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France et politique française - Page 1963

  • Commission parlementaire « extrême droite » : auditions publiques pour les accusateurs, huis clos pour les accusés !

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    Depuis le 23 janvier 2019, et jusqu'au 16 mai prochain, se tient une curieuse commission d'enquête contre de supposées violences des groupes d'extrême droite, à la demande de Jean-Luc Mélenchon. Cette commission est présidée par Mademoiselle Muriel Ressiguier, député des Insoumis de l'Hérault. Elle devait conclure ses travaux le 16 mai, et rendre son rapport le 11 juin.

    Communiqué commun de la Ligue du Midi, de Vigilance Halal, de Riposte laïque et de Résistance républicaine :

    Nous avons appris, par une fuite du Figaro, qui n'a pas été démentie, que nos responsables devaient faire partie des personnalités auditionnées. Pourtant, nous ne nous reconnaissons absolument pas dans cette définition donnée par les députés : « Tous ces groupes ont en commun la violence, l’incitation à la haine raciale, homophobe et sexiste. Ils agressent des couples, des cyclistes, des passant-e-s, des étudiant-e-s pour leurs opinions, leur orientation sexuelle ou leur origine. Ils agressent, insultent, intimident, menacent de simples citoyen-ne-s mais aussi des élu-e-s de la Nation ».

    Nous y verrions plutôt les pratiques des groupes d'extrême gauche, antifas ou Black Blocs, qui ont multiplié, à l'occasion du mouvement des Gilets jaunes, les actes de vandalisme contre des symboles qui leur déplaisent, des agressions contre des journalistes, des librairies ou des opposants politiques, ainsi que des violences graves contre les forces de l'ordre, ce qui ne paraît pas émouvoir le chef des Insoumis, ni Mademoiselle Ressiguier.

    À quelques jours de leur éventuelle audition par la Commission d’enquête, les personnalités et leaders des groupes visés, n’ont toujours reçu aucune notification. Par conséquent, en fonction de leur éloignement ou de leur emploi du temps déjà engagé, certains d’entre eux pourraient avoir à demander des reports d’audience.

    Par ailleurs, si aucun texte ne précise les conditions permettant de décréter le huis clos en commission, il semble pourtant que les règles constantes du droit commun, ainsi que l’usage, commandent d’en justifier l’emploi.

    Les parlementaires voudront bien se demander pourquoi Madame HERVOUËT, présidente d’une association immigrationniste - dont les curieuses pratiques ont été épinglées par le conseil départemental socialiste de l’Hérault - a été auditionnée à huis clos alors qu’elle était là en infraction totale avec le principe de séparation des pouvoirs ; pourtant, dans le même temps cette disposition a été refusée à Monsieur BATTESTI, président de Facebook, qui la demandait, terrorisé par les menaces induites par la Présidente.

    Pareillement, on se demandera ce qui justifie le huis clos pour les auditions de Messieurs Fabrice ROBERT et Romain ESPINO, animateurs de mouvances identitaires, convoqués ce jeudi 11 avril. Ce refus du principe du « contradictoire » n’est pas sans rappeler les pratiques d’autres pays, d’autres époques et d’autres mœurs.

    De notre point de vue, aucune raison réelle et sérieuse ne justifie le huis clos pour les personnalités et leaders des groupes visés ; sinon celle de leur fermer la tribune qui leur est due et d’occulter aux yeux du public les éléments qu’ils pourraient faire valoir en défense ; alors que tous les éléments à charge les concernant ont été largement rendus publics et de manière tendancieuse et très exagérée ; parfois même en infraction avec le principe de séparation des pouvoirs.

    Les parlementaires devraient s’interroger sur le sens de ces manœuvres arbitraires qui n’ont d’autre but que de nous bâillonner et de présenter au public un seul son de cloche : démarche publique résolument à charge d’un côté, interdiction de publicité de notre défense de l’autre. Ce déséquilibre est inadmissible dans un état de Droit, surtout émanant du pouvoir législatif.

    En conclusion de tout ce qui précède, les signataires entendent, si leur convocation était confirmée, se présenter à un débat public, équilibré et contradictoire.

    Par conséquent, ils demandent la levée du huis clos en ce qui les concerne, et à défaut, qu’en soient publiquement justifiées les raisons dès avant leur audition.

    Montpellier, le 9 avril 2019

  • On a les gauchistes les plus cons du monde, mais aussi les plus nuisibles

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    Riposte laïque cliquez ici

    On a souvent dit que la France avait la droite la plus bête du monde. Ce n’est pas faux, car il faut être sacrément crétin pour être tombé, comme l’ensemble des chefs de cette mouvance, depuis les années 1985, dans le piège que lui a tendu avec machiavélisme François Mitterrand. Ce vieux renard politicien a réussi à interdire à la droite de faire des alliances avec le Front national, tout en s’autorisant tous les accords avec le PCF et l’extrême gauche trotskiste. Résultat, bien que largement minoritaire, la gauche a gagné nombre d’élections qu’elle aurait dû perdre.

    Dans un autre registre de stupidité, on a assisté à la première confrontation entre les douze têtes de listes aux Européennes. Et on a écouté Raphaël Glucksmann, que les socialauds ont mis en tête pour mieux dissimuler leur naufrage, l’écolo Yannick Jadot, l’Insoumise Manon Aubry, le coco Ian Brossat et Benoit Hamon, de Génération.s (défense de rigoler). C’était grotesque. Ces charlots étaient d’accord sur l’essentiel : urgence de la transition écologique, obligation de continuer la submersion migratoire, soumission à l’islam, négation de toute question identitaire, nécessité de rester dans l’Union européenne, pour la changer de l’intérieur.

    Il n’ont même pas réussi à voler dans les plumes de Nathalie Loiseau, car, à part la question sociale, qui leur sert à se différencier de Macron, ils sont d’accord avec lui sur ces questions essentielles. Ils avaient tout ce qu’il fallait pour faire une liste commune, qui s’appuyant sur l’impopularité de l’équipe présidentielle, aurait pu réussir un bon score.

    Mais ils ont choisi de jouer chacun leur partition, pour pouvoir exister. Les réveils vont être douloureux, quand on sait qu’il faut atteindre 3 % des voix pour être remboursé, et 5 % pour avoir des élus, qui donnent des moyens organisationnels (autrement dit des sous) aux postulants. Sans risque de grosse erreur, on peut considérer que Brossat va rester à 1 %, ce ne sont pas les stupidités qu’il a racontées sur les avions qu’il convient de réserver aux seuls riches qui vont l’aider. Benoît Hamon, que nous avions surnommé Bilal pour sa course au vote musulman, aura également bien du mal à atteindre les 3 %, et comme il n’intéresse pas grand monde, son avenir politique est assombri, il va peut-être devoir travailler pour la première fois de sa vie, à 51 ans, et ne pas vivre que de la politique…

    Reste Glucksmann, cache-sexe du PS moribond. Pour lui aussi, le réveil va être difficile, et s’il va dépasser les 3 %, la barre des 5 % est loin d’être garantie. Il n’est pas certain que ces grandiloquentes déclarations d’amour à l’Europe ne soient très payantes.

    Les Insoumis, avec la médiocre caricature haineuse Manon Aubry, seront bien sûr fort éloignés des scores que seule la personnalité de Mélenchon leur permettait d’atteindre aux Européennes. Tel que cela est parti, ils risquent de plafonner à 7 %, ce qui leur permettra quand même d’envoyer à Bruxelles tous les tocards qu’ils n’ont pas réussi à faire élire au Palais Bourbon, et d’avoir quelques moyens supplémentaires.

    Quant aux écolos, avec toute la propagande faite sur l’urgence climatique, il devrait se trouver les habituels crétins qui, à l’occasion des Européennes, se disent qu’effectivement, il faut qu’on défende la planète, et donc que le vote écolo s’impose. Bien que discrédités nationalement, ils sont bien capables d’atteindre les 10 %, ces imposteurs !

    Mais la nuisance de la mouvance gauchiste s’exerce dans nombre d’autres secteurs, bien plus importants que les élections. Elle s’exerce d’abord dans la rue, où les Antifas et les Black Blocs sont les véritables milices du régime, interdisant d’expression la mouvance patriote, qu’elle peut agresser avec une totale impunité. À notre connaissance, ceux qui ont frappé à dix contre un le journaliste Vincent Lapierre à Toulouse, bien que connus, n’ont pas encore été arrêtés. Pas davantage ceux qui ont essayé de vandaliser la Nouvelle Librairie, dans le Quartier Latin. Ces milices ont été indispensables à Macron-Castaner pour pourrir de l’intérieur, sur Paris essentiellement, le mouvement des Gilets jaunes. Travail complété par l’infiltration de gauche et d’extrême gauche, qui ont noyauté le mouvement, l’enfermant dans les seules revendications sociales, et y interdisant toute allusion sur l’immigration (qui coûte très cher aux Gilets jaunes) et sur l’identité.

    Naturellement, l’agitation entretenue contre ce qu’ils appellent l’extrême droite, en fait la mouvance patriote et identitaire, seule opposante sérieuse à Macron et au mondialisme, fait le jeu du pouvoir. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la grotesque commission Ressiguier, contre « les violences commises par l’extrême droite », et la volonté affichée de Génération Identitaire, qui n’a jamais exercé la moindre violence contre des policiers, des migrants ou des gauchistes. Ce régime, aidé par les gauchistes, ne cache plus sa volonté de briser par tous les moyens la dissidence patriote, par des dissolutions ou la censure opérée sur les réseaux sociaux. Nous ignorons, à l’heure où nous écrivons ces lignes, si Pierre Cassen et Christine Tasin seront auditionnés par leur grande amie Muriel Ressiguier, qui paraît vouloir imposer le huis-clos pour ces interrogatoires… Mais nous savons que l’un comme l’autre devront encore consacrer du temps à se défendre devant les tribunaux, sans savoir s’ils ne vont pas tomber sur des juges « Mur des Cons ».

    La nuisance gauchiste s’exerce également dans tous les domaines de la société, où leur travail de déconstruction quotidien sape la France depuis cinquante ans : la magistrature, les médias, l’école, l’université, la Culture. Naturellement, elle est l’alliée naturelle des islamistes, contre qui elle n’a jamais un mot. Cela s’appelle l’islamo-gauchisme.

    C’est une véritable cinquième colonne, au cœur de l’appareil d’État, qui constitue un véritable contre-pouvoir à tout gouvernement légitiment élu. Et cela dans tous les pays occidentaux, Donald Trump y étant confronté quotidiennement depuis deux ans.

    S’il arrivait au pouvoir en France, comme cela s’est fait en Italie et dans les pays de l’Est de l’Europe, il devrait se donner des moyens exceptionnels, en s’appuyant sur le peuple, pour briser, par la force s’il le faut, ce cancer qui exerce sa capacité de nuisance contre le peuple français, au service du mondialisme, du Grand Remplacement, du changement de civilisation et de l’islamisation de notre pays.

    Un passage obligatoire.

    Avant la Reconquête du pays, qui passera par l’éradication de la cinquième colonne islamiste, il faudra en finir avec le cancer gauchiste.

  • Des Grenobloises défilent pour « la liberté des femmes voilées ». Vraiment ?

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    Samedi dernier, quelques dizaines de femmes ont couru dans Grenoble pour réclamer « la liberté des femmes voilées ». Plus précisément pour dénoncer « les discriminations et les humiliations quotidiennes » dont elles se disent victimes dans leur vie de tous les jours.

    Afin de donner à leur démarche tout le poids nécessaire, elles ont manifesté de la Bastille à la mairie de Grenoble, revêtues du hijab pour la plupart d’entre elles. Elles dénoncent « certains espaces qui leur sont refusés », telles les piscines ou les salles de sport, et d’autres où elles assurent être « mal accueillies », comme l’université, la CAF ou Pôle emploi.

    « Stop, ça suffit. On est citoyennes françaises, on vote, on paye des impôts mais on ne veut pas de nous sur la place publique. C’est limite chez les médecins, dans le sport, un peu partout. On préfère nous voir cloîtrées à la maison », déclare l’une des manifestantes à FR3.

    Qu’est-ce que quarante ou cinquante femmes sur une agglomération de 670.000 habitants ? Rien ou presque. Ça ne vaut pas plus qu’un haussement d’épaules…

    C’est ce que pensait cette habitante parisienne quand elle enfilait un pull pour ne pas sortir bras nus : si la paix du quartier est à ce prix, ça n’est pas si grave… C’est aussi ce que se disaient nos voisins anglais quand ils ont accepté que le droit coutumier islamique prime parfois sur le droit anglais (en matière de divorce, notamment). Et puis une femme en burkini à la piscine, où est le problème ? C’est vrai, quoi, pourquoi ne pas leur réserver des horaires aménagés s’il faut cela pour qu’elles se mettent au sport ? Ce qu’a fait Martine Aubry à Lille. Et l’on peut bien, aussi, leur réserver des cabinets médicaux où elles ne risqueront pas de croiser un mâle. Après tout, si leur santé est à ce prix, où est le problème ?

    On peut aussi faire une séparation dans les amphis, à l’université, et puis des horaires réservés dans les musées, comme au hammam ; séparer aussi les petits enfants des écoles pour que garçons et filles ne se côtoient pas dans les classes de mer ou de nature. Ah pardon, c’est déjà fait : les plus radicaux n’y vont pas, c’est plus simple. Pas grave, non plus, d’apprendre que l’une des opérations de chirurgie esthétique les plus pratiquées, aujourd’hui, soit l’hyménoplastie (reconstruction de l’hymen, c’est-à-dire de la virginité). « Ça explose »/em>, disent les médecins. On trouve même un « pack tout inclus » pour aller se faire opérer en Tunisie : 700 euros, billet d’avion et hébergement compris.

    Parmi les manifestantes, l’une se plaint qu’on lui ait refusé l’entrée dans une piscine lors d’un examen. « Quand je suis arrivée au bord de la piscine avec mon maillot de bain couvrant, un maître-nageur est venu me chasser et je n’ai pas pu passer mon agrément. J’ai été discriminée », dit-elle. Il existe un règlement vestimentaire dans toutes les piscines de France, il vaut pour tout le monde. Qu’on se présente avec un bermuda et sans bonnet et c’est le retour au vestiaire assuré. Il n’y a aucune raison pour faire une exception.

    Il ne faut pas être naïf. Ce type de manifestation est une manœuvre à visée politique. Et Grenoble n’est pas n’importe quelle ville. En 2016, Patrick Kanner, ministre de la Ville du gouvernement Valls, avait provoqué des hurlements dans les rangs du Parti socialiste en affirmant que certains quartiers en France – comme on en trouve à Grenoble – n’avaient rien à envier à Molenbeek. Exemple à Allier-Alpins : école 100 % musulmane, inscriptions à la maternelle en arabe et en turc dans le quartier Vigny-Musset, boutiques strictement communautaires, avaient dénoncé, en 2015, Les Républicains de l’Isère et le blog d’opposition « Grenoble, le changement ».

    Le 7 février 2019, le préfet de l’Isère a ordonné la fermeture, pour six mois, de la mosquée Al-Kawthar, cela, en vertu de l’article L. 227-1 du Code de la sécurité intérieure qui vise à « prévenir la commission d’actes de terrorisme ».

    Son imam légitimait le djihad armé…

    Marie Delarue

    Tribune reprise deBoulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • 4,5 millions de signatures : la revanche de la France des gilets jaunes ?

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    « Attelage baroque » : c’est ainsi que la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndinaye qualifiait, ce mercredi matin, l’initiative de parlementaires de tous bords de lancer une procédure de référendum d’initiative partagée (RIP), comme le prévoit notre Constitution, pour empêcher la privatisation d’Aéroports de Paris. Le matin même, le ministre Jacqueline Gourault, sur RTL, parlait de « drôle d’attelage ». Comme quoi les éléments de langage gouvernementaux laissent tout de même une marge d’initiative à chaque ministre pour broder autour du mot clé. En l’occurrence, le mot « attelage ». Il reste, au choix, les qualificatifs « bancal », « improbable » et « insolite ». Cependant, Bruno Le Maire, mercredi après-midi, à l’Assemblée, lui, s’est distingué en évoquant un « équipage de circonstance », soulevant une bronca sur les bancs de l’opposition, c’est-à-dire chez ses anciens camarades d’attelage…

    On a envie de reprendre les paroles de la chanson de Brel, dont on fêtait les 90 ans cette semaine, « Les Remparts de Varsovie » : « Je trouve Madame mauvaise copine. » Ou bien les mots d’enfants de cour de récréation : « C’est celui qui dit qui est. » Parce que, en matière d’attelages baroques, drôles, bancals, improbables ou insolites, nous sommes quand même bien montés, depuis deux ans. Un gouvernement composé d’anciens Républicains échappés de leur écurie et de socialistes de labour reconvertis en chevaux de course, sans parler de la mouche du coche de Rugy, qui fit son miel dans la ruche écologiste. Ne parlons pas – mais si, justement, parlons-en – de la liste tirée par Mme Loiseau aux élections européennes. Atteler à la même charrette un Pascal Canfin, ancien président du WWF France, et l’ancien président des Jeunes Agriculteurs, Jérémy Decerle, il fallait oser. On appelle ça, depuis deux ans, le « en même temps ». Dans notre civilisation équestre, on dit « tirer à hue et à dia ».

    Et pourtant, Mme Gourault, qui est loin d’être un cheval de retour, ose s’exclamer : « Je ne savais pas que je verrais ça dans ma vie politique », à propos de cette initiative parlementaire. En 2012, c’est peut-être ce que s’étaient dit nombre d’électeurs de droite lorsque François Bayrou, mentor de Mme Gourault, annonça qu’il voterait François Hollande.

    Visiblement, cette initiative de plus de 200 parlementaires des deux chambres (alors qu’il en faut 185) a surpris et agace le gouvernement. Certes, les obstacles sont nombreux avant qu’un tel référendum ait lieu. D’abord, le référendum d’initiative partagée ne peut aller contre une loi qui vient d’être votée par le Parlement. Or, la privatisation d’ADP est inscrite dans la loi PACTE, qui doit être votée par l’Assemblée le 11 avril. Par ailleurs, la validation du Conseil constitutionnel est nécessaire. Ensuite, il faut l’approbation de 10 % du corps électoral, soit environ 4,5 millions de signatures de citoyens pour que la procédure vers un éventuel référendum aille à son terme.

    Et c’est là que réside le vrai danger pour le gouvernement. Le vrai référendum pourrait bien être cette pétition inédite à ce jour dans notre pays. On se souvient de la pétition contre le mariage homosexuel qui avait réuni près de 700.000 signatures en 2013. Il faudrait presque 6,5 fois plus de signatures dans le cas présent. La barre est haute, direz-vous ! Pas certain, dans le contexte de crise sociale profonde que connaît notre pays. La France des ronds-points, des gilets jaunes, pourrait trouver sa revanche derrière son ordinateur, après un grand débat aux questions fermées, voire biaisées, et qu’elle a massivement boudé, la cause des Aéroports de Paris ne serait alors qu’un prétexte. Les oppositions voient dans cette arme du RIP un levier amplificateur d’énergie extraordinaire. Elles auraient tort de se gêner. Il est évident que la réunion de ces signatures serait un désaveu terrible pour le pouvoir en place. Autant, pire peut-être, que pourraient l’être les résultats des élections européennes.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/45-millions-de-signatures-la-revanche-de-la-france-des-gilets-jaunes/

  • Marion Maréchal renvoie le RN et LR au pied du mur de leurs contradictions respectives

    Marion Maréchal renvoie le RN et LR au pied du mur de leurs contradictions respectives

    Sur le site Atlantico, deux politologues (Christophe Boutin et Vincent Tournier) analysent l’interview accordée par Marion Maréchal à Valeurs actuelles. Extraits :

    Sur la forme, cet entretien est intéressant pour l’image qu’il donne de Marion Maréchal. On a affaire à un discours posé, assez modéré, clair, loin du jargon technocratique, tout en étant assez sophistiqué. On peut approuver ou désapprouver ce qu’elle dit, mais on ne peut certainement pas dire que c’est le discours d’une excitée ou d’une fasciste. Sur le fond ensuite, ce qui est intéressant, c’est de voir que Marion Maréchal entend tirer les leçons de l’échec de sa tante en 2017. Pour résumer, on pourrait dire que cet échec tient à trois facteurs : le manque de crédibilité de la candidate, un positionnement électoral trop « populaire » et un programme inadapté.

    Sur le premier point, on voit que Marion Maréchal entend gagner en crédibilité en se montrant solide sur le plan intellectuel. Elle cite Aristote, Hobbes, Aron, mais aussi des universitaires moins connus comme Alexander Wendt. On pourra certes dire que tout ceci est illustratif mais à une époque où le discours politique a tendance à se vider de toute densité intellectuelle, ce n’est pas négligeable.

    Sur le deuxième point, à savoir le positionnement électoral, on comprend que Marion Maréchal souhaite sortir de l’ornière « populaire » dans laquelle s’est enfermé le Rassemblement national (RN). Elle le dit explicitement : l’objectif désormais est de gagner des électeurs dans les classes moyennes et supérieures. Ce faisant, il s’agit aussi d’échapper au piège que tend Emmanuel Macron à travers l’opposition entre progressistes et populistes. Cette dichotomie est adroite : elle vise à figer le RN dans son statut de parti des petites gens, ce qui lui ôte toute perspective d’évolution électorale. Tout l’enjeu est donc d’arriver casser cette image. D’où aussi l’intérêt de Marion Maréchal pour son école à Lyon, l’ISSEP, dont le but est justement de tisser des relations avec le monde des élites.

    Le troisième point concerne le programme, et notamment le positionnement sur l’Europe. L’option d’une sortie de l’UE et de l’euro, qui a été défendue par Marine Le Pen en 2017, est mal passée auprès des électeurs, notamment à droite. Marine Le Pen en est d’ailleurs elle-même consciente puisque, depuis, elle a fait un revirement assez radical, mais du coup, elle apparaît incohérente. En acceptant d’emblée l’idée de rester dans l’Europe, Marion Maréchal apporte une autre analyse, qui consiste à dire que la France doit prendre un rôle actif en devenant le leader d’une refondation de l’Europe. Il s’agit en somme de faire une « Europe française ». Cela peut paraître ambitieux, mais le départ de la Grande-Bretagne donne du crédit à ce scénario. La crainte qu’éprouvent de nombreux pays face à l’Allemagne peut permettre à la France de reprendre des initiatives fortes, y compris pour une révision complète des traités (…)

    Le positionnement politique de Marion Maréchal ne permet pas seulement de dépasser les clivages qui séparent le Rassemblement National des Républicains, mais c’est aussi une réponse très fine, d’une part, à la crise des « Gilets jaunes » et, d’autre part, au clivage entre populistes et progressistes mis en place par Emmanuel Macron, en remplaçant les choses dans une vraie perspective. Il se veut de droite d’abord, mais d’une vraie droite, la droite conservatrice (…)

    Marion Maréchal assume clairement ses choix : quand on lui pose la question des fameuses « démocraties illibérales » d’Europe par exemple, au lieu du couplet sur le « respect de l’État de droit », elle se demande crûment s’il ne s’agirait pas tout simplement de vraies démocraties, rendant la parole au peuple, et non de ces pseudo-démocraties où, sous couvert de « gouvernance », de prétendus experts ont tout confisqué. Et si elle se veut « libérale », c’est en ce qu’elle croit en la propriété privée, et non à une financiarisation qu’elle n’a de cesse d’attaquer, ce monde où l’on vend les aéroports, les barrages ou les terres elles-mêmes à des actionnaires, lointains ou proches, mais qui ne pensent qu’en dividendes (…)

    https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-renvoie-le-rn-et-lr-au-pied-du-mur-de-leurs-contradictions-respectives/

  • Une enquête montre comment la communauté LREM manipulerait les réseaux sociaux

    Une enquête montre comment la communauté LREM manipulerait les réseaux sociaux

    © Martin Bureau Source: AFP   Ismaël Emelien, à l'époque conseiller spécial d'Emmanuel Macron, le 14 mai 2017 à Paris (image d'illustration

    Dans une enquête publiée le 10 avril, le site Mediapart révèle comment la communauté LREM opèrerait afin d'instrumentaliser les réseaux sociaux.
    Des actions en contradiction totale avec la doctrine officielle du parti présidentiel.                              
    «A tous les #MacronistesAnonymes…vraiment, MERCI !!!» Ce message, posté sur Twitter en février 2019, est l’œuvre de Benjamin Griveaux, l’ancien porte-parole du gouvernement et désormais candidat à la Mairie de Paris. 
    Deux ans plus tôt, ce même Benjamin Griveaux déclarait, toujours sur le réseau social : «Quand on a un peu de courage, on ne twitte pas anonymement. La démocratie se vit à visage découvert.» 
    Alors que s’est-il passé entre ces deux déclarations ?
    Dans une enquête publiée le 10 avril, Mediapart, en association avec le chercheur indépendant Baptiste Robert, célèbre hacker français également connu sous le pseudonyme d'Elliott Alderson, révèle comment la communauté LREM a tenté de «manipuler le traffic sur Twitter lors du premier meeting de Nathalie Loiseau». 
    Du 29 mars au 1er avril, week-end ayant connu l’acte 20 des Gilets jaunes, le lancement de la campagne LREM pour les européennes et un mini-remaniement, l’équipe d’investigation a relevé tous les messages comportant l’un des 21 hashtags en lien avec les élections et le parti présidentiel (#LREM, #EnMarche, #JeVotele26Mai…).
    Une fois ces données compilées, le chercheur a calculé un «coefficient de manipulation de trafic» grâce à un outil développé à l’Oxford Internet Institute (université d’Oxford). 
    Résultats : celui de la communauté LREM est de 16 soit «au-dessus de la moyenne observée». 
    A titre de comparaison, des mots-clefs banals sont associés à un coefficient compris entre 8 et 10. «On peut donc en déduire une tentative de manipulation du trafic de la part de cette communauté», explique Baptiste Robert à Mediapart. 
    Une affirmation qui peut paraître étrange lorsqu’on se remémore le discours d’Emmanuel Macron à propos d’Internet en novembre dernier plaidant pour la fin «d’un anonymat devenu problématique».
    Depuis l’élection présidentielle, les exemples au sein de la macronie ne manquent pas. 
    La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa refusant de dévoiler le ou la propriétaire du compte de soutien @Avec_Marlène, ou encore l’embarras de l'ancien conseiller spécial du président Ismaël Emelien, incapable de se justifier devant Patrick Cohen sur France 5 à propos la diffusion anonyme d’images de vidéosurveillance de la préfecture ou du montage grossier qui en est réalisé pour disculper Alexandre Benalla.
    «Une démonstration de force»
    Mediapart révèle un ensemble de comptes structurés autour de @EnsembleEMacron, décrit comme «l’un des comptes les plus actifs de la sphère macroniste» qui serait «vraisemblablement tenu par plusieurs personnes» à en croire les données de connexion recueillies. 
    L’étude montre comment 14 des 20 comptes les plus actifs ce week-end du 29 mars appartiennent à la communauté LREM qui en comptabilise 4 626. 
    Le samedi 30 mars en fin d’après-midi, lors du meeting de Nathalie Loiseau, les 4 626 comptes fournissent 68% des retweets alors qu’ils ne représentent que 10% des comptes recensés grâce aux hashtags. 
    «Une démonstration de force» pour le chercheur, avec la volonté de créer un effet de masse. Il est néanmoins très difficile d’identifier les personnes se cachant derrière ces comptes.
    Le site d’investigation poursuit son analyse : «Cet usage des réseaux sociaux peut s’apparenter à une campagne d’astroturfing, décrit comme "le fait de simuler de manière artificielle un mouvement d’opinion en ligne".» 
    Romain Badouard, enseignant-chercheur à Paris II, confie à Mediapart : «Historiquement, l’intérêt des réseaux sociaux est de permettre des mouvements d’opinion spontanés. Chercher à reproduire, à simuler cette spontanéité, c’est ça l’astroturfing.» 
    Néanmoins, il est très difficile de confondre ces vrais faux comptes. 
    «Aujourd’hui, il existe à la fois des faux comptes administrés par des personnes réelles et des vrais comptes alimentés par des robots, ce qui rend leur détection quasi impossible», constate l’universitaire.
  • Brexit : six mois de sursis pour le Royaume-Uni – Journal du jeudi 11 avril 2019

     

    Brexit : six mois de sursis pour le Royaume-Uni

    Le Brexit est repoussé au 31 octobre… le délai obtenu par le premier ministre Theresa May devrait permettre une sortie plus sereine du pays de l’Union Européenne. Les électeurs britanniques, eux, pourraient être appelés aux urnes pour les élections européennes, ce qui ne sera pas sans conséquences pour les autres Etats membres.

    Adama Traoré : la surenchère permanente

    3 ans après la mort d’Adama Traoré, la famille et l’extrême gauche ne lâchent pas le morceau. Alors qu’une expertise judiciaire avait mis hors de cause les gendarmes, une nouvelle expertise médicale a été ordonnée après une nouvelle instrumentalisation.

    Modérateurs Facebook : entre censure et traumatismes

    Les publications passées au crible. Avec l’essor des réseaux sociaux s’est créé un nouveau métier : modérateur. Retour sur un travail peu médiatisé qui gère les contenus du net.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/brexit-six-mois-de-sursis-pour-le-royaume-uni-journal-du-jeudi-11-avril-2019

  • Lu sur le Bien Commun : Populisme et Gilets jaunes, entretien avec F. Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments

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    « ...On touche ici les limites de la révolte populaire.»

    Cofondateur de la Nouvelle Librairie et rédacteur en chef d’Éléments, François Bousquet est auteur, polémiste et analyste pointu de la droite française. 

    Le mouvement des Gilets jaunes qui dure depuis plusieurs mois se révélait dans ses débuts être le mouvement de cette France périphérique si bien décrite par Christophe Guilluy. Que pensez-vous du vocabulaire de diabolisation utilisé à son encontre par le gouvernement ? Et son traitement médiatique  ? 

    Il y aurait des volumes à écrire sur le lexique invariablement dépréciatif auquel le parti de l’Ordre, de Thiers à Macron, de Guizot à Griveaux, recourt pour qualifier le peuple, ou plutôt le disqualifier. Car ici qualifier, c’est disqualifier. Je ne voudrais pas verser dans la facilité de succomber à l’argument raciste, mais pour le coup le mépris des classes dominantes ressemble à s’y méprendre au racisme tel qu’il s’est constitué en idéologie au XIXe siècle. Soyons marxiste sur ce point. Il fallait alors créer une catégorie de sous-homme – l’Untermensch – pour fournir une main-d’œuvre taillable et corvéable à l’industrie, soit en la prolétarisant, soit en l’esclavagisant.

    Chaque civilisation ayant son animal de trait (le cheval, le bœuf, le lama, le chameau…), l’âge de la vapeur venait d’inventer le sien : l’ouvrier, animal laborans, à charge pour le racisme, sorti de la matrice darwinienne, d’en fournir l’alibi scientifique, ou pseudo-scientifique. De ce point de vue, ce ne fut rien d’autre que l’instrument de légitimation des nouveaux rapports de production. La nouveauté aujourd’hui, c’est que le système techno-marchand n’a plus besoin de ce réservoir d’emplois non qualifiés, sauf dans l’industrie des services. Dès lors, l’Untermensch, c’est l’homme en trop, un motif sur lequel la littérature soviétique et pré-soviétique (Gogol, Dostoïevski, Olécha, Léonov) a surabondamment écrit, dans un monde en quête d’homme nouveau.

    Patrice Jean lui a récemment consacré un magnifique roman, L’Homme surnuméraire. C’est le rêve d’une société sans travail, vieille utopie icarienne. La vérité, c’est que nous cols blancs, nous citadins connectés, n’avons jamais autant travaillé. La fin du travail, c’est en réalité et seulement la fin du travailleur, du moins en Occident. Mais que faire de ces hommes en trop, soumis au même principe d’obsolescence programmée, forme cool du darwinisme social ? Les mettre au rebut comme des objets encombrants ? Les confiner dans la périphérie, dans des sortes de réserves peuplées de bonnets rouges, de gilets jaunes et, pour faire bonne mesure, de cas soc’, moyennant une allocation universelle – le pain – et des jeux ineptes, en faisant le pari qu’ils rejoindront le cimetière des espèces disparues sans protester ? Pari perdu. Il en va de même d’une autre forme d’infériorisation  : l’éternel procès en moisissure du Français moyen (de Dupont Lajoie aux Bidochon, des Deschiens à la Présipauté de Groland). Or, le Français moyen a subi lui aussi un glissement sémantique. Il faut dire qu’entre-temps, victime du grand plan social des trente dernières années, il a plus ou moins disparu. De moyen, il est devenu petit. Mieux : il a été déchu de sa nationalité au profit de sa détermination ethnique : c’est le fameux petit Blanc, fascinante expression qui résume à elle seule l’inconscient raciste des élites. Elle est entrée dans le langage courant tant et si bien que les premiers concernés – les petits Blancs donc – l’ont eux-mêmes adoptée dans un classique mécanisme d’identification négative. « Petit » Blanc (avec ou sans guillemets), c’est l’homme inférieur, à tout le moins infériorisé. Aux promesses de l’homme augmenté, il renvoie, lui, l’image de l’homme diminué. C’est la France des « gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel ». Et « ça n’est pas la France du XXIe siècle que nous voulons », comme l’a dit le porte-parole d’un gouvernement qui s’imaginait pouvoir être le liquidateur judiciaire et politique de cette France périphérique avant qu’elle ne se soulève. 

    Vous êtes directeur de la Nouvelle  Librairie.  L’attaque de cette dernière par des militants d’extrême-gauche ne montre-t-il pas que le mouvement a été confisqué par nos ennemis ? 

    C’est le paradoxe des derniers actes des Gilets jaunes. L’extrême gauche – étrangère au mouvement et foncièrement hostile à ses revendications – s’est invitée au cœur des défilés. Les rangs sont clairsemés, mais on n’y manque ni de professionnalisme ni de spécialistes de close combat. Elle s’infiltre dans les cortèges, en détourne les slogans et y impose sa stratégie  d’intimidation  physique, laquelle est tolérée par les pouvoirs publics et secrètement approuvée par les médias centraux. Mais personne n’est dupe. Gageons que les Gilets jaunes ne se laisseront pas déposséder de leur légitime colère. 

    Si des initiatives métapolitiques à l’instar de la Nouvelle Librairie ou la révolte des Gilets jaunes prouvent que le peuple français n’est pas mort, il n’en demeure pas moins que sur le plan de la politique partisane, nous ne transformons pas l’essai. À l’approche des élections européennes, le mouvement des Gilets jaunes ne semble pas pouvoir se muer en une force d’opposition construite au pouvoir en place. Qu’en pensez-vous ? 

    On touche ici les limites de la révolte populaire. À étudier le phénomène sur la longue durée, soit en France à partir du XIVe siècle et de l’essor de l’État, on voit combien la révolte a échoué quasi systématiquement à se transformer en révolution. Parcourir les éphémérides de ces émotions (terme en vigueur sous l’Ancien Régime), et il y en a eu des milliers, c’est reprendre la chronique aussi troublée qu’oubliée de l’histoire de France. Mille pages ne suffiraient pas à en accueillir la longue et vaine plainte. Émeutes, insurrections, jacqueries, troubles, rébellions, l’histoire en est saturée. Le populisme n’en est jamais que la continuité à l’âge démocratique. Pour autant, tous ces soulèvements populaires n’ont jamais débouché sur une politique. La raison à cela ? On connaît la réponse du Duc de Liancourt à Louis XVI après la prise de la Bastille : « C’est une révolte ? –  Non Sire, c’est une révolution ! » Eh bien, pour comprendre l’essence du populisme, il faut renverser la formule. « C’est une révolution ? – Non Sire, c’est une révolte ! » Qu’est-ce qui distingue une révolte d’une révolution  ? La révolution veut contrôler le cours de l’histoire ; la révolte, s’en affranchir. Le dégagisme contemporain nous le rappelle suffisamment. Pour s’en tenir aux Gilets jaunes, ils ne remplissent qu’un des deux prérequis du populisme (je veux parler d’un populisme conséquent qui ne se condamnerait pas à l’impuissance politique) : la protestation horizontale.  Lui  fait défaut la réponse verticale, autrement dit son incarnation politique, le leader populiste, aujourd’hui singulièrement absent. Pour le dire avec les mots d’Alain de Benoist, les Gilets jaunes n’ont à cette heure fait jouer que leur pouvoir destituant, pas constituant. Mais le même de Benoist dit qu’il nous faut envisager ce phénomène comme la répétition générale d’une crise de plus grande ampleur. 

    Marine Le Pen, qui n’a pas d’alliés, simplement des ralliés. Dupont-Aignan qui cède à la pression médiatique en écartant Emmanuelle Gave de sa liste. Bellamy qui malgré ses opinions  personnelles relativement conservatrices se trouve à la remorque de Macron... Pensez-vous que la droite pourra tout de même faire quelque chose des prochaines élections ? Ne va- t-elle pas dans le mur ? 

    C’est tout le génie de Macron, bien aidé par la médiocrité de ses adversaires. Il a mis sur pied une Große Koalition, une grande coalition à l’allemande. Comme s’il n’avait blessé à mort le PS et diminué les LR que pour pouvoir les réinventer et les fusionner en un parti central unique. Désormais, l’UMPS n’est plus une figure de style, c’est une réalité politique : le macronisme. Cela faisait longtemps que les convergences idéologiques poussaient le PS dans les bras des LR, et réciproquement. Mais il n’y avait pas de passage à l’acte, principalement pour des raisons de clientélisme électoral, dont justement Macron n’avait que faire, n’ayant aucune clientèle électorale sur laquelle capitaliser. Lui, devait bâtir une force nouvelle répondant à la demande des élites économiques et à la sociologie des grandes métropoles, qui ont tourné le dos à la France déclassée et majoritaire pour épouser la cause des minorités, ethniques, sexuelles, religieuses, au nom d’un internationalisme qui doit beaucoup plus au pop art qu’à la quatrième Internationale.  

    Propos recueillis par  Adrien Chollard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Grand débat : Macron, Blanquer et Castaner chutent dans les sondages

    Macron-Castaner.pngLe président et ses ministres semblent payer la mauvaise gestion du Grand débat national. 
    En avril, le gouvernement n’a pas la cote. Un sondage Ifop pour Paris Match et Sud Radio indique une nette baisse de sympathie pour Emmanuel Macron et certains de ses ministres, très exposés ces derniers temps.
    C’est Jean-Michel Blanquer qui perd le plus de terrain, et semble payer sa réforme sur l’école qui passe mal chez les enseignants. Crédité de 29% d’opinions favorables, le ministre de l’Education nationale perd neuf points par rapport au précédent sondage. Derrière lui, Emmanuel Macron lâche cinq points et culmine à 34% d’opinions favorables. La conséquence directe d’une mauvaise gestion du Grand débat national, malgré une hausse de sympathie à droite (+2). Les ministres François de Rugy, Marlène Schiappa et Christophe Castaner sont également sanctionnés dans ce sondage, perdant respectivement cinq, quatre et trois points. Au sein du gouvernement, seuls les ministres issus de la droite Edouard Philippe (46%, +2), Bruno Le Maire (43%, +3) et Gérald Darmanin (31%, +1) se maintiennent à flots.
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