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France et politique française - Page 1993

  • Tandis que le gouvernement dissout Bastion social, des groupes d’extrême-gauche s’en prennent à Finkielkraut

    Tandis que le gouvernement dissout Bastion social, des groupes d’extrême-gauche s’en prennent à Finkielkraut

    Lu dans Présent :

    Quel rapport entre la dissolution du Bastion social et l’interdiction de parole de l’Académicien Alain Finkielkraut à l’Institut d’études politiques (« Sciences po ») ? Aucun, me direz-vous. Les deux informations sont pourtant tombées en même temps : l’une révèle l’étonnante et tatillonne sévérité à l’égard d’un groupe identitaire agissant de façon parfaitement pacifique. L’autre montre l’intolérance, les menaces physiques, la violence, que font régner des groupes de gauche au sein de cet établissement public d’enseignement supérieur. Mais là, on ne parle nullement de dissolution. Pas plus qu’on ne parle de dissolution après les incroyables messages de haine et d’indécence propagés par l’UNEF, lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris (cf. l’action de l’AGRIF en cours).

    C’est qu’un usage s’est instauré – ceci depuis des lustres – qui accorde une large tolérance à l’égard de toute manifestation de violence issue des rangs de la gauche, et qui réserve les foudres judiciaires aux associations, réputées de droite ou d’extrême droite, en cas de riposte à une agression, voire même s’il s’agit de simples actions spectaculaires, parfaitement pacifiques. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/tandis-que-le-gouvernement-dissous-bastion-social-des-groupes-dextreme-gauche-sen-prennent-a-finkielkraut/

  • «Ile de la Cité. Vers la plus grosse promotion immobilière grâce à l’étincelle qui a mis le feu aux poutres ! ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Parfois, la vie est bien faite et les heureux hasards s’enchaînent de manière à rendre possible ce qui était difficile…
    Tenez, prenez au hasard, cette histoire d’étincelle qui a mis le feu aux poutres de Notre-Dame.
    Saviez-vous quel beau projet nous attend ?
    Saviez-vous quelles belles œuvres immobilières sont dans les cartons ?
    Non…
    Allez, voilà de quoi rassasier votre curiosité… 
    Nous avons là tous les ingrédients pour créer l’un des plus gros scandales économiques et politiques de notre histoire récente

    L’île de la Cité appartient en grande partie à l’Etat !

    Par exemple sur l’île de la Cité vous trouvez l’ancien Palais de Justice, classé évidemment aux monuments historiques, et… qui ne sert plus à grand-chose depuis l’entrée en service du nouveau Palais de Justice dans le nord de Paris…
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Par exemple sur l’île de la Cité il y a le célèbre 36 quai des orfèvres… mais vous savez qu’il est presque vide lui aussi ? 
    Ainsi, « en septembre 2017 — après le départ, en juin, de la Brigade criminelle et de la Brigade des stupéfiants (BS) —, les derniers services de la police judiciaire ont déménagé au Bastion dans la cité judiciaire de Paris près du nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. 
    Seule la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), nommée aussi l’« antigang », reste dans les locaux pour « intervenir plus vite en cas d’attaque terroriste ». 
    Mais la BRI ne sera pas un problème, et nous lui trouverons bien une petite place aux Invalides par exemple, ou ce n’est pas les m² qui manquent !!Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Par exemple, l’Etat est propriétaire de la Conciergerie… vous savez l’ancienne prison où Louis XVI fut retenu avant de se faire raccourcir la tête. 
    C’est beau la conciergerie et c’est grand.
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Encore un autre exemple, il y a un immense hôpital sur l’île de la Cité… c’est l’Hôtel Dieu… et cela coûte tellement cher la médecine et les hôpitaux, et puis il y a le fameux trou de la sécu… 
    Et puis, une telle surface mes amis, en plein cœur du cœur de la capitale… plus de 20000m²…. à 20 000 euros le m²… miam…
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Comme je ne suis pas avare, il y a encore un autre exemple et comme dans la pub « c’est pas fini », il y a aussi le Marché aux fleurs et le Marché aux oiseaux … 
    Ils sont grands, très grands ces deux marchés…
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de ces immenses et superbes espaces…
    Mais je vous avais dit que ce n’était pas fini ! 
    Il y a aussi l’imposant Tribunal de Commerce… qui occupe une grande partie de l’île. 
    De sublimes mètres carrés que l’on pourrait également sans doute occuper à des choses tellement plus rentables qu’à rendre des jugements ou des arbitrages sur des affaires commerciales triviales… 
    Cela peut se faire de manière identique dans bien d’autres endroits moins luxueux. 
    Franchement moi j’y ferais bien un grand palace à 5 000 euros la nuit la suite!
    Enfin et pour terminer cette liste non exhaustive… Notre-Dame, appartient… à l’Etat et pas à l’église catholique…
    Non exhaustive car il y a aussi le bureau des naturalisations de la préfecture de Paris, ou la compagnie motocycliste sans oublier une partie de l’école nationale de la magistrature… qui occupent quelques surfaces également… 
    J’ai donc pris le plan de l’île et je vous ai mis en rouge toutes les zones appartenant à l’Etat ou au « para-public »… 
    90% de l’île de la Cité appartient à l’Etat, un Etat qui a besoin d’argent, de beaucoup d’argent et qui a là une occasion en « or » de transformer discrètement ses propriétés en poules aux œufs d’or…
     
    Et bien si moi je me demande avec cette immense naïveté qui est la mienne ce que l’on pourrait bien faire de tous ces beaux bâtiments vidés progressivement de leur substance depuis 10 ans, les mamamouchis, eux, savent évidemment déjà ce qu’ils veulent en faire…

    Transformer l’île de la Cité en un beau Disneyland à touristesOui parce qu’en réalité, la bataille autour d’une des plus grandes promotions immobilières de notre pays a déjà commencé et cela fait d’ailleurs quelques années.

    Ainsi, la réhabilitation du parvis de l’hôpital Hôtel Dieu doit être confiée fin mai à un opérateur privé en vue de développer des activités commerciales… 
    Et la Mairie de Paris « chercherait à pousser la candidature du groupe Quartus auprès de l’AP-HP, un choix qui ne fait pas l’unanimité ». Source ici
    Au même moment, comme le rapporte cet article du Figaro, Martin Hirsch actuel Directeur Général de l’AP-HP «a proposé qu’une partie de l’Hôtel Dieu puisse être mobilisée pour permettre, le plus rapidement possible, le rayonnement du site», indique l’AP-HP dans un communiqué.
    L’idée est de «pouvoir accueillir tout ce qui est muséal» afin que chacun puisse «accéder aux œuvres de Notre-Dame», a expliqué la direction à l’AFP. 
    Cette offre de service pourrait «éventuellement» s’étendre aux besoins du futur chantier de rénovation du monument historique et des nombreux «compagnons qui devront venir y travailler». Source ici
    On passe de l’hôpital au « muséal »… c’est joliment dit!
    Quant au futur de l’île de la Cité, vous l’avez en image ici et sur le site Missioniledelacité.paris ici
    Ce futur architectural et fondamentalement très commercial a déjà été pensé et imaginé. 
    Tous les détails sont connus et les choses progressivement se mettent en place pour permettre la réalisation de la plus colossale opération immobilière au centre de Paris, dans « le cœur du cœur », un endroit où le prix du mètre carré peut se négocier 20 000 euros au moment où vous lisez ces lignes, mais quel sera le prix futur de ces m2  là où les 14 millions de touristes qui passent chaque année, sont une ressource extraordinaire de profits potentiels? 
    Ce mètre carré se négociera peut-être 40, 50 ou même 60 000 euros…
    Imaginez 14 millions de touristes délestés légalement par le commerce d’une centaine d’euro par tête de pipe !! 
    Cela commence à faire une sacrée rente annuelle.
    Pour s’assurer que les sous rentrent bien, on a même prévu le renforcement du trafic fluvial et un débarcadère à K€ sur pattes, pardon à touristes.
    Alors, cette histoire d’étincelle qui a mis le feu aux poutres arrive donc à point nommé pour accélérer la mutation de l’île de la Cité, le cœur du cœur de Paris.
    Non pas que cet incendie soit volontaire, l’enquête le dira ou pas. 
    Disons, plus prosaïquement que c’est comme les incendies de forêts dans le sud-est… il faut toujours savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur, et bonnes affaires. 
    Quand la forêt brûle, les immeubles poussent sur les ruines fumantes.
    L’île de la Cité est un immense défi et enjeu, également pour les grandes entreprises du BTP et autres groupes immobiliers, des contrats aussi mirobolants permettent également de se rémunérer confortablement entre amis. 
    Enfin, les JO de 2024 sont pour bientôt, et cela serait bien que tout soit prêt ou presque pour cette date là car si en plus Notre-Dame réouvre à l’occasion des JO ce sera l’occasion rêvée de faire la promotion mondiale de cette promotion immobilière où l’on vendra à 40 000 euros le m² faisant de l’île de la Cité l’un des endroit les plus chers de la planète.

    Une île musée appelée officiellement « L’île Monument ».

    La question qui se pose, au-delà des aspects religieux consistant à savoir si des messes continueront ou pas à être célébrées à Notre-Dame, c’est bien le sujet des sous. Des très gros sous!

    Parce qu’en filigrane, ce que j’évoque ici, c’est une possibilité de « privatiser » ce patrimoine et de dépecer des propriétés d’Etat de très grandes valeurs. 
    Comme la Grèce a vendu ses îles, nous pourrions assister prochainement à une forme de mise en vente de l’île de la Cité.
    Si le projet peut évidemment se discuter, et je n’y suis pas en soi opposé, au contraire, exploiter la mâne touristique est une bonne idée, j’aimerais savoir où vont aller les sous… 
    Parce que rien n’empêche l’Etat, propriétaire, de réaliser les travaux nécessaires et de louer à des exploitants privés en restant propriétaire et en percevant des loyers plantureux qui alimenteraient les caisses de l’Etat et profiteraient ainsi à tous.
    J’ai comme dans l’idée que l’on va plutôt vendre à vil prix, et c’est là qu’il va falloir regarder attentivement ce qu’il se passera… mais pas que!!

    Projet de loi pour contourner les règles sur les marchés publics!!

    Comme nos mamamouchis sont assez prévisibles, il était assez évident qu’ils allaient essayer de tripatouiller un tantinet, mais comme les mamamouchis des générations précédentes s’étaient fait prendre tous les doigts dans le pot de confiture nous avions passé des lois et nous avons désormais tout un code et des règlements pour passer les marchés publics.
    C’est très pénible la loi.
    Pas pour nous les gueux, surtout le gueux en gilet jaune, ou le pauvre bougre qui roule à 53 au lieu de 50. 
    Là la loi est dure et intraitable.
    Pour ceux d’en haut, impossible de tripatouiller en toute sérénité juridique.
    Du coup, vous savez quoi?
    On va tout simplement légiférer par ordonnance (sans vote des députés) pour pouvoir se passer des règles des marchés publics. 
    On est donc en train de nous préparer une impunité juridique pour masquer des fraudes potentiellement monstrueuses.
    Voici ce que dit cet article de France Info « Ce projet de loi, qui vise à reconstruire la cathédrale en cinq ans, devrait permettre au gouvernement de passer outre des obligations en matière de marchés publics et de lois de protection du patrimoine ». Source ici
    Peut-être que Macron est très pressé, les groupe du BTP aussi, et les copains des grosses entreprises qui auront les concessions également, mais moi, je vois une cathédrale de 850 ans… et je ne suis pas du tout pressé de la reconstruire et je ne vois pas pourquoi cela devrait forcément être fait en 5 ans…
    Ha, si je vois, comme il faut reconstruire en 5 ans, et que l’on est pressé il faut se donner les moyens de le faire et donc retirer tous les gardes fou qui permettent globalement d’éviter que les abus ne soient vraiment trop importants.

    Le délai de 5 ans fixé par le Président devient l’alibi justifiant toutes les lois d’exceptions.

    Je suis évidemment ahuri par ce que je vois et par ce qui se dessine. 
    Il n’y a qu’en faisant circuler cette information et ce type d’analyse que l’on peut forcer le gouvernement à reculer. 
    Il faut dire « nous vous voyons ». 
    « Nous comprenons ». 
    Et je compte sur chacun de vous pour informer le plus grand nombre.
    La seule manière pour que le poison du soupçon (ou du complotisme) ne s’insinue pas est de faire en sorte qu’il ne puisse pas y avoir de soupçon, par une véritable transparence, par une séparation des pouvoirs et par des systèmes de contrôles. 
    Mais là ce n’est visiblement pas le cas!
    Ce n’est plus une république, sinon bananière.
    La république n’est plus, mais Vive la France.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/ile-de-la-cite-vers-la-plus-grosse.html
  • Fréquence Occident : Emission spéciale camp EDELWEISS 2019

  • Macron “Intraitable avec l’islam politique” ? Intox

    Lors de son discours du jeudi 25 avril Emmanuel Macron prétend qu’il va dorénavant être intraitable avec l’islam politique, comprendre l’islamisme. Avec des députés et maires LREM qui inaugurent les mosquées des Frères Musulmans et des salafistes, preuves dans ce documentaire, cela semble être que pure communication :

  • Censure des réseaux sociaux : quoi faire ?

  • Les très hauts salaires de la fonction publique

    L’Obs et France 2 se lancent dans le poujadisme… Au ministère des finances, 600 personnes touchent plus que le Président de la République (15 140 euros brut par mois). Parmi lesquels 150 hauts fonctionnaires du ministère de l’Économie touchent 21 000 euros net mensuels. Le directeur des finances publiques d’Ile-de-France gagne 255.579 euros net par an et l’ancien secrétaire général du ministre des Finances 188.479 euros. Pourtant aucune grille de la fonction publique ne permet d’atteindre ces niveaux de salaire. Bercy joue sur un système de primes. Même la Cour des comptes ne s’y retrouve pas. Elle estime dans une note envoyée en 2017 au ministère des Finances, que « le niveau élevé de la rémunération des administrateurs généraux des finances publiques est difficile à justifier ». 

  • I-Média n°247 Sri Lanka. Attentat islamiste, attentisme médiatique

     

    Sri Lanka. Attentat islamiste, attentisme médiatique

    Alors que la police locale a rapidement désigné les islamistes comme les coupables, les médias français ont été beaucoup plus prudents.

    Zapping

    BFM TV est en extase devant Aya Nakamura, la chanteuse à succès du moment. Les journalistes n’hésitent pas à glorifier son « vocabulaire ».
    Sur France 5, Samuel Laurent des Décodeurs s’humilient en direct en enchaînant les erreurs factuelles. Gênant pour un « fact checker » !

    Le rat et Loiseau

    Avec Nathalie Loiseau, la tête de liste La République en Marche, prenez une leçon de ce qu’il ne faut absolument pas faire face à la diabolisation médiatique.

    Tweets

    Les Décodeurs du Monde jouent à plein leur rôle de milice du politiquement correct en publiant un article sans aucun intérêt journalistique sur l’un des membres de la fameuse « fachosphère ». Une délation scandaleuse.

    Notre-Dame, l’inquiétude monte en flèche

    Alors qu’une loi d’exception va être mise au vote, les médias mettent largement en avant les architectes voulant moderniser la flèche de Notre-Dame.https://www.tvlibertes.com/i-media-n247-sri-lanka-attentat-islamiste-attentisme-mediatique
  • Discours de Macron : pour les Gilets jaunes, «il n'y a rien de concret»

    Gilet jaune.pngRassemblés sur la place de la République, à Paris, après le discours d'Emmanuel Macron ce 25 avril, une cinquantaine de Gilets jaunes, dont Faouzi Lellouche, ont fait part, une nouvelle fois, de leur mécontentement envers le président de la République.
    "On s'aperçoit qu'il n'y a rien du tout de présenter" explique un gilet jaune.

  • L’argent récolté pour Notre-Dame de Paris pourrait aller à des synagogues et mosquées

    Nos gouvernants ne manquent pas d’imagination. Voilà qu’il est dit, au journal télévisé, que si la somme d’argent récoltée pour la “reconstruction” de Notre-Dame de Paris dépasse ce qui est nécessaire, le surplus pourrait être affecté à des lieux de culte d’autres religions, donc à des synagogues ou mosquées.

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  • « Vivre ensemble ». Des agents municipaux pour protéger les Parisiennes

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ En mai 2017, plusieurs femmes habitant le nord de Paris ont lancé une pétition afin que des mesures soient prises contre le harcèlement de rue. La situation ne semble pas s’être améliorée : en témoigne l’annonce récente par le premier adjoint de la maire de Paris d’une action de « facilitation » de la circulation des femmes dans l’espace public. Si cette initiative est affligeante dans ce qu’elle illustre, des enseignements sont à en tirer.

    De mai 2017 à aujourd’hui : de charybde en scylla

    Il y a deux ans, au printemps 2017, plusieurs femmes habitant le quartier de la Chapelle, au nord de Paris, lançaient une pétition (1). Elles se plaignaient de devenir une « espèce en voie de disparition ». Elles demandaient des mesures énergiques aux pouvoirs publics pour remédier aux insultes, vols et autre incivilités. Les réactions ont été à gauche du déni outragé à la proposition d’une militante féministe … « d’élargir les trottoirs ». (2).

    Les problèmes n’étant pas résolus à ce jour, le premier adjoint à la maire de Paris a annoncé à la presse le 15 avril dernier les principales mesures d’un plan d’actions pour les « quartiers populaires ». L’élu municipal précisait une des actions visant à assurer un « espace public apaisé »: « Sur la place de la Chapelle et ses abords, (des agents de la ville) faciliteront la circulation des femmes dans l’espace public, rendue difficile par la présence en très grand nombre de jeunes hommes »(3).

    Cette annonce est passée inaperçue dans le catalogue des mesures parfois baroques pour « améliorer le quotidien des parisiens des quartiers populaires ». Elle est pourtant révélatrice tant d’un phénomène social que d’une certaine conception de la vie en société.

    Les grandes villes françaises deviennent des « hubs »

    L’origine des auteurs de harcèlement de rue au nord de Paris n’a pas été, ou fugacement, évoquée dans les différents articles que les journaux ont consacrés il y a deux ans à ce phénomène. Pourtant, les parisiens, et de nombreux français, savent que certains quartiers du nord de Paris ont été investis par une population étrangère et que les campements illégaux y prolifèrent. Ces occupations ont un but : la « mise à l’abri ». Le « tuyau » que se donnent les migrants en région parisienne est : « Il faut aller porte de la Chapelle »(4). D’incessantes mises à l’abri sont en effet organisées par la préfecture quand les clandestins deviennent trop nombreux. C’est le début d’un long parcours qui voit parfois des ressortissants de pays sûrs faire une demande d’asile en France, dans l’espoir de disparaître dans les méandres du cheminement administratif.
    Ce phénomène est observable non seulement à Paris, mais également dans les principales villes de France. Les campements illégaux sont ainsi devenus des « hubs », des centres d’attente avant la mise à l’abri dans des structures d’hébergement toujours plus nombreuses (5).
    Partant d’une intention louable, ne pas laisser des hommes et des femmes dormir dehors, l’impéritie du système d’asile et d’immigration est exploitée par des individus qui ont parcouru avant d’arriver en France de nombreux pays de culture proche de la leur, où ils auraient pu tout à loisir y déposer une demande d’asile ou de titre de séjour.

    Une politique d’inclusion promue par l’Union européenne

    Une autre réalité que la « facilitation » de la circulation des femmes dans un quartier de Paris met à jour est une certaine conception de la vie en société. Le modèle assimilationniste français a fait long feu : l’Union européenne ne le reconnait pas et prône l’intégration, qui est « un processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des états membres » (6). Dans le cas présent, le processus dynamique des résidents consiste à mettre en place un « accompagnement » des femmes dans certaines rues de Paris. Accompagnée, une femme ne sera pas considérée comme « facile » et pouvant faire l’objet de propositions plus ou moins salaces. Le processus est très dynamique, on le voit, mais pêche par le bilatéralisme voulu par l’Union européenne… C’est encore une fois à l’autochtone de s’adapter aux mœurs étrangères.

    Un autre choix politique aurait pu être de réprimer systématiquement les attitudes agressives et les campements illégaux et d’organiser l’éloignement immédiat des clandestins du pays. Telle n’est pas l’option retenue pour les« actions ciblées », pourtant annoncées comme étant réalisées en lien avec la préfecture de police (7). Quelques verbalisations ont tout au plus été annoncées, afin de calmer l’opinion publique (8).

     La maire de Paris insiste depuis plusieurs années sur la nécessité de « mettre à l’abri » les populations « fragilisées » attirées par les « villes monde » et d’accroître les capacités d’accueil (9).  Dans une interview en septembre 2015, elle écartait catégoriquement la thèse de l’appel d’air entraîné par la création d’un camp d’accueil porte de la Chapelle. Quatre ans plus tard, en dépit (ou à cause) de l’augmentation incessante des structures et des places d’hébergement (10), en dépit également d’une répartition administrée des demandeurs d’asile sur le territoire, la situation migratoire ne s’améliore pas. Au contraire, elle se dégrade.

    A la fin du 19e siècle, Jules Ferry avait pour ambition qu’il soit possible à une femme seule « de voyager sans péril jusqu’aux confins de Sahara » (11). Par un étonnant retournement de l’histoire, c’est dans la capitale française qu’il est parfois périlleux pour une femme seule de circuler.

    Ce que nous dit cette affaire, c’est que la figure du « migrant », présenté comme le nouveau damné de la terre, est caricaturale. Au milieu d’authentiques réfugiés politiques, toute une population interlope s’est immiscée, et elle arrive à rester sur le territoire. Elle exploite les carences d’un système dont la situation nous montre l’urgence à le réformer profondément.

    Paul Tormenen 24/04/2019

    (1) Pétition. « Les femmes en voie de disparition au cœur de Paris ». Change.org. Mai 2017.

    (2) France Info. Interview de Caroline De Haas. 21 mai 2017. Voir à ce sujet l’article de l’OJIM« Quartier la Chapelle Pajol, chronique d’un buzz médiatique ».

    (3) « Le plan d’actions de la mairie de Paris pour les quartiers populaires ». Le Parisien. 15 avril 2019.

    (4) « De l’Afghanistan à Corbeil Essonne ». Le Parisien. 22 août 2017.

    (5) Des campements ont été observés à Nantes, Rennes, Clermont Ferrand, Lyon, Strasbourg, Lille, etc.

    (6) « Assimilation, la fin du modèle français ». Michèle Tribalat. Ed. Le Toucan. 2013.

    (7) « Quartiers populaires : un nouveau plan d’actions ». Mairie de Paris. 19 avril 2019.

    (8) « Loi sur le harcèlement de rue, on a eu environ 400 amendes qui ont été mises ». France Info. 26 mars 2019.

    (9) « Il faut mener la politique pour un accueil digne des migrants ». L’Humanité. 18 septembre 2018.

    (10) «  Le Préfet souhaite la création d’un sixième centre d’accueil et d’examen des situations ». Préfecture d’Ile de France. 16 avril 2019. « La France subit-elle une immigration de peuplement ? ». Polémia. 5 janvier 2019.

    (11) Extrait de « Histoire de l’islamisation française 1979-2019 », page 57. L’artilleur. 2019.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/vivre-ensemble-agents-municipaux-parisiennes/