qui renvoie également à la question de l’âge effectif de l’accès à la retraite qui, si l’on y réfléchit bien, ne peut être tout à fait le même selon les professions considérées. N’est-ce pas une erreur de vouloir imposer un âge légal de départ à la retraite et un nombre minimal d’années travaillées et cotisées ou, du moins, une certaine « injustesse » sociale qui pourrait bien être ressentie comme une véritable injustice ? Ces questions méritent au moins d’être posées, à défaut de trouver des réponses totalement satisfaisantes aujourd’hui.(à suivre : Le travail au-delà de l’âge légal de la retraite ; des propositions pour de nouvelles formes de financement ; la Monarchie royale et la question des retraites : quelles possibilités ? ; etc.)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1567:la-grande-question-des-retraites-partie-1-travail-et-retraites&catid=53:2019&Itemid=64

  • Une enquête sur les dîners de Macron avec le «Tout-Paris» aux frais de la République publiée

    unnamed.jpgL’affaire François de Rugy a «ressuscité» le passé. Des journalistes et figures de la vie politique sont revenus, pour FranceInfo, sur les dîners organisés par Emmanuel Macron à Bercy alors qu’il était ministre de l'Économie. Ils ont notamment évoqué certaines «similitudes» dans ces deux cas.
    Les dîners polémiques de François de Rugy ont rappelé aux journalistes et figures de la vie politique, interrogés par FranceInfo, les réceptions tenues à Bercy par Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l'Économie.
    Selon eux, grâce à ces événements, le Président français a pu établir un solide réseau de contacts qui lui a été bénéfique pour construire sa carrière politique.
    «Il y a des similitudes»
    Pour Frédéric Says, éditorialiste à France Culture et auteur avec Marion L'Hour du livre Dans l'enfer de Bercy, il existe bien une ressemblance.

    «Il y a des similitudes […]. Pour François de Rugy, on parle d'une dizaine de dîners entre octobre 2017 et juin 2018 mais du côté d'Emmanuel Macron, c'était quasiment tous les soirs! C'était très très soutenu», a tenu à préciser Frédéric Says.

    «C'était impressionnant»
    Christian Eckert, l’ancien secrétaire d’État chargé du Budget au ministère des Finances et des Comptes publics, s’est aussi souvenu de ces réceptions.
    «Je ne sais pas si les dîners de Macron étaient comparables avec ceux de Rugy en terme de qualité des repas mais en terme de nombre et de fréquence, c'était impressionnant», a-t-il dit interrogé par FranceInfo.
    Le «Tout-Paris» invité
    Toujours d’après Christian Eckert, lors de ces dîners, le Président français s’entretenait avec des personnes de tous les domaines.

    «La salle à manger peut accueillir les journalistes, les acteurs, les "people", les chefs d'entreprise, les chanteurs, le Tout-Paris et bien au-delà, accourus le plus souvent par l'entrée discrète située quai de Bercy», a-t-il souligné.

    Parmi les invités figurent, par exemple, Dalil Boubakeur, alors président du Conseil français du culte musulman,....
    [...]
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  • « Le JT de l’éco. Que deviennent mes crédits en cas d’effondrement ? » L’édito de Charles SANNAT

    Résultat de recherche d'images pour "le jt de l'éco"
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Je vous retrouve désormais comme tous les lundis ou presque avec la nouvelle vidéo du Vrai JT de l’éco et de l’or.
    Cette semaine, l’idée c’est de répondre à une question que vous êtes très nombreux à vous poser à savoir… 
    Que va-t-il se passer pour vos crédits en cas d’effondrement ou de faillite de votre banque ?! Grande question. 
    Globalement il vous faudra les rembourser dans presque tous les cas sauf un !! Explications !
    Nous parlerons également de l’actualité économique dominée par les baisses de taux à venir de la FED très difficiles à justifier et des contradictions des autorités monétaires. 
    Des contradictions qui en disent beaucoup plus que ce que l’on peut croire au premier abord.
    La banque centrale sait des choses, que nous ne savons pas… alors essayons de deviner.
    Essayons de deviner ce qu’il risque de se passer dans les prochains mois, et évidemment cela tourne essentiellement autour de l’énergie et des guerres pour l’énergie.
    Dans cette édition, je consacre d’ailleurs deux articles, l’un à la situation turco-chypriote, et l’autre à la situation libyenne avec 300 000 barils par jour de production portés disparus depuis vendredi dernier suite à la fermeture du plus gros puits.
    Nous évoquerons également les tensions dans le Golfe et les effets sur l’or.
    Bref, un JT passionnant !!!
    N’oubliez pas évidemment, de « partager » cette vidéo si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi cliquer sur les pouces bleus car il paraît que c’est important et vous pouvez également vous abonner à la chaîne Youtube Insolentiae TV.
    Pour le reste, je vous retrouverai lundi prochain, après une semaine où il n’y aura plus d’éditions quotidiennes, car j’ai quelques jours de travail en retard, de trop nombreux mails et autres courriels en souffrance. 
    Bref, je vais consacrer cette semaine à la fin de la rédaction de mon dossier spécial effondrement, et au courrier des lecteurs. 
    Par avance, toutes mes excuses à celles et ceux à qui je ne pourrai pas répondre faute de temps. Je ferai de mon mieux.
    On se retrouve le lundi 29 pour une édition spéciale le vrai JT de l’éco.
    A très bientôt mes chers lecteurs. A très bientôt.
    Pour télécharger Présentation le vrai JT de l’éco et de l’or 19072019

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/le-jt-de-leco-que-deviennent-mes.html